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LE VOILE, CHIFFON ROUGE OU TORCHE-CUL ?

par Nemo3637

Publie le mercredi 6 novembre 2019 par Nemo3637 - Open-Publishing
10 commentaires

Le voile, tous les accessoires à caractère religieux,finissent souvent par faire perdre le sens de la raison, deviennent jouet de toutes les manipulations... Comme par hasard quand des problèmes sociaux et politiques embrassent la société, on tente de détourner l’attantion en montrant un hochet, un chiffon rouge, en l’occurence le voile.

C’est un point de vue partisan : rationaliste et athé. qui va être développé ici. Subjectif aussi sans doute à la pensée de mes amies algériennes, assassinées parce que refusant de se plier à des règles et usages rétrogrades. Plus largement je garde en mémoire le sort fait ou promis à tous mes sœurs et frères maghrébins athés et persécutés.

Je n’oublie pas pour autant les méfaits et crimes commis par toutes les Eglises chrétiennes, inquisitoriales, qu’elles soient ou non catholiques. Et j’apprécie l’avantage de vivre aujour’hui dans un pays certes bien imparfait, mais où l’athéisme est cependant la conviction de près de 80% d’un peuple dont l’Histoire est aussi celle du combat contre l’obscurantisme religieux.

Le dicton révolutionnaire « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté ! » y est toujours enraciné au grand dam de tous les « hommes de Dieu »...

I. UNE HISTOIRE PARTICULIERE MARQUEE PAR L’ATHEISME…

La contreverse autour du voile prend en France des proportions inimaginables dans d’autres pays. On se rend compte, comme ailleurs, que religion et pratiques religieuses cachent depuis longtemps d’autres enjeux et sont prétextes à discorde.

L’islamophobie est une vision confuse avant tout raciste manipulée par l’extrème-droite qui cherche à exclure toute une communauté, où les considérations religieuses restent accessoires. Etre « pour » ou « contre » l’islamophobie c’est tomber dans un piège tendu par cette même extrème-droite.

Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de rappeler certains repères...
Les religions et l’athéisme occupent en France, une place particulière. Du XVIe siècle et ses guerres de Religion entre Catholiques et Protestants à l’athéisme révolutionnaire, en passant par le Siècle des Lumières anti-clérical, jusqu’à la Loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905, on distingue la progression d’un athéisme historique en lutte séculaire contre la Religion. Aujourd’hui près de 80% des Français s’estiment athé. Il en est de même chez les populations d’origine émigrée dont l’immense majorité n’est pratiquante d’aucun culte.

L’Islam, religion ennemie de l’Occident chrétien, fut longtemps considéré par la suite comme une croyance exotique inoffensive, instrument commode dont le colonisateur français se servit pour asservir encore mieux les populations autochtones d’Afrique du nord (1).

Le corps, la sexualité, la place de la femme sont considérés sous le même angle par les Chrétiens et les Musulmans. Des règles impliquent la soumission de celle-ci à l’homme Cette conception de l’inféroririté de la femme se heurte à un mouvement général d’émancipation qui a touché aussi bien « l’Occident chrétien » que « le monde musulman ».

II. LE VRAI ROLE DU VOILE.

Dans celui-ci des groupes et sectes comme les Salafistes, soutenus par des Etats, tentent depuis des décennies de revenir à un Islam des premiers siècles. Alors que dans les années 1970 les femmes musulmanes ne portaient plus le voile, il revient aujourd’hui en force, comme un cheval de Troie, avec une tenue appropriée, obligatoire, excluant par exemple le port de la jupe.

Le voile n’est pas seulement un signe religieux permettant de se distinguer des non musulmans ; il est aussi message d’inégalité, de soumission de la femme à l’homme. Cette nouvelle influence religieuse est insidieuse.

Quand on interroge une femme voilée, elle répond souvent qu’il s’agit là d’un acte individuel, qu’elle méconnait l’Histoire, que c’est simplement sa façon personnelle de montrer son adhésion à la religion. Mais nous faisons tous partie de mouvements historiques qui dépassent notre libre arbitre.

De même qu’un courant conservateur et réactionnaire touche globalement toute la société française, toutes les sociétés européennes, le voile est lui-même, de façon souvent hypocrite et inavouée, un signe moralisateur et politique comme peut l’être le crane rasé couvert d’un béret de para de certains.

Le voile s’affichant dans une société non musulmane où le féminisme est une valeur reconnue, apparaît bien comme une provocation. Il apparaît en même temps que se développe l’intégrisme et le terrorisme et peut logiquement être assimilé à un acte de prosélitisme affirmant l’infériorité de la femme, et non pas une simple « différence » comme le prétend certains musulmans.

III. LA NEGATION DU CORPS.

Les particularismes vestimentaires, comme le burkini, sont souvent le signe d’un message religieux et politique que l’on cherche à faire passer...au nom de la « Liberté » ! Ne pas voir, ne pas toucher, ne pas s’assoir à côté d’un homme ou d’une femme... On tente dimposer tous ces gestes et attitudes d’exclusion dans notre quotidien.

Les religions monothéistes, chrétiennes, juives ou musulmanes ont toujours cherché à incarcérer, à revêtir les corps de vêtements. Le nudisme, liberté du corps, accepté dans l’Antiquité y a été toujours sévèrement combattu. Il a vite représenté une affirmation d’émancipation contre toutes les contraintes du pouvoir étatique et religieux. Citons en France la secte des Turlupins (2) dont les membres finirent bien entendu tous sur le bûcher.

En Asie, le musulman Ibn Battûta raconte son échec à imposer le voile aux femmes indiennes dénudées. En Afrique subsaharienne, dans l’empire du Mali musulman, il déplore encore la nudité affichée et traditionnelle des femmes qui n’est en rien un signe d’asservissement (3).

IV. ASSERVISSEMENT DES FEMMES, MUTILATIONS, REFUS DE LA MEDECINE.

A côté des obligations vestimentaires, il y a aussi, justifiée par la religion, les mutilations physiques comme l’excision, le refus de l’avortement, celui de la vaccination et de la transfusion sanguine chez les Témoins de Jéhovah...
Au nom de croyances irrationnelles, d’usages traditionnelles barbares, des sociétés, des familles agressent les corps des femmes et des enfants, les condamnent parfois à mort.

Certes l’ Inquisition et ses tribunaux, abolie en Espagne seulement au début du XIXe siècle par Napoléon, n’existent plus. Mais pour que l’obscurantisme que représente les religions soit repoussé il a fallu mener un long combat résolu contre des puissants, combat qui n’est pas terminé.

V. EMIGRATION, INTEGRATION, COMMUNAUTARISME...

Il est un lieu commun de dire que les émigrés, dont beaucoup sont musulmans, ne s’intègrent pas en France.

Pour les excuser ou mieux les exclure, on invoque les difficultés économiques, l’emprise du marché de la drogue sur des territoires entiers, comme la Seine Saint-Denis, sous la coupe des intégristes et des criminels des trafics, ne formant finalement qu’un seul corps.

On voit ainsi dans certains lieux, comme sur les quais de gares, des grappes d’individus pauvres, habillés comme au Caire, aux oripeaux pendant, des femmes avec une serpîllère sur la tête... Ces images de quais de banlieue sont indéniables. Elles montrent qu’un certain nombre d’émigrés continuent à vivre en marge de la société française ou européenne.

Mais combien sont-ils ? Que représentent-ils réellement ? Ils forment certes des communautés localisés à Paris, à la Goutte d’or, en banlieue parisienne, à Marseille.

Mais par contre qui dira combien de ces émigrés se sont assimilés ? Ceux-là, s’ils existent bel et bien ont disparu du paysage, passant inaperçu, pratiquant leur religion avec discrétion, n’en pratiquant souvent aucune. Et c’est justement, malgré les difficultés économiques, l’attitude de l’immense majorité des cinq millions de musulmans – ou considérés comme tel ! – vivant en France. Il est vrai aussi que ceux qui ont du mal à s’intégrer économiquement deviennent d’autant plus les proies faciles des intégristes qui vont vanter leur « différence ». N’est-ce pas normal que l’on soit exclus dans ce pays d’impies ?

Pour se construire une identité, tenter de se valoriser, comme peuvent le faire par ailleurs des Français mettant en avant leurs racines « gauloises », on se rabat sur la religion que l’on pratique à sa façon... avec un voile pour mieux se distinguer (4)

VI. LE DROIT A L’ATHEISME ET DONC A L’ISLAMOPHOBIE

L’exclusion d’une religion en particulier, comme l’Islam, fait aussi partie d’enjeux politiques. Ainsi, stigmatisant ceux qui sont « inacceptables », « trop différents », l’extrème-droite rejettent aujourd’hui les Musulmans - en réalité "les Arabes", les étrangers - comme elle rejettait hier les Juifs.

Pour ma part, ce n’est pas une seule religion que je déteste, mais TOUTES les religions. Etablir des différences entre les unes et les autres, sous prétexte que l’une ou l’autre serait persécutée, marginalisée, c’est tomber dans le piège de l’irrationnel, de ceux qui nous manipulent.

C’est la Raison qui doit guider nos actes et non pas l’abandon de notre réflexion personnelle, de l’intelligence, entre les mains des prêtres, des « fous de Dieu », de tous les manipulateurs.

Encore une fois, ce droit à la critique de la Religion a été conquis de haute lutte. Pendant des siècles elle était impossible, passible de torture et de mise à mort comme aujourd’hui dans nombre de pays musulmans.

Après avoir été combattues par des dictatures athées, comme l’hitlerisme ou le « communisme », les religions « classiques » ont été souvent évincées par une autre : celle de la marchandise.

Le chemin de la Liberté est donc difficile à trouver et à suivre. Mais relever un tel défi, contre la soumission et la passivité ambiente, ne mérite-il pas d’être vécu ?
Comme d’autres, je vis les processions, les manifestations cultuelles à Lourdes ou ailleurs, le port du voile lui-même, le matraquage des pubs de bagnoles, comme des agressions pire que la vue des Turlupins à poil de jadis.
La laïcité met trop souvent de côté, au nom du « respect des religions », l’athéïsme représentant cependant la majorité de la population.

(1) Dans sa conquête de l’Algérie, au XIXe siècle, le Général Bugeaud prit soin de se concilier l’Islam en s’appuyant sur les « hommes de Dieu » pour établir le pouvoir colonial.

(2) Les Turlupins formaient, au XIVe siècle, une secte naturiste, conduite par une femme, qui préconisaient, pour honorer Dieu, la satisfaction des sens...

(3) « La nudité n’est pas un péché en Islam », Farhat Othman, sur le site nawaat.org .

(4) Le voile, dans l’Islam, comme dans le christianisme, n’est pas obligatoire.

Messages

  • « L’islamophobie est une vision confuse avant tout raciste manipulée par l’extrème-droite qui cherche à exclure toute une communauté… »
    Certes, mais il faut préciser que ce terme a été largement employé par le pouvoir religieux iranien pour dénoncer tous ceux qui le critiquaient, à l’intérieur comme à l’extérieur. L’Iran se considère comme la société musulmane idéale de référence et donc toute critique négative à son endroit est assimilée à du racisme antimusulman. Cette logique est employée aussi par les organisations islamistes salafistes et intégristes en France. L’Iran, comme ces organisations, assignent ainsi à communautarisme l’ensemble des musulmans alors que la majorité de ceux-ci ne se sentent pas concernés. Pour autant, étant lié par un pacte communautariste invisible (l’oumma) qui les oblige à solidarité communautaire, la plus grande partie de cette majorité ne réagit pas, ne se manifeste pas contre ces organisations, laissant à penser qu’elle est d’accord ; et c’est peut-être là que réside le malentendu avec les organisations progressistes de gauche. Ces dernières ne se sentant pas liée à une solidarité quelconque.

    « … instrument commode dont le colonisateur français se servit pour asservir encore mieux les populations autochtones d’Afrique du nord (1). ».
    Oui, à tel point que la loi de 1905 n’a jamais été appliquée en Algérie (comme elle ne l’est toujours pas actuellement, dans certains territoires métropolitains ou insulaires de la France).

    Enfin, je salue cette contribution. Elle nous rappelle aussi notre devoir de soutien internationaliste envers nos camarades réprimés/ées à l’étranger et dont certains/nes s’étonnent, par ailleurs, de notre complaisance avec des organisations religieuses en France qui défendent des positions identiques à celles qui les répriment chez eux/elles. Même si le contexte n’est pas identique (ce qui peut justifier des choix stratégiques différents), une partie de ceux et celles qui se réclament de gauche ou du camp de la révolution, ne sont pas obligés/ées d’aller jusqu’à un soutien inconditionnel béat et idiot à ces organisations islamistes. Organisations qui brandissent facilement le spectre de l’islamophobie en jouant de la provocation et de la survictimisation, en même temps qu’elles assignent cette partie de la gauche à soutien inconditionnel sauf à être dénoncée et traitée de racistes sur les réseaux sociaux (et dans les milieux universitaires bien-pensants). Ce que nous observons, en fait, c’est une entreprise d’éclatement de la gauche (la seule option concurrente politique et sociale aux yeux de ces islamistes) et de réduction de la laïcité (un des principaux obstacle à la mainmise des islamistes sur la supposée communauté musulmane).

  • Dans le but de ne pas stigmatiser ni de condamner un peuple du Maghreb plus qu’un autre , lequel peuple comme tous les peuples n’est coupable dans la plupart des cas que de son ignorance politique , je ne nommerai donc pas celui-ci ICI pour ne pas en faire un coupable idéal pour toutes les pensées réactionnaires de ce pays qui n’attendent que çà .

    Les multiples offensives très en vogue actuellement (voile , burkini , prières dans les rues , fomentation d’actes terroristes etc ...) et que subit presque au quotidien la laïcité de notre République sont issues majoritairement d’UN seul pays du Maghreb ... et paradoxalement , c’est celui qui touche le plus de subventions de l’Union Européenne et accessoirement de la France des faux-culs .

    Très étonnant ! Voire très criminel si la situation devait encore se dégrader.

    A l’inverse de cette dérive actuelle vers l’islamophobie , la religion musulmane a toute sa place en France , comme toutes les religions à condition que celles-ci ne s’ingèrent pas dans la politique .

    Cela s’appelait il y a encore peu de temps :le VIVRE ENSEMBLE .

    Je n’ai aucun à priori contre les subventions de pays riches vers des pays trop longtemps spoliés par un colonialisme écumeur , ... à la condition ’sine qua non’ qu’elles soient destinées exclusivement à l’intérêt général des peuples concernés et non pas "pour nous faire un petit dans le dos" et remettre en question toutes nos valeurs républicaines .

    Mais peut-on s’étonner réellement de ce double langage par des hommes et des femmes politiques "bien-pensants" qui renforcent la répression intérieure des pays sous de fallacieux risques terroristes dont ils sont fort probablement les instigateurs et chefs d’orchestre ?

    • Il n’y a pas de délit d’opinion en France mais l’appel à la stigmatisation ou à la discrimination n’est pas une opinion. C’est un délit. Et le code ne cesse de s’enrichir de critères et de motifs de discriminations refusées. Y figure la religion. Souvenez vous de la femme voilée de Julienrupt dans les Vosges qui avait été exclue d’un café-restaurant. Le voile et les autres signes religieux sont autorisés dans l’espace public mais pas comme fonctionnaire (séparation de 1905), pas à l’école publique (loi de 2004). Il y a d’autres interdits à poser mais sans doute pas partout . D’ou mon premier post et le lien.

    • A mon avis "VIVRE ENSEMBLE" est un concept débile fabriqué jadis par les experts en com’ de Madame AUBRY... Les codes sociaux sont des codes de COEXISTENCE, pas de cohabitation, ni de convivialité. On nous crétinise beaucoup avec ces mots moins innocents qu’ils en ont l’air...

      En fait nous devons surtout exiger le respect de notre espace PRIVE ! L’hôpital et l’école doivent rester publics, mais nous devrions TOUS disposer d’un espace privé, bien insonorisé ! Cela ne devrait pas être un privilège de la bourgeoisie et des classes moyennes aisées.

    • Ce ne sont pas les lois de l’Etat qui changent la société mais la conscience et l’action du Peuple.

  • Plus je réfléchis dans ce débat (ici et ailleurs) et plus je ressent l’attitude des islamo-communautaristes comme un coup de poignard dans le dos de la gauche progressiste, laïque, sociale et révolutionnaire (1) ; alors même, que par ailleurs, ils nous sollicitent pour les soutenir dans ce qu’ils présentent comme un combat contre l’islamophobie ; mais qui est en fait un combat pour prendre le contrôle de la supposée communauté musulmane. Ce qui est également navrant c’est de constater que dans le camp de gauche il y en a qui les soutiennent sans conditions, aveuglément (manque de formations politiques de base et donc manque de jugements critiques) sans s’apercevoir qu’ils se font poignarder. Car ces islamo-communautaristes, ne sont pas avares de critiques et de mises au ban de la gauche sur les réseaux sociaux, quand une partie de celle-ci n’obéit plus facilement ; jusqu’à se faire traiter de fascistes ou de complices du RN, clôturant ainsi tout débat en se faisant passer mécaniquement de gauche.
    Je crois donc que nous, militants révolutionnaires, communistes, progressistes et laïques avons intérêt maintenant à recouvrer notre indépendance de jugements et organisationnelle vis-à-vis de ces islamo-communautaristes. Nous pouvons et devons porter notre discours sur les actes racistes envers les musulmans et organiser nos actions, sans plus en référer à ces gens-là, sans plus être à la traîne de leurs défilées et autres activités.
    (1) C’est long comme qualificatif mais nécessaire pour ne pas être confondu avec une gauche molle et réformiste, prête à toutes les compromissions sociales et électoralistes).

    • Vois tu, cher Raymond H, je n’ai aucune envie de me faire teindre en roux. Mais, si des racistes abjects et des républicains laïques gratuits et obligatoires décidaient de faire chier les roux avec des lois d’exclusion et des campagnes de dénigrement de la roussitude, je me ferais peut être teindre en roux, pour cracher à la gueule de ces ordures. Alors faites bien attention, messieurs les exclueurs, stigmatiseurs, et autres crypto racistes = vous faites de la pub à l’islam , au pire des islams, à celui que vous voulez combattre pour vous défouler car vous avez renoncé à combattre le patronat, la droite et l’extrême droite. On voit vos priorités dans vos tirades crispées et fantasmagoriques débiles.

    • D’accord avec toi pour ramener la lutte au niveau du social, de l’anticapitalisme, des intérêts du prolétariat. Mais, comme tu as pu le remarquer, mon billet se faisait dans le cadre de la contribution sur le voile. Et comme ce débat empoissonne nos vies et nous divise sur la voie au communisme, nous sommes obliger de l’affronter sans nier les objectifs des principaux acteurs (RN d’un côté, salafistes et autres intégristes de l’autre).
      Je ne me considère donc pas comme crypto-raciste ni raciste tout court.