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Le crépuscule de l’OTAN.

par L’iena rabbioso

Publie le samedi 12 octobre 2019 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Kurdes : Une armée dont les soldats meurent

La France, la Turquie, et les USA font partie de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

1949 est l’année de sa création.

Mais dans les années 2000, un grand nombre des pays de l’est l’ont intégré.
La France et l’Italie sont les seuls pays vaincus (qui avaient fait alliance avec le IIIeme Reich) qui ont été admis dans un club dont le chef s’appelle USA.

Dans ce traité, on peut lire des choses merveilleuses, telles que :
« L’OTAN s’emploie à promouvoir les valeurs démocratiques et permet à ses membres de se consulter et de coopérer sur les questions de défense et de sécurité afin de résoudre les problèmes, d’instaurer la confiance et, à long terme, de prévenir les conflits. »

https://www.nato.int/nato-welcome/index_fr.html

La Turquie a rejoint l’OTAN en 1952, et est donc un allié militaire de la France.
« La définition des territoires auxquels l’article 5 s’applique a été modifiée par l’article 2 du Protocole d’accession au Traité de l’Atlantique Nord de la Grèce et de la Turquie, signé le 22 octobre 1951 »

https://www.nato.int/cps/fr/natolive/official_texts_17120.htm

Depuis 1984, les relations entre le Kurdistan et la Turquie se sont détériorées.
Mais les racines sont encore une fois les conséquence de la première guerre mondiale qui a fait exploser l’ancien empire Ottoman.
Les Kurdes représentent 20% de la population en Turquie.
Si on fait une comparaison du style Zemmour, si réellement cinq millions d’immigrés sont une invasion massive, alors comme il y a 70 millions de français, alors on tombe à 7%.

La Turquie refuse de reconnaître cette immense minorité, et cela a donné lieu en 1978 la fondation du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan).
Le conflit est depuis constant, notamment en 2004 en Irak quand les turques ont lancés un raid aérien contre les rebelles Kurdes.

La situation n’a donc rien de nouvelle ni de spectaculaire.

Même un débile comme Trump sait que le conflit entre la Turquie et le Kurdistan n’a rien d’une guerre stupide, elle est de nature idéologique, et pour une fois le pétrole n’a rien à voir la dedans.

C’est pour ça que depuis que la Syrie a repoussé provisoirement les assauts de Daech, Les USA ont considérés que les réserves de pétroles en Syrie étaient sous contrôle.

Le reste, c’est du dommage collatéral.

En 2014, malgré les efforts Kurdes pour signer un traiter de paix, la Turquie reprend ses raids aériens.
Les avions sont des F16, évidemment, fournis par les USA.

Et puis ce qui devait arrivé arriva, une riposte terroriste Kurde en Turquie commença en 2015.

Le bilan des morts est néanmoins au grand désavantage des Kurdes, qui de toute manière vont réagir d’une manière ou d’une autre à l’agression turque.
Une question se pose donc : La Turquie est-elle actuellement une démocratie dont les motivations profondes sont la paix ?

Être allié avec un pays nationaliste devrait poser un petit problème à la France, qui a développer à l’origine un programme nucléaire sous DeGaulle pour éviter l’alignement sur les états unis.

Alors que vont faire les forces armées françaises de l’OTAN si les choses se dégradent : Vont-ils, par soumission au traité, être obligés soit d’aider son allié turque pour bombarder la zone Kurde, soit comme c’est le plus probable, ne rien faire du tout comme cela s’est passé lors de la guerre civile Yougoslave.
A quoi du sert notre arsenal nucléaire s’il n’est plus destiné qu’à une défense suicidaire en cas d’attaque, et qu’au nom de l’OTAN des missiles français soient envoyés sur des civils ?

La situation n’est pas stupide ni incompréhensible.

Les USA ont décidé de mettre un terme à une stratégie unitaire de défense, préférant les accords bis-latéraux entre nation.

L’OTAN est donc vidée de son sens.

Il vaudrait mieux se barrer de l’OTAN, et proposer à la Turquie de rejoindre l’UE.
Les USA n’apprécieraient pas.

Mais il ne vont pas nous bombarder pour si peu, non ?

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