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BROUHAHA ÉLECTORAL... ET MOBILISATIONS

par Jean-Louis

Publie le mercredi 4 avril 2012 par Jean-Louis - Open-Publishing
2 commentaires

Deux belles plaques tectoniques qui témoignent de la gravité de la crise du capitalisme, même si les données semblent les mêmes qu’en 1981.
Une plaque électoralomédiatique avec un tribun qui compte bien faire son numéro à la Chavez s’il est élu (ce qui est improbable).
Attendons-nous si les législatives renforcent le camp des réformistes à des reculades incessantes. L’autre plaque, moins "visible", et qui est de notre ressort, est la multiplication des mobilisations anti-ci ou anti-ça.
Comme je l’ai souvent "murmuré", la période nous est favorable. Que les camarades de la Nièvre ailler voir ceux de l’Yonne, de la Côte d’Or, du Cher... Coordonnons-nous avant de chercher à coordonner une lutte du Var à une lutte de l’Orne. Construire une orga horizontale, cohérente, démocratique, à l’image du nouveau monde.
Le séisme est en cours et l’écharpe de Mélenchon va disparaître dans une crevace.

Messages

  • Toujours le double jeu des politiciens bourgeois : anti-impérialiste pour le public latino,
    et impérialiste pour le capital français.

    Comme cela, comme il dit lui-même, "les investisseurs n’ont rien à craindre".

    Mélenchon a approuvé l’intervention impérialiste contre la Libye. Il a voté, comme l’ensemble de son groupe, où l’on retrouve les députés de Die Linke, la résolution présentée au Parlement européen par les partis socialistes, les Verts et une partie de la droite en faveur d’une telle intervention.

    Dans une interview donnée à Libération et publiée en espagnol sur son blog (en date du 24/03/2011), il s’en explique en ces termes :

    « Si le Front de Gauche gouvernait le pays, aurait-il regardé les bras croisés la révolution libyenne mourir comme nos prédécesseurs avec les révolutionnaires espagnols ? Non. Serions-nous intervenus directement nous-mêmes ? Non plus. Nous aurions demandé un mandat à l’ONU. C’est exactement ce qui vient de se passer. Je peux soutenir une démarche quand l’intérêt de mon pays coïncide avec celui de la révolution ».

    On le voit, Mélenchon donne un satisfecit plein et entier à Sarkozy sur la Libye. Comment s’en justifie-t-il ?
    Selon lui, l’intervention aurait eu pour fonction de défendre le soulèvement révolutionnaire contre la dictature de Kadhafi.
    Mais est-ce le cas ?

    Depuis quand les Sarkozy, Merkel, Obama et consorts agissent-ils pour faire triompher les révolutions contre les dictatures ?
    Voilà une bien curieuse idée !

    Mélenchon explique également qu’il aurait pris une position différente, si la Chine ou la Russie avait mis leur veto lors du vote à l’ONU : on est heureux d’apprendre que Mélenchon trouve sa boussole révolutionnaire en Poutine et Hu Jintao.

    Enfin, on est assez sidéré de lire que l’intérêt de la France pourrait coïncider aujourd’hui avec l’intérêt d’une quelconque révolution véritablement populaire. Car, qu’est-ce que la France aujourd’hui, sinon la cinquième puissance impérialiste mondiale ? Le gouvernement français ne peut intervenir qu’au service des intérêts des patrons français (Total, Bouygues, etc), en particulier dans son arrière-cour qu’est l’Afrique.

    Les révolutionnaires n’ont pas les mêmes intérêts que « la France », ce qui signifie
    concrètement les capitalistes français, mais les mêmes intérêts que ceux des peuples luttant contre la domination néocoloniale française.

    L’objectif de l’intervention était pour les impérialistes d’essayer de redorer leur image
    auprès des peuples du monde arabe en se présentant comme des défenseurs de la démocratie alors qu’ils soutiennent les dictateurs, de mettre un coup d’arrêt au processus révolutionnaire dans le monde arabe et de recoloniser intégralement le pays, pourtant déjà largement ouvert par Kadhafi.

  • Tout à fait d’accord Citoyen !
    Seule une lutte coordonnée, judicieusement adaptée aux moyens mis en oeuvre par les pouvoirs en place (quelle que soit leur obédience) permettra au peuple de France (et d’ailleurs) de prendre (enfin) le pouvoir et décider de son bonheur .
    Le premier des faits irréfutables : c’est que Partis politiques et syndicats SONT DES APPAREILS.
    Or un appareil est, aussi, une machine. Et mal utilisée la machine broie l’être humain !
    Aussi nous faut-il contrôler très étroitement nos mandataires (élus parfois) ....
    Lou destrabat ce 6 avril 2012