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Tarbes. Législatives : le Front de gauche a de l’appétit

par pedro

Publie le samedi 12 mai 2012 par pedro - Open-Publishing
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Et si les présidentielles n’étaient qu’une mise en bouche ? Après un premier scrutin positif sur le département (plus de 16 % pour Mélenchon), le Front de gauche, qui conviait la presse à La Cabane aux moules, hier, a encore de l’appétit. « On nourrit quelques ambitions sur cette circonscription, même si l’on reste lucide sur le contexte et le fait que François Hollande va pousser pour se doter d’une majorité propre. »

La « circo » en question, c’est la seconde, celle sur laquelle Marie-Pierre Vieu envisage de damer le pion à la coalition PS-PRG menée par Jeanine Dubié. « C’est l’occasion de mener le débat qui n’a pu l’être pendant les présidentielles, par peur de la droite ou du FN. On veut remettre tout dans la campagne : la hausse des salaires, la répartition des richesses, la construction européenne, le renforcement des services publics. » Sans oublier les préoccupations plus locales comme la préservation des hôpitaux et des bureaux de poste de proximité, la création d’un pôle public de l’eau, le soutien au PME et TPE ainsi qu’à l’économie sociale et solidaire. « Pour les législatives, la droite ne représente plus un risque. Plus il y aura de compétition à gauche, et plus ça mobilisera nos électeurs. » Suppléant de la conseillère régionale, Pierre Montoya abonde : « C’est l’occasion d’un renouvellement politique à gauche dans le département. On l’a vu avec l’élection de Jean Buron au conseil général, des brèches peuvent s’ouvrir pour nos idées. Il ne nous manque pas grand-chose pour aboutir à un vrai changement. L’objectif étant d’avoir le groupe le plus puissant possible à l’assemblée pour garantir les idées de la gauche et de progrès. »

Depuis novembre, le tandem a sillonné les communes de la circonscription, multipliant les sessions de porte-à-porte. « On dit ce qu’on veut faire, avant de faire ce qu’on dit, assure Marie-Pierre Vieu. Il y en a assez d’entendre que l’État ne peut rien face à la crise. »

Pour séduire les électeurs sur une circonscription orpheline de sa sortante Chantal Robin-Rodrigo, le Front de gauche a élaboré un menu costaud avec pas moins de 12 rendez-vous dans les cantons et un temps fort le jeudi 24 mai, à 20 h 30, à la mairie de Tarbes, pour un meeting départemental en présence de Clémentine Autain et Myriam Martin. Pour le Front, la faim justifie ces moyens…

Messages

  • Le Front de Gauche a de l’appétit : il a mangé le PCF au point qu’on a du mal à percevoir s’il a une ligne politique propre, après avoir abandonné les intérêts de la Classe ouvrière (qui n’est pas forcément totalement représentée par les "syndicalistes", piétinée par l’UE malgré ses élus "prolétariens" (zéro ouvrier) qui vient de faire imposer au Portugal après l’Espagne ou la Grèce... un grand coup de canif sur les garanties liées à l’emploi salarié. Ce sera bientôt notre tour, des "discussions" avec le MEDEF ce mois-ci vont en être le prélude . Pour ma part, c’est la sortie de l’Europe Capitaliste qu’il nous faut avec son Euro, sa BCE, so dumping social avec sa directive Bolkeistein désormais en application, son évangile de "la concurrence libre et non faussée."
    L’opération poudre aux yeux de la nouvelle candidature Mélenchon contre le FN, n’empêchera pas la montée prochaine de l’Extrême Droite qui se radicalise, facilitée par les trahisons du PS, les renoncements de MP Vieux et ses amis de l’actuelle direction du PCF en voie de disparition.