Ca chauffe grave chez #Info’Com-CGT !!!
![]() de Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat) ![]() Lettre ouverte à #RomainAltmann, secrétaire général d’#Info’Com-CGT
Directement, sans contour, permets-nous de trouver ton commentaire hallucinant ! Comme à l’accoutumée, des généralités mais jamais de fond. Ce sens perpétuel du raccourci passe peut-être devant une commission exécutive (CE)… beaucoup moins lorsque des camarades apprennent les méthodes, les mensonges et les calomnies que tu couvres dans notre syndicat. Ce n’est pas digne d’une direction (...)
![]() ![]() ![]() Discrimination "anti-syndicale" à Info’Com-CGT finalement dénoncée dans un livre...mercredi 27 janvier 2021 - 19h13 - ![]()
> Dazibao
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![]() NDLR de Bellaciao : le (nous) employé par Mickaël Wamen fait référence aux (punitions) infligées par InfoCom-CGT à trois camarades : 15 jours de suppression de salaire pour Mickaël Wamen et pour Sidi Boussetta (actuellement Secrétaire adjoint UL CGT Blois) et non renouvellement (licenciement) du contrat de travail de Mickaël, Sidi et de Roberto Ferrario (membre fondateur du site Bellaciao.org) pour avoir exprimé leur désaccord avec ces méthodes discriminatoires... Au royaume de la CGT. La résistible ascension de Philippe Martinez
Avant-propos Comme beaucoup de Français, en ce printemps 2020, j’étais enfermé chez moi telle une tomate décatie dans une boîte de conserve. J’espérais, comme tant d’autres, que les déclarations tonitruantes du professeur Raoult au sujet de la chloroquine soient solides comme du béton, ou qu’un laboratoire annonce à la face du monde, sidéré, qu’il avait enfin trouvé le vaccin contre ce fichu SARS-CoV-2. J’étais, en effet, plus soucieux de récupérer mes formulaires d’autorisation de sortie et de me procurer les rares masques chirurgicaux qui circulaient parfois sous le manteau en Seine-Saint Denis, où j’habite, que de suivre les atermoiements de l’avant-garde du mouvement ouvrier : la Confédération générale du travail. Laquelle CGT s’etait mise en sommeil, comme le reste du pays, ou presque. Elle avait, à la fin du mois de mars, déposé un préavis de grève, en plein pic de l’épidémie de Covid-19. Plus exactement, la Fédération CGT des services publics avait décidé de mettre les services publics... à l’arrêt. Une décision, une attitude, qui avait scandalisé le pays durant deux ou trois jours, et puis plus personne n’y avait pensé. On n’avait plus entendu parler de la CGT. Bref, confiné chez moi, je ne pensais guère à la Confédération où j’avais passé deux années effroyables au poste de conseiller en communication. Jusqu’à ce qu’un ami m’adresse la lettre ouverte de Mickaël Wamen, qui circulait dans les milieux militants. Wamen, c’est ce cégétiste qui a fait le tour de tous les plateaux télé lorsque son entreprise, Goodyear, en 2014, a mis la clé sous la porte, laissant sur le carreau plus de 800 salariés. Il faisait partie de ces syndicalistes que les Français admirent un temps, qui leur rappelle que la France est ce pays où le peuple s’est révolté deux siècles auparavant pour détrôner la monarchie, et reconquérir un semblant de dignité, dans une démocratie qui malheureusement laisse peu de place aux aspirations populaires. Avant lui, les Français ont idolâtré Xavier Mathieu, le cégétiste de l’usine Continental, lequel avait vandalisé la sous-préfecture de Compiègne. Comme lui, Wamen avait été poursuivi en justice, pour des faits de violence : on lui avait reproché, avec six autres de ses camarades, d’avoir « retenu » toute une nuit deux cadres de l’usine Goodyear. Wamen, avec ses yeux bleus perçants, son air de rocker, sa peau basanée, son franc-parler, incarnait à la perfection le rebelle grande gueule que les Français aiment en cachette, ou détestent avec passion. Il apparaissait, incontestablement, comme un incorruptible. Un Robespierre 2.0. La lettre ouverte de Wamen, diffusée en plein confinement par mail et que je dévorai sur mon portable, n’était, ni plus ni moins, qu’une lettre de démission du syndicat Info’Com-CGT, d’une violence rare. Un événement syndical. Info’Com-CGT est un syndicat comme il y en a des milliers. Il fédère les métiers du livre, de l’édition, de l’information et de la communication avec, tout de même, deux particularités : il s’affiche comme un bastion radical et communique énormément, souvent avec fracas. En 2016, en pleine opposition à la loi Travail, le syndicat avait publié un tract qui avait fait scandale : on y voyait un montage « photoshopé » qui représentait des pavés ensanglantés, sur lesquels étaient posés une matraque et un insigne de policier, barrés de ce slogan : « La police doit protéger les citoyens et non les frapper. » Les syndicats de police, au bord du collapse, avaient menacé les cégétistes de poursuites judiciaires. Sans concession face aux exactions des forces de l’ordre, Info’Com-CGT avait fait le buzz. Wamen, avec sa « grosse bouche », ne pouvait pas espérer meilleurs compagnons de lutte. Il les avait rejoints en 2016. Mais c’était ignorer la nature réelle du syndicat Info’Com-CGT, comme la décrit Wamen dans sa lettre de démission. Ce brûlot, à sa lecture, réveilla en moi des souvenirs enfouis. Comme moi, Wamen avait fait l’expérience du désenchantement au contact d’une structure vermoulue de la CGT. Pour le syndicaliste, après la joie de retrouver des frères de lutte, la désillusion s’était cristallisée autour d’une promesse d’embauche à la SACIJO (1), que lui avait fait miroiter Info’Com-CGT. La SACIJO, société de droit prive, édite le Journal Officiel. C’est une coopérative et à ce titre, elle élit ses dirigeant et s’auto-administre. Info’Com-CGT, pèse au sein de son conseil d’administration et peut ainsi proposer des embauches. Sauf que, Wamen, c’est Wamen : très Vite, son embauche a posé problème et la direction de l’information légale et administrative (DILA), service du Premier ministre pour qui travaille la SACIJO, s’y est opposée. Le syndicaliste de Good Year,a qui l’on avait promis un CDI, est donc resté en CDD, précaire. Tout en espérant que son syndicat allait prendre le taureau par les cornes pour remédier à cette injustice. lnfo’Com-CGT était quand même LE syndicat qui avait tenu tête au ministère de l’Intérieur, et apparaissait comme LA structure syndicale la plus combative en cette fin d’année 2016. Wamen est tombé des nues quand il s’est rendu compte que le syndicat le considérait désormais comme un gêneur. Non seulement les services du Premier ministre l’avaient dans le viseur, mais ses camarades de la section CGT de SACIJO le tenaient en respect, de peur qu’il se mette à... militer !
Waimen va, alors, entrapercevoir la réalité du syndicat Info’Com-CGT (ou tout du moins, sa section à la SACIJO). La défense de la veuve et de l’orphelin semble être le cadet de leur souci :
La vénalité des syndicalistes d’Info-Com-CGT va de pair avec leur brutalité :
Wamen va même faire un burn-out, à la suite d’une convocation du syndicat, qui lui reproche d’avoir demandé à la DILA pourquoi son embauche avait été refusée :
Wamen croit devenir fou : est-ce bien ce syndicat qui passe aux yeux du grand public pour un parangon de vertu, le dernier rempart contre des patrons voyous, et qui le prive arbitrairement de quinze jours de salaire ?
NDLR de Bellaciao : le (nous) employé par Mickaël Wamen fait référence à les (punitions) infligée par InfoCom-CGT à trois camarades : 15 jours de suppression de salaire pour Mickaël Wamen et pour Sidi Boussetta (actuellement Secrétaire adjoint UL CGT Blois) et non renouvellement (licenciement) du contrat de travail de Mickaël, Sidi et de Roberto Ferrario (membre fondateur du site Bellaciao.org) pour avoir exprimé leur désaccord a ces méthodes discriminatoires... Mais Wamen n’était pas au bout de ses surprises. Le syndicat conteste son arrêt de travail :
Wamen conclut avec amertume :
Je relâchai mon portable après avoir fini la lecture de cette lettre ouverte, et souris. Wamen avait décrit ce que j’avais moi-même enduré à la tête de la confédération, deux ans plus tôt. Derrière l’image vertueuse de la CGT, qui se pose comme l’ennemi juré du néolibéralisme, lequel lamine nos existences, vénalité, brutalité, bêtise règnent en maître. Je ne m’étais pas trompé. J’avais vu juste. Et c’est ce que je vais vous conter. Jean-Bernard Gervais (1) Société Anonyme de Composition et d’Impression des Jornaux Officiels Jean-Bernard Gervais Journaliste et sympathisant cégétiste, Jean-Bernard Gervais intègre les rangs de la Confédération générale du Travail fin 2016, comme conseiller en communication. La Confédération vient de perdre la bataille contre la loi Travail, menée par son tout nouveau secrétaire général, Philippe Martinez. Pour le conseiller en com’ qui se pense alors au plus près de ses convictions, l’illusion sera de courte durée. Au siège de la CGT, à Montreuil, se côtoient des " camarades " sans morale, des militants nostalgiques et des opportunistes sans états d’âme, évoluant dans un climat de crainte et de jalousie. Durant deux ans, il sera ainsi le spectateur impuissant de la lente mais inexorable perte de vitesse de la CGT, grevée par ses échecs consécutifs – les ordonnances Macron et la réforme de la SNCF – et spoliée de sa place de premier syndicat de France au profit de la CFDT. Sur le terrain du combat social, force est de constater que la lutte se fait désormais ailleurs, au sein de corporations et de secteurs mieux organisés et plus déterminés, bien éloignés des querelles et mesquineries de la direction de la Confédération. Le diagnostic corrosif d’un militant désabusé, sur les pathologies qui rongent ce qui fut le fer de lance du mouvement ouvrier, devenu aujourd’hui le royaume d’un seul homme : Philippe Martinez. https://www.facebook.com/pg/Auroyau... https://livre.fnac.com/a14086203/Je... https://www.michalon.fr/index.asp?n... https://www.amazon.fr/Fraternelleme... https://www.leslibraires.fr/livre/1... ![]()
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
1 commentaire
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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lundi 22 - 18h15
de : Roberto Ferrario
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lundi 22 - 16h42
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 22 - 13h11
de : TGTE media France
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lundi 22 - 12h38
de : Frank
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dimanche 21 - 17h05
de : joclaude
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dimanche 21 - 15h39
de : nazairien
1 commentaire
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dimanche 21 - 08h58
de : UJFP
2 commentaires
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samedi 20 - 15h37
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 19 - 13h56
de : azard
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vendredi 19 - 13h16
de : Bharathi CCFT
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vendredi 19 - 11h52
de : joclaude
1 commentaire
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jeudi 18 - 17h17
de : joclaude
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jeudi 18 - 16h28
de : joclaude
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jeudi 18 - 14h41
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jeudi 18 - 02h11
de : sôs Soutien ô Sans papiers
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mercredi 17 - 22h35
de : Jean-Yves Peillard pour Survie
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mercredi 17 - 17h59
de : joclaude
1 commentaire
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mercredi 17 - 17h28
de : joclaude
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mercredi 17 - 17h12
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mercredi 17 - 16h09
de : Hdm
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mardi 16 - 15h51
de : Michel
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lundi 15 - 08h07
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dimanche 14 - 22h08
de : Jean-Yves Peillard
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dimanche 14 - 18h57
de : jean1
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dimanche 14 - 18h43
de : jean1
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dimanche 14 - 18h09
de : joclaude
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dimanche 14 - 17h54
de : joclaude
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samedi 13 - 15h48
de : jy.D
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samedi 13 - 11h07
de : joclaude
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27 janvier 2021 - 20h09 - Posté par Thomas
Il va finir comme Bernard Tibault ?
28 janvier 2021 - 16h02 - Posté par Téméraire
Bonjour les camarades , où pouvons-nous trouver ce livre
Fraternellement
31 janvier 2021 - 02h48 - Posté par Davesnes
La fin de cet avant-propos m’interpelle. Parler de "royaume de Philippe Martinez", c’est une façon de personnaliser un problème qui est bien plus large que la prise de pouvoir par un seul homme. C’est d’un système qu’il s’agit. Une espèce de camarilla à la tête de la CGT et de certaines fédérations. C’est la structure de la CGT qu’il faut changer. Aujourd’hui, ce sont les permanents qui ont le pouvoir à la CGT. Le syndicat ne vit pas des cotisations de ses membres mais de subventions (y compris du patronat) et de l’organisation de stages. Comme il y a beaucoup d’argent en jeu, il y a des dérives qui échappent aux adhérents de base (mais pas aux permanents qui en croquent).
1er février 2021 - 12h59 - Posté par Pedro
"En même temps", que faire ? Quand la droite dit que des syndicats peu représentatifs se gavent aux frais du contribuable, elle a raison ?