La présence d’OGM devra être signalée sur les étiquettes

PARIS (AP) - L’éventuelle présence d’OGM (organismes génétiquement modifiés) devra être signalée à partir de dimanche sur les étiquettes des produits destinés à l’alimentation humaine ou animale, rappelle vendredi le ministère de l’Economie.

"Les produits animaux (lait, viande, oeuf) ne sont pas concernés par ces dispositions dans la mesure où aucun animal génétiquement modifié n’est commercialisé en Europe", ajoute Bercy dans son communiqué.

Le règlement communautaire qui entre en application le 18 avril porte sur les autres aliments. Devront être étiquetés "ceux qui contiennent des OGM mais aussi ceux qui ont été élaborés à partir d’OGM même si le produit fini n’en présente plus de traces".

"Ces obligations seront applicables aux produits vendus en vrac et aux produits préemballés. Ainsi, par exemple, l’étiquette d’un plat préparé, vendu en conserve, cuisiné avec une huile obtenue d’un colza génétiquement modifié, devra comporter une mention du type ’produit à partir d’huile de colza génétiquement modifié’ dans la liste des ingrédients", explique le ministère. L’étiquetage doit se mettre en place "progressivement au fur et à mesure du renouvellement des stocks".

Les obligations de signaler la présence d’OGM "s’appliquent également aux services de restauration". "Les cartes des restaurants, les menus des cantines, ou les panneaux d’affichage de la restauration rapide devront indiquer aux consommateurs les ingrédients OGM ou dérivés présents, dans les plats proposés, même si l’ingrédient concerné est mineur dans la composition".

Bercy prévient que "les filières de l’alimentation humaine et animale feront l’objet de contrôles". Une présence accidentelle d’OGM n’étant pas admise au-delà du seuil de 0,9%, un produit qui en contient davantage doit obligatoirement être étiqueté.
AP