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Le 24 août 1944 des blindés de la 2 DB de Leclerc de la Nueve conduits par des Espagnols (...)

par Frank MINTZ

Publie le samedi 25 août 2012 par Frank MINTZ - Open-Publishing
28 commentaires

Le 24 août 1944 des blindés de la 2 DB de Leclerc de la Nueve conduits par des Espagnols (dont des anarchosyndicalistes) sont arrivés à l’Hôtel de ville de Paris, mais le 25 août 2012 des libertaires voulant célébrer leur participation n’ont pas pu passer.

Cette belle formule du camarade Noël d’Alternative libertaire résume l’incident ridicule d’aujourd’hui. Mais il y a d’autres détails cocasses.

Alors que des personnes avec des drapeaux républicains espagnols se recueillaient devant la plaque en l’honneur du capitaine Dronne et de ses soldats et d’une autre en l’honneur des combattants espagnols posé sur un bâtiment de la place de l’Hôtel de ville, d’autres qui arrivaient avec des drapeaux noirs et noirs et rouges ont été aussitôt écartées par la police et conduits à une centaine e mètres, avenue Victoria. Une grosse demi-heure plus tard, la dizaine de personnes étaient embarquées dans un car de police.
De façon solidaire, les personnes portant les drapeaux républicains ne firent rien devant l’action policière. Une camarade espagnole alla leur demander d’intervenir en expliquant qu’il s’agissait de marquer avec la solidarité avec les anarchosyndicalistes présents à la 2 DB. Il lui fut répondit qu’il n’y en avait pas. Elle cita le chanteur Serge Utge-Royo qui était avec les anarchistes pour montrer sa réprobation qu’ils soient écartés de l’hommage devant les plaques. On lui répondit que Serge Utge-Royo est communiste et pas anarchiste. Autrement dit la camarade avait rêvé éveillée.

Serge Utge-Royo a été « enchanté » d’apprendre sa nouvelle étiquette politique (de la part d’adeptes attardés du matérialisme historique), lui qui est le traducteur en français du livre La Nueve (Paris, 2011) d’Evelyn Mesquida. Il sait que Germán Arrué et Manuel Lozano, anarchosyndicalistes, étaient dans ses blindés qui sont arrivés les premiers à Paris.

On peut unir aux partisans du matérialisme historique, dans cette évocation de la bêtise, les responsables de la Préfecture de la police et les conseillers socialistes du maire de Paris et sans doute ceux du président de la République qui a prit la parole ce jour sur cette place de l’Hôtel de ville.. Et leur recommander de revoir l’histoire de la libération de Paris et d’apprendre à reconnaître que leur liberté, ils la doivent aussi aux libertaires et à leurs valeurs.

Frank Mintz

Messages

  • il s’agit ss doutes d’un probleme de communication...de toute façon ce genre d’incident gache un peu la cérémonie...c’est dommage.
    Salutation républicaine depuis Barcelone.

  • Un article sur le livre d’Evelyn Mesquida consacré à la Nueve, Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris (éditions du Cherche-Midi. Traduction de Serge Utgé-Royo). A lire sur Bellaciao.

  • "C’est le char Guadalajaraqui franchit le premier les boulevards extérieurs – Guadalajara,du nom d’une victoire républicaine sur les volontaires mussoliniens, alliés de Franco. « Guadalajara no es Abisinia », disait une chanson de l’époque. A 21 h 22, chars et half-tracks se garent place de l’Hôtel-de-Ville. Cent vingt Espagnols et leurs vingt-deux véhicules blindés sont accueillis en libérateurs. Une foule en liesse les entoure. On leur demande s’ils sont américains. On se surprend de les entendre parler en espagnol. Leurs chars portent les noms de batailles de la guerre d’Espagne – Ebro, Teruel, Brunete, Madrid – mais également celui de Don Quijote ou de Durruti, le chef anarchiste."
    dixit La Libération de Paris et les Espagnoles (forum d’anciens de la Légion étrangère), http://patrianostra.forum-actif.eu/...

  • Dans l’ouvrage « Histoire des groupes Francs (M.U.R.) des Bouches du Rhônes, de septembre 1943 à la Libération » de Madeleine BAUDOIN (Editions Presses Universitaires de France) , on trouve un témoignage de Charles POLI, dirigeant communiste, qui explique pourquoi les 12 détenus de Chave se sont enfuis dans la nuit du 22 au 23 mars 1944 en laissant ARRU et CHAUVET dans leur geôle :

    MADELEINE BAUDOIN - Pourquoi les deux anarchistes internés ne se sont-ils pas évadés ?

    CHARLES POLI - C’est moi qui ai refusé de leur ouvrir leur cellule pour qu’ils s’évadent avec nous. C’était pas des patriotes. Mais ils voulaient s’évader.

    M. B. - Étaient-ils résistants ?

    C.P. - Ils servaient la Résistance aussi. Ils avaient fabriqué de faux tampons. Mais c’était pas des patriotes. Quand à la prison, pour la fête nationale, on mettait, nous communistes, la cocarde tricolore, eux ils mettaient l’insigne noir. C’était pas des patriotes ; c’est pour cela que j’ai refusé qu’ils s’évadent avec nous. A un royaliste j’aurais ouvert la porte, mais pas à un anarchiste.

    M. B. - Comment vous entendiez-vous en prison avec les anarchistes ?

    C. P. - On se disait bonjour, bonsoir. Les anarchistes, vous savez, ils ont ni Dieu, ni maître. Avec eux il n’y a pas de monnaie, ils veulent faire l’échange des marchandises. A Marseille, les anarchistes, ce sont maintenant tous des gens riches. Il n’y a pas de travailleurs parmi eux. En prison, quand on chantait La Marseillaise, eux ils ne chantaient pas.

    M. B.- Chantiez-vous L’Internationale ?

    C. P. - Non. Nous étions Front national [de la Résistance]. C’était large, comme recrutement. Un jour, le 6 février 1944, j’ai fait un article en prison. J’ai parlé du fasciste Chiappe, mais, pour ne pas déplaire à un détenu gaulliste, j’ai supprimé le terme de fasciste, et j’ai mis à la place : l’homme du 6 février. C’était une question de formulation. Contrairement aux communistes, les anarchistes ne sont pas patriotes, les communistes, eux, ils aiment la France. Un jour, à la prison Chave, une commission composée d’Allemands, accompagnés par des Français, est venue nous interroger. Les Allemands nous ont demandé :« Aimez-vous les Russes, aimez-vous les Anglais ? » On a répondu : « Nous aimons la France. » Ils ont fermé alors brutalement la porte, en disant : « Sales communistes »

    Au sujet de ce témoignage, ci-dessous le texte d’une lettre adressée à Madeleine Baudoin le 4 juillet 1960 par Jean Comte, alias Lévis, chef des Groupes Francs de Marseille

    « Tu m’as demandé de te faire connaître mon point de vue sur le passage de la déclaration de Charles Poli ayant trait à l’évasion de la prison Chave.

    C’est avec beaucoup d’amertume et d’indignation que j’apprends, seize ans après, la vérité. Car le gardien Raffaëli et les évadés nous ont dit dès leur sortie, et ont par la suite maintenu cette version, que les deux anarchistes n’avaient pas voulu s’évader.

    Je considérais à l’époque les anarchistes comme des gens un peu farfelus. aussi cette présentation des faits ne m’étonna guère, et je ne m’inquiétai donc pas d’en creuser les détails. Je l’ai cependant très nettement présente à la mémoire, en raison d’un petit côté amusant, celui de Raffaëli parlant, non pas des anarchistes, mais des « arnachistes ».

    Il ne pouvait y avoir aucune hésitation de ma part, l’idée de laisser en prison ces deux anarchistes ne m’aurait pas effleuré un seul instant. Il n’était pour nous nullement question d’idéologie, sinon pourquoi n’aurions-nous pas abandonné également les communistes ? Nous luttions contre un système d’oppression et d’injustice, et celui qui était contre lui était avec nous, celui qui en était la victime était notre ami, qu’il ait été« celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas », comme l’a dit Aragon.

    Ainsi, des gens comme Poli en étaient restés, six ans après la fin de la guerre d’Espagne, à cet aveuglement impitoyable qui leur avait fait persécuter les anarchistes de Barcelone et qui avait contribué sans doute à conduire l’Espagne républicaine là où l’on sait. »

    Pour en savoir plus sur André ARRU et ses combats :

    Archives Arru

    • JEAN 1 et ceux qui essaient de polémiquer pour savoir si il y avait plus d ’anarchistes que de communistes ( et les autres ?) dans les chars de la nueve , je vous trouve lamentables ...

      L’important est que les français , qui pour la plupart l ignorent , sachent que des volontaires antifascites espagnols ont participé à la résistance ou se sont engagés dans l’ armée de libération , certains y ont perdus leur vie d ’autres ont été fait prisonniers et déportés , mon père était anarchiste et mon oncle communiste , tout deux engagés volontaires dans l’armée de la république espagnole et s’il étaient encore vivants , je suis sûr qu’ils seraient dégoutés par vos petites querelles de boutique ...

      Cette commémoration a pour objet d’honnorer la mémoire de ces combattants de la république espagnole et à ce titre il me semble que le drapeau de cette république y a toute sa place et ce n ’était pas le lieu de vouloir y imposer le drapeau noir , pas plus que le drapeau rouge ...

      n’ est -il pas temps de rejeter les divisions qui ont fait si mal à la république espagnole pour combattre ensemble les capitalisme ?

    • PEYO , puisque tu sembles aimer fouiller dans les archives , tu pourrais consulter celles de la bataille de MADRID et nous raconter comment et pourquoi , les anarchistes ont abandonné la bataille , et massacrés les résistants communistes qui voulaient poursuivre les combats ou les ont livrés aux franquistes ...c’ est mon père anarchiste , membre de la FAI qui m a raconté cette tragédie ...

      il est totalement ridicule aujourdhui , de ne retenir que des bribes de l histoire complexe de la guerre d ’ESPAGNE , pour glorifier les uns et accabler les autres , l’histoire , particulièrement celle des guerres civiles , ne s’écrit pas en noir et blanc .

    • Où est-il A.C M.réponse à tout

      Ce style Jean 1 mérite que je fasse vite(je reviendrai)

      J’étais aux chiottes...donc je peux pas m’occuper de tout le PQ à la fois,M .Crachat sur tout qui "sent" le rouge ..

      AC

    • Richard , tu perds ton temps.

      Peyo ou Jean 1 n’ont rien à cirer des camarades espagnols qui étaient frères d’armes tant dans la 2°DB que dans les FTP..!

      Il leur faut cracher sur les cocos de toutes origines, point barre.
      Ce pauvre Jean1 va même jusqu’à l’insulte gratuite..Comme s’ils pouvait trouver un texte, un seul ou j’ai pu , comme il le vomit "ignorer la présence des anarchistes lors des combats émancipateurs de la classe ouvrière "

      Triste...

      Lui par contre n’a jamais digéré que j’ai rappelé un évènement aussi crapuleux que n’importe quelle expédition de tchékistes contre tels miltants du POUM ou de la FAI, plus dégueulasse que telle action punitives depseudos anarchistes contre de "dangereuxbourgeois"..coiffeur phalangiste du village ou carmélite de gérone !

      Ce qui ne supportent pas les allergiques aux P.C de la terre entière , c’est qu’on évoque la façon dont la petite ordure de colonel Casado put bénéficier de la coopération des anarchistes pour offrir à FRANCOla reddition deMadrid laROUGE, deMadrid et de ses couillus répondant au "NO pasaran" de Dolores ...

      C’est BROUE et TENINE peu suspects de sympathies envers le PCE qui écrivent

      http://www.marxists.org/francais/broue/works/1961/00/PBET_Esp_2_10.htm

      Les anarchistes et les socialistes de gauche qui ont dû renoncer à leurs ambitions révolutionnaires tiennent enfin leur revanche sur « le parti de l’ordre ». Les hauts fonctionnaires et les officiers de carrière s’empressent de saisir l’occasion d’une paix « honorable ». Ils souhaitent un compromis par lequel Franco reconnaisse leur rang dans la hiérarchie sociale. Les dirigeants des partis et des syndicats veulent l’assurance de pouvoir quitter le pays. La masse de la population, qui ne croit plus à rien se retourne contre ceux qui veulent accumuler des souffrances désormais inutiles, contre les privilégiés du nouveaux pouvoir ; un seul souhait, finir la guerre le plus rapidement possible ; on espère vaguement que Franco sera d’autant plus enclin à la clémence que les communistes auront été éliminés. Les agents franquistes, tous les jours plus nombreux, attisent les discordes.

      .........Les phalangistes, mêlés aux insurgés, s’emparent de la radio, diffusent de fausses nouvelles. La flotte prend la mer pour ne pas tomber entre leurs mains. Pourtant l’insurrection échoue. Le colonel Armentia, après avoir longuement hésité, se rend, puis se donne la mort. La 10° division, sous le commandement du communiste de Frutos, marche sur Carthagène ; en quelques heures, à la tête de la 11° brigade, le communiste Rodriguez a brisé l’insurrection. Mais la flotte ne revient pas, décidant finalement, sur l’injonction de l’amirauté française, de rejoindre Bizerte, où les équipages sont internés : ainsi disparaît un des moyens de l’évacuation. Le gouvernement semble s’être affolé : Hernandez, commissaire général, aurait dirigé la riposte de sa propre initiative.

      A Madrid, cependant, la situation s’aggrave brusquement. Casado s’est en effet décidé : prévenu par Gomez Ossorio, gouverneur de Madrid, de la teneur des décrets, il prend immédiatement contact avec les partis pour constituer un Comité de défense où lui-même représenterait les militaires. Menendez, au Levant, est d’accord avec lui, ainsi que Matallana. Miaja se rallie au mouvement et lui apporte son prestige. Garcia Pradas rédige le manifeste des révoltés. Pedrero, du S.I.M., le socialiste Girauta, directeur de la Sûreté, sont du complot. Mera apporte le concours du 4° corps d’armée et le socialiste Francisco Castro celui d’une brigade de carabiniers. Les officiers asaltos se rallient dans leur quasi-totalité.

      Réunis dans les caves du ministère des Finances, les conspirateurs passent la soirée du 5 dans l’attente du coup d’État. La 70° brigade, commandée par l’anarchiste Bernahe Lopez, occupe les points stratégiques de la capitale. Quand ses hommes ont achevé leur mouvement, la radio lance la proclamation de la Junta. Besteiro parle le premier pour demander au gouvernement Negrín de se retirer : « L’armée de la République, avec une autorité indiscutable, prend en mains la solution d’un problème très grave, essentiellement militaire. » Critiquant la politique de Negrín, il l’accuse de ne chercher qu’à gagner du temps, avec « la morbide croyance que la complication croissante des événements internationaux conduira à une catastrophe de proportion universelle ». Il demande à tous les Espagnols de soutenir « le gouvernement légitime de la République, qui, pour le moment, n’est autre que l’armée ». Casado s’adresse à son tour aux Espagnols « d’au-delà des tranchées ». Il offre le choix : « Ou la paix pour l’Espagne ou la lutte à mort.

      Ils eurent une"paix" ..des cimetières et des fosses communes !

      Assez donc d’aboiements de retaguardia

      Chacun peut se retrouver , je pense, dans ma conclusion mot pour saluer l’internationalisme prolétarien..

      Gloire aux combattants antifascistes espagnols, de Madrid, Guadalajara, Paris avec Leclerc ou avec ROL, ou en camp de concentration avec mon grand père.."stalinien" (??) et responsable de marabout à DJELFA (Algérie pétainiste ), que des compagnons rescapés par miracle, comme lui, communistes socialistes, anarchistes , trotskystes accompagnèrent au cimetière en 1991..

      Pour clore(j’espère) cette diversion anticommuniste minable, la parole aux FEMMES ANARCHISTES..!

      En mémoire de toutes NOS Carmelas , duPCE, du PSUC, de la FAI-CNT, du PSOE, du POUM ..etc

      http://www.youtube.com/watch?v=VQgSyUK08Rs&feature=related

      Cordialement

      A.C

      Je ne serais pas intervenu , si je n’avais pas lu les insinuations et insultes de ceux qui ne sauront jamais faire taire des haines du passé et donc... dépassées

    • Petit-fils d’anarchiste espagnol résistant et combattant de la Libération, au sein des brigades espagnoles intégrées aux FFI, j’étais présent à Paris hier, et je suis intervenu (en vain) avec d’autres, pour demander aux policiers de permettre cet hommage pacifique des anarchistes à leurs aînés de 44.

      Mais sur le fond, je suis tout à fait d’accord avec ce que dit Richard Palao. Les balles allemandes ne distinguaient pas les anarchistes, les communistes, les catholiques, les socialistes et les républicains, pas plus que les Français, les Espagnols, les Allemands, les Italiens, les Yougoslaves et j’en passe, qui combattaient les nazis. En ces heures tragiques de 1940 à 1944, il y avait un ennemi commun qui imposait sa barbarie, et tous les anonymes qui dès le début l’ont combattu, l’ont fait dans l’union et la fraternité de ce combat qui demandait la solidarité de tous. Contre le nazisme, l’union était nécessaire, vitale.

      Malheureusement, et pour ne parler que des Espagnols, ce sont les cadres des organisations politiques et syndicales, pour beaucoup d’entre eux revenus d’Amérique ou d’ailleurs en 44, ou sortis de leur prudente réserve, qui n’ont pas manqué de tout faire pour saborder cette union des résistants ou engagés de base. Les dirigeants communistes n’ayant pas hésité, souvent, à "écarter" leurs militants qui n’étaient plus assez dans la ligne après cette "collaboration". Ne parlons pas de toute la réécriture de l’histoire qui a commencé tout de suite après la Libération. Cette histoire reste donc à faire de manière objective et rigoureuse. Car aujourd’hui encore, et peut-être même avec presque autant de passion aujourd’hui qu’alors, fleurissent hélas, les anathèmes, la négation pure et simple, pour ne pas dire négationnisme, aussi bien chez les communistes que chez les anarchistes.

      Officiellement, aujourd’hui, c’est déjà beaucoup que les autorités françaises reconnaissent la participation de ceux que, génériquement, on appelle "les républicains espagnols". A nous de faire encore et plus rigoureusement que jamais l’inventaire de cette histoire, mais en toute honnêteté, en toute objectivité historique, sans tirer la couverture à soi, pour que Français et Espagnols, communistes et anarchistes -et tous les autres humains-, puissent connaître la part de chacun dans la victoire alliée sur le nazisme ; et conséquemment, la capacité éminente qu’ont montrée les anarchistes à construire un monde plus libre et fraternel. La tâche historique est encore bien grande de ce côté là.

      Quant à la barbarie capitaliste, les anarchistes prennent toute leur part pour la combattre. Mais il faut aussi, comme face au nazisme et à tous les fascismes, hier comme aujourd’hui, une union, car, seuls, aucun groupe, aucun parti, aucune idéologie n’y arrivera. Et une union à la base, puisqu’on voit bien ce que font les gouvernements face aux banques et aux financiers... Sauf que cette union des anticapitalistes doit être loyale, sincère. Et là aussi, la tâche est bien rude...

      Ce qui s’est passé hier à l’Hôtel de Ville à Paris rappelle, en tout cas, que le drapeau rouge et noir, ou noir, n’est considéré que comme un appel à tout casser, pas comme la bannière de ceux qui veulent bâtir un monde plus juste et plus libre : le communisme avec, nécessairement, la liberté. Il faut dire, avec un peu d’humour, qu’en pleine cérémonie célébrée par les plus hautes instances de l’Etat, les autorités avaient beau jeu !
      Il y a donc là matière à réfléchir sur les modes d’intervention et les façons de faire connaître et reconnaître la contribution libertaire au progrès de l’humanité.

    • je suis d’autant plus à l’aide que je viens d’une famille coco. avec grand pére maternel engagé dans les brigades internationales. mais lui etait un brave type de la base comme beaucoup de communistes. et beaucoup de ces communistes ont été abusés par les crapules staliniennes d’en haut.
      encore faut il le reconnaitre.
      le parti communiste espagnol etait clairement contre révolutionnaire.
      les dirigeants des brigades internationales, des ordures téléguidées par moscou pour briser l’elan revolutionnaire et flinguer les autres composantes du mouvement ouvrier espagnol.
      d’ailleurs, nombre de dictateur des pays de l’est ont fait leur armes dans les brigades internationales.
      en france aussi on a retrouvé ces honteuses manoeuvres et trahisons.
      il fallait pas etre trotskystes ou anar dans certains maquis. ou alors on risquait une balle "amie".
      l’histoire des organisations communistes est très loin d’être glorieuse.
      on en paye d’ailleurs encore le prix. les crapules des bureaucraties staliniennes ont fait d’une bel idéal un repoussoir.

    • Merci a tous pour cette discussion ,car n’ayant pas connu ou vécu cette période de l’histoire , je ne peux que me fier aux dires de chacun d’entre vous camarades Français mais cependant nos camarades Espagnol ,enfants et descendants de ces héros qui combattirent pour l’émancipation de la classe ouvrière ,eux n’ont pas la même approche que certains ici ...beaucoup même tirent le signal d’alarme sur le 25 S comparant les alliances plus que douteuses a la période historique sur laquelle vous débattez ...qu’en pensez vous ?

    • Je pensais que vous vous calmeriez..

      Vous allez nous les briser menu longtemps, toi, le Jean1 et cematin celui qui affirme
      "le PCE était inexistant au début de la guerre et inefficace tout au long de celle-ci" ??

      Richard et moi on vous a répondu.

      Je connais aussi bien que certains la mouvance qui ne sait parler des Communistes- qu’ils soient espagnols de l’antifranquisme, français des Brigades, puis de la Résistance qu’en termes de"crapules staliniennes" passant leurs vies en serill killer de nanars et trotskystes !

      Continuez l’insulte , déterrez nos morts pour pisser dessus, personnellement, je vous emmerde , je n’entends pas m’abaisser en rebondissant.

      j’ invite les militants honnêtes, en divergences non haineuses, à boycotter ce type de provocation...

      Peyo vient de franchir la ligne jaune..
      la couleur du PUS.!

      C’est à gerber pour un mec comme moi qui agit en lien avec les militants UNIS au sein de la"Memoria" qui déterrent encore des os d’anarchistes, de communistes, de militants basques indépendantistes,balancés dans les fosses communes après paseos organisés par la Falange, les maures franquistes, les pourritures de tout ce qui a assassiné la République !
      Mon Ami Jean ORTIZ , de PAU est au coeur du devoir de mémoire.
      Lui qui écrivait dans une Huma, qui fut l’honneur de la presse antifranquiste, qui contribua tant à la levéeen masse des brigades ou -que cela plaise ou pas- les "cocos" les "stals" étaient largement majoritaires.

      "ls sont là, pelles à la main, fils et petits-fils de disparus. Plus de 30 000 civils, fusillés au bord des routes, contre les murs des cimetières, disséminés sur toute la géographie espagnole, gisent dans près d’un millier de fosses clandestines. Dans un discret cimetière de la campagne cordouane, leurs descendants creusent, des heures durant, sous 45 §C à l’ombre, aidés par de nombreux jeunes qui veulent savoir, récupérer cette histoire passée sous silence. Ils me répètent : il faut que ce passé, enterré délibérément, ressorte, coûte que coûte. Chaque corps exhumé sera une victoire de la démocratie et de la justice. Dans les villages, les " martyrs " fascistes o­nt leurs stèles, leurs monuments, alors que les " rouges " sont enterrés comme des chiens.

      Putain, j’espère qu’aucun de ces militants ne liront "du PEYO" entre deux exhumations de frères d’armes, insultés ce matin à6h59

      A.C, écoeuré.

    • A.C , cela fait un moment que je lis ces commentaires - ceux des excités - que je ne dis mots , sans consentir :) car les révolutionnaires virtuels révisionnistes font ..... fureur , sur le net ( ce qu’ils ne sont pas... nets ! )

      La guerre d’Espagne fit triompher le "jeu d’ombre " d’une politique extérieure devenue comme folle , oeuvre de décideurs aveugles et sourds prenant un ennemi pour allié , et inversement .Leurs objectifs intérieurs simultanés excluent la folie ou la naïveté .

      Il est facile pour les "je ne sais rien , mais je dirais tout " de réécrire l’histoire , en excluant les accords ( Paris-Londres-Berlin-Rome) sur l’Espagne , et leur "héros", Blum tomberait en disgrâce , ainsi que le Front populaire , s’ils se mettaient a réfléchir , leur théorie sur le " traité de non agression " entre l’Allemagne et l’URSS , ne peut que s’effondrer , et ils devraient se pencher sur l’accord de versailles France-Angleterre-URSS (1919) qui prévoyait d’écraser en tenaille l’ Allemagne si d’aventure , elle venait a resservir le couvert , et ils devraient se renseigner sur les financiers et industriels , et en arriver a la conclusion ( j’abrège ) que l’URSS est a l’opposé de ce qu’ils prétendent .

      Mais n’étant pas du obédience religieuse , je ne crois pas aux miracles , alors les chiens vont continués d’aboyer pendant que passera la caravane de l’histoire . Effectivement le " 25S " est la même chose , sous un autre nom "indignés" , qui une fois encore regroupe , trotskistes , "anar", extrême droite , mais cette fois , ils ne peuvent corriger l’histoire , puisqu’ils en sont les acteurs , et qu’elle se déroule aujourd’hui !

    • PEYO ET ALMEREYDA , vous utilisez une commémoration , celle de l entrée de la nueve dans PARIS, pour semer ce que vous et les votres savez mieux faire : LA DIVISION DU MOUVEMENT OUVRIER .

      Cette commémoration avait pour objet entre autre , d’honnorer la mémoire de TOUS les combattants républicains espagnols de la nueve qui s’étaient battus sous un seule drapeau en ESPAGNE , celui de la république espagnole , qu’ils soient communistes , anarchistes , trotskystes , catholiques ...

      Alors que brandir le drapeau républicain dans l ESPAGNE actuelle est encore passible de prison , le gouvernement français , la mairie de paris et le comité d ’organisation avait autorisé la présence de ce drapeau comme symbole de l ’unité dans la lutte contre le fascisme .

      Les combattants de la nueve ne se sont pas engagés dans l’armée française pour faire triompher le communisme ou l anarchisme , mais pour vaincre le fascisme , toute autre interprétation et toute tentative pour dénigrer cette union dans le combat relève de la supercherie.

      PEYO AND CO que vous crachiez sur cette unité ne m’étonne pas puique vous êtes vous même divisés en groupuscules incapables de s ’entendre sur ce qu’est l’anarchie , mais que vous en profitiez pour répandre des contre-vérités sur la guerre d ESPAGNE en répétant connement les allégations anti-communistes les plus éculées démontre bien que votre but n est pas de participer à une critique objective du rôle des uns et des autres mais à accuser les communistes d ’être responsables de la division .

      Vous consentez du bout des lèvres à dire que les anarchistes ont peut-être commis des "erreurs" , tandis que les communistes ont commis des CRIMES , vous allez même jusqu’à écrire que si la guerre a été perdue , c ’est à cause du parti communiste ...alors qu’ avec un minimum d ’objectivité chacun peut se rendre compte que les causes essentielles de la défaite sont de deux ordres :

      lA supériorité dans le domaine militaire des fascistes qui recevaient troupes , chars , avions bateaux de leurs alliés allemands et italiens , tandis que les républicains subissaient la politique de non intervention

      la division du mouvement ouvrier et des forces antifascistes , jusqu’ au sein de l’armée républicaine

      désigner le PC parce que stalinien comme seul responsable de cette désunion et donc de la défaite est une infamie , tous les partis de gauche portent une part de responsabilité dans ces luttes fraticides , et les anarchistes ne peuvent évidemment être exemptés , eux qui se combattaient entre eux .

      A la fin de la guerre , FRANCO , n en finissait pas de faire fusiller et remplir des fosses communes , mais dans le même temps il faisait exhumer devant la presse des charniers remplis de cadavres de communistes fusillés par des anarchistes et vice versa .
      Il entendait démonter par là que la repression était juste et morale et qu’il fallait débarasser l ESPAGNE catholique de ces barbares qui se massacraient entre eux .

      PEYO AND CO , en faisant ressurgir ces vieilles querelles le jour d ’une commération unitaire vous démontrez que vous n avez pas changez d objectif : continuer à semer la division , essayer d empêcher l union de tous ceux , communistes , anarchistes , sans attache politique , qui sentent la nécessité de s’unir malgré ce passé tragique pour créer le parti communiste
      autogestionnaire dont la FRANCE a besoin .

    • la vielle accusation de division............ (rires).
      mais mon pauvre, ce sont les staliniens qui ont fait exploser le mouvement ouvrier.
      et tant que les organisations qui portent cette filiation n’auront pas fait leur autocritique, il faudra bien qu’on rappelle certaines vérités.
      quand tu vois qu’en guise de documents historiques, le pc en est encore à citer le film de propagande de rossif "mourir à madrid",c’est à pleurer.
      oui, le parti des fusillés a été aussi celui des fusilleurs.
      et une fois la guerre fini, ceux qui s’étaient planqués à Moscou sont revenus parader et écarter voire exclure ceux qui s’étaient battus dans le maquis.
      le terme crapules staliniennes est même modéré quand on y pense.
      certains auraient eu tout à fait leur place de l’autre coté, chez les nazis et auraient mieux fait de suivre doriot.

    • PEYO toi tu n as pas besoin de faire ton autocritique car tes propos assimilant le parti des fusillés à celui des fusilleurs et en pratiquant l’amalgame COMMUNISTES = NAZIS font tomber ton masque et prouve que tu te drappes dans l ’anarchisme mais que tu n’ es rien moins qu ’un salaud et donc que tu n as rien à voir avec les anarchistes que pour ma part je ne considère pas comme des ennemis à abattre mais des camarades de combat avec lesquels je peux débattre de nos divergences , avec toi , inutile de débattre , je ne débats pas avec ceux qui se réjouissent de la mort de ceux qui ont donné leur vie pour que des crétins comme toi puissent baver sur eux .

    • Richard,Alain de 1960 à 68 chaque année à la fin de l’été j’ai vendangé dans un petit village du Gard (St Gervais) où les vignes retentissaient alors du "cubo" pour signifier aux porteurs de vider les seaux de raisins remplis par des espagnols saisonniers.Ces derniers le soir venu m’ont toujours assuré que les anarchistes étaient envoyés dans les lieux (tranchées) les plus dangereux et que le plus souvent les munitions détenues par les communistes ne leur parvenaient pas.Je viens donc de consulter wikipédia : guerre d’espagne -Buenavantura Durruti une des figures principales de l’anarchisme espagnol pendant cette guerre.Il mène plusieurs milliers de"guerilleros",la colonne Durruti. Les partis républicains, dont les communistes aux ordres de Moscou, cherchent à limiter autant que possible l’accès aux armes de la Colonne Durruti. Celle-ci pâtira constamment de la mauvaise qualité de l’armement et du manque de munition. La colonne Durruti combat les troupes fascistes et mène la révolution dans le même temps. Les villages libérés par la colonne voient comment les paysans sont libres de collectiviser les terres en expropriant les grands propriétaires, la propriété privée et l’argent sont abolis, et le communisme libertaire est instauré au grand dam des communistes qui ne veulent pas de révolution sociale en Espagne en raison des alliances nouées par Moscou avec les démocraties bourgeoises. Durruti déclare à ce moment :
      « Nous vous montrerons, à vous les bolcheviques russes et espagnols, comment on fait la révolution et comment on la mène à son terme. Chez vous, il y a une dictature, dans votre Armée rouge, il y a des colonels et des généraux, alors que dans ma colonne, il n’y a ni supérieur ni inférieur, nous avons tous les mêmes droits, nous sommes tous des soldats, moi aussi je suis un soldat3. »
      Même les dirigeants de la CNT restés à Barcelone, tels que Federica Montseny ou García Oliver, qui collaborent au gouvernement avec les partis républicains bourgeois et communiste, ne voient pas d’un bon œil les activités révolutionnaires de la Colonne Durruti. Qui plus est, Durruti est opposé à l’idée de militarisation des milices anarchistes. C’est pourquoi les dirigeants de la CNT chercheront à éloigner Durruti du front d’Aragon pour l’attirer dans le guêpier de Madrid.

      À propos de la militarisation des milices anarchistes, Durruti se montre en totale opposition avec la volonté des communistes, des dirigeants de la CNT et du reste des républicains :
      « J’ai été un anarchiste toute ma vie, et j’espère le rester. Je regretterais en effet de devenir un général et commander les hommes avec un bâton militaire. Ils me sont venus volontairement, ils sont prêts à mettre leur vie en jeu pour notre combat antifasciste. J’estime que la discipline est indispensable, mais elle doit venir du for intérieur, motivée par une résolution commune et un fort sentiment de camaraderie4. »
      À la même époque, précisant sa piètre opinion du régime républicain, il ajoute que
      « ce ne serait vraiment pas la peine de se déguiser en soldat si l’on devait se laisser à nouveau gouverner par les pseudo-républicains de 1931 ; nous consentons à faire de grandes concessions, mais n’oublions jamais qu’il nous faut mener de front la guerre et la révolution.
      Burnett Bolloten :Burnett Bolloten, correspondant de presse, se trouvait en vacances en Espagne lorsqu’éclate la Guerre civile espagnole. Il couvrit le conflit pour l’agence United Press. Après la guerre, il partit au Mexique où il passa plusieurs années avec sa première épouse, Gladys Eve Green. Il se consacra principalement à réunir et travailler sur les documents de la guerre civile. Ces documents qui constituent l’une des sommes les plus importantes sur cette guerre sont maintenant archivés au Hoover Institute de l’Université de Stanford.
      En 1949, il déménagea aux États-Unis et s’installa à Sunnyvale (Californie). Il acquit alors la nationalité américaine. Pendant plusieurs années, il y poursuivit son travail d’historien. Il mourut d’un cancer en novembre 1987.
      Les livres de Bolloten ont eu une grande influence sur d’autres historiens de l’Espagne comme Stanley G. Payne et ont eu un impact considérable sur l’historiographie même de la Guerre civile espagnole. Ses travaux ont ouvert le chemin aux spécialistes de cette période tourmentée de l’histoire de l’Espagne.
      The Grand Camouflage[modifier]

      Dans ce livre, dont le titre en français est La Révolution espagnole : La Gauche et la lutte pour le pouvoir (traduit par Élisabeth Scheidel-Buchet, éd. Ruedo Ibérico, 1977), Bolloten analyse à la suite de George Orwell et de son Hommage à la Catalogne (éd. Champ libre, Paris) ou de Gerald Brenan (Le Labyrinthe espagnol) la façon dont le Parti communiste espagnol, appuyé par l’URSS, a contribué à la victoire de Franco en combattant les anarchistes et les partisans de la Révolution.
      Le livre raconte, par exemple, comment en Catalogne le Parti communiste arma les petits entrepreneurs et commerçants afin qu’ils défendent leurs propriétés face au processus de collectivisation entrepris par les révolutionnaires.
      Pour Bolloten, " la Révolution espagnole fut par bien des aspects plus accomplie et plus profonde que la Révolution russe. Il n’y pas d’autre exemple dans l’histoire d’un cas de dissimulation internationale des faits comme celui-ci ".
      The Grand Camouflage fit sensation à sa sortie en 1961. La controverse conduisit l’auteur à une nouvelle édition, plus complète et plus argumentée. C’est un livre capital pour des historiens comme Gabriel Jackson, Miguel Amoros ou Bartolomé Bennassar1. De fait, le livre de Bolloten est devenu une référence obligée pour tout historien de la Guerre civile espagnole. Guy Debord a comparé le ton employé par Burnett Bolloten à celui de Thucydide et Machiavel pour son côté impassible et objectif2.

    • ...Bis repitatam :

      @Richard et à ceux que l’Histoire interesse car elle est utile pour sortir du manichéisme, du camp retranché des certitudes, de la haine qui se transmet de génération en génération chez quelques« "rouges-noirs"-bruns » qui ne vivent que de crachats , de négationnisme , d’arguments crapuleux qui font de FURETun modéré de l’anticommunisme :

      LAISSEZ TOMBER ces types : ils pataugent, sur le net, dans la boue chaque fois qu’un sujet leur permet d’accourir pour éructer de la puante calomnie.
      Ils sont semblables "intellectuellement "(si l’on peut parler ainsi de neurones asséchés) à ces islamophobes qui t’expliquent que tout musulman est un égorgeur, un lapideur , un terroriste en puissance,

      Ils ont décrêté depuis bientôt cent ans, que le débat dans le mouvement ouvrier, la nécessaire confrontation sans tabous, sur tel ou tel évènement , cela passait par la "kalach" contre les "stals"(?!!)

      Comme Goebbels -je crois- qui disait"Quand j’entends le mot Culture je sorsmon révolver", eux, font le tour du "net" ..avec recherche sur Google et leur truc c’est
      "Quand je lis le mot COMMUNISTES, je sors mon clavier et abrité derrière mon pseudo , je mitraille ceux que Franco,Salazar, Mussolini, Hitler, Soharto,and C°n’ont pas pu liquider"

      Faut pas discuter avec eux , avec du rationnel, de la documentation..

      Ils t’expliqueront que le défenseur de Madrid, s’il est communiste, s’il a été contraint à l’exil, s’il a pu échapper aux Nazis, s’enrôler dans les FTP, ou rejoindre Leclerc , libérer Paris , c’était avec un ordre de mission de Staline pour pouvoir , selon les sectes de ces mecs incurables de lamaladieinfantile" décrite parLénine,.. soit se préparer à livrer la France à l’impérialisme yankee en baillonnant les millions et millions de prolos qui voulaient faire la Révolution en Aôut 1944, soit à tenter de prendre le pouvoir pour prendre leurs pieds(fourchus).., en passant à la gégène les SEULS révolutionnaires qu’ils consentent à vénérer, leur"sel de la Terre" : les ’anticommunistes...

      Généralement ce genre d’intervenant, partout ou il se pointe , déguisé en nouveau participant au débat , démontre vite son QI de tétard car il "mange letrait" et se fait virer..

      Un peu comme les pro palestiniens à la Dieudonné..

      là on a eu droit à"

      Le terme crapules staliniennes est même modéré quand on y pense.
      certains auraient eu tout à fait leur place de l’autre coté, chez les nazis et auraient mieux fait de suivre doriot.

      Dire que ces cons peuvent pisser du vinaigre parce que, Communistes, à Souge ou à Chateaubriand , avec d’autres "qui croyaient au ciel ou qui n’y croyaient pas, des militants ont été fauchés en pleine jeunesse..

      Mais dans le fond, que cela ait permis aussi à la Bétise de se libérer encore aujourd’hui sur Internet, cela valait quand même la peine , non, de se battre..

      Comme chante FERRAT

      « Au nom del’idéal
      qui nous faisait combattre
      Et qui nous pousse encor’
      A nous abttre aujourd’hui" »

      Bonne soirée, Richard, ces guignols ne méritent pas ta colère demilitant

      A.C,

    • Jean1,

      Puisque je vois que tu cherches à te démarquer de tes compagnons de flingage de"communistes" en revenant à DURRUTI (dont je ne vois pas du tout le lien avec cet article et la connerie qui a consisté à virer des anars parisiens lors de la commémo, )et pour te montrer que je suis pas un "stalinien" totalement abruti

      UN ;Quand tu fais du copier coller, sois gentil de filer du"quote" d’encadrement, on a du mal sinon à savoir qui "cause"

      DEUX : Je te laisse le choix des sources alimentant ton point de vue

      .Personnellement je ne connais pas ce camarade Wikipedia..
       :)

      TROIS : Qui , de Richard ou de moi que tu interpelles a nié à Durruti , sa colonne ,aux combattants anarchistes d’Aragon ou d’ailleurs un quelconque courage, une quelconque sincérité ?

      C’est d’ailleurs ton commentaire qui rappelle les jugements de leaders anars concernant celui à qui Barcelone fit des obsèques grandioses..

      Ignores tu ce qu’écrit un garçon comme August Thalheimer -que l’on va quand même pas accuser d’être du KGB !!)

      http://www.marxists.org/francais/thalheimer/works/1936/12/thal_19361203.htm

      Dimanche 22 novembre 1936 : les obsèques de Durruti avaient lieu cet après-midi. Le cortège était imposant. La ville entière était sortie. La CNT a demandé que tous les magasins, bars, etc, soient fermés pendant la cérémonie. La plupart des militants de la CNT et de la FAI étaient présents, notamment les patrouilles de contrôle (Checas) dans leurs uniformes noirs, sortis par centaines.

      J’ai appris la vérité sur la mort de Durruti par Nin, que j’ai rencontré peu après dans un bar du POUM. Voici comment ça s’est passé. En retournant au front Durruti s’est heurté à un groupe de miliciens qui en partait. Il leur a demandé d’y retourner. Il y a eu une bagarre et il a été tué par un d’entre eux. L’opinion publique ne sait pas grand chose de l’histoire réelle et suppose que Durruti a été tué par une balle fasciste pendant une embuscade. La fin de Durruti n’est pas inconcevable, vu son comportement. Des camarades du POUM m’ont dit comment il avait été injuste et despotique envers une colonne du POUM et on disait à l’époque que certains voulaient le tuer. Durruti était très capable militairement, mais il semblait souvent trop indiscipliné et despotique.

      Ignores tu aussi -je vais pas fouiller mes archives mais tu retrouveras- qu’à l’arrivée du matériel russe, il a fallu partout beaucoup d’autorité aux responsables républicains de TOUTES TENDANCES pour convaincre les militants de la CNT de se reposer de leurs démonstrations massives d’enthousiasme fraternel et de rafraichir leurs gorges sèches.... à force de crier "Viva la Union Siviética" "VIVA STALIN" !!

      (oui, oui, vérifies !)

      L’Histoire, Jean 1 de guerre et révolution en Espagne ce n’est pas comme sur Fr3 ,chaque soir, "ZORRO"...

      C’est avec des êtres humains que cela s’est construit, dans un contexte particulier, dans un pays donné..

      Le Stalinisme fut autant criminel à Barcelone qu’à Prague en 52, autant imbécile et contre révolutionnaire , à l’opposé de l’émancipation humaine quand il envoyait ses tchékas en Aragon ou qu’il conduisait à l’exclusion d’un Marty, d’un Tillon, d’un Laurent Casanova, d’un Marcel Servin, à PARIS..

      Mais est ce que cela fait du POUM , que TROTSKI fustigea, lui refusant l’appellation d’organisation "trotskiste" , une catégorie de militants irréprochables, n’ayant pas de sang de frères de combat sur les mains ?

      Allons donc !

      Et de quel droit , stp, l’historien tairait il les crimes anarchistes, telles ou telles"vendettas" , le simple anticléricalisme aviné conduisant à des atrocités qui isolaient un Gouvernement légitime dont on oublie de rappeler qu’il n’avait du sa victoire sur l’alliance Droite-Fascistes que par 400000 voix d’écart ?

      En quoi ceci est en lien avec l’UNITE combattante , la fraternité de soldats sous uniforme français avec Leclerc ou simples "terroristes" -selon lesNazis et la lie bourgeoise du pétainisme" - quand ils contribuaient, les uns et les autres à NOUS libérer, ?,

      Que vient faire sur Bella Ciao ce déluge de crachats "anticocos." ?

      Reconnais, que tu as ouvert le feu, toi qui a osé écrire, en me "cherchant", alors que je n’avais rien dit !

      Où est-il A.C, M.réponse à tout surtout lorsque il s’agit d’ignorer la présence des anarchistes lors des combats émancipateurs de la classe ouvrière ?Je ne désespère pas de le lire bientôt pour m’esbaudir une fois encore sur le rôle primordial des communistes étatiques en espagne,en grêce,en france etc...dans l’enracinement du capitalisme qui détruit notre planète.

      Ou il est, A.C ?

      Faudra s’y faire : partout ou l’on acceptera qu’il écrive sans haine mais en athée , en refusant de tendre sa joue gauche quand on mollarde sur la droite.

      Il est temps de passer à autre chose, non ?

      Salutations COMMUNISTES

      A.C

  • Où est-il A.C, M.réponse à tout surtout lorsque il s’agit d’ignorer la présence des anarchistes lors des combats émancipateurs de la classe ouvrière ?Je ne désespère pas de le lire bientôt pour m’esbaudir une fois encore sur le rôle primordial des communistes étatiques en espagne,en grêce,en france etc...dans l’enracinement du capitalisme qui détruit notre planète.

  • pardon Patricia, mais je ne comprends pas ta question ;

    .beaucoup même tirent le signal d’alarme sur le 25 S comparant les alliances plus que douteuses a la période historique sur laquelle vous débattez ...qu’en pensez vous ?

    Tu fais allusion aux quatre bobos qui ont initié cet appel ?

    http://plataformaenpie.wordpress.com/2012/07/23/el-25-de-septiembre-rodeamos-el-congreso-el-25-de-septiembre-el-pueblo-sera-soberano/

    Près de 300..signatures !

    Woaarf !!

    et sur le site en français..11 Rrrrévolutionnaires" bien d’chez nous" qui pétitionnent pour que les Espagnols ..changent de constitution !!

    Ce mouvement pour le 25 septembre..un de ses "chefs" précise bien , afin de rassurer le bourgeois :

    No se trata de comunismo no, estamos muy por encima de catalogaciones políticas, se trata simplemente de dignidad humana y de cambiar el mundo asqueroso que tenemos lleno de injusticias por algo simplemente más humano y justo para tod@s. La ignorancia es sorda.

    C’est de La révolution "citoyenne", version Pastaga..

     :)
    Un volume d’"indignés" cinq volumes de petits bourges "antilibéraux" , ....pour"changer la Constitution" quand Rajoy passe au garrot les droits humains élémentaires.!

    Il ne semble pas qu’à cette heure des boat people d’affairistes et de canailles politiciennes, de patrons voyous, de banquiers racketteurs encombrent la Méditerranée .....pour fuir , affolés à l’idée de ce Grand jour...

     :))

    Cordialement

    A.C

    • Ce qui me semble encore plus bizarre c’est que mon papa qui a fait un passage assez long à la Prison Saint-Pierre en tant que Responsable et journaliste communiste, (Rouge Midi), arrêté en 39, venant de la Prison militaire du Fort Saint Nicolas, (et avant de partir au Camp de Saint Sulpice la Pointe ou il fut embarqué vers Büchenwald après l’invasion de la zone No-No), ne m’a jamais parlé de de cet épisode ou des militants communistes se seraient évadés ; et que j’ignorais même l’existence d’une prison au Bd Chave durant WWII.

      Je n’ai jamais rien lu ou entendu là-dessus, et pourtant...

      Et ma maman, Médaillée de la Résistance FFI marseillaise non plus.

      Ca m’intéresserai de connaître les noms des évadés en question, surtout s’ils s’en sont sortis ; et s’ils ont été membres militants du PCF après-guerre.

      G.L.

    • Cette évasion a bien existé.

      Ce qui est certain , c’est que le fameux POLI que cite l’internaute PEYO, bave aux lèvres contre les Cocos, est contesté par des militants anarchistes eux-mêmes

      Ce qui ne signifie nullement qu’entre anars et communistes il n’ ya pas eu des séquelles de frictions datant non seulement de la Guerre d’Espagne mais de bien avant..

      Mais ce qui est certain, c’est que partout ou des militants responsables du PARTI eurent à diriger résistance dans les camps,organisant évasions, solidarités, et contrairement aux saloperies déversés sur un type comme Marcel PAUL(par exemple) , ce fut l’extraordinaire SOLIDARITE de classe qui prévalut.

      Mon grand Père me racontait comment , aucamp de concentration de Djelfa, cette solidarité alla même.... jusqu’à partager paillasse et maigres pitance , soins , non seulement avec des copains de la CNT ou du POUM mais ...avec..des militants du parti de DEGRELLE (facho belge) que les allemands avaient fait arrêter et déporter pour insubordination.ou"retournement de veste"...

      .
      Parmi eux...un salopard qui avait combattu dans l’armée séditieuse franquiste !

      Alors, lecoup du coco "cocardier" , capables t de laisser aux mains des Nazis des anars ayant commis le crime de pas chanter la Marseillaise,- ça pue la provoc anticoco..

      Un des anarchistes qui a beaucoup polémiqué sur cette affaire..reconnait lui même que cette version le laisse plus que sceptque..Car si on cite les archives ARRU , autant reprendre ce qu’il pense de cette interview

      Depuis, par le livre de Madeleine Baudoin, j’ai appris que le grand responsable était Charles Poli qui n’a pas voulu faire évader des détenus qui n’étaient pas patriotes. Sans aucun doute Charles Poli ne connaissait pas ses classiques du communisme. Il a confondu un grand virage avec la théorie mais ne connaissait-il, peut-être, que le grand virage ? Cette révélation m’a tout de même surpris, car je ne souvenais d’un Charles Poli très arrondisseur d’angles, jouant au diplomate tant avec les gardiens de prison qui défilaient prendre le vrai café dans sa cellule qu’avec les gaullistes ou encore avec moi-même, me demandant par exemple d’écrire un article pour le journal confectionné en prison, article qui fut écrit, qui passa non censuré et signé A.A.A. (André Arru, Anarchiste

      Moi je n’ai pas de réponses au pourquoi de cette" révélation" très surprenante.

      Ce qui rend cependant parfaitement orientée par omission ce que narre PEYO (qui"censure" ARRU..tout en renvoyant à ces archives sans donner es sources , contrairement à moi).c’est qu’ARRU reconnait que l’évasion n’ apas donné lieu à cette anar-phobie que décrit ce pauvre POLI...et qu’avale pour cause d’anticommunisme le triste PEYO

      Que dit ARRU exactement ?

      Témoignage d’André Arru pour le CIRA
      « LES ANARCHISTES ET LA RESISTANCE » Bulletin du CIRA n° 21/22, septembre 1984.

      mercredi 2 juin 2010

      http://www.raforum.info/archivesarru/spip.php?article53

      Ceci :

      .

      Mais, à l’encontre des déclarations des évadés rapportées dans le livre de Madeleine Baudoin (Histoire des Groupes Francs), nous n’avons pas été les seuls laissés pour compte. Le lendemain de l’évasion – je dois avouer que je n’avais rien entendu pendant la nuit, Chauvet non plus  -, nous nous retrouvions sept dans le quartier politique, soit : deux camarades socialistes, un communiste breton du nom d’Etiévant, un camarade âgé de 72 ans, impliqué dans l’affaire de l’attentat contre le Président de la Section spéciale d’Aix [8], Chauvet et moi, et enfin un communiste, Colombani, qui était dans la cellule de Charles Poli, et qui prétendait (entre nous) ne pas avoir pu s’évader. En fait, il n’avait pas voulu et le prouva par la suite.

      Comment POLI aurait il pu refuser d’ouvrir une cellule d’anars..qui n’ont RIEN ENTENDU et n’ont appris le matin que SEPT militants (dont deux anars) n’avaient pas pu pu voulu s’enfuir ?

      A.C