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Cultures transgéniques : l’Auvergne perd son label de produits agricoles de qualité

Publie le vendredi 13 juillet 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Un moratoire est possible

Malgré l’annonce de près de 20 000 ha de maïs transgéniques cultivés officiellement en France, nous continuons de demander au gouvernement un moratoire (pj 1) sur ces cultures car la chose est encore possible .

23,70 hectares de maïs transgéniques Monsanto 810

Nous apprenons ainsi que l’Auvergne compte 23,70 ha de cultures transgéniques Monsanto 810

(pj 2) répartis sur 4 cantons : Aigueperse, Issoire, Pont du château, Sauxillanges soit 50 communes potentiellement concernées. Sans compter les cultures d’essais de maïs transgéniques pluriannuels dont l’implantation reste inconnues.

Nous sommes donc mis devant le fait accompli et nous constatons que les firmes imposent leurs plantes génétiquement manipulées et leurs disséminations aux populations avec la caution du gouvernement, sans débat parlementaire, sans aucune concertation, sans aucune précaution, sans aucun régime d"assurance.

Des inspections citoyennes indispensables

Nous ne pouvons pas laisser se généraliser les pollutions transgéniques sans régir et nous allons organiser des inspections citoyennes sur place pour localiser très précisément les parcelles de maïs transgéniques. Les agriculteurs conventionnels, sous signe de qualité ou en agriculture biologique, les apiculteurs, les jardiniers amateurs, les consommateurs, les élus locaux pourront ainsi saisir les instances compétentes pour se défendre.

Nous sommes tous victimes de l’agression de quelques transgéniculteurs et de leurs contaminations, c’est pourquoi nous allons nous rapprocher d’Alerte OGM (pj 3) pour déterminer les responsables des pollutions transgéniques et envisager des recours.

Des territoires qui se veulent non contaminés

Des maires, le Conseil général du Puy de Dôme et le Conseil régional d’Auvergne ont émis des voeux pour interdire les cultures de plantes OGM sur leur territoire : nous voyons ce qu’il en est aujourd’hui ! malgré la volonté de la grande majorité des français (86 %) qui ne veulent pas d’OGM dans les champs ni dans leurs assiettes et malgré l’avis réservé de plus en plus de scientifiques sur les plantes génétiquement modifiées de plein champ (pj 4 ).

Des élus ambigus

A l’heure où nous sommes devant la réalité des contaminations transgéniques, nos élus régionaux ne pourront pas honnêtement faire le grand écart d’une part en dénonçant les plantes manipulées de plein champ et en voulant faire de l’Auvergne la première région Bio de France et d’autre part en finançant des programmes de recherches sur les plantes manipulées, dites mutantes, dans le cadre du Pôle de compétitivité Céréales Vallée (cession du 9 juillet, attribution Limagrain/INRA 700 000 €).

L’Auvergne est un un plateau de qualités à préserver

Nous avons la chance en Auvergne d’être une terre de productions de qualité, de tourisme, d’économie agricole importante, il ne faudrait pas qu’une minorité de transgéniculteurs mettent à mal cette richesse car, rappelons le ici, notre savoir faire agricole et nos compétences actuels sont la pièce maîtresse d’un développement rural créateur de valeurs ajoutées et d’emplois.

Patrice Goutagny 06-70-52-79-63
Chantal Gascuel 04-73-24-31-15
JMichel Duclos 06-78-88-93-09

Comité de soutien 63 sans ogm

argumentaire_coexistence_base_ biblio_general
conf AB FAO rapport français
LIBE 9juin07 Les scientifiques aussi méfiants que les citoyens
ALERTE OGM Appel de Riom
Cté63 compresse Cutures ogm juil2007
REGISTRE OGM 07 par région

Messages

  • Tant qu’il n’existera pas de loi permettant de condamner les pollueurs génétiques à la réparation totale des préjudices causés par la dissémination d’OGM, un des dispositifs pour une agriculture respectueuse de la nature manquera.

    Une des lois nécessaires et indispensables, ce serait la responsabilité totale et sans limites du fabricant d’OGM en cas de contamination, avec obligation d’intervention immédiate, à ses frais , en cas de contamination, même si l’entièreté des moyens du fabricant d’OGM doit y passer.

    La loi devrait prévoir un dispositif comparable à ce qui se faisait aux USA sur les pollutions pétrolières (intervention immédiate et sans discussion du donneur d’ordre du pollueur). Si il y a défaillance financière du fabricant d’OGM dans le processus de décontamination, le secret sur l’actionnariat devait être levé et les actionnaires du fabricant d’OGM, au moment de la pollution , devraient être responsables sur leurs biens et leur fortune de la décontamination.

    Sans loi de ce type sur l’obligation à décontamination, pas de vraie protection, et forcement contamination globale et généralisée très rapide par les OGM de l’ensemble de la nature.

    Ainsi prendrait fin les fabricants d’OGM hors contrôle, ceux qui engagent le futur sur la seule base de leurs profits présents et futurs.

    Copas