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Chirac condamne Josébovéà la prison jusqu’à Noel

Publie le vendredi 11 juillet 2003 par Open-Publishing

Le Président de la République, en annonçant qu’il octroie deux mois de remise
de peine individuelle à José Bové, Porte-parole de la Confédération paysanne,
insulte les centaines de milliers de personnes, syndicalistes ou non, qui lui
ont adressé une demande de grâce.
Il méprise l’avis d’une large partie de la communauté scientifique qui alerte
sur les dangers et les conséquences irréversibles de l’introduction des OGM
dans l’alimentation et l’environnement.

Par cette décision, Jacques Chirac invite son gouvernement à persister dans
une politique de répression systématique des acteurs sociaux refusant la
marchandisation des hommes et de leur environnement.

Le maintien en prison d’un homme pour ses idées et son action syndicale signe
le retour à des pratiques de sinistre mémoire.

Pour sa part, la Confédération paysanne ne se laissera pas duper par une
telle manœuvre et appelle à amplifier les mobilisations du 14 juillet autour
des prisons.

La Confédération paysanne n’acceptera pas que son Porte-parole reste dans les
geôles de la République jusqu’à Noël. Elle exige, plus que jamais, sa
libération immédiate et sans condition.

Communiqué de la confédération paysanne du 10 juillet 2003