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HLM de « luxe » : ceux qui rendent les clés " et tous les autres ???? "

Publie le mercredi 23 janvier 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

HLM de « luxe » : ceux qui rendent les clés Marc Payet avec Sébastien Ramnoux

mercredi 23 janvier 2008 | Le Parisien

Après l’affaire Jean-Paul Bolufer, ex-directeur de cabinet de Christine Boutin, certains de ceux qui occupent un logement de standing à bas prix de la Ville de Paris ont décidé de quitter leur appartement. D’autres ont choisi de le conserver.

VOILA trois semaines que la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) a lancé une « opération vérité » sur les occupants des logements de standing ou intermédiaires à prix bas. Depuis, un certain nombre d’occupants ont décidé de leur propre chef de rendre les clés ou de régulariser leur situation. D’autres, au contraire, ont choisi de rester.

Le point sur la situation des uns et des autres.

Un député UMP de la Marne a résilié son bail

Le jeune député UMP de la Marne Benoist Apparu, âgé de 38 ans, vient de rendre les clés d’un appartement de 45 m 2 qu’il louait à la RIVP dans le IV e arrondissement de Paris au prix compétitif de 660 € par mois. Il s’agissait d’un logement classé dans la catégorie « intermédiaire ». « J’ai pris les devants. Je n’étais pas dans l’illégalité. A l’époque, lorsque j’en ai pris possession, il y a une dizaine d’années, j’avais un petit salaire, correspondant aux conditions de ressources exigées. Depuis, je suis devenu député pour la première fois en juin dernier, et mes revenus ont évolué. J’ai donc décidé de résilier le bail il y a trois semaines », nous explique-t-il. Il emménagera le 2 février dans un autre appartement du IV e arrondissement, loué auprès d’une agence immobilière sur le marché classique. « Ces histoires sont compliquées pour nous. Si on déménage, les gens imaginent qu’on était en faute. Si on ne bouge pas, ils estiment que cela cache quelque chose... » confie-t-il.

La députée PS des Deux-Sèvres veut que sa situation soit éclaircie

La députée PS Delphine Batho, élue en juin dans les Deux-Sèvres dans la circonscription auparavant détenue par Ségolène Royal, loue à Melle un appartement, qu’elle utilise lorsqu’elle se rend dans sa circonscription. Mais elle est aussi titulaire d’un bail locatif auprès de la RIVP à Paris dans le XIX e arrondissement, dans le quartier Jaurès, obtenu il y a six ans. « J’ai fait des démarches fin décembre auprès de la RIVP pour que tout soit transparent. Je voulais discuter avec eux de cette situation nouvelle », nous explique Delphine Batho. La RIVP devra dire si son loyer doit être augmenté ou si elle doit, à terme, quitter son appartement. Il s’agit d’un 110 m 2 loué 11 € le mètre carré, soit quelque 1 200 € par mois, un peu moins cher que le prix du marché, en moyenne de 17 € le mètre carré dans ce quartier. « J’ai eu ce logement le plus normalement du monde par le 1 % patronal, dans le cadre de mon ancien travail, lorsque j’étais chargée de mission à la sécurité à la région Ile-de-France », nous explique-t-elle.

La directrice de campagne de Panafieu promet de quitter son 119 m 2 villa des Ternes

Françoise de Panafieu, la candidate UMP à la mairie de Paris, s’est engagée publiquement au cours de la campagne à demander aux élus rémunérés par la Ville de quitter leur appartement. Problème : sa directrice de campagne, Brigitte Kuster, conseillère de Paris dans le XVII e , vit depuis vingt-trois ans dans un appartement de 119 m 2 de la RIVP. Elle paye 1 600 € pour ce logement situé à la villa des Ternes, une très chic résidence. Le bail est au nom de son mari, Gérard Kuster, directeur de l’éthique chez Suez. Citée plusieurs fois dans les médias, Brigitte Kuster se dit « persécutée ». « Je n’ai rien fait d’illégal, j’ai obtenu l’appartement il y a vingt-trois ans ! Ce n’est pas un logement social mais un loyer libre ! » L’élue a quand même accepté de quitter le logement à la fin du bail cette année.

D’autre part, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a annoncé qu’il quitterait en avril l’appartement HLM qu’il louait à Belfort, car il ne se présente plus à la mairie. Il avait été critiqué par la RIVP pour occuper deux logements à loyers aidés : celui de Belfort et un appartement de 100 m 2 à Paris dans le V e arrondissement, qu’il conserve.

-http://www.leparisien.fr/home/info/...

Messages

  • Ben dites, qu’est-ce qu’il faut pas faire pour que tous ces nantis quittent des logements sociaux, qui leur a bien profité pendant toutes ces années !

    Mais quel kulot et mauvaise foi, tout de même !

    Et pendant toutes ces années des gens sont morts de froid sur les trottoirs de nos villes ou s’entassent misérablement dans des studios !

    putain, quelle honte !

  • Je ne partage absolument pas les idées politiques des personnes visées, en particulier celles des membres de l’UMP, mais la réalité est tout autre.

    Nous connaissons tous des personnes dans notre entourage qui ont obtenu des logements sociaux parce que leur situation financière ne leur permettait pas de louer un appartement dans le privé. Combien de ces personnes sont-elles encore dans les lieux alors que leur situation financière justifierait le fait qu’elles quittent ces logements ?

    La directrice de campagne de Panaf a obtenu son logement en toute légalité et rappelons que le loyer est libre ! Sincérement, connaissez-vous beaucoup de personnes qui ont les moyens de payer 1600 euros par mois pour se loger ?

    Selon moi, le projet politique audacieux serait de déloger les particuliers qui n’ont plus à rester dans les lieux car ils peuvent aisément se loger dans le privé. Mais ce n’est pas très populaire comme projet alors on fait la chasse aux sorcières contre des personnes publiques pour les déstabiliser.

    Toute cette polémique est stupide et il serait temps, à mon sens, d’avoir le courage de prendre les décisions qui s’imposent.

    Lisa, étudiante fauchée, partisane du principe d’équité !

  • Brigitte Kuster au lieu de s’occuper et de polémiquer sur Bernard Debré ferait mieux de se taire. Lorsque l’on a occupé durant plus de 20 ans un appartement de la ville de Paris avec terrasse dans les conditions financières qui n’étaient pas celles du marché parisien, et cela dans une des plus belles villas de Paris, la villa des Ternes. Alors un peu de décence Brigitte Kuster, vous avez vraiment la mémoire courte.Balayez devant chez vous avant de vous attaquer aux autres.