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CALIBAN ET LA SORCIÈRE - Femmes, corps et accumulation primitive

par Ernest London

Publie le samedi 26 octobre 2019 par Ernest London - Open-Publishing

Silvia Federici revisite la transition entre le féodalisme et le capitalisme, sous l’angle de l’histoire des femmes, du corps et de l’accumulation primitive. Moment de transformation des rapports de travail et des relations de genre, pendant lequel des millions d’esclaves ont alors posé les fondations du capitalisme moderne, tandis que les femmes étaient systématiquement asservies et exterminées par milliers, au nom de la chasse aux sorcières. Elle montre comment « le corps a été pour les femmes dans la société capitaliste ce que l’usine a été pour les travailleurs salariés : le terrain originel de leur exploitation et de leur résistance, lorsque le corps féminin a été exproprié par l’État et les hommes et contraint de fonctionner comme moyen de reproduction et de l’accumulation du travail ».

Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 : https://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/2019/10/caliban-et-la-sorciere-femmes-corps-et.html#more

CALIBAN ET LA SORCIÈRE
Femmes, corps et accumulation primitive
Sylvia Federici
Traduction de l’anglais (États-Unis) par le collectif Senonevero
466 pages – 24 euros
Éditions Entremonde – Collection « La Rupture » – Genève et Paris – Juillet 2014

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