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Vous avez dit "séparatisme" ? Commentaires !

par joclaude

Publie le dimanche 14 février 2021 par joclaude - Open-Publishing

Source : d’après Antenne 2 - Le 11Février lors des ébats Darmanin-Le Pen organisés par le "service public" des zétranges lucarnes dans la cadre de la campagne présidentielle jupitérienne afin de refaire le "match" "démocratie contre fascisme en devenir" Darmanin a prononcé des paroles éclairantes sur la politique menée par sa bande de voyous pilleurs des richesses nationales...

Au cours de cette discussion, le premier flic de France s’est ainsi adressé à son interlocutrice : "Je trouve que, en effet, vous êtes plus molle que nous pouvons l’être". Et d’insister, quelques minutes plus tard : "Je la sens un peu branlante, un peu molle sur les questions." (ne voyez-là aucune allusion à O Duhamel et cons sorts au niveau de la bande à Macron...)

En effet comme dirait Jérome Rodriguez : cette politique dure crève les yeux ! mais pas pour tout le monde loin de là...et il est bien connu que la grenade est bourrée de vite-à-mines palôtes...

On dirait bien que la majorité des français s’est fait à cette politique avec un roitelet qui n’en doutons pas compte encore dur sire sa politique anti-sociale pour satisfaire ses maîtres et amis pilleurs des richesses nationales..

Et ils ont bonne mine ceusses qui ont appelé à voter pour le caudillo en devenir et nous demandent de jouer à saute-moutons de temps à autres contre les mesures programmées depuis des lustres à Bruxelles ! il semble en tout cas comme à un carrefour qu’on s’arrête au rouge pour passer au vert...

Voir ci-dessous (extrait de la lettre de P.Le Hayric) citée à titre informatif uniquement pour situer l’ampleur des hold-up opérés en toute impunité par ces bandes de voyous "propres sur eux"...

Voici un vrai séparatisme : celui des capitalistes.

Pendant que le gouvernement disserte sur le prétendu séparatisme des classes populaires, les grands riches cachent leur argent dans le coffre-fort que constitue le Luxembourg.

Un consortium de 17 journaux vient de mettre à jour, dans une enquête baptisée Open-Lux, la réalité d’un des cinq plus grands paradis fiscaux au monde. Celui-ci n’est situé ni aux Caraïbes, ni dans une île perdue du Pacifique, mais au cœur de l’Union européenne, dans un petit pays coincé entre ses deux principales puissances, le Luxembourg.

Ce séparatisme est avéré et il nous coûte un « pognon de dingue » par un détournement massif d’argent avec la bénédiction des institutions européennes. Ces révélations interviennent seulement six ans après la découverte du des« LuxLeaks » (scandale financier révélant le contenu d’accords fiscaux conclus par des cabinets d’audit avec l’administration fiscale luxembourgeoise pour le compte de nombreux clients internationaux).

Comme parlementaire européen, j’ai participé activement à deux commissions d’enquête sur ces pratiques : l’une portait sur les « PanamaPapers », l’autre justement sur l’évasion fiscale dans des pays européens dont le Luxembourg.

Ceci avait fait l’objet de nombreux débats tendus dans l’hémicycle du Parlement, et abouti à la 5ème directive « anti-blanchiment » d’argent qui impose la création de registres publics des propriétaires réels de société dans les États membres. C’était un petit pas, parmi la multitude des recommandations que nous avions faites à l’époque.

Le groupe communiste à l’Assemblée nationale avait déposé une proposition de loi il y a deux ans, fruit d’un travail colossal superbement ignoré par le pouvoir, dont le but était précisément de combattre ce que l’on feint de découvrir aujourd’hui. A savoir que le Luxembourg, pays pivot de l’actuelle construction européenne, abrite des magouilles financières sur lesquelles prospèrent les grands groupes du capitalisme français qui y tienne pavillon via des sociétés écrans.

Ces dernières, avec des particuliers qui font l’actualité de la société du spectacle et quelques criminels avérés, rivalisent d’ingéniosité pour éviter de contribuer au bien commun en France, via l’impôt, ce pays qui les accueille et grâce auquel ils ont pu fonder leurs fortunes.

L’enquête nous révèle ainsi que 15 000 Français posséderaient des sociétés basées au Luxembourg, pour 100 milliards d’euros d’actifs, soit 4% des richesses produite en France ! Les trois-quarts des groupes du CAC 40 y seraient présents… 100 milliards d’euros, c’est deux fois le budget de l’éducation nationale, une somme astronomique soustraite au bien commun par des procédures « d’optimisations » fiscales qui brouillent les frontières entre le légal et l’illégal. Pendant ce temps, les impôts indirects pèsent lourdement sur les foyers populaires laissés à l’abandon par ceux-là même qui autorisent cette sécession des plus riches.