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Dixit Macron : les impôt n’augmenteront pas, et puis les taxes c’est pas des impôts !

par joclaude

Publie le mercredi 24 février 2021 par joclaude - Open-Publishing

Une "taxe Covid" bientôt imposée ? Les différentes idées du gouvernement
Par Anthony Detrier le 23 février 2021 à 12:57
Modifié le 23 février 2021 à 14:55
Source : Genside News

Alors que les Français épargnent plus que jamais depuis le début de la pandémie, les finances publiques vont mal. Le gouvernement réfléchit à une taxation de cette épargne et plusieurs idées sont sur la table.

La crise liée à la pandémie de Covid-19 n’est pas seulement sanitaire ou sociale, elle est également économique. Si elle a permis à certaines entreprises comme Amazon de s’enrichir ou en a poussé d’autres à la faillite, dans des secteurs comme celui de la restauration, elle a aussi eu un impact sur les finances des Français. L’Insee a récemment révélé que la tendance est à l’épargne du côté de la population française. Près de 200 milliards d’euros auraient été épargnés depuis plus d’un an. Coïncidence ou non, c’est également le montant du coût de la pandémie pour les finances publiques.

Taxer "l’épargne Covid" serait dans les plans
Cette épargne des Français doit avoir un rôle important dans la relance de l’économie selon le gouvernement. Il faudrait que cet argent soit redistribué via la consommation ou des investissements en tout genre pour permettre de relancer la machine.
Mais il y a un hic. Selon l’économiste Emmanuel Lechypre, sur ces 200 milliards d’épargne, "70% ont été accumulés par les 20% de Français les plus aisés". Une inégalité à prendre en compte si l’on veut imposer une taxe ou un impôt.

Le gouvernement aurait plusieurs idées en tête
Quelles solutions s’offrent donc au gouvernement pour relancer l’économie en jouant avec cette "épargne Covid", sans creuser d’inégalités ? C’est un chantier difficile mais plusieurs idées pourraient être choisies par le gouvernement, notamment en se tournant du côté des plus aisés.
Il pourrait y avoir un retour de l’Impôt Sur la Fortune (ISF). En tout cas, un retour à sa forme initiale. Car depuis 2017, l’ISF n’a pas réellement été supprimé mais a été limité aux actifs immobiliers. Mais cela aurait un impact faible. La modification à l’époque de cet impôt avait entrainé une baisse des recettes de 3.5 milliards d’euros. Nous sommes donc bien loin des 200 milliards d’euros à combler.