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Le capitalisme creuse lui-même sa tombe… faisons du 30 mai 2015, une journée historique !

par COBAMIO

Publie le dimanche 4 janvier 2015 par COBAMIO - Open-Publishing
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Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais
n°166/04/01/2015

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Le capitalisme creuse lui-même sa tombe… faisons du 30 mai 2015, une journée historique !

La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où la coalition anti-austérité remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire imposée aux travailleurs grecs par ses créanciers que sont l’UE, BCE et FMI. C’est ce qu’a affirmé le journal Spiegel dans son édition du 3 janvier malgré les déclarations fracassantes (« la Grèce est tenue de continuer sur la voie des réformes ») du ministre allemand de l’Economie, Wolfgang Schäuble, tenues le 29 décembre, à propos de la dissolution du Parlement grec qui a décidé de la tenue de nouvelles élections législatives le 25 janvier.

Les allemands jugeant que « la contagion ne s’étendra ni au Portugal ni à l’Irlande » (selon le média suisse La Romandie), ils considèrent désormais (certainement après une discussion entre Merkel, Draghi, Junker, Moscovici et Lagarde) comme supportable pour ne pas dire inévitable, une sortie de la Grèce de la monnaie unique et de l’Europe. Quelle joie, si 10 ans plus tôt ils avaient eu le même réflexe après le NON français !

Est-ce là (?) une position européenne concertée et destinée à mettre la pression sur les électeurs grecs dont près de 40% sont prêts à voter à la gauche de la social-démocratie (le Pasok étant désormais mort)… ou un avertissement du monde de la finance aux autres pays après la déclaration du président de la banque centrale européenne, Mario Draghi du 2 janvier : « il y a un risque accru d’une implosion de la zone euro si les efforts de réformes restent insuffisants. Mais l’intégrité de la zone euro doit demeurer, et donc il n’y a pas besoin de plan B ».

Aussi, cette fois le Peuple de Grèce a son avenir entre les mains…

Alors une fois de plus, rappelons ces extraits du rapport commandé en 2013 par la banque étasunienne JP Morgan à propos de la zone EU : « Les systèmes politiques de la périphérie affichent de manière typique les caractéristiques suivantes : des dirigeants faibles ; des Etats centraux faibles par rapport aux régions ; une protection constitutionnelle des droits des travailleurs ; des systèmes recherchant le consensus et qui encouragent le clientélisme politique ; et le droit de protester si des modifications peu appréciées sont apportées au statu quo politique. Les lacunes de cet héritage politique ont été révélées par la crise » // « une série de scénarios pourrait découler de l’échec des gouvernements européens à ériger des systèmes autoritaires.
Ces variantes comprennent :
1) l’effondrement de plusieurs gouvernements favorables aux réformes en Europe méridionale,
2) un effondrement du soutien à l’euro ou à l’UE,
3) une victoire électorale incontestée de partis anti-européens radicaux quelque part dans la région,
4) l’ingouvernabilité de fait de certains Etats membres une fois que les coûts sociaux (notamment le chômage) dépasseront un certain seuil »

Ainsi on comprend mieux que dans un nombre croissant de pays européens, les partis d’alternance, les bras « démocratiques » du grand capital et des dirigeants de Bruxelles… encouragent le développement des forces néofascistes : comme l’ultranationaliste Aube dorée en Grèce ou l’ultra régionaliste Vlaams Belang, et même en participant à la déstabilisation de l’Ukraine, prétendant à l’entrée dans l’EU… trois scénarios mais un point commun, sauver Europa et l’impérialisme européen en agitant le populisme et la xénophobie mais aussi en combattant le spectre qui hante le capitalisme, le Communisme.

JP Morgan, la banque, le dit comme l’avait dit Manuel Barroso, le valet/technocrate, et indirectement Mario Draghi et Angela Merkel, les meneurs de la troïka : « plutôt la dictature fasciste que les fronts populaires »… car nous entrons dans une zone de turbulences avec l’application des théories de Friedman et de la stratégie du choc et du chaos.

  D’où la nécessité absolue de construire un front populaire démocratique, antilibéral et antifasciste, pour reprendre la main sur les dérives des partis (de gauche et de droite) de la bourgeoisie !

  D’où l’exigence de sortir de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’Otan qui fourbissent leurs armes de répression violente et sanguinaire au travers des partis et organisations fascistes !

  D’où la nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard, afin d’éviter de nouveaux massacres d’innocents par centaines de millions, car « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » !

Sortir de ces machines infernales que sont l’EU, l’Otan, le FMI, l’OMC… c’est lutter pour le bien des peuples et pour la Paix… c’est créer les conditions d’une Internationale pour éviter une 3ème guerre mondiale 100 ans après le début de la 1ère guerre mondiale et 70 ans après la fin de la deuxième. Car si le capitalisme gagne sa guerre de classe contre les peuples, les droits, les acquis, les souverainetés…, l’impérialisme nous mènera fatalement vers la guerre armée…et le chaos total présagé par les pires scénarios de science-fiction. Faisons du 30 MAI 2015, un grand moment !

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