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Sarkozy : le regard d’Occident ?
Publie le dimanche 22 octobre 2006 par Open-Publishing21 commentaires
de Jean-Michel Hureau
Nicolas Sarkozy n’a jamais fait partie de mouvement d’extrême-droite comme Occident ou, plus tard le GUD (Groupe Union Défense), dont les origines remontent à l’indépendance de l’Algérie.
Non, il était trop jeune. On parle des années 60.
Il n’a jamais non plus appartenu aux mouvements qui leur ont succédé comme le GRECE (Groupe de Recherche et d’Etude sur la Civilisation Européenne).
Alors, d’où peut bien venir ce flirt avec les positions de la droite extrême où l’on ne distingue plus bien la différence de ses propositions avec celles de Le Pen, Meygret, Villiers ou Bompart.
J’avais déjà été interpellé par la proximité du discours de Villiers avec le pétainisme dans "Ah, les vieux démons...", publié dans Bellaciao et la Revue Républicaine.
Donc, pour une fois, et c’est rare, je vais quitter ma salopette de galopin-bouffon, pas appréciée par tout le monde, je sais, essayer d’en trouver des raisons et tenter une explication, car ce qui attend peut-être la France demain m’inquiète vraiment. Et il y a, sans doute, de bonnes raisons de l’être.
Un peu d’Histoire
L’extrême-droite est une vieille tradition française. Elle y trouve ses fondements dans la France rurale, conservatrice et catholique. Son originalité est sa diversité : la droite napoléonienne, les opposants à Dreyfus (Barrès, Maurras), des monarchistes, des nationalistes, des antisémites, des nostalgiques de Vichy, des anti-capitalistes, des fascistes, des néo nazis, des boutiquiers (Poujade et Nicout), des ex OAS, etc.
L’ « intelligence » de Le Pen est de l’avoir fédérée avec l’idée de nation de la contre-révolution de Bonald, De Maistre relayé par les adeptes de la filiation historique et de la question de l’héritage : Barrès (La terre et les morts), Maurras (l’héritage grec et le mythe de l’étranger comme 5ème colonne).
Alain de Benoist, philosophe, fondateur de la nouvelle droite dans les années 80, ancien des FEN (Fédération des Etudiants Nationalistes) des années 60, qui s’auto-dissout en 1967, l’explique très bien. Je cite quelques extraits d’une entrevue :
« Une société entièrement composée d’intellectuels serait invivable. »
« L’intellectuel peut se définir comme celui qui essaie de comprendre et de faire comprendre. La droite, bien souvent, ne cherche plus à comprendre. Elle ignore même ce que peut être le travail de la pensée. Le résultat, c’est que la culture de droite a aujourd’hui pratiquement disparu.”
“On ne peut qu’être frappé de la façon dont la droite a perdu l’habitude d’intervenir dans les débats d’idées.”
“Qui peut citer un exemple de débat d’idées qui ait marqué l’histoire de la droite française depuis un demi-siècle ? Je me souviens avoir entendu Louis Pauwels parler de « désert intellectuel ». On en est toujours là : à droite, en matière de travail de la pensée, c’est généralement le désert des Tartares, l’encéphalogramme plat. »
« La droite aime les réponses plus que les questions, surtout si ce sont des réponses toutes faites, ce pourquoi elle a rarement la tête philosophique : on ne peut philosopher quand la réponse est donnée par avance. »
« L’autocritique est perçue comme une faiblesse, une inutile concession, sinon une trahison. On se flatte à droite de ne regretter rien, et surtout pas les erreurs qu’on a faites. Le débat, parce qu’il implique une contradiction, un échange d’arguments, est généralement vécu comme une agression, comme quelque chose qui ne se fait pas. »
Moralité : Pas d’idées, des certitudes, des affirmations, des convictions sans pensée. C’est bien ce que l’on appelle le populisme. Alors, évidemment, ça peut donner envie de récupérer le pactole.
Mais, revenons à Occident...
Ce mouvement est fondé en 1964 par Pierre Sidos, fils d’un ancien des Jeunesses Patriotes, haut responsable de la Milice sous l’Occupation et fusillé en 1946. Auparavant, il avait fondé Jeune Nation, interdit en 1958. Après avoir été évincé d’Occident par des militants plus jeunes, il fondera en 1968, l’Oeuvre Française, mouvement nationaliste, catholique, monarchiste, anti-démocrate, antisémite et négationniste. Il refusera toute compromission avec le système démocratique et électoral et se marginalisera dans l’extrême-droite. Il ne rejoindra pas Ordre Nouveau ou le Front National, mais apportera son soutien au FN en 1996.
Mais qui sont donc ces militants plus jeunes ?
Enfin, voilà où je voulais en venir. On y trouve, pêle-mêle :
– Patrick Devedjian, futur maire d’Antony et député des Hauts-de-Seine, très proche de Nicolas Sarkozy.
– Gérard Longuet, futur ministre de l’Industrie et Président du Conseil Général de Lorraine et conseiller politique de Sarkozy depuis deux ans.
– Alain Madelin, futur Ministre, député UDF, Président de Démocratie Libérale, puis député UMP.
– William Abitbol, futur conseiller de Charles Pasqua et soutien à Jean-Pierre Chevènement en 2002.
– Jacques Bompart, futur maire d’Orange, ancien FN, aujourd’hui Villieriste.
– Patrice Gélinet, futur directeur de France Culture.
– Claude Goasguen, futur député de Paris.
– Hervé Novelli, futur député d’Indre et Loire.
– Thierry Boutet, futur éditorialiste de Famille Chrétienne.
– Gérald Pencionelli, futur directeur de Minute.
– Jean-Jacques Guillet, futur député des Hauts-de-Seine.
– Dominique Chaboche, futur secrétaire général du FN.
– Michel de Rostolan, futur dirigeant du CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans) et député apparenté FN de l’Essonne et qui le rejoindra plus tard.
Il est curieux, d’ailleurs, de ne pas retrouver Villiers dans la liste. Et pourtant...
Occident fût dissout en 1968 par Raymond Marcellin, Ministre de l’Intérieur. Farouchement anti-communiste, partisans de l’Algérie française, ils s’en prennent aussi à la franc-maçonnerie et au libéralisme. Les références au vichyste Robert Brasillach sont nombreuses, ouvertement raciste, ils exaltent l’ « ethnie française » et le terme « fasciste » n’est pas renié. (Occident Université, nº5, 15 février 1965). Occident et la Fédération des Etudiants Nationalistes soutiendront la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965. Ils se sont affrontés avec force barres de fer aux gauchistes de 68.
Quelques déclarations :
« Ce que nous refusons comme irréel, c’est la vision égalitaire qui prétend faire de l’humanité un ensemble de petits cubes égaux entre eux. De toute évidence, les hommes sont inégaux.”
« Dans toutes les démocraties, la jeunesse s’ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des "blousons noirs". Alors que dans les pays qualifiés de "fascistes", il n’y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l’expression d’un nationalisme, qui seul peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c’est la jeunesse au pouvoir. »
« Pervers et nuisible sous toutes ses formes, le libéralisme est l’ennemi le plus dangereux du nationalisme ».
Il est un peu curieux qu’Alain Madelin est souscrit à cette dernière phrase, lui, l’ultra-libéral d’aujourd’hui.
Qu’en disent les intéressés, Longuet, le mentor de Sarkozy, et Devedjian, un de ses plus fidèles supporters ?
Gérard Longuet : « Pour des raisons personnelles, j’étais Algérie française et anticommuniste. J’ai fait un bout de chemin avec la FEN, avant de basculer vers Occident. Nous étions une bande de copains. Je n’ai jamais supporté que l’on m’interdise de m’exprimer. J’ai fait la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965. On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé. Après l’incident de Rouen, où je n’étais pas impliqué, j’ai rejoint les Républicains indépendants. ».
Patrick Devedjian : « Je ne me suis jamais caché de mon passé. J’étais d’origine arménienne et c’était aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J’étais anticommuniste et, finalement, je n’ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l’Algérie française. J’ai quitté Occident en 1966, après avoir découvert Raymond Aron. Ce mouvement n’avait rien à voir avec l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen. C’était une autre époque, on ne peut pas comparer... ».
Que faut-il en penser ?
Que l’on retrouve dans la liste des anciens d’Occident des cadres de l’extrême-droite d’aujourd’hui n’a rien de spectaculaire. Qu’il y figure beaucoup de responsables sous la Vème République, encartés UMP et surtout proches de Nicolas Sarkozy est, par contre, beaucoup plus inquiétant sur ce qui pourrait nous attendre.
Entendre Sarkozy, dans toutes ses interventions, faire référence à la République, alors que ses plus proches ont soutenu des thèses anti-démocratiques, racistes, fascistes, antisémites et négationnistes n’est pas fait pour rassurer.
Que penser, dans ces conditions, du rôle hypothétique de Devedjian dans la promulgation de la loi sur la condamnation du négationnisme du génocide (bien réel) arménien ?
Que penser du rôle, tout aussi hypothétique, de Longuet dans l’atlantisme forcené de Sarkozy et de sa visite à G.W. Bush ?
Que penser des « camps de concentration » comme Sangatte et Cachan et des expulsions massives de sans-papiers ?
La France serait-elle menée par quelques têtes qui usent de leur pouvoir à des fins personnelles et nous mènent vers une dictature d’extrême-droite, sous couvert de République et de Démocratie ?
Eh bien, ils peuvent dire ce qu’ils veulent mais cette proximité passée avec l’extrême-droite et aujourd’hui avec Sarkozy permet peut-être de mieux comprendre le discours du ministre-candidat. On peut même se poser la question de savoir si l’extrême-droite n’aurait pas, peu à peu, infiltré la droite traditionnelle.
Et si l’extrême-droite avait aussi ses Lambertistes, mais bleu-blanc-brun ?
Brrrr, t’aurais pas une couverture ? J’ai froid...
Messages
1. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 02:13
J’aimerais que vous fassiez le même type d’analyse concernant certains du PS, et qui ont, dans leur temps, appartenu à l’extrême gauche. Les Jospin, Chevènement, Cambadellis, et autres.
Je compte sur vous ?
Bonsoir
Ghislain
1. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 02:29
Tout à fait exact pour le passé trotskyste de Jospin et Cambadellis. Pour Chevènement, j’avoue mon ignorance mais je ne demande qu’à apprendre. On peut aussi y ajouter Rocard et d’autres avec le PSU. C’est juste une question de temps car écrire un article sans raconter (trop) de bêtises demande beaucoup de recherche. Et j’ai un métier...A part la politique, je m’intéresse aussi au réchauffement climatique. Le prochain article devrait y être consacré. Alors, on verra...
JMH
2. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 02:48
Ça explique le coté très obscure de ces extrémistes qui risquent de prendre le pouvoir. Soyons vigilants et barrons leur la route. Non à la France de sarko le Bushiste
3. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 03:45
Le discours de Sarkozy n’apporte aucune solution aux français eux mêmes, et surtout aux français issus de l’immigration à qui il prépare sans le dire une dénaturalisation future.C’est un discours malin, dans le sens de la malignité , dangereux pour la France qui récoltera beaucoup de malheurs.On connaissait le syndrome ou sarcome de Kaposi , la France risque celui de Sarkozy.
4. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 07:29
C’est moins intéressant car les idées de l’extrême gauche ne touchent pas les masses, alors que celles qui sont décrites dans l’excellent article ci-dessus sont en train de "passer" dans le quotidien, tant elles sont portées par une démagogie éhontée.
Patryck Froissart
5. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 09:12
chevenement était au CERES
Sarko était-il à l’uni ???? ca devrait pouvoir se retrouver.
pour les autres lire génération occident, un bouqin paru voici 2 ou 3 ans. on a la liste !
6. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 12 décembre 2006, 22:20
Voilà qu’on se mettre à comparer l’extrème gauche à l’extrème droite, vous n’y étes pas....mais à cour d’arguments ...il est tout permis.......Jean
7. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 11:54
Un maire "de gooooche" (non encarté) soutien de Voynet, l’a fait aussi lors de la présentation de ses voeux à ses concitoyens. Le virus est très contagieux et même lui, médecin, n’a pu s’en préserver.
Bigoudène.
2. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 09:36
Que l’UMP, héritière du parti gaulliste, tende de plus en plus à n’être que le parti de la droite extrême n’a rien d’étonnant. On sait en effet que le gaullisme n’a pas mis longtemps à recycler, plus ou moins discrétement, une bonne partie de la droite pétainiste sans même qu’elle ait à passer par des groupuscules d’extrême droite. La référence à De Gaulle n’étant plus le fait que d’une poignée de nostalgiques en fin de carrière, la vieille droite pseudo moderne peut à présent s’afficher sans complexe à la tête de l’UMP.
Par contre le parallèle qui voudrait faire du PS un parti en pleine dérive trotskyste est carrément comique : si le PS dérive ne serait-ce pas plutôt vers le centre droit ?
Valère
1. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 11:04
Exactement, et plus encore, mettre sur le même plan les idées d’ED et d’EG c’est de la branlette de petit bourgeois centriste qui a peur des méchants gauchistes qui voudraient lui empécher de consommer tout ce qu’il veut.
Hitler a appliqué un programme d’extrême droite, Staline aussi sur d’autre critères, mais se servir de ces dex bourreaux pour faire la confusion est tout simplement malhonnête.
Pour argumenter cette affirmation, je ne dirais qu’une chose très basique, au fondement de l’analyse de Marx : L’état sert les intérêts d’une classe dominante. Une société ou subsiste un état n’est pas une société sans classe. L’URSS n’a jamais été Communiste au sens au beaucoup de gens le sont actuellement.
sc_marcos94
3. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 14:56
Mon article est une interrogation, comme le suggère le titre. Il n’est pas un réquisitoire mais correspond bel et bien à une inquiétude profonde.
Les déclarations de Sarkozy, très médiatisées, sur la sécurité, l’immigration, le renoncement à la laicité, sa conception communautariste de la société, etc ne sont pas très éloignées dans la pensée de celles que je cite dans l’article, et qui effectivement, font date.
Mais comme je le précise d’entrée, l’extrême-droite est une vieille tradition française... Je n’ai donc absolument pas le sentiment de faire preuve de malhonnêteté.
JMH
4. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 15:02
Pour 82 84
Oui, Chevènement était au CERES, mais je ne pense pas que l’on puisse classer ce mouvement à l’extrême-gauche. Quand il a rejoint le PS, il en constituait l’aile gauche, proche du PCF.
Par contre, Sarko a été à l’UNI, et ça, c’est la droite pure et dure.
Donc, ce n’est pas vraiment comparable, à mon sens.
JMH
1. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 15:37
T’as chopé ou l’info que Sarko a été à l’UNI ?? ça m’intéresse
5. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 22 octobre 2006, 19:42
Merci JMH pour cet article.
En fait je suis pas complétement parano...
C’est bien des fachos qui dominent le monde politique actuel.
On se levera un jour de ce cauchemar, un jour de printemps.
Je suis sans doute pas un exemple, mais je sais ce que c’est que la droite.
Le problème, c’est que son discours à priori "populaire" cache un réel mépris du "peuple"
le "peuple" , pour la droite, c’est quelque chose de sale et dangereux.
Et ma tristesse, c’est de voir que la "gauche" n’est pas capable de lutter contre cela.
Elle reste elitiste, elle ne voit pas qu’avec un peu de courage et de volonté,
on serait rapidement une république socialiste, libérée des capitalistes, car on en a les moyens financiers.
jyd.
1. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 23 octobre 2006, 00:51
Je suis heureux d’avoir contribué à ta guérison jyd. Alors, maintenant, je signerai Doc JMH :o)
2. > Sarkozy : le regard d’Occident ?, 23 octobre 2006, 22:02
de toute facon l’ultra liberalisme conduit tout droit au fachisme par facilité plus que par gout
le profit comme seule ideologie exclu la morale un ultraliberaliste agira dans le sens du profit financera des genocide ou n’importe quoi d’autre si cela est rentable
il n’y a cas se souvenir des banques et des interets americain (par ex le grand pere busch) qui financerent la politique d’armement d’hitler...
6. Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 00:27
Je précise que je n’ai strictement rien à voir avec cette re-publication, même si je n’en retire pas une virgule.
JMH
1. Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 14:08
Non JMH n’a plus peur.
"Ce qui attend peut-être la France demain" ne l’inquiète plus vraiment.
Il prend peut-être des anxiolitiques. C’est noté dans les effets secondaires avec ces médicaments c’est qu’on risque de voter blanc aux élections quand le danger est devenu trop grand donc trop anxiogène.
Léa.
2. Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 15:14
Bravo Léa, bien dit.IL FAUT BATTRE SARKO LE 6 MAI.
7. Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 00:58
LA DROITE va voter comme un seul homme , et nous les gauchistes comme d´habitude on se pose trop de questions, certains nous parlent des annees 1880, ET pourquoi pas de Charlemagne ! , gauchistes camarades alter coco-revo anar notre combat est de pousser a gauche et DE FREINER LE CACA-pitalisme ,salut jean francois dieux stuttgart je suis direction anarchie-coco je ne sais pas vraiment MAIS JE SUIS BIEN A GAUCHE
8. Sarkozy : le regard d’Occident ?, 29 avril 2007, 08:50
Cher JMH,
Après tout ce que tu viens d’écrire comment justifies tu, ton intention de t’abstenir le 6 mai ?.MM