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Un p’tit coup de bourbon : Remaniement !

par joclaude

Publie le vendredi 10 juillet 2020 par joclaude - Open-Publishing
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Source :Youtube, Le Média
UN P’TIT COUP DE BOURBON-NDLR : merci Serge que l’on écoute pas seulement, on boit ses paroles parce que tant de plaisir s’apercevoir des mutismes et mensonges des médias "ripoux"
Chaque semaine, Serge Faubert raconte l’actualité française à travers le prisme des délibérations au Sénat et à l’Assemblée nationale. Ce qui perce de l’esprit des lois et de l’équilibre des forces politiques, au-delà du jeu des petites phrases.

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9 JUILLET 2020 - 20H30
Remaniement : on prend les mêmes et on recommence
Le 13 avril, en plein confinement, le président de la République appelait la France et les Français à se réinventer.

Presque trois mois plus tard, la réinvention est là. Elle a le look des années cinquante, costume compris, et l’accent rocailleux des Pyrénées. Jean Castex, 55 ans, inconnu des Français entre à Matignon.

Et avec lui, la langue de bois, amplifiée par cette diction si particulière qui s’apparente à la dictée de CM1.

En réalité, Jean Castex n’est pas l’homme de terroir qu’il affecte de paraître. Son univers, c’est plutôt la haute fonction publique. Cette caste qui ne cesse de se renvoyer l’ascenseur.

Ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, Castex a été nommé par Emmanuel Macron, lui-même ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous François Hollande. Et le nouveau directeur de cabinet de Castex, imposé par Macron, Nicolas Revel est lui-même ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous François Hollande, en tandem avec Emmanuel Macron. L’endogamie au sommet de l’État !

C’est bien beau d’avoir un nouveau Premier ministre. Encore faudrait-il comprendre pourquoi le précédent est parti. L’explication qui revient le plus souvent, c’est celle de la popularité croissante d’Édouard Philippe. Emmanuel Macron aurait fini par en prendre ombrage, lui qui ne décolle pas. Le président entend désormais tout gérer. Et tout seul. Pour ce faire, il n’a pas hésité à sacrifier les éclopés du gouvernement. Ce qui lui permet de s’absoudre de ses propres échecs.

Sur les 31 ministres et ministres délégués qui composent le nouveau gouvernement, il n’y a que 8 entrants. Les 23 autres ont conservé leur poste ou changé d’affectation, mais ils étaient déjà membres du gouvernement Philippe. Ce remaniement est purement cosmétique. Tout change pour que rien ne change !

PAR SERGE FAUBERT
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