Accueil > La sécheresse arrive

La sécheresse arrive

Publie le jeudi 14 juin 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

La sécheresse arrive
lundi 11 juin 2007.par Gilles Pradeau

Conséquence du dérèglement climatique, l’agriculture se montre évidemment frappée par la sécheresse.
Selon le dernier bulletin saisonnier de Météo France, si les modèles prévoient tous des températures moyennes supérieures aux normales saisonnières, aucun scénario ne se dégage par contre pour les précipitations. Or la situation est plutôt critique avant que ne débute l’été 2007.

L’hiver, d’octobre à mars, marque la période de recharge des nappes phréatiques et cette saison hydrolique 2007 est plutôt mauvaise : il a moins plu que d’habitude autour de l’Ile-de-France et dans le sud du pays, notamment le pourtour méditerranéen où les précipitations ont été jusqu’à deux fois plus faibles qu’en temps normal.

Comme on peut le voir sur une carte, dans le nord-est du pays les sols sont plus secs que la normale : le Nord-Pas-de-Calais, la Somme, le sud de la Champagne, la Bourgogne, le nord de la Franche-Comté, le sud de l’Alsace, le sud de la région Centre et le nord de Poitou-Charente les sols sont particulièrement secs. Plus inquiétant, la moitié sud du pays commence par être touchée par la sécheresse comme la haute vallée de l’Allier, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et le nord-ouest de la Corse sont plus particulièrement concernés.

Ce phénomène ne touche pas uniquement la France : le journal anglais The Independent publie aujourd’hui sa une sur la sécheresse aux Etats-Unis, "la pire depuis la dépression (économique)" : "La sècheresse des années 30 a duré moins d’une décennie : celle-ci pourrait durer 100 ans" selon un climatologue de l’Université de Columbia, Richard Seager. Ces phénomènes démontrent une fois de plus que la reconversion de certains secteurs d’activités est inéluctable.

Messages

  • Pourquoi cette sécheresse devrait-elle durer cent ans ?
    Depuis quelques jours, il ne cesse de pleuvoir et la semaine dernière de violents orages ont provoqué des inondations. Il y a toujours eu des successions de quatre ou cinq années de sécheresse suivies de plusieurs étés pourris. L’an dernier le printemps a été chaud mais le mois d’août pourri. Cet hiver, il a bien plu, les chemins étaient toujours boueux , par contre le printemps fut assez chaud, C’est cette semaine qu’il pleut à verse et qu’on supporte un pull .
    Le temps a toujours subi des variations mais autrefois on n’avait pas la télé ni les infos météo et plusieurs années de sécheresse ne nous traumatisaient pas, pas plus que les mois d’août pourris . Avant, après un été trop sec, les agriculteurs ne faisaient pas de maïs l’année suivante, alors que maintenant ils continuent d’assécher les nappes en pompant un maximum d’eau , n’interrompant jamais la culture du maïs.

  • *citron vert cf*, CE SERAIT PLUS ROBORATIF POUR LES LECTEURS DE BELLACIAO -et plus incitateur- si tu indiquais directement tes coordonnées.

    Je le fais donc pour toi ;-) :

     http://citron-vert.info/spip.php?ar...

    Et pour élargir la réflexion sur ce même thème, je me permets d’indiquer *Carnet d’eau - Carnet du DIPLO* :

     http://blog.mondediplo.net/2007-06-...

    RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com

  • SEMELLE DE LABOUR ET DESTRUCTION DE L’HUMUS

    Si le bouleversement climatique ( expression plus juste que réchauffement) est à l’origine des périodes de déficit de précipitations, il est une cause importante des "sécheresses" constatées, un autre phénomène invisible mais très présent se manifeste de plus en plus souvent dans les régions agricoles ces dernières années.

    L’utilisation intensive des pesticides dans les champs détruit la vie organique qui est la base du maintien d’une vie bactérienne dans le sous-sol.
    La deuxième raison est mécanique : des engins de plus en plus lourds et qui chaque année circulent dans les champs ont compacté le sol sous le niveau des socs de charrue. C’est celà qu’on appelle la semelle de labour.

    Deux raisons qui font que les eaux de pluie s’écoulent : elles ne s’infiltrent plus que difficilement sous la semelle de labour, elles ne sont plus retenues par les matières organiques du sol. Au déficit des nappes phréatiques par manque d’eaux d’infiltration, s’ajoute les coulées de boue, à chaque forte précipitation. Ceci s’est produit récemment sur le bassin de l’Oise en amont de Compiègne, comme dans de nombreux autres régions d’agriculture intensive.

    Pour plus d’infos, voir Claude Bourguignon, microbiologie des sols.
    d.remy

  • précisons que les besoins mondiaux en céréales dépassront cette année, et pour la 2ème année consécutive, la production de ces mêmes céréales.
    résultat : les stocks sont au plus bas depuis 30 ans, il faut nourrir la chine et l’inde dont les besoins explosent, et fournir la matière première nécessaire aux biocarburants

    l’agriculture intensive à donc encore de très beaux jours devant elle...

  • REDUIRE L’UTILISATION DE L’EAU DANS L’AGRICULTURE.

    Les Verts qui à part de brailler "sortir du nucléaire" n’ont jamais rien proposé de concret pour l’environement ont poussé en outre à l’augmentation de la collecte sélective des papiers sous prétexte de ne pas détruire les forets, autre idée complètement stupide, d’un groupe de pression où l’absence de scientifiques de bon niveau est notoire.

    Il existerai pourtant un moyen simple de réduire la consomation d’eau en agriculture en incorporant dans les sols des vieux papiers entre autre.

    Les vieux papiers( qui constituenr déja près de 60% de la matière fibreuse pour refaire du papier, il s’agit d’un recyclage en boucle) sont essentiellement constitués de fibres de céllulose d’origine végétale et donc parfaitement écologique.

    La cellulose a comme propriéte d’absorber très fortement et facillement l’eau (c’est le principe de la ouate de cellulose ménagère bien connue de tous) et de ne la relarger que lentement.

    Ainsi en redispersant les vieux papiers dans l’eau et en les remettant sous forme de petite bille, en les séchant et en le épendant aux moment propice dans les champs, le sol retiendrait beaucoup mieux l’eau, éviterait une évaporation intense, et les racines des plantes auraient ainsi une source aqueuse qui réduirait fortement l’arrosage.

    La fibre de cellulose ne se dégrade quee lentement dans le sol,et l’opération n’aurait sans doute pas besion d’être renouvellée tous les ans.

    Des essais ont été réalisés en 1976 en Alsace, en utlisant des boues de papeterie très chargées en fibres,on démontré la faisabilité de l’entreprise.Les américains ont commencé des expérimentations.

    La France produit annuellement plus de 10 millions de tonnes de papiers dont au moins 40% pourrait être réemployé à cet usage.

    L. BOURSON ingénieur retraité de l’industrie papetiere.