Accueil > On n’a plus qu’à devenir végétarien

On n’a plus qu’à devenir végétarien

Publie le mardi 15 janvier 2008 par Open-Publishing
17 commentaires

Feu vert américain à la vente de produits d’animaux clonés

L’Agence américaine de règlementation des produits alimentaires estime que les produits issus de bovins, d’ovins et de porcs clonés sont sans risque pour la consommation humaine.

L’Agence américaine de règlementation des produits alimentaires (FDA) a donné, mardi 15 janvier, son feu vert à la commercialisation de produits issus de bovins, d’ovins et de porcs clonés, les jugeant sans risque pour la consommation humaine.

"L’Agence a conclu que la viande et les laitages provenant de bovins, de porcs et de chèvres ainsi que de leurs progénitures sont aussi sûrs pour la consommation comme nourriture que les produits issus d’animaux conventionnels", a dit un responsable de la FDA lors d’une télé-conférence de presse.

Toutefois "il y a encore insuffisamment de données pour conclure que la viande et le lait d’ovin comme les moutons étaient sûrs pour la consommation humaine", a-t-il ajouté.

Moratoire

La FDA a publié simultanément trois documents décrivant son approche réglementaire sur les produits issus d’animaux clonés : une évaluation des risques, un plan de gestion et des recommandations pour les professionnels.

Le sous-secrétaire américain de l’Agriculture pour le marketing et la réglementation Bruce Knight, a dit lors de cette conférence de presse que le ministère "encourageait les éleveurs recourant à la technique de clonage de maintenir leur moratoire volontaire sur la commercialisation des laitages et de la viande issue d’animaux clonés durant une période de transition" sans en préciser la durée.

Le nombre de sociétés recourant à cette technique est encore très limité aux Etats-Unis et il faudra au moins cinq ans avant que les consommateurs puissent acheter des produits d’animaux clonés dans les supermarchés, selon les experts.

570 animaux clonés aux Etats-Unis

Les Etats-Unis comptent actuellement quelque 570 animaux clonés, pour la plus grande partie des bovins.

La semaine dernière, l’Agence européenne de sécurité alimentaire avait conclu dans son évaluation préliminaire qu’il n’y avait probablement pas de différences entre les produits issus d’animaux clonés et de leurs progénitures et ceux provenant du bétail conventionnel.

-http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • Même pas...avec les OGM on va pouvoir crever de faim ou s’empoisonner GRAVE

  • bon le message c’est quoi ?
    la fécondation in vitro humaine a t elle produit des monstres ??
    l’anticapitalisme de certains devient parfois un obsucrantisme.

    Damien

    • bon le message c’est quoi ? la fécondation in vitro humaine a t elle produit des monstres ?? l’anticapitalisme de certains devient parfois un obsucrantisme.

      Damien

      c’est quoi le problème !!!!!!!

      lolita

    • le probléme c’est justement le non dit.

      si tu veux condamner ,ok dit le clairement.
      et si possible avec des arguments scientifiques.

      Damien

    • Je dirais "principe de précaution", comme argument principal.

      Le clonage est une technique encore mal maîtrisée, et le vieillissement accéléré parfois rencontré n’est pas encore bien compris - même si une fois encore les télomères sont soupçonnés de jouer un rôle.

      Dès lors, je trouve un peu hâtif d’estimer que les clones d’animaux sont propres à la consommation, pour ne pas dire risqué.

      Quand nous maîtriserons le clonage, pourquoi pas... mais ce n’est pas encore le cas.

      (k)G.B.

    • "la fécondation in vitro humaine a t elle produit des monstres ??"

      Ah bon ??? On peut aussi les manger les enfants in vitro ???
      Beuuuurrrrrkkkk !!!!
      VPB.

    • "La fécondation in vitro humaine a t elle produit des monstres ??"

      Non mais nous sommes en période de formation de clowns nésOu le pognon l’emporte sur la raison et ou, en fermant les yeux
      On pourra rire de l’effet que pourrait avoir sur certains cette expérience. Eux, n’auront pas besoin de la subir, ils auront toujours les moyens par cette action, (faire consommer les autres) d’acheter meilleur et plus cher.
      Et même s’il n’y avait aucun risque, soyons sur de le savoir !
      Vive la France et sa bonne bouffe ! Ne touchons pas encore aux beaux vins

  • OGM ,Clones ?ne pas tout mélanger !
    Le coup est réussi,puisque l’on s’en tient à la "pseudo information .Les animaux clonés ne le sont pas dans le but de fournir de la viande...mais pour "amalgamer" avec les OGM,il était bon d’en montrer l’innocuité...ce que l’on savait,de même que l’on sait qu’il s’agit de RECHERCHE(pour ce qui est du clonage) ,sur les cellules souches entre autres....tandis que les OGM,au départ objets de recherche pour améliorer les cultures vivrières ,ne sont plus que des objets de profit ,Monsanto ayant même acquis le "BREVET"(=exclusivité) sur certains OGM.
    Mais lorsque "la commission de Bioéthique" du PCF fonctionnait,il y avait des sujets " au programme" et d’autres pas(ou on n’avait jamais le temps d’en parler).
    de plus, j’ai bien essayé(et pas qu’un peu),mais de parler de ces sujets à la "section du 15 ème"mais comme c’étaient des questions "sociétales" et secondaires(sic) qui étaient connus des camarades(ils l’affirmaient et je ne plaisante pas)..
    De plus il y eut des périodes où il fallait être en opposition avec José Bové ce qui faisait dire que l’on devait suivre les "progrès scientifiques" et donc ne pas s’opposer aux OGM...tout comme Allègre nie le réchauffement climatique ...et donc ses causes ,en faisant état de travaux bidonnés(et sciemment).
    Si j’écris dans vos colonnes,c’est avant tout pour me défouler un peu...
    de plus,je suis Féministe(déjà en 1970 malgré le PCF) et Laïque (depuis ma naissance)
    Je ne crois pas (quelles soient les fluctuations de la direction du PCF à ce sujet) que Marx soit mort....mais il désirait que nous allions de l’AVANT sans renier les "fondamentaux"

  • "

    le probléme c’est justement le non dit.

    si tu veux condamner ,ok dit le clairement. et si possible avec des arguments scientifiques.

    Damien

    "

    Arf ARF ARF.

    Mais la question est de savoir pourquoi, scientifiquement, il est pertinent de faire des clonages pour nourrir la population.

    c’est justement cela le vrai problème.

    En quoi cela serait un progrès d’avoir de la viande clonée ?

    Ma supposition, c’est que cela serait soumis à des brevets commerciaux.

    Mais dans le même temps, des scientifiques observent avec inquiètude la baisse dramatique de la bio-diversité, et cela c’est un argument scientifique contre le clonage.

    Pour un argument humain, inutile, les capitalistes sont étanches à ce genre d’arguments.

    Donc soyons scientifiques :

    A quoi bon reproduire à l’identique du bétail alors que naturellement, il peut se reproduire.
    Une réponse possible, pour augmenter le rendement de la viande.

    Mais une question scientifique :
    Si un des clone a un ADN qui déconne.
    Il sera cloner, et l’erreur sera reproduite.

    D’une manière naturelle (cf DARWIN), les erreurs génétiques sont supprimées par sélection.
    Donc voilà ta réponse scientifique, Damien.

    JYD

    • je ne suis pas partisan fanatique ni du clonage ni des ogm,ni de l’arret de la recherche scientifique au pretexte que celle ci est utilisé et orientée par les capitalistes.
      avec le principe de précaution et parcequ’il faut maitriser la technique ,on aurait ni les vaccins ni la pillule.

      dans 100 ans à votre avis on en sera où ???
      certainement encore pllus loin dans la manipulation des briques qui forment l’homme .

      ne pas faire n’importe quoi c’est certainement pas dire NON à tout .
      ni oui non plus,

      hors en ce siecle commençant il y acomme un relent d’obscurantisme à priori.
      ne soyons pas naifs,ni menteurs :
      tres peu de militantsde citoyens sont armés pour un débat scientifique.

      ce qui ne veut pas dire de s’en remettre aux experts,car vous savez bien qu’on choisit celui qui nous agrée,non cela veut dire qu’il faut admettre le principe de précaution et prendre des risques les plus faibles possibles.

      toutes technologies crée ipso facto le drame.

      inventer le bateau,c’est inventer le naufrage

      inventer l’avion c’est inventer le crash

      Damien

    • Il n’en reste pas moins qu’avant de manger du clone, il conviendrait de mieux comprendre et maîtriser les problèmes rencontrés par le clonage.

      Il reste trop d’inconnues pour que nous puissions nous passer du principe de précaution à ce sujet, en particulier sur la façon dont les anomalies constatées sur certains animaux clonés (en plus du vieillissement accéléré : des cas de cancers fulgurants, des maladies neuro-dégénératives) pourraient avoir un impact sur celles & ceux qui les consommeraient.

      Quant à l’argument qui consiste à dire peu ou prou "y’a pas de fumée sans feu" (cf. l’exemple typique des vaccins), il est irrecevable : nous ne sommes ni dans la situation d’un besoin de santé publique, ni même dans la situation d’un meilleur contrôle des naissances et de la maternité.

      Quel besoin avons-nous de manger des animaux clonés, aujourd’hui ?
      A qui peut profiter cette mesure ?

      Aux multinationales de l’agro-alimentaire qui espèrent peut-être pouvoir vendre des animaux clonés, à croissance accélérée et nécéssitant peu d’aliments, résistants aux maladies, etc... mais stériles afin d’éviter que les gens puissent les faire se reproduire ?

      (k)G.B.

    • J’ajouterais que dans le cas des technologies de transport (bâteau, avion), nous pouvons fort bien nous en dispenser, et donc éviter le naufrage et/ou le crash.

      De nombreuses personnes n’ont jamais pris ni le bâteau ni l’avion et ne s’en portent pas plus mal.
      Par ailleurs, les incidents en question sont isolés, sporadiques, localisés.

      Tandis qu’une catastrophe sanitaire dûe à une mauvaise compréhension de l’impact du clonage sur la production de télomérase (qui produit les télomères situés aux extrêmités des chromosomes et permettant entre autres d’éviter une fusion inter-chromosomique) et de la transmissibilité de l’anomalie au consommateur par exemple... comment la contrôler, d’autant plus que, à l’instar des OGM, nous risquerions d’en consommer sans le savoir ?

      On se souvient encore de l’ESB, et on ne sait pas encore si cela ne nous mènera pas à une véritable catastrophe sanitaire.

      Je maintiens : Oui, 1000 fois oui à la recherche scientifique, mais NON à l’expérimentation sur l’humain !

      (k)G.B.

    • """Je maintiens : Oui, 1000 fois oui à la recherche scientifique, mais NON à l’expérimentation sur l’humain !

      (k)G.B.

      je suis bien content tout comme des millions de gens qu’on ait expérimenté le vaccin de la polio sur des humains

      Damien

    • Et alors ? Nous ne sommes pas dans la situation de devoir trouver un vaccin.

      (k)G.B.

  • AUTRE CHOSE EN PARLANT TOUJOURS DE LA VIANDE
    Vivre, simplement par Jean-Louis Gueydon de Dives
    Rillettes, tripoux et boudins

    "Une façon de lutter contre le réchauffement climatique : devenir végétarien !
    Si tout le monde s’y met, pas besoin de nucléaire."

    En cette période de ripaille carnivores et festives, et juste après la conclusion plutôt décevante de la Conférence de Bali sur le climat, je voudrais vous inviter à méditer l’information suivante : selon un rapport récent de la FAO (1), l’élevage serait responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle de la planète. A comparer aux quelques 5 % de réduction des émissions d’ici à fin 2012 que s’est fixé comme objectif - aujourd’hui non atteint - le protocole de Kyoto...

    Pour bien saisir à quel point la contribution de l’élevage aux émissions de GES est impressionnante, l’on peut citer l’exemple donné souvent par Jean-Marc Jancovici, l’expert de ces questions auprès de l’Ademe (2) : la production d’un kilo de viande de veau rejette la même quantité de GES qu’un parcours en automobile de 220 km ! Cela est dû en particulier à l’importante contribution de l’élevage aux émissions de méthane et de protoxyde d’azote, deux gaz dont l’incidence sur l’effet de serre est beaucoup plus importante due celle du CO2).

    Et ça va empirer, car le cheptel d’animaux d’élevage croît beaucoup plus vite que le population humaine : les quelque 20 milliards de dêtes de 2001 devraient passer à 36 milliards en 2050, soit plus de trois fois la population humaine. Ainsi il y aurait une façon bien simple de lutter contre le réchauffement climatique : devenir végétarien ! Si tout le monde s’y met, pas besoin de centrales nucléaires, de marché des droits à polluer ou de pièges à carbone. Ca ne coûte rien, et en plus c’est bon pour la santé... C’est d’ailleurs une solution envisagée très sérieusement par le président du GIEC lui-même, Rajendra Pachauri, Prix Nobel de la paix 2007.

    Sans compter que l’élevage est un énorme consommateur d’eau, ressource de plus en plus rare, et de terres agricoles, les 2/3 des terres agricoles étant destinées à l’alimentation animale quee ce soit sous forme de pâturages ou de production de céréales. A l’heure où l’on s’inquiète du futur de la production alimentaire mondiale, et de la flambée de la demande, quel immense réservoir de productions végétales !!

    Comme quoi les solutions sont parfois plus simples qu’on ne croit, si l’on veut bien changer se donner la peine de changer ses habitudes, et de sortir de la croyance que toute solution ne peut venir que du marché ou de la technologie...

    (1) Rapport FAO 2006 "Livestock Long Shadow"
    (2) www.ademe.fr

    • Si il ni avait pas le désir de dominer le clonage comme les ogm ne seraient
      pas sortis des cartons du tous profit.

      La science doit être partagé et mis dans un pot commun et non laisser à
      quelques puissances donc le seul but est d’asservir l’autre pour un profit
      immédiat.

      C’est la deusième solution le marxisme et le communisme.

      Alain 04

  • Un ou une végé refuse de manger du cadavre d’animal, non pas par snobisme, effet de mode, parceque c’est chic et hype ou pour se la péter en société mais par respect des animaux, pour ne pas engraisser non plus les lobbys de l’exploitation animale.
    Quand on aime et défends les animaux, on ne les mange pas...
    Qu’ils soit clonés ou pas.

    On ne devient pas végétarien sans savoir pourquoi.