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Renaud saisit Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale. (vidéos très "difficiles"...)

Publie le mardi 29 janvier 2008 par Open-Publishing
114 commentaires

Renaud, chanteur engagé et parrain de l’Alliance Anticorrida, vient de saisir Xavier Darcos, pour lui demander de se positionner sur la question de la propagande tauromachique en milieu scolaire.

En effet, Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, sera reçue très prochainement par David Teillet, chef de cabinet du ministre de l’Éducation nationale. Elle lui présentera le dossier « Protection de l’enfance » mettant en évidence "la bienveillance complice dont bénéficient certains toreros, invités dans les établissements scolaires pour y donner des "leçons de corrida"", ajoutant qu’il s’agit là "d’un phénomène inquiétant".

Soutenant résolument la démarche de l’association, Renaud déclare, en tant qu’artiste, mais aussi en tant que parent : "Je soutiens l’initiative de l’Alliance Anticorrida, qui demande, depuis des années, la mise en œuvre d’une circulaire visant à interdire le prosélytisme en faveur de la corrida dans les établissements scolaires."

Et c’est en questionnant le ministre qu’il poursuit : « Les établissements scolaires, qui déplorent souvent le développement de la violence en leur sein, ne devraient-ils pas, au contraire, inspirer à leurs élèves le respect de la vie, au lieu de leur donner le goût du sang ? »

Appuyés par la remise des milliers de signatures de parents d’enfants scolarisés dans les onze départements concernés, Claire Starozinski et Renaud espèrent obtenir rapidement une décision qui aille dans le sens de la protection des mineurs en particulier dans les établissements scolaires.

Courrier signé de Renaud disponible ici :

Alliance Anticorrida

B.P. 77023 30910 Nîmes cedex 2

Sites web : www.anticorrida.org /

www.petition-anticorrida.org



Apprendre à Tuer - Pablo Knudsen - 2007 - CORRIDA

“ APPRENDRE A TUER ” est un film de Pablo KNUDSEN, également réalisateur du documentaire "Zoos, l’enfer du décor"

" APPRENDRE A TUER " a été tourné durant les étés 2006 et 2007 dans le sud de la France.

Ce court-métrage suffit à témoigner d’un spectacle d’horreur auquel assistent des enfants de tous âges.

De jeunes adolescents sont initiés à la pratique tauromachique dans les écoles taurines, pour la plupart subventionnées par des fonds publics. Ils se font la main sur des taurillons.

Au-delà de l’atrocité de la corrida (torture et mise à mort ludiques, en public, d’un être sensible), le film montre avec force la nécessité d’INTERDIRE L’ACCES DES ARENES aux MINEURS, comme en Espagne.

Pour commander le film en DVD, ou contacter le réalisateur :

p-knudsen@hotmail.fr


ÉCOLES DE TAUROMACHIE ET ENFANTS TOREROS

Certaines écoles de tauromachie enseignent aux enfants, dès six ans, « l’art » de torturer et de mettre à mort. Les pouvoirs publics leur distribuent, ainsi qu’aux organisateurs de corridas, de larges subventions dont le total se porte à plusieurs millions ! Il s’agit, cela va sans dire, de l’argent de tous les contribuables.
La loi est telle que dans une zone de tradition locale ininterrompue, n’importe qui peut torturer et tuer un veau dans des conditions effroyables. Des enfants s’y font la main, l’épée entre, ressort, on se met à plusieurs pour tenter d’achever l’animal et l’agonie se termine dans un bain de sang.

Pourtant le code du travail interdit formellement aux mineurs de moins de seize ans d’être produits dans une entreprise de spectacles. Malgré ce, les organisateurs n’hésitent pas à les utiliser et passer outre, car le public a besoin de sensations de plus en plus fortes. L’arène n’est-elle pas l’ultime endroit où l’on peut encore, en toute légalité, se délecter de la mort de l’animal et parfois en prime de celle d’un homme ? Alors, un enfant, pensez donc ! Nous sommes néanmoins parvenus à faire condamner le directeur des arènes de Nîmes à une amende de 1 524 euros pour infraction à la législation du travail.

El Juli - 12 ans - Nîmes, septembre 1995

La pique... (taille réelle totale : 21 cm)

Messages

  • J’aimerais bien qu’il demande aussi au gouvernement d’arrêter de la pratiquer sur des Etres humains..
    MERCI RENAUD

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      TROISIEME ACTE : LE TERCIO DE MORT.

      Après que les peones aient fait faire plusieurs passes au taureau, stimulant la bête pour mieux l’épuiser, elle est enfin préparée pour le troisième acte : le « tercio » de mort.

      Le matador (gigotant dans postures « esthétique ») attire et dirige à l’aide de son étoffe rouge les charges du taureau, ridiculisant et humiliant ce pauvre animal à bout de force.

      Ensuite il lui fera baisser la tête (à l’aide de son étoffe rouge), pour lui planter l’épée dans le garrot, ce garrot déjà martyrisé par les piques et les banderilles.

      Mais très souvent l’arme est mal plantée, elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon, la victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée (hémorragie interne).

      Quand le premier coup d’épée ne tue pas assez vite, un peone se glisse derrière le taureau, et d’un geste vif, retire l’épée.

      Il la rendra au matador qui recommencera la mise à mort.

      Il n’est pas rare que des taureaux reçoivent ainsi 6 à 7 coups d’épée et souvent plus !

      http://anti-corrida.skyrock.com/

    • bullfigther13a.jpg

      Lorsque le taureau a l’indécence de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois), le tueur achève sa triste besogne à l’aide d’un descabello (épée spéciale plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau...)

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    • Corrida2.jpg

      Dans tous les cas, un coup de grâce est donné à la nuque, un péone s’approchera du taureau à terre et lui plantera un poignard dans la nuque (puntilla) pour sectionner la moelle épinière.

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    • LA CORRIDA, UN MEURTRE SANS CIRCONSTANCES ATTENUANTES !

      Pour les aficionados, inconditionnels de la corrida, ce « spectacle » est un art, une tradition plus ou moins locale, ou pourquoi pas une culture enracinée dans certaines régions de l’Europe.

      Pour certains écologistes français, à commencer par leur chef de file aux dernières élections présidentielles, Noël Mamère, la corrida permet, à travers les élevages de taureaux, de préserver les marismas, écosystèmes fragiles du sud de l’Espagne.

      Pour d’autres aficionados, cette activité serait l’expression même de la démocratie locale s’opposant au rouleau compresseur européen, destructeur d’identité.

      Pour d’autres encore, la tauromachie doit se développer, raison pour laquelle il est nécessaire d’initier très tôt les enfants à cette pratique.

      Enfin, à travers les ferias, on veut nous faire croire que les corridas représentent une manne financière pour le commerce local.

      Pourquoi finalement s’élever contre une pratique si positive, alors que le premier des aficionados français, Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes, nous dit : « J’aime le taureau d’un amour sincère, si je pensais que le taureau souffre, j’arrêterais tout de suite ! »

      Et pourtant, quelques aficionados nous disent aller aux arènes en « rasant les murs », d’autres parlent à voix basse de leur « passion coupable ».

      En effet, tout dans la corrida est odieux et le cynisme du monde taurin n’a d’égal que son efficacité. Au delà du décorum, des paillettes et des habits de lumière (Alain Camisuli, militant anti-corrida, parle très justement « d’alibi de lumière »), des images édulcorées dont le monde médiatique nous abreuve, le vrai visage de la corrida le voici...

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    • enfant.gif

      L’initiation des enfants à la torture !

      La corrida, spectacle barbare, nécessite un apprentissage, pour les tortionnaires en dentelle comme pour les spectateurs.

      La torture tauromachique ne peut s’exercer qu’à condition de nier la souffrance du taureau qui beugle à la mort, du cheval éventré qui agonise.

      Ainsi, il existe en Espagne, au Portugal, mais aussi dans le sud de la France des écoles de tauromachie dans lesquelles des enfants d’une dizaine d’années torturent des veaux hurlants de douleur !

      Cette noble activité a pour objectif d’extraire des jeunes de banlieue de leur monde de violence et le financement est public : à Tarascon, petite ville proche d’Avignon, la caisse d’allocations familiales subventionne ces écoles de torture !

      http://anti-corrida.skyrock.com/

    • La corrida, spectacle barbare, nécessite un apprentissage, pour les tortionnaires en dentelle comme pour les spectateurs. La torture tauromachique ne peut s’exercer qu’à condition de nier la souffrance du taureau qui beugle à la mort, du cheval éventré qui agonise.

      Ainsi, il existe en Espagne, au Portugal, mais aussi dans le sud de la France des écoles de tauromachie dans lesquelles des enfants d’une dizaine d’années torturent des veaux hurlants de douleur !

      Cette noble activité a pour objectif d’extraire des jeunes de banlieue de leur monde de violence et le financement est public : à Tarascon, petite ville proche d’Avignon, la caisse d’allocations familiales subventionne ces écoles de torture !

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      http://anti-corrida.skyrock.com/

  • C’est du n’importe quoi à l’état pur....

    Vive la corida, que cela plaise ou pas aux parisiens ......

    IlROsso....

    • Et bien je sui vraiment dans la merde...

      Je sui pas "parisien", memme pas francaise

      Je pense pas que "c’est du n’importe quoi à l’état pur...."

      Je pense pas que je "delire..." si je sui contre la corrida et en particulier contre l’idee de faire apprend a des (mes) enfants a tue et les rammene a voir et a pratique dans les arenas cet type de massacre...

      regarde la video... quel courage...

      Je immagine mal de faire admire cet type de spectacle a des (mes) enfants et etre "content" de cet lachete...

      rient a voir avec de la chasse...

      Je doit sans doute etre un "sale bobo reactionnaire"...

      Roberto Ferrario

    • Comme t’es pas du Sud Roberto, tu n’as pas ça dans le sang comme moi c’est tout...

      Cette tradition est si fortement ancrée qu’elle résistera à tout ....

      Votre combat est perdu d’avance et le beffteck que mangent tes enfants vient de vaches ayant ueu une vie beaucoup moins agréable qu’un taureau de corrida..en outre, même si le combat est inégal, le taureau parfoisgagne ou est gracié, jamais la vache des cantines scolaires....

      IlROsso...

    • T’as raison. Tu devrais d’ailleurs descendre dans l’arène. Pour faire le torero ou le toreau. C’est tellement facile de jouer avec le peau des autres. Y compris des animaux.

      Donner le goût du sang à nos enfants ; il parait que c’est de la culture !

      Bravo. La civilisation est en marche.

    • Essaje de dire a un rital que est pas du sud...!!!???

      Ca veux dire qua ca...???

      Comme pas mal des gens du sud de la France que aime pas torture les animaux je sui solidaire avec eux pour pas partage ton point de vue...

      Roberto Ferrario

    • Je suis assez d’accord avec toi Il Rosso (sauf le combat perdu d’avance, y’en a jamais sinon ni toi ni moi ne serions plus communistes ;-))

      C’est surtout que je ne m’explique pas très bien le fondement de cette "campagne" (surtout quand ça vient de révolutionnaires qui savent que si une révolution éclate, que tu le veuilles ou pas, le sang versé ne sera pas celui des taureaux mais celui des "frères humains") - il ne s’agit pas d’une "glorification du gout du sang" mais d’une manière théâtralisée de revivre une "scène primitive".
      Et accessoirement c’est vrai, je ne pense pas que tous les combats se valent. Je ne dénie pas à Renaud de faire campagne contre ce qu’il veut mais j’aurais bien aimé qu’on use aussi de la même énergie et de la même "révolte" pour les enfants de Palestine par exemple (puisque manifestement leur révolte doit prendre appui sur des choses très dramatiques et très médiatisables, ce que le combat contre le capitalisme n’est pas pour eux, à l’évidence....). A moins que ces gamins et leurs parents valent moins qu’un taureau.

      Quand on n’aura plus à se préoccuper que du sort des toros et d’enculer les mouches sur la corrida, le monde sera presque parfait.

      Je propose aussi que vous boycottiez Christian LAcroix, le grand couturier et que vous le mettiez au pilori, lui qui s’inspire de la camargue ,de l’andalousie ,des traditions tauromachiques etc etc .Brûlez aussi les lavis et les peintures de Picasso, les poèmes de NEruda et j’en passe.

      Vous ne savez pas la vénération et l’amour même que les manadiers ont pour leurs toros. Mourir dans une arène est à mon avis bien moins monstrueux que de mourir dans un abattoir et de se faire découper en tranche encore vivant.

      On a tout à fait le droit de trouver ce spectacle répugnant - moi même je n’y prends pas forcément un plaisir fou mais il m’es t arrivé aussi d’être estomaquée par ce combat entre l’homme et la bête, par sa beauté, par sa force, - combat qui ne tourne pas systématiquement a u détriment de la bête d’ailleurs comme le rappelle IlROsso- on ale droit de demander des règles plus strictes car en effet certaines corridas peuvent tourner au carnage pur et simple.

      Mais les interdictions réclamées, la création de "tabous" au sein de l’école , non merci je ne serai jamais pour. Et faut pas tout mettre sur le dos de nos "chères têtes blondes" qui se massacrent dès l’âge de 6 ans par game boy interposée...ou alors il faut commencer par là...non ?

      La Louve

    • Beh non t’es pas du Sud Roberto, t’es Italien, c’est vachement pas pareil, l’Italie c’est quand même un monde à part non ??!!! - regarde Carla ;-) Humour
      LL

    • Mes enfants à moi ne mangent pas de beefsteack, ne mangent pas de viande du tout. Ils sont végétaliens. Et en très très bonne santé (dixit les diférents médecins interrogés, y compris médecin scolaire).
      Aucune tradition, aussi ancienne soit-elle, ne soit être pérennisée quand elle est mauvaise ; il en va de la tauromachie, de l’excision, de la peine de mort, de la chasse, de l’esclavage, des animaux au cirque etc... etc...
      Toute "distraction" qui a pour but la mort doit être, dans une société dite civilisée, immédiatement interdite.

    • La vache des cantines, on la tue pour se nourrir (même si certain-e-s jugent que l’homme pourrait/devrait se passer de viande, ce qui est un autre débat).

      Le taureau de la corrida, on le tue pour le sport.

      Ce n’est absolument pas du tout la même chose.

      Dans le premier cas l’objectif est de répondre à un besoin vital, dans le second cas il s’agit d’un loisir - et même si d’aucuns répondraient que le loisir est vital, il me semble néanmoins difficile de se divertir si on ne se nourrit/vit pas, alors que l’inverse est possible.

      Ensuite, invoquer le fait qu’il s’agit d’une vieille tradition me semble un poil culotté, étant donné que l’humanité a abandonné énormément de vieilles traditions au cours de son évolution, et parcequ’elle évoluait justement.
      Devrions-nous défendre l’excision au nom d’un respect de la tradition ?
      Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres (sacrifices humains, châtiments corporels etc...).

      Toujours en mettant de côté le sulfureux débat concernant l’opposition carnivores-végéta(r|l)iens, j’ai du mal à considérer sur un pied d’égalité la chasse en tant qu’acte répondant au besoin vital de se nourrir et la chasse en tant que sport ayant pour finalité la mort d’un animal pour satisfaire le besoin d’une jouissance éphémère qui, bien qu’importante pour l’équilibre humain, n’en reste pas moins ni vitale, ni exclusive à ce seul sport.

      Même en imaginant que cette jouissance est justement liée au seul rituel de la chasse/corrida, au fait de traquer/affronter une proie/un taureau, de se confronter à un adversaire , il doit être possible de faire cela sans tuer l’animal, non ?
      Sauf à dire que la mort est justement le moteur, le vecteur de la jouissance ainsi obtenue ?
      Et dans ce cas, il serait peut-être utile, sain, de s’interroger sur ce besoin d’assouvir une pulsion de mort, qui y aboutit de facto.

      Quant aux jeux vidéos, ils la mettent en scène de façon fort réaliste, sans pour autant nécéssiter la mort d’autrui... ou d’un animal, quel qu’il soit.

      Bref, je m’interroge sincèrement sur ce qui rend la corrida si "importante" aux yeux de ses défenseurs, pourquoi la mort du taureau est-elle si acceptable... si aisément acceptée ? Je ne condamne pas d’emblée celles & ceux qui apprécient la corrida (ou la chasse en tant que sport d’ailleurs), même si bien évidemment, je suis plutôt contre la corrida et que j’apprécierais qu’elle rejoigne la liste des nombreuses traditions que l’Homme a abandonnées.

      (k)G.B.

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      DEUXIEME ACTE : LE TERCIO DE BANDERILLES.

      Ce n’est pas un simple jeu innocent comme on veut le faire croire.

      Ces harpons de cinq centimètres ont pour but précis de faire évacuer le sang vers l’extérieur pour empêcher qu’il y ait hémorragie interne suite au travail du picador, et s’assurer ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.

      Et chaque taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles.

      Mesure-t-on bien le degré de sadisme qu’il faut pour inventer, fabriquer et employer de tels instruments de torture ?

      http://anti-corrida.skyrock.com/

    • Mais mon brave ,si t’as la torture dans le sang, il faut consulter au plut tot.
      la corrida est la honte des pays qui la pratiquent encore.
      Inscrit toi à des cours de boxe pour te défouler. peut être le fait de prendre des coups te feras changer d’avis.

    • quelle horreur de penser ainsi encore un qui aime les animaux. Peut on admettre une souffrance insoutenable non pire barbarie c’est sur il y aura encore des guerres avec de tel personnage. Pitié

    • bravo j’approuve votre réponse à ces gens qui ont à la place d’un coeur un portefeuille. Et cela ne nous empêche pas de défendre des causes humaines.

    • Pourquoi aux Parisiens ?.... il faut être de Paris pour ne pas aimer la corrida ? Arrêtez de mettre tout les gens du sud dans le même sac, moi je suis de Nîmes et suis archi contre cette pratique barbare comme beaucoup beaucoup de gens autour de moi ... et qui sont du sud aussi ! Gardez votre boucherie pour vous en tant qu’individu et non au nom de tous, s’il vous plaît ... respect pour les gens du sud qui ne se délectent pas de ce genre de "spectacle" ; et au passage ... respect pour les taureaux aussi... ON NE TUE PAS CE QU’ON AIME ! (à moins d’être fou !).

    • La Louve, je connais des enfants de Palestine. Figure toi qu’ils ne supportent pas la corrida. Et figure toi qu’ils ne demandent pas de soutenir la corrida tant qu’ils resteront dans la souffrance.

      Si c’est pour continuer avec des arguments débiles pour justifier la corrida, ce n’est pas la peine. VPB.

    • apparemment vous ne connaissez pas bien votre sujet, lisez le livre de Claire Starozinski "la face cachée des corridas" vous apprendrez qu’aucun taureau n’est vraiment gracié, qu’il est abattu dans les torils ou envoyé aux abattoirs car irrécupérable après de telles tortures.

      Apparemment vous connaissez mal le "sujet" de la corrida, il ne suffit pas d’assister à ces massacres, mais d’en connaître vraiment le déroulement.

      La corrida n’est pas une tradition française de toute façon il n’y aurait pas de quoi s’en vanter.

    • Oui sauf que l’histoire de l’homme montre exactement le contraire...
      Mettons de côté les questions de morale ou de souhait sur ce qu’on voudrait que l’être humain soit, et expliquez moi pourquoi ?!
      Alors, on envoie tous les gens qui ont commis des "crimes passionnels" à la chaise électrique ?
      Tout cela pose une question sur un point essentiel que le traitement "humanitariste" du sujet évacue allègrement et ça me gêne.

    • VPB
      Rien à voir ne déforme pas mes propos
      C’est trop facile - mais j’avoue que mon argument était facile aussi donc u n prêté pour un rendu ;-)

    • IRASSIO

      vous avez raison c’est du grand n’importe quoi LA CORRIDA, ne vous en déplaise, qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce massacre et cette torture : LE TIERCIO 1 : LA PIQUE : monté sur un cheval protégé par un caparaçon, le PICADOR enfonce la pique pour blesser le taureau souvent très profondément, malgré la barre d’arrêt de la pique
      La blessur atteint parfois les nerfs rachidiens à leur sortie des vertèbres :
      LE TIERCIO 2 :
      Six banderilles sont plantées deux par deux. Enfoncées de plusieurs centimètres,n elles bougent à chaque mouvement du taureau. Excité par les passes les capes, le taureau blessé eff’ectue des charges quile fatiguent, le font souffrir et saigner abondemment
      TIERCIO 3 LA MISE A MORT ET L AGONIE SANGLANTE :
      Le matador (matar : tuer) attire le taureau avec la muleta. Il lui fait baisser la tête pour pouvoir enfoncer une épée dans la cage thoracique, couper un gros vaisseau près du coeur t provoquer une hémorragie interne.Il dispose de 3 épées.
      Si les épées ne suffisent pas pour faire tomber le taureau, le matador plante la pointe du DESCABELLO dans la nuque parfois à coups répétés.
      Le taureau est achevé avec la PUNTILLA. Le puntillero plonge son arme juste derrière le crane, pour atteindre le bulbe rachidien ; souvent en multipliant les coups (jusqu’à une trentaine le 18/10/1998)
      la puntilla n’atteint que la moelle épinière : le taureau n’est que paralysé et n’est pas toujours mort lorsqu’on lui coup des oreilles et la queue.
      ALORS AU DIABLE TOUTES LES BELLES FABLES PHILOSOPHIQUES QUE J’AI PU LIRE SUR LE BLOG ? ET IL Y A DES FAITS ET ON NE PEUT Y ECHAPPER. BRAVO, que l’on continue à violer la loi sur la protection des animaux et HONTE A CEUX QUI PRATIQUES CES BARBARIES ET CEUX QUI VONT LES VOIR
      A BON ENTENDEUR SALUT

    • La louve :
      OK avec vous lorsque vous dites : il ne s’agit pas d’une glofication du gout du sang, mais d’une manière théatralisée de revivre un scène primitive. PRIMITIVE est le terme qui convient le mieux à ce genre de "spectacle" que 80 % des français réprouvent. Le pâys qui s’adonne à ces pratiques barbares est un pays qui recule.
      lorsque que vous dites que "les manadiers adorent leurs toros", franchement, ils ont une conception de l’amour assez particulière : ON NE TUE PAS CE QUE L ON AIME !!!.
      Et puis pour en revenir au problème des abattoirs, on torture, massacre rarement les animaux, on ne les fait pas souffrir 20 minutes avant de leur planter la puntilla dans le crâne. Tout est fait de manière à ce que les animaux souffrent le moins possi ble.
      Les municipalités,dont Nîmes a versé : 128200 euros pour subventionner les clubs taurins et corridas. Si vous comptez le salaire exhorbitant des toréros, je pense qu’avec tout ce fric, on pourrait aider des personnes qui en ont VRAIMENT BESOIN.
      c’est un génocide qu’il faut irradiquer, et nous, les antis, on continuera le combat jusqu’à satisfaction !!!!!
      bien à vous

    • Je ne suis pas parisienne mais Nimoise, et je hais la corrida du plus profond de mon être. je ne comprends meme pas qu’une personne saine d’ésprit puisse prendre du plaisir à un tel massacre.
      La torture qu’elle s’exerce à l’encontre d’un humain ou d’une bête est inimaginable.

    • Suzanne tu parle de "génocide" et la tu fait des graves errores...

      bien que je sui oppose a la corrida je pense pas que les toros sont une espece animal en voi d’estintion...

      on peux pas discute "tranquilement" utilizan des accusation aussi fantasiste cet "comportement" amene unicament a un impasse dans le debat...

      mais le plus grave est que ’compare" la corrida a un genocide tu minimise dans le fait le vrais genocide que des population on vecu et que son entren de vivre...

      RF

  • Tout mon soutien à cette noble cause ! Il faut arrêter de considérer les animaux comme des jouets, çà commence par donner l’exemple aux enfants pour qu’ils ne reproduisent les horreurs de leurs aînés. Bravo à Renaud de s’investir ainsi, beaucoup de célébrités pourraient prendre exemple sur lui au lieu de se regarder le nombril...

  • Je vie en Camargue, donc la corrida je connais malheureusement. Je suis contente qu’enfin une personnalité se préoccupe de se massacre !! L’autre jour mon beau frère de 11 ans est rentré à la maison et m’a dit qu’ils avaient à choisir des thème des poésie, et devinez entre quel sujet il pouvait choisir ? Celui de la corrida, non mais ya rien de poétique dans cette boucherie !!

  • Arrêtez avec le délire avec la corrida !! C’est quoi le pb au fond ?

    Et ben c’est pas l’activité, c’est les éventuels connards qu’on y rencontre.

    C’est comme tout, partout...
    Tiens la chasse par exemple.
    Bon, ben, je le dis (quitte à me faire voler dans les poils ;-)) moi la chasse ça a été une de mes passions pendant des années, dès qu’approchait l’ouverture hop ; j’étais en transe. Une joie. Une joie pure et simple. Pas pour le plaisir de tuer, pas par goût du sang, mais pour le plaisir de se confronter avec l’animal avant tout. C’est un rite, une manière de revivre des choses ancestrales enfouies profondément, dans notre cerveau reptilien j’imagine, quand on était un animal parmi d’autres (comme si on ne l’était plus ...)
    On va me dire "oui mais l’animal i la pas de fusil, pas de chien" - ahh certes - mais je crois que la plupart des gens qui crachent sur la chasse n’y ont jamais participé - quand tu vois un sanglier ou un douze-cors te foncer dessus, t’es vachement content qu’il ait pas EN PLUS un fusil - et puis c’est pas parce que tu a s un fusi l que t u as gagné d’avance - y’e n a même qui sont assez maladroits pour flinguer leur meilleur ami au lieu du lièvre...et puis i l y a l’immense plaisir de la traque, des pistes, des oderus, des traces.... après y’a des cons qui toruvent ça jubilatoire de tirer sur des faisans qui ont passé 1 an en volière et ne savent même plus voler, moi c’est pas mon truc et le nombre de fois où on est rentrés bredouilles, je vous dis pas !!!...Ensuite, c’est culturel aussi, chez nous à la campagne , ce qu o’n tue on le mange....

    Pour la corrida c’est un peu pareil - t’as des barbares et des artistes.
    Tout comme la chasse devrait être réglementée, la corrida devrait l’être aussi parce que oui c’est dégueulasse de voir un picador massacrer un taureau de folie en lui faisant un pneumo torax, au lieu de faire son boulot correctement...Ces gens là devraient même être punis d’une amende.

    J’ai un pb , une question, avec ces demandes d’interdiction aussi....je crois (c’est une hypothèse) que ces pratiques, ces spectacles nous permettent de rester connectés avec un instinct de survie très archaïque mais qui peut aussi nous rendre service. Pour moi c’est une manière théatralisée, ritualisée de ne pas perdre contact avec notre animalité.... bon je me trompe peut être et il faudrait que je développe...mais je vois une relation entre la privation, petit à petit de ces instincts et notre incapacité actuelle à nous révolter....

    LL

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      LA PREPARATION AU COMBAT

      Avant le combat, le taureau est parfois préparé.

      Yeux enduits de vaseline (afin de le désorienter), usage en dose massive de tranquillisants, hypnotisants, et même sprays paralysants (les mêmes utilisés par les forces de l’ordre, qui ont pour effet d’altérer la vue).

      Pattes enduites d’essence de térébenthine, qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.
      Aiguilles cassées dans les testicules, dans le but d’empêcher le taureau de s’asseoir ou de s’affaler.

      Coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration.

      Coups de pieds et de planche sur l’échine et sur les reins, pour ne laisser aucune traces.

      Les sabots sont limés, voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons, cette opération est faite pendant la contention dans la boîte à treuil (en même temps que l’afeitado).

      Et juste avant de rentrer dans l’arène, on lui laissera tomber une trentaine de fois des sacs de sable de 100 kgs sur les reins, après l’avoir immobilisé.

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    • Je sens comme une effluve de testoterone dans cette derniere remarque. C’est assez courant.
      celo

    • Comment peux t’on TUER pour se DIVERTIR ???????
      Que ça soit pour la chasse ou pour la corrida le problème est effectivement le même . Sous couvert de "tradition" on est pas obligé d’accepter la barbarie (sur l’animal ou sur l’homme d’ailleurs) .
      Je soutiens donc l’initiative bien qu’étant du sud (marseille) et je ne suis pas une bobo speudo intellectuelle de gauche (salariée au smic) ce qui n’est pas le cas de tout le monde sur ce site .

    • 220508075.jpg

      LES DIFFERENTES ETAPES DE LA TORTURE

      Aux sons d’une mauvaise fanfare de foire, les toréadors ouvrent le spectacle en défilant crânement dans les arènes. Le premier taureau est poussé dans l’antre de la mort...

      C’est parti pour vingt minutes d’épouvante !

      Une fois le taureau sorti du toril, et après que les péones l’aient fait suffisamment courir pour l’essouffler, le désorienter et le fatiguer, (agitant leurs capes pour le provoquer de loin et se réfugier derrière les barrières) commence alors un cérémonial n’étant ni traditionnel, ni innocent.

      La plupart du temps, les taureaux entrent dans l’arène tellement affaiblis qu’ils tombent avant même la séance de torture...

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    • 220512234.jpg

      PREMIER ACTE : LE TERCIO DE PIQUE.

      Pour rendre l’animal "toréable", il faut commencer par l’affaiblir, c’est le rôle des deux picadors qui rentrent alors en piste, ils sont armés de leurs puyas (longue pique).

      Plus ou moins meurtrier, le coup de pique se doit d’être planté entre la quatrième et la septième vertèbres dorsales, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre les quatrième et sixième vertèbres cervicales, pour sectionner les ligaments de la nuque.

      A chaque poussée du taureau, la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm. Cela s’appelle "travailler" le taureau. De six à huit fois successivement, la pique fouille, s’enfonce.

      Les avantages tirés d’un travail bien fait sont énormes pour le matador, ne pouvant plus bouger la tête, la gardant baissée lors des différentes passes et démonstrations, l’effet de fausse bravoure est donné par l’impression que le taureau va charger à tout moment.

      Autre avantage pour le matador : le taureau ne relevant plus la tête, tout danger ou presque, est écarté.
      Cette première torture est également appelée par les puristes le "châtiment"....

      Encore une trouvaille du milieu taurin qui voudrait sous-entendre que l’animal devrait être puni ???

      Mais puni de quoi ?

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    • L’animal doit être respecté comme l’homme ou la femme, comme l’arbre, l’eau, la terre ...

      Fais plutôt l’amour, pas la chasse !

      VPB.

    • 220159711.jpg

      Les finances de la corrida : un puit sans fond pour l’argent public !

      Contribuables, vous financez tous la torture tauromachique ! C’est le message que nous tentons de faire passer auprès de nos concitoyens pour les réveiller et les faire réagir.

      Mais les finances de la tauromachie sont pour le moins opaques ! De manière traditionnelle, le paiement des différents acteurs (éleveurs, imprésarios, picadors ou toréros et éventuellement journalistes taurins...) se fait en liquide. Nous n’accusons pas sans preuves. Dans l’émission « Al descubierto », diffusée le 5 juin 2002 sur TVE 3, télévision nationale espagnole, on apprend par Alfonso Navalon, éleveur de taureaux et chroniqueur taurin qu’il est tout à fait habituel pour un imprésario ou un toréro de payer les journalistes taurins pour avoir une bonne critique...

      Pour Luc Jalabert, directeur des arènes d’Arles, il faut compter 200 000 euros pour une corrida moyenne (45 000 euros pour chaque torero, et 9100 euros par taureau - « Le Point », 2 août 2002).

      Pour El Juli, matador à la mode, le cachet peut atteindre 150 000 euros par corrida ! D’après Erik Colmon, directeur de la revue taurine l’Echo du Callejon : « même dans une corrida qui perd de l’argent, il y a des personnes qui arrivent à s’en mettre plein les poches ».

      Et ce sont des spécialistes qui le disent !

      Pour bien comprendre le financement des corridas, un travail d’investigation est nécessaire.

      Le plus souvent, il n’aboutit pas.

      En revanche, notre action sur la ville d’Alès a permis d’obtenir non seulement les subventions directes pour la corrida de 1997 à 2000, mais aussi la copie complète du contrat de délégation qui lie la ville d’Alès à la SARL portugaise « Sociedad Agricola Dos Arinhos » dirigée par Joao Folque de Mendoça.

      Ces documents n’ont pu être obtenus qu’en faisant intervenir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs qui dépend directement du premier ministre).

      Après de nombreux déboires liés à une simple convention signée entre la mairie d’Alès et la société Luc Jalabert jusqu ’en 2000, les pouvoirs publics locaux déploraient une forte baisse de fréquentation et un déficit croissant.

      Ainsi en quatre ans (1997-2000), 71527 euros ont été versés par la mairie en subvention directe.

      A partir de 2001, et pour une période de 4 ans, Joao Folque de Mendoça est donc le prestataire de service (de sévices ?) pour les spectacles tauromachiques.

      Sa rémunération annuelle est de 30489 euros . En quatre ans, on passera donc logiquement à 60978 euros, soit près du double des quatre années précédentes : la gestion de la corrida ne s’améliore pas à Alès pour le pauvre contribuable !

      Mais ce n’est pas tout ! Car le prestataire de services perçoit également 50% des droits de retransmission TV, les arènes sont mises gratuitement à sa disposition pendant 8 jours, ainsi qu’une sonorisation.

      Par ailleurs, la préparation de la piste des arènes avant chaque spectacle, ainsi que leur nettoyage après chaque spectacle est à la charge de la ville.

      Du personnel municipal, badgé, est donc mis à disposition du délégataire. Et il y a en tout 5 spectacles (une corrida, une corrida de rejon – corrida à cheval au cours de laquelle le cheval ne bénéficie d’aucune protection-, une novillada, une capea et une course camarguaise) !

      La ville met également à disposition, à ses frais, une ambulance de pompiers et du personnel médical.

      Enfin le prestataire empoche 100% des recettes de billetterie et 100% des recettes de la buvette des arènes. La recette de la vente des dépouilles des taureaux lui revient également...

      C’est ce que l’on appelle un pont d’or ! Le type de contrat s’appelle d’ailleurs de la « Régie intéressée » ! Cela ne s’invente pas !

      Nous tentons d’obtenir des informations sur un autre aspect de l’économie de la corrida : le financement public de la commission taurine extra-municipale...

      Qui paye les déplacements en Andalousie ou ailleurs des membres de la commission quand ces derniers vont choisir les taureaux sur place ? Les contribuables pour changer ?En définitive, l’ensemble des frais directs ou indirects que doivent payer les contribuables alésiens (n’oublions pas l’entretien des arènes) dépassent largement les 400 000 francs (60978 euros) annuels.

      Le cas de la ville d’Alès est représentatif du financement public de cette activité si particulière : on annonce un chiffre de subvention directe à un prestataire de service et on multiplie les subventions à des structures « écrans » (commission taurine extra-municipale, clubs taurins...) et les aides indirectes à travers des mises à disposition de bâtiments et /ou de personnel municipal...

      Et tout cela dans une ancienne ville minière, qui compte seulement 40 000 habitants et dispose de peu de ressources...

      En 1999, le maire actuel de la ville de Nîmes, première ville taurine française, a reconnu un déficit de près de 2 millions d’euros uniquement pour les spectacles tauromachiques ; des subventions publiques ont comblé le déficit.

      Les travaux de différentes structures anti-corrida comme le tout nouveau Anti Bullfighting Committee Belgium mettent en évidence l’existence d’un financement européen de la corrida à travers les subventions agricoles aux bovins mâles et aux vaches allaitantes.

      La seule subvention aux taureaux dits « de corrida » représente plus de 2 millions d’euros, sans compter le reste du troupeau (taureaux de réforme et bovins femelles).

      Il est très difficile d’estimer précisément le montant total de ces subventions européennes car les élevages de taureaux destinés aux corridas ne sont pas identifiés comme tels, ce qui arrange beaucoup de monde...

      La France entière ne compte pas plus de 5000 amateurs de corridas. Aussi, pour remplir une arène, il faut une feria.

      Ce genre de fête attire des visiteurs, parfois venus de loin, en leur offrant de nombreux divertissements gratuits, payés par les contribuables : spectacles équestres, concerts de rue, etc...

      Sans cette immense subvention municipale qu’est la feria, les arènes resteraient vides et les corridas disparaîtraient.

      En revanche, la feria n’a nul besoin de tauromachie pour prospérer.

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    • dessin_corrida-01e20.jpg

      Depuis quelques temps, les organisateurs de corridas, spectacles presque toujours en déficit, ont du mal à remplir les arènes et cherchent à enrôler des jeunes, y compris dans les écoles primaires !

      Ainsi, sur proposition de la mairie d’Alès, un certain nombre d’instituteurs de cette ville ont fait dessiner à des enfants, dans leurs écoles, des taureaux ensanglantés dans le cadre d’un concours de dessins.

      Ces dessins furent exposés aux arènes d’Alès le mercredi 8 mai 2002 quelques jours avant une corrida. Ce phénomène nous semble gravissime.

      Comment peut-on tolérer qu’une pareille incitation à la violence soit diffusée dans des lieux d’éducation ?

      C’est également le cas au collège des Oliviers, à Nîmes, où un professeur d’espagnol, en "total accord avec le principal" précise l’article du "Midi Libre" du 2 juin 2001, a largement diffusé le message tauromachique sous couvert de projet pédagogique.

      Après ce lavage de cerveaux, des invitations à une corrida ont été distribuées "aux seuls enfants qui souhaitaient faire l’expérience d’être spectateurs"...

      Chacun jugera...

      En 2002, le collège des Oliviers récidive : le « Midi Libre » du 5 juin nous annonce que « le matador Juan Villanueva explique sa passion devant une classe de quatrième ».

      Plus loin on peut lire que la corrida génère chez les jeunes une « fascination apeurée ».

      Ne pensez surtout pas que ces pratiques ne concernent qu’une petite partie du sud de la France et que l’essentiel du territoire serait épargné.

      Un exemple parmi d’autres : des élèves de terminale du lycée A. De Toqueville de Cherbourg ont assisté à une corrida au printemps 2002 à Aignan dans le Gers ; il s’agissait d’un projet de découverte de la culture ibérique dans le sud de la France !

      On croit rêver !

      Au préalable, le matador Luisito s’était rendu à Cherbourg pour y rencontrer les élèves.

      Des revues taurines comme "Toros" qui font également l’apologie de la corrida se trouvent parfois dans les centres de documentation des lycées et collèges, par la volonté d’un ou plusieurs collègues aficionados.

      C’est aussi une forme déguisée de prosélytisme.

      Il nous semble que toute tentative de présenter à des jeunes, par définition très influençables, la tauromachie comme un spectacle admirable correspond à une forme très pernicieuse de banalisation de la violence.

      Dans la plupart des arènes, l’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 10 ans...

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    • 220164839.jpg

      En France, une législation très ambiguë et des juges aficionados !

      Depuis cinquante ans, il est dans la législation française une loi injuste, en contradiction avec le principe même de la République "Une et indivisible". C’est la loi du 24 avril 1951, dite loi "Ramarony-Sourbet".

      Ce texte a, en effet, initié l’alinéa 3 de l’article 521-1 du Code Pénal, ainsi que les articles R 654-1 et R 655-1, introduisant une tolérance en faveur des spectacles de corrida "lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée".

      L’utilisation abusive de cette "tolérance" par les pro-corridas, ainsi que son interprétation exagérément extensive par de nombreux magistrats (souvent juge et partie) font que les organisateurs de ces spectacles peuvent tout se permettre et ce, en dépit de la condamnation formelle des actes de cruauté et des sévices graves envers les animaux mentionnée à l’alinéa 1 de ce même article.

      Cette contradiction législative est une iniquité qu’un pays profondément démocratique comme le nôtre se doit d’abolir.

      Il nous paraît donc essentiel et urgent de voir nos députés se pencher sur ce cas et œuvrer dans le sens d’une abrogation de l’alinéa 3 de l’article 521-1 du code pénal.

      Nous travaillons en ce sens auprès d’eux.Depuis 1951, de nombreuses dérogations ont permis au lobby tauromachique de poursuivre ses pratiques sur le territoire français pour arriver à la situation actuelle : les arènes sont de fait assimilées à des abattoirs et les taureaux dits « de combat » sont donc des animaux de boucherie.

      Peut-on imaginer fin plus abjecte pour un animal que sa torture juste pour le plaisir d’une foule sanguinaire ?

      Par ailleurs, un arrêté du 20 décembre 2000, modifiant l’arrêté du 9 juin 2000 relatif à l’abattage des animaux de boucherie accidentés, met la France dans l’illégalité européenne la plus totale puisqu’il permet la consommation de viande de taureaux destinés aux corridas, alors que l’AFSSA (Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments) reconnaissait le 1er juin 2001 que les sévices subis par l’animal pendant une corrida favorisait la dissémination des prions dans tout le corps de l’animal.

      Cette viande est donc officiellement susceptible de transmettre à l’homme la maladie de Kreutzfeld-Jacob. Au regard de la directive européenne 00/ 418/CE, la viande de taureau issu de corrida doit être considérée comme impropre à la consommation (cette directive est applicable depuis le 31 décembre 2000).

      M. Glavany, ministre de l’Agriculture, s’est donc permis de sortir la corrida du cadre de la Loi.

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    • En 2002, le collège des Oliviers récidive : le « Midi Libre » du 5 juin nous annonce que « le matador Juan Villanueva explique sa passion devant une classe de quatrième ».

      Plus loin on peut lire que la corrida génère chez les jeunes une « fascination apeurée ».

      Voilà ça c’est un point hyper intéressant et très important que tout les anti évacuent ou presque

      QUE FAIT ON DE CETTE "FASCINATION APEUREE" ???? Qu’est-ce que c’est ? A quoi cela sert-il ?...

      Mais merde , pourquoi vous ne parlez pas du VRAI sujet ?

    • 220159711.jpg

      Taureaux et chevaux : souffrances et fraudes...

      Au cœur du « spectacle », il y a l’animal en souffrance. Sa douleur et son agonie dans l’arène, mais aussi tous les sévices subis avant les 15 à 20 minutes de torture codifiée.

      Le taureau dit « de corrida » n’est pas un "fauve" mais un animal domestique et herbivore de surcroît. Il ne devient dangereux qu’enfermé dans une arène où coups et blessures l’obligent à se défendre.

      Les examens vétérinaires révèlent que la moitié des taureaux massacrés en corrida étaient gravement malades

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    • 220174194_small.jpg

      L’église et la corrida : silence et complicité !

      En 1567, Pie V promulgue la bulle De Salute Gregi Dominici qui condamne sans appel les jeux taurins (La corrida, E. Hardouin-Fugier).

      Il est question d’abolir, à perpétuité, ces spectacles sanglants et honteux. Et pourtant, en Espagne comme en France, religion et tauromachie sont indissociables.

      Un élevage très réputé, près de Salamanque, a été créé par le curé de Valverde.

      La plupart des arènes possèdent une chapelle attenante où les toreros peuvent se recueillir.

      Ils sont bénis, comme à Nîmes, par un aumônier des arènes !

      L’église espagnole donne à ses frais des corridas auxquelles assistent tous les dignitaires et responsables locaux.

      En 2002, pour la feria de Béziers, le grand couturier Christian Lacroix s’est permis de mélanger sur une affiche la corrida et la vierge Marie.

      On attend encore les protestations du monde ecclésiastique...

      Dans le « Midi Libre » du 2 juin 2003, les propos du père Dominicain Pierre-Etienne Veiller sont rapportés : « la corrida est un combat de l’homme face à la bête et à sa bestialité. Il doit tuer le péché et l’animalité qui est en lui pour en faire ressurgir l’humanité ».

      On est bien loin de Pie V !

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    • Dites donc les copains il y a un détournement de message ici !!!!!!!!!!!!

      Attention je vais vous dénoncer !

      Ou bien, peut-être que je ne dirais rien contre une bouteille de champagne ...

    • Bonjour,

      Je réagis à cet article, car il s’agirait de sortir de cette animale reptilien pour être enfin tel que la nature à voulu que vous deveniez : un être humain, non un homme serpent. Il est des choses contre lesquelles ont ne peut pas lutter : le temps, les sentiments, la sottise et ... l’évolution incontestable de notre espèce. On a beau dire que nous sommes tous semblables, lorsque j’ai lu votre article, je me suis dit qu’il existe des êtres plus évolués que d’autres ; et que nous ne seront jamais des frères et des soeurs à part entière, tant que cette dissension séparera les retardataires aux progressifs. Je pense que les guerres et les calamités que créent les êtres humains proviennent de cette différence. Pour répondre à votre question : c’est quoi les corridas ? Les corridas sont la preuve de l’involution et non de l’évolution de ceux qui pratiquent la tauromachie ou l’affectionnent. Il faut être très lâche pour aimer faire souffrir ou accepter de voir souffrir. Car enfin, ceux qui donnent la mort à des animaux qui ne demandent rien à personne sont quand même les agresseurs et non les agressés ! Je suis foncièrement convaincue que s’ils ne pouvaient exprimer leur violence sur des taureaux ou tout au autre animal, ils le feraient sur leurs semblables. C’est pourquoi les pro corridas sont des êtres dangereux. La prédilection pour le meurtre est une pathologie. Il existe des psychiatres et des traitements pour en guérir. Oui, la psychopathie se soigne, cher monsieur.

    • j’aimerai savoir quand vous parlez du curé de Valverde, c’est celui de Valverde de la Vera car je connais très bien ce village ; merci par avance de me répondre...

  • bon ..je trouve que la corrida devrait etre interdite pour cruauté ,pour assouvir mon instinct destructeur ( nous avons tous ça un peu en nous ..bien d accord L L ) je monte sur un tatamis et ...au moins j ai un adversaire aussi crétin que moi qui est venu de son plein gré en prendre plein la figure ... ou m en mettre autant .
    reste le problème Renaud ...meme si c est bien de prendre partie , moi j aimais Renaud quand il etait vivant,parce que les corridas , arreter la clope et Bétancourt....avec tout ce qui se passe aujourd hui ,je crois qu il peut faire mieux
    Makhno

  • La corrida est une tuerie minable, la version jeux du cirque sanglante, un reste de l’arène antique façon façon boucherie que des lâches se délectent ...

    Le torrero qui danse ? Mais il peut danser sans cela, ce n’est donc pas cela qui attire.

    La tauromachie n’a pas besoin du spectacle de la recherche du sang et de la torture.

    Depuis des milliers d’années, souvent en même temps mais également alternative, il a existé, comme il existe toujours, une tauromachie sans la torture, sans le sang, sans la jouissance de beaufs pour la chair qu’on pique, le sang qui coule, les cris aux blessures.

    http://antique.mrugala.net/Crete/Im...

    Crete%20-%20Art%20Minoen%20-%20moyen.jpg
    • Depuis des milliers d’années, souvent en même temps mais également alternative, il a existé, comme il existe toujours, une tauromachie sans la torture, sans le sang, sans la jouissance de beaufs pour la chair qu’on pique, le sang qui coule, les cris aux blessures.

      C’est rigolo de voir comment des gens qui accusent Renaud de ne s’occupper QUE de la corrida, s’emballent pour la défendre.

      C’est vrai, c’est une tradition. Comme l’âne qu’on tue à coup de pierres et de bâton en Espagne, l’excision, la lapidation, la circoncision, les combats de coq, et l’égorgement hallal ou kosher des animaux etc...etc. Et même la boxe.

      Mais je ne comprendrai jamais comment des personnes qui se disent pour la Paix, antimilitaristes, aimer la nature, alors que bien souvent il faut transgresser ces convictions pour la simple survie de ses proches, ces personnes défendent des traditions totalement inutiles, sinon pour flatter leur ego.

      Manger du boeuf c’est une chose. Même si on peut prôner le végétalisme, pour l’instant c’est la base de la chaîne alimentaire, du moins chez nous. On peut le faire sans cruauté aucune et sans que l’animal souffre. Tuer un ennemi qui veut vous mettre en esclavage ou assassiner votre famille, c’est pas la joie, mais c’est lui ou vous. Et en plus ça n’est pas une nécessité de le torturer.

      Mais des toros, ou d’autres animaux je ne vois pas l’utilité de le faire, sinon la cruauté pure et l’incapacité de compatir à la souffrance d’un être vivant. Sans compter les mutilations rituelles qui concernent les animaux, les hommes et les femmes, commises au nom d’un Dieu hypothétique.

      Alors pour moi, Renaud c’est pas grand chose. Mais c’est pas pour ça qu’il a tort. Sauf qu’il n’a certainement pas frappé à la bonne porte.

      Pour le reste, le "fun", il reste le "razet", la Course camarguaise sans dommages pour le toro.

      G.L.

    • C’est la surprise de la journée la Louve !! Tu dis :

      "je crois (c’est une hypohèse) que ces pratiques, ces spectacles nous permettent de rester connectés avec un instinct de survie très archaïque, mais qui peut rendre service. Pour moi c’est une manière théatralisée, ritualisée de ne pas perdre contact avec notre animalité .... Je vois une relation entre la privation petit à petit de ces instincts et notre incapacité actuelle à nous révolter. Une manière de revivre des choses ancestrales enfouies dans notre cerveau reptilien .... Il y a des barbares et des artistes ?? !! ..."

      Franchement c’est pas parceque tu t’appelles la Louve que tu as toujours raison et sur tout. et bien que que je ne sois pas plus parfaite tout le temps dans mes raisonnements tu me permettra de te donner mon point de vue.

      Se révolter demande du courage et je n’en vois aucun ou si peu chez le torero car on a pris la peine d’affaiblir et de destabiliser le toro par toutes sortes de tortures avant le spectacle, de plus on lui coupe les tendons du cou (voir le descriptif édifiant du 19 décembre sur Bellaciao) qui relate les propos d’un toréador à la retraite, Chiquilin alias Rafael gimenez Gonzalez je le cite (curieusement il n’y a pas eu beaucoup de commentaires sur cet article !!!...) :

      "Désormais je ne peux plus supporter d’assister à une mise à mort. Les animaux ressentent la douleur et souffrent comme nous. Les taureaux nous regardent comme avec un air de gentillesse.

      Maintenant je ne serai plus capable de tuer un toro. Il m’en a couté de porter mes dernières estocades quand j’ai compris la bonté de l’animal. Une fois, un toro qui me tenait au sol me regarda puis m’épargna. J’ai vu des toros pleurer. C’est une chienne que j’ai depuis 8 ans qui m’a incité à un autre regard sur les animaux"

      Sans compter le martyre du cheval qui finit souvent éventré, les yeux bandés, entre un mors sévère et des éperons acérés.

      Mais que vient faire l’instinct de révolte là dedans ? Si instinct de révolte il y a il est plutôt du côté du "toro" quand il essaye vaillament de sauver sa vie tout au long du combat (mais les dés sont jetés depuis sa naissance - un produit exploitable à la merci de l’homme qui marche encore à l’instinct archaïque malgré sa prétendu intelligence) car du côté du toréador, de ceux qui vivent des corridas et des afficionados se serait plutôt l’instinct du bourreau envers un animal désarmé et affaibli qui les animent. Tu ne crois pas ?

      Ce rituel, comme celui de l’excision et autres barbaries sur les humains comme sur les animaux sauvages ou domestiques devraient être bannis de la surface de la terre.

      Et personne n’a dit qu’il fallait se désintéresser des autres causes ou privilégier les animaux ou les corridas par rapport aux causes humaines !!! Ni la cause des animaux plus que celle des humains, ni la cause des humains plus que celle des animaux.

      Quand on proteste contre le refus gouvernemental d’organiser un référendum populaire sur la convention européenne est-ce qu’on abandonne pour autant les autres motivations de luttes ? Quand on manifeste pour un système hospitalier convenable et conforme aux besoins en personnels convenablement rémunérés, en soins de pointe pour tous, en lits suffisants, est-ce qu’on abandonne la question de l’enseignement, des retraites, du logement etc. ?

      Et si en 2008, et sous prétexte qu’il y a aussi les causes humaines ou les abattoirs et autres souffrances animales, (alors que personne ne les nie ni les oublie) nous devions soutenir une telle cruauté imbécile et histérique envers ces animaux qui après tout ne nous ont fait aucun mal, si nous devions réserver notre sensibilité à la souffrance, à l’injustice et notre amour de la vie aux seuls humains en considérant les animaux si peu dignes de vivre et de protection de notre part, je ne donne pas cher de notre REVOLUTION et de la nouvelle civilisation qui s’ensuivra, car il y manquera ce que Kundera appelle le véritable test moral de l’humanité (le plus radical qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard) ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux."

      D’ailleurs, chère Louve, à propos de "conservation de l’instinct de révolte" grâce à la corrida, il serait intéressant de faire une enquête chez tous les aficionados pour mesurer leur capacité à se révolter ou à faire la révolution pour remettre ce pauvre monde à l’endroit et la loi du fric corrupteur et assassin des peuples aux oubliettes. Tu risquerais d’être déçue : ça rapporte trop de fric les corridas !! et les quelques bonnes oeuvres pour s’allier d’autres associations n’y changeront rien.

      Il n’y aura pas de vrai révolution sans la révolution totale qui consiste à remettre en question à la fois la société capitaliste et ses rapports inhumains d’exploitation et d’esclavage imposés à des milliards d’individus par une poignée de profiteurs ET nos instincts les plus primaires et archaïques les plus irraisonnés et les plus bas qui poussent certains individus à torturer d’autres hommes ou des animaux.

      Alors comme ça la mentalité des humains serait condamnée à ne pas évoluer pour préserver grâce aux corridas l’instinct archaïque de mise à mort et de tortures qui permettrait la révolte sociale et politique ???

      On ne nous l’avait pas encore faite celle-là et ce n’est pas du tout la société que j’imagine.

      Moi ça me fait un peu peur quand même et je ne mange pas de ce pain là. Par contre, je me dis que nous avons encore beaucoup de chemin à faire dans nos consciences, dans nos coeurs et dans nos têtes, avant de réussir la vrai révolution qui doit être totale et nous révolutionner nous-mêmes.

      Maguy

    • Salut chère Mag

      Beh alors...???!! C’est pas la première fois qu’on est pas d’accord il me semble et je vois pas pourquoi tu commences ton message par "c’est pas parce que tu t’appelles la louve que t’as tjs raison" !!! j’ai jamais prétendu avoir raison sur tout tjs ! apporter un point de vue un avis même faux ou débile oui, avoir tjs raison non... là, sur ce sujet précis, tu m’as fait de la peine (sans blague).

      Bon, je passe car l’essentiel est ailleurs, et tu vois ton message et celui de (K) GB justement, par exemple, sur le fond, me font réfléchir.

      Souvent j’ai des positions instinctives sur des sujets que je ne connais pas suffisamment - c’est pour ça qu’en général je la ferme. Tant que j’y ai pas réfléchi, ou que je ne me suis pas documentée ou que je n’ai pas vécu une expérience etc...

      La corrida je connais un peu, à une époque cela m’a même presque fascinée ( -pourquoi ? pour des tas de raison évoquées ici et là, oui la catharsis de la mort, de la mise à mort du moment où tu perds la vie -que tu ne vois jamais toi même sur toi même etc etc. ) cependant je en dirai pas que je suis une « spécialiste » du sujet.

      Maintenant c’est bcp moins mon truc et je serais en effet
      assez pour réglementer plusieurs choses : l’entrée des corridas aux mineurs de moins de 15 ans, le travail des picador et pour intégrer dans le droit de mettre à mort une forme d’éthique…

      Je maintiens je pense qu’il y a des formes de dramatisation des "passages" qui sont nécessaires et non je ne crois pas que tus les aficionados soient des sadiques et des gros "beaufs" comme dit avec tant de mépris une personne qui ne signe même pas son post....je reviens sur ma distinction entre la jouissance (libération d’une pulsion) et plaisir, c’est 2 choses différentes et je crois que la pulsion doit pouvoir s’exprimer de la façon la plus "cadrée" ou plutôt symbolique, possible.

      Dans la corrida pour moi il y a de ça.

      Par ailleurs, j’ai un pb avec la plupart des "anti" (quels qu’il soient) - la plupart de leurs systèmes ne sont pas cohérents et les combats fondés sur les interdictions pures et simples et le tabou, ça me crispe - car tu découvres vite d’autres combats de fond sous tout cela, d’autres raisons que celles et ceux annoncés. Parfois même à l’insu des militants de telle ou telle cause.

      Autant je respecte le combat des fondations ou personnes engagées dans la protection des animaux en général et qui va s’occuper de ce pb en particulier, qui a mis son style de vie en conformité avec ce combat, autant qqu’un qui ne va s’occuper que de la corrida pour moi, pour en plus "défendre nos chères têtes blondes " (les enfants ont souvent bon dos...) c’est "louche".

      Pour dire encore plus crûment pour moi la "bien pensance" n’est pas loin, et ils sont à la protection des animaux ce que les gauchistes sont au communisme.

      Quand je dis que la corrida, en gros me semble avoir qque chose avoir la révolution, c’est qu’elle a pour moi un rapport avec la Vérité, avec la possibilité et la CAPACITE de regarder en face certaines choses "déplaisantes" que sans doute on aimerait mieux ne pas voir.

      SAVOIR ET VOIR c’est pas du tout pareil et VOIR ET VIVRE non plus, certes. Mais voir, dans certaines conditions, peut "vacciner", faire réfléchir etc. surtout « à bon compte » , pour dire, que si voir mourir un toro peut nous interpeller sur la mort (et je suis presque convaincue que c’est ce qui se passe) pourquoi pas…

      En tout cas, pourquoi faire un tabou ?

      Autant je respecte des propos comme ceux de Léa par exemple qui est Végétalienne, autant je suis sûre que les 3/ 4 des gens qui s’expriment sur ce sujet et se la jouent "moi j’aime les bêtes", bouffent du steak, du boudin, du fois gras, etc.

      Et ça me fait donc un peu marrer qu’ils se cachent derrière la "nécessité" pour justifier le gavage des oies, l’égorgement des cochons et les bêtes mal tuées avant l’abattoir , pour bouffer tout ça !!

      Non la réalité c’est plus trivial, c’est que tout ces gens-là NE VEULENT SURTOUT PAS SAVOIR comment tout ça arrive dans leur assiette et que tant qu’ils ne LE VOIENT PAS, ça ne leur pose pas de problème.

      C’est exactement comme pendant la guerre d’Algérie où bcp de gens, y compris des politiques, se branlaient sur la "pacification" de certaines zones mais ne voulaient surtout pas mais alors surtout pas savoir comment les miloufs y parvenaient....

      Et puis je me pose une autre question : est ce que la nécessité doit être l’alpha et l’oméga d’une décision ? Si oui, on peut tous arrêter de baiser vite fait car à part pour se reproduire (à supposer que reproduire l’espèce humaine soit une nécessité ;-))) , baiser n’est pas nécessaire. il y’a des gens qui ont vécu très bien sans jusqu’à la fin de leurs jours...

      Comme j’ai dit à Léa je peux pas comparer tauromachie et excision, désolée. Pour moi un toro et une femme c’est pas pareil et ça n’a pas la même valeur. Mais j’ai peut être tort. Jene dis pas non.

      Enfin, je rejoins (K)gb quand sur la question du "choix" et pourtant j’ai eu des animaux , bcp même et je ne les ai jamais maltraités, j’en ai même bcp aimé certains - toutefois mon chien ne mange pas à table et ne dort pas dans mon lit, mon cheval ne rentre pas dans la maison.

      Par contre je mets la chasse exactement sur le même plan que la tauromachie car en général tu as le même type d’argument des "anti". En général, les anti corrida sont souvent aussi des anti chasse - quand tu « grattes », tu te rends compte qu’ils regroupent aussi des anti communistes (bcp d’anars pour te dire que j’aime bien mais qui ne sont pas tjs les moins "réacs" malgré des abords enthousiasmants... par exemple renaud, cavanna et cabu pour ne citer que qques membres du combat « anti ») – Je ne dis pas qu’il y a un lien ,la coïncidence me trouble , voilà. Et puis, " comme c’est bizarre", dès qu ’on aborde la question du porno (autre forme de catharsis de certaines pulsions) alors là on perd un quart sinon un tiers de ces "biens pensants" qui se roulent par terre pour un toro...

      J’ai pas vraiment de certitudes, mais plutôt des questions très "fortement ancrées oui"...

      Bon voilà c’est long et sans doute brouillon.

      Renaud m’a gonflée grave, la plupart des anti corrida (surtout ceux qui bouffent de la viande...) ne parviennent pas à me convaincre ( à qques exceptions ici, qui, si je ne suis pas encore convaincue, me font toutefois réfléchir), loin s’en faut, et je crois que, tant l’activité que la manière d’en parler ou de la montrer aux enfants mineurs de moins de 15, doivent être règlementées mais pas interdite". On doit pouvoir dire dans une école que la corrida c’est chouette comme de dire que c’est "nul", à condition que le débat existe et que les arguments soient construits sur autre chose que ce qui est pour moi la plupart du temps des scories catholiques.

      Quant au fait, chère Mag, que en effet ,la plupart des aficionados soient des réacs et des bourgeois, et pas des révolutionnaires, tu as raison et tort, je crois. D’abord, les bourgeois ont été une classe révolutionnaire. Ensuite je crois que dans l"instinct de survie" (dont, en gros, j’ai l’ ’impression, à tort ou à raison, que tout ces « faux discours » ont, de près ou de loin, envie de nous débarrasser...) est un élément essentiel pour envisager une révolution. Que malheureusement une révolution peut être de droite ou de gauche, on le sait …

      Que je me demande, pour finir sur une mini provoc, un "raccourci", (et j’espère qu’il y aura une personne pour me comprendre... sinon je remettrait l’ouvrage sur le métier..), que si Sarkozy et le MEDEF / UMP sont aujourd’hui si tranquillement au pouvoir, ce n’est parce que les gens "de gauche" ont commencé à vouloir interdire la corrida, la chasse etc ?...

      Voili voilou... J’espère qu’on va continuer cette discussion - ça faisait plusieurs fois que je voulais intervenir sur les articles "pro ou anti corrida" bon là je me suis lancée après réflexion et documentation....on verra.

      Je ne suis sûrement pas tjs diplomate dans ma manière d’apporter la contradiction, mais ce qui peut ressembler à une certitude n’est qu’une manière ferme d’apporter u n autre point de vue et de le défendre tant que je ne suis pas convaincue. JE ne prétendrai jamais avoir raison seule et de façon universelle.

      Bises fraternelles et amicales

      LL

    • salut !

      j’ai arrêté de lire après ça :

      car tu découvres vite d’autres combats de fond sous tout cela, d’autres raisons que celles et ceux annoncés. Parfois même à l’insu des militants de telle ou telle cause.

      ... bon, comme j’suis trop con, tu peux m’expliquer ce que je pense vraiment, ce qui vient du fond de mon inconscient ?

      merci d’avance...

      Thom

    • Ben Thom ????
      bon...

      Il n’y a pas de question d’être "con ou pas" quand on parle de "motivations inconscientes" d’ un acte ou d’un geste. C’est pas parce que c’est "inconscient" que c’est con !!!!!!???

      Ensuite je maintiens qu’il y a des gens que je pense malintentionnés dans ce combat et dont certains sont ni plus ni moins que des "mères la vertu".

      Je pense en effet que derrière certains masques il y a des intégristes (exactement du même bois que ceux qui ne veulent pas qu’on puisse réglementer la corrida,sa diffusion, etc), qui veulent commencer par interdire la corrida, puis trouverons peut être ça complètement normal d’emboîter le pas à la commission européenne qui souhaite criminaliser "le communisme totalitaire" (sic) en Europe et principalement en Europe de l’Est en Grèce et en Turquie.

      Le 25 janvier 2006, sur proposition de la commission des questions politiques de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe dont le rapporteur était le démocrate-chrétien suédois Goran Lindblad, une résolution (1481) intitulée « Nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires » avait été adoptée.

      Cette communication fait elle même suite à la première communication de l’assemblée parlementaire de 1996 de "mesures de démantèlement de l’héritage des anciens régimes totalitaires communistes"...

      ici

      Depuis, les forces réactionnaires ont commencé à mettre en œuvre cette résolution scélérate visant à criminaliser le communisme et entraver l’action des partis communistes marxistes-léninistes.

      ici

      Cela ne vous choque peut être pas, moi si, et je mets un peu tout ça dans le même panier figures-toi. L’interdiction ou la criminalisation ne sont pas des choses à utiliser à la légère...

      Un torero ne mérite pas d’être enfermé en prison comme un violeur ou un assassin. Les gens qui abandonnent leurs chiens l’été en plein cagnard, pour être de parfaits salopards, ne méritent pas le pilori. Les femmes qui aiment porter de la fourrure ne méritent que mon mépris pour leurs goûts de poule de luxe et les gens qui aiment bouffer de la viande ne doivent pas être la cible de mesures terroristes. De la même manière et pour le mê me genre de raisons, je suis contre "l’outing" et quelle que soit la nécessité pour le coup vitale de lutter contre l’homophobie la lesbophobie la transphobie, je trouve ce type de méthodes terroristes dans un pays où l’orientation sexuelle est quand même protégée, et respectée, en général, absoluement excessives et injustifiées.

      Je pense que si on se battait pour que la corrida soit réglementée, que l’accès aux mineurs soit contrôlé et que le soi disant "prosélytisme" des toreros et manadiers dans qques écoles soit "freiné" mais non "interdit" on ferait vraiment figure d’humains.

      La demande d’interdiction voire, de criminalisation, de certaines activités a le don de me "braquer" d’avance - exactement comme lorsque les féministes demandent l’interdiction du porno ou l’interdiction des femmes mannequins nues. Réglementer oui, éduquer oui, mais interdire non.

      Comme le souligne fort opportunément (K) GB, le fait de devoir nous abreuver d’images sanglantes (que toute personne qui apprécie la corrida a vu au moins une fois dans sa vie en "vrai" ) et morbides, loin de me choquer et de me faire "culpabiliser" (puisque c’est là qu’on veut en venir au fond, sur un fonctionnement très judéo chrétien), non seulement rate sa cible mais même "m’irrite davantage" - Je ne suis pas un singe mais un être humain et j’apprécie qu’on me parle plutôt que de chercher à m’impressionner visuellement et émotionnellement.

      Ce sont de basses techniques de propagandes, tout aussi archaïques que ce qu’elles prétendent dénoncer, et dont je déplore que le site se fasse le relais.

      J’irai plus loi pour moi c’est même presque une méthode bien fascisante qui consiste à vouloir priver l’interlocuteur de ce qui justement le différencie de l’animal à savoir la parole et la construction intellectuelle.

      Cela me rappelle les grands moments de l’entre deux tours présidentielle où on nous disait à longueur de journée " votez royal tous sauf sarko" et où toute hypothèse contraire finissait sous des tombereaux d’injures et de menaces hystérisantes.

      Les arguments de certains anti sont aussi faibles et inconsistants que les arguments de certains pro

      CONTRE L’INTERDICTION
      POUR LA REGLEMENTATION

      voilà.

      Et pour revenir au début, il y a des choses qui échappent à tout le monde, à moi compris.

      Si qqu’un peut m’expliquer rationnellement pourquoi cette "fascination apeurée" existe dont parle un des articles, pourquoi il faudrait "faire tabou " , créer du "déni", interdire, en faisant reposer son discours sur autre chose que des restes de religion mal digérée ou de morale commune je le lirai avec joie et attention. Supprimer la corrida ne supprimera pas ce que l’Homme qui regarde cela ressent ou cherche à travers cela.

      Imaginons que tout cela soit bien règlementé, que les picador ne soient plus des bouchers, qu’on modifie les banderilles et qu’on utilise plus certaines pratiques mafieuses, imaginons, et bien si quu’un peut me démontrer que la volonté de supprimer la mise en scène de la mise à mort d’un animal doit être INTERDITE, on en reparle.

      Désolée mais ici je n’ai rien vu de tout ça et surtout pas chez un Renaud qui ne connaît que l’insulte et le raccourci pour "lutter contre" - en vérité ,faire "interdire", quel que puisse être son talent - toutes les femmes qui aiment la corrida ne sont pas des "pétasses" "Souleida et Lacroix ( et sa gonzesse à lui elle s’habille en quoi ?? chez Lidl Peut être ???).

      Par ailleurs, qui mêle étrangement le SEXE au soi disant dégoût que lui inspire ce spectacle ici ???? Moi peut être ?...
      Je peux AUSSI être grossière et lui répondre sur le même mode. Etre virulent et ferme n’empêche pas de garder un minimum de dignité et traiter un femme de "pétasse", aussi stupide soit elle ou l’estime t il telle, désolée mais je peux pas.

      Quand je vous dis que bcp des "défenseurs" de cette "noble cause" sont aussi REAC que les "autres"... je ne pense pas me tromper.

      La Louve

      "Olé !

      Olé ! les belles étrangères à étrangler...
      Fichus Souleiado, robes de chez Lacroix
      Les pétasses, au soleil des longs étés framboise
      Posent leur culs bronzés qu’un con honorera
      Sur la pierre fatiguée des arènes nîmoises
      Et puis pour une fiotte en ballerines noires
      Qui arrose bientôt le sable d’un sang bovin
      Se pâment sur l’épaule de leur mac d’un soir
      Et mouillent la soie fine de leurs dessous coquins
      Olé ! les belles étrangères à étrangler...
      Les yeux plantés profond dans ceux du matador
      Descendant quelquefois vers le membre latin
      Serti comme une pierre dans le satin et l’or
      Elles rougissent un peu et pensent "quel engin"
      Puis elles vont pieds nus dans leurs fragiles blouses
      Par les ruelles chaudes quand la ville s’embrase
      S’imagine gitanes, provençales, andalouses
      Toutes sont parisiennes, pire encore niçoises
      Olé ! les belles étrangères à étrangler...
      Les pétasses finissent dans quelque bodéga
      Ecoutant Gipsy King dansant et criant fort
      Avant d’aller vomir toutes leurs sangrias
      Enfin dans le rétro poussiéreux
      D’un camion des poubelles à l’aurore
      Se remaquillent un peu. "
      RENAUD
      http://www.anticorrida.com/html/sou...

    • Et toi tu auras beau écrire des kilomètres et des kilomètres, nous, on ne comprendra toujours pas pourquoi tu défends la corrida.
      Alors on va te laisser t’embourber toute seule ...
      à chercher désespérément les arguments "politico" intellectuels pour le maintien de la mise à mort, à moins que cela ait évolué maintenant en maintien de la "mise en scène de la mise à mort" ...?!?!?
      Nous interdirais-tu d’interdire la corrida ???? pour plaire à ton intellect ?
      Et l’autre qui n’est qu’un pourri puisqu’il a soutenu Ségolène Royal. D’ailleurs, je croyais qu’on ne pouvait "quand même pas comparer une femme à un taureau" ...

      Ahlala quel dérapage !
      On avait déjà suffisamment l’occasion de vomir ces temps derniers,
      Pitié !

    • Alors on va te laisser t’embourber toute seule

      on essaye pas de piege mais de discute ici merci

      RF

    • Et puis, " comme c’est bizarre", dès qu’on aborde la question du porno (autre forme de catharsis de certaines pulsions) alors là on perd un quart sinon un tiers de ces "biens pensants" qui se roulent par terre pour un toro...

      traite moi de faux cul mais je envie de m’aventure sur cet "piste delicate" que souleve "la Louve"...

      je pense que la esiste une confusion...

      qui est contre la corrida peux etre pour la pornographie...!!!???

      qui aime la corrida est "neccesariament" contre la pornographie...

      rient de mois sur... et c’est difficile de done des affirmation aussi "categorique...

      par contre je peux remarque une contradition si on peux immagine un certaine jouissance dans le "rituel de la mise a mort" cet memme jouissance on la "retrouve" dans la pornographie

      extrait "De la liberté à la servitude sexuelle" en gras me propre remarque...

      "La jouissance pornographique est une jouissance du pouvoir dont le vecteur ou l’instrument est le sexe (masculin, ce qui ne veut pas dire nécessairement celui d’un homme) par exemple planter des banderilles, des piques et l’épée dans le garrot du toro et dont le lieu d’application est également le sexe (féminin, ce qui ne veut pas dire nécessairement celui d’une femme) la "corps" du toro. Le corps est en effet le lieu où le pouvoir peut se manifester ou s’exercer : attitudes de soumission, d’humiliation, d’entière disponibilité à la volonté d’un ou plusieurs maîtres, expressions d’acceptation de cette infériorité et du plaisir éprouvé à un tel ravalement le "rituel" pour affaiblir le toro. Le corps peut être l’objet d’une maîtrise dont ne sont aucunement susceptibles l’esprit, la pensée ou la croyance qui échappent à toute maîtrise externe : on peut obliger quelqu’un à obéir ou à se soumettre, mais non à croire ce que l’on veut qu’il croie.le manege des péones et du matador avec leur cappes rouge C’est le sexe qui est le lieu privilégié dans le corps-lieu où le pouvoir s’exerce : le lieu des marquages du corps.l’usage de la "puntilla" pour le coup de grâce Comme la jouissance pornographique est une jouissance du pouvoir, il s’ensuit deux conséquences : 1 / l’objet de cette domination peut être, en principe, indifféremment une femme, un enfant, un homme voire un animal.le toro Mais c’est bien sûr le corps de la femme qui a été traditionnellement le lieu de marquage du pouvoir ; 2 / Les lieux corporels de marquage sont multiples ; le sexe est, je l’ai dit, le lieu privilégié, mais il peut y en avoir d’autres : blessures, mutilations, infirmités diverses peuvent servir de substituts sexualisés [5].les deux oreilles et la queue du toro sont coupés sous la surveillance de l’alguazil qui les remettra au matador La pornographie s’étend ainsi, au-delà des actes sexuels proprement dits, à des tortures, des sévices de toutes sortes, jusqu’à... la mort en direct, la corrida comme dans les snuff movies. C’est en ce sens et en ce sens seulement que la sexualité est mortifère."

      En realite la pornographie est la mise en scène ou le récit de relations sexuelles que visent la jouissance sexuelle, par une exposition au premier degré que peux arrive juste a la mise a mort...

      La similitude entre la corrida et la pornographie est donc limpide...

      Rient a voir avec l’erotisme un texte, un film, une image, une représentation seraient érotiques s’ils jouent sur le symbolisme des situations, et visent en premier l’excitation sexuelle et pas sur la "realite" de la mise a nue, de la mise a mort...

      L’érotisme est aussi un jugement esthétique lié à l’attrait d’ordre sexuel l’attirance du corps pour la pulsion sexuelle, l’état émotionnel pour le sentiment d’amour.

      La pornographie ne met en scène que l’aspect physique du corps, l’érotisme joue avec la personnalité entière de l’individu.

      Mais certaiment pas la mise en pratique de les "pulsion" sadique et de la domination mais un jeu psychologique...

      Bref oui j’adore le sex, l’amour et faire l’amour et les immages dans un conteste erotique...

      bien sur je vive plein de contradiction et bien que je me oppose a la corrida je mange de la viande et je regarde de film porno...

      ***

      un autre problem que on peux retrouve dans "la corrida" est le fait que des enfant peux etre present dans le arena et "dresse" a la "tauromachie" ... la on efleure la pedophobie le culte de la joussance de la mise a mort insegne par l’education dans certaine ecole et en "vivo" dans le arenas resemble orriblement a l’usage des enfant dans certaine film a caracter pedophile rient est fait pour preserve les enfant a certain immage en "vivo" de la mise a mort.

      La pornographie est l’exhibition et la mise en scène de corps ou de parties des corps dans l’exercice d’actes sexuels, principalement en vue de produire une excitation d’un tiers spectateur. La posture du tiers voyeur est évidemment essentielle. La pornographie se trouve ainsi prise entre un hyperréalisme des gestes et des actes exercés et la représentation pour le tiers. Elle est une étrange hyperréalité qui n’existerait pas sans le voyant virtuel et réel.

      Je pense pas de avoir une vision moralizatrice, l’industrie du sexe (comme dans un certain sense cel des corridas) a pas de limite dans l’offre... on peux tout trouve .

      La banalisation de la pornographie et de la mort, loin de libérer ou d’émanciper les individus en détruisant les tabous de nos sociétés judéo-chrétiennes, ne fait que renforcer les fondements de la société capitaliste et patriarcale.

      L’argent est le moteur et le but de la réussite (réussite sociale face au groupe et non réussite personnelle de l’individu) ; celle-ci ne peut éclore que dans un contexte social inégalitaire, où la force domine, où la liberté est réprimée, où les rapports entre les sexes sont des rapports de forces, lesquels se dégradent, où la domination des hommes sur les femmes se fait plus prégnante - recul des droits acquis, retour à l’ordre moral, renforcement du pouvoir des religions (diktats des intégristes et des fondamentalistes).

      pour finir l’interdition de corridas au mineur est juste un premier pas "logique" les autre seron cel de mettre "la mise a mort du toro" dans l’immaginaire de chaquen de nous si le veux bien et sans obligation et esseje d’evite que sa redevien une realite...

      ciao
      RF

    • Faux cul !
      (Quand on me tend une perche, je la saisis illico ...)
      VPB (contre la pornographie)

  • Je suis contre la corrida, mais la Renaud avec son tee shirt anticorrida me fait vraiment marrer, quel rebelle ! Darcos doit trembler comme une feuille, j’ai une idée de chanson pour Renaud : J’aime pas le racisme, la fraternité c’est beaucoup mieux, et la guerre c’est dégueu, le sida c’est caca ça fait des dégâts, et puis la pédophilie ça détruit des vies. Ah sacré Renaud, société tu m’auras pas !!

    Sinon pour en revenir à la corrida je n’ai rien contre les jeux, les défis même les plus dangereux et spectaculaire, mais on a pas besoin de massacrer pour cela, je sais quand amérique latine il y a des fêtes de village ou l’on attache un foulard autour du cou d’un taureau attaché et les gens essaient de le récupérer au risque de se prendre des coups de corne, c’est spectaculaire mais l’animal n’est ni tué ni maltraité.

  • Salut à tous,

    Je trouve affligeant les commentaires style "comme t’es pas du Sud Roberto, tu n’as pas ça dans le sang comme moi c’est tout...

    Cette tradition est si fortement ancrée qu’elle résistera à tout"

    Je trouve bizzare que sur un site tel que bellacio on trouve des defenseurs de cette boucherie réactionnaire qu’est la corrida.

    Je suis du "Sud", (le sud, de quoi d’abord ?) plutôt du Languedoc et je ne comprends pas cette barbarie pourtant je suis natif de Béziers et j’habite Nîmes. En fait, une grande partie des languedociens n’en n’ont rien à faire des corridas. C’est un plaisir réservé aux petits notables locaux qui invitent leurs petits camarades parisiens en quête d’exotisme.
    La corrida a été importé d’Espagne par l’aristocratie et la grande bourgeoisie terrienne à la fin du XIX et ce n’est donc pas une tradition née dans les pays d’OC.
    C’est marrant aujourd’hui de voir cette anomalie archaique et importée par des bourgeois, défendue par certains militants progressistes.

    Et ces braves gens de nous expliquer que c’est une tradition, qu’il faut la respecter, elle et les férias sangria qui vont avec. (remarquez que j’apprecie ces ferias festives, mais là n’est pas la question)

    Pourtant ce sont les mêmes qui refusent obstinement de défendre les cultures régionales et en l’occurence la culture des pays d’Oc, pour cause de peur de séparatisme et autres craintes bien franchouiillardes.

    Vous allez me dire quel est le rapport avec la corrida ?

    J’y viens, cette hispanisation d’operette du sud de la France coincide avec la quasi disparition de la culture occitane. Il semble que la bourgeoisie locale n’était pas interessée par le maintien de la culture occitane qui il faut bien le dire avait pour dernier vecteur les paysans et les ouvriers des pays d’Oc. Alors cette bourgeoisie s’invente quand même un exotisme propre à la divertir et surtout à emmener un nombre considerables de ses semblables septentrionnaux, en mal d’emotions fortes, à venir dépenser des devises dans les commerces locaux et autres arênes. (Le milieu de la corrida brasse enormement de fric)
    Et oui,la corrida et autre féria c’est plus rentable que la culture populaire occitane.

    A l’heure où les catalans ont quasiment bannies la corridas de chez eux, lui preferant la sardane, plus pacifique, c’est marrant de voir les "aficionados" du sud de la France nous parler de tradition, alors que comme en Catalogne la corrida n’a rien à faire en Languedoc ou en Provence.

    Andreu

    ps : Òsca Renaud ! Bravo Renaud !

  • Bravo cher renaud, pour votre engagement, vous êtes un être noble et courageux.
    je dis cela ,car on voit peu d’artiste ( surtout en france) s’élever contre l’injustice faite à l’encontre des animaux, cette cause n’est pas payante semble t’il !!!
    pourtant si on n’est pas capable de s’émouvoir devant une bête que l’on torture, c’est que l’on manque de compassion, c’est que quelque chose ne tourne pas rond en soi.

  • QU’ILS LAISSENT LES ENFANTS ET LES TAUREAUX ...TRANQUILLES !!
    C’EST QUOI CETTE SECTE ?

  • On peut encore une fois je pense discuter d’une réglementation a minima

    mais je crois que là où bcp d’entre vous n’y sont pas c’est sur la signification d’une corrida avec mise à mort, sur ce qu’éprouvent ou attendent ou transcendent les gens qui regardent les corridas, les aficionados donc.

    si on contourne toute mise en scène de la mort, y compris de la mise à mort, de la violence, toute ritualisation, (car la corrida est bien u n rite, une culture, un théâtre AVEC une catharsis, au delà d’une simple tradition car je suis d’accord ce n ’est pas parce qu’un truc existe depuis 200 ans qu’il faut le péréniser s’i l est mauvais)bref si on empe^che des gens de juguler leurs peurs par ce type de moyens je ne vois pas trop au final quels types de "paliatifs" on va leur proposer ?... la pêche ? c’est pas pareil...dans le symbolisme.

    je crois que ce qui "vous" échappe c’est que les aficionados, au fond , c’est sans doute toujours la bête qu’ils désirent voir gagner, y compris quand on fait entrer les picador. Vous savez à quel point que les amateurs de corridas AIMENT les toros ? I l y a des manadiers qui ENTERRENT leurs toros les plus courageux, les plus braves et comme dit I lrosso, i l y a des toros qu’on épargne eet qu’on glorifie ! I l n’y a aucune vengeance aucun plaisir à les voir se faire massacrer - un vrai aficionado ne respecte que les corrida où le taureau souffre le moins possible où il es t respecté comme un adversaire valeureux mais qui DOIT mourir, pour la dimension "dramatique". Oui l’être humai nest tordu et compliqué et sinueux.

    La corrida ce n’est pas un plaisir sadique, un truc de bourrin (même s’il ya des bourrins qui prennent leur pied à voir souffrir une bête) c’est une jouissance qui nous tend entre eros et thanatos.
    Une façon de faire "venir" la Mort, de la voir ,de se faire "peur" ("et si le toro c’était nous ?")

    Autant je comprends nos discussions même vives sur le sujet autant je ne peux pas défendre la volonté d’interdire de parler d’un sujet. J’aurais soutenu ce combat si la demande de fond avait ét que l’on parle "mieux" de la corrida - pas qu’au fond on demande à ne plus en parler.

    D’autant que la plupart des arguments soulevés à l’appu ide cette demande sont à mon avis, oiseux...

    mais c’est un avis et je préfère militer pour que la corrida soit réglementée, d’une certaine manière mais pas pour interdire la théatralisation de la mise à mort .

    Et puis après le délire ça va être quoi ? ne plus parler du communisme parce que staline ? Rassurez vous c’est en cours l’europe y veille...

    Quand on arrêtera de glorifier et de justifier dans nos écoles la colonisation israélienne et le massacre des palestiniens, à mon avis bien plus "nocive "pour "nos enfants" (et je suis maman aussi..) je m’attaquerai aux corridas.

    Quant à comparer la corrida avec l’excision, Léa, désolée, je ne suis pas d’accord -mais oui on peut être en bonne santé et être végétalien !

    Enfin sur la montée de testostérone, oui en effet ça m’arrive comme à bc pde femmes - nous n’en sommes pas dépourvues... ;-)

    La louve

    • Je comprends ton point de vue Elodie -ou du moins je m’y efforce-, mais je n’y adhère pas : l’idée sous-jacente reste la mise en scène de la mort, et la mort effective, bien réelle, de l’animal.

      Quels que soient les ressorts inhérents à cette mise en scène, quelles que soient les échappatoires pour le taureau, quels que soient les sentiments & émotions que les gens éprouvent (abstraction faite des "bourrins" qui eux n’en sont même pas au stade de l’intellectualisation), il m’est impossible d’accepter l’idée qu’on puisse par ce biais justifier la mort d’un animal.

      Comprendre, encore une fois, oui. Mais pas justifier.

      Toutefois, peux-tu développer le sujet d’une réglementation a minima ? Qu’entends-tu par là ?

      En revanche, je ne pense pas qu’il s’agisse là d’une raison pour remettre en question les divers engagements et idéaux des un-e-s et des autres : chacun vit avec son lot de contradictions, de paradoxes de la pensée, de comportements aberrants. La pureté idéologique n’existe pas, toutefois certaines "errances", certains "égarements" peuvent selon les avis sembler préjudiciables pour la sincérité politique, quand selon d’autres ils ne sont finalement pas si importants (graves) que cela.

      Quant à la testostérone, je pense que la personne imaginait plutôt que tu étais un homme (ce qui lui aurait donné peut-être donné l’impression de "marquer un point" puisqu’apparemment, l’imagerie populaire assimile aficionados de tauromachie & hommes... la preuve en est que cette idée est fausse ; dans les 2 sens d’ailleurs).

      Pour terminer et risquer de me mettre à dos plein de gens : je pense que la question de la corrida est moins critique que celle des milliers de morts engendrés par le capitalisme, que le néo-colonialisme sioniste ou le racisme anti-musulman qui s’installe chaque jour un peu plus en France. Je n’y vois pas une raison de nous déchirer quand nos opinions "politiques" (au sens large du terme) ne le justifieraient pas par ailleurs.
      La vie des humains m’importe davantage que celle des animaux.

      J’ai dit... et j’attends vos pavés...

      (k)G.B.

    • Je ne pense pas qu’il faille opposer vie des animaux et la vie des humains. L’un participe de l’autre. La violence envers les uns n’est pas étrangère à la violence envers les autres. Il faut, par conséquent, examiner la question dans sa globalité.

      La souffrance est une et indivisible et si j’ai la possibilité d’amoindrir un tant soit peu celle d’un humain ou celle d’un animal, j’aurai alors fait mon devoir...

      Claire Starozinski

      Fondatrice

      Alliance Anticorrida

    • Il ne s’agit pas d’opposer la vie des humains et celle des animaux, mais pour moi de donner des priorités aux luttes.
      Si j’ai la possibilité d’amoindrir la souffrance d’un humain OU celle d’un animal, je vais choisir celle de l’humain, sans hésitation.

      Cela ne signifie pas pour autant que je suis indifférent à la souffrance des animaux, loin s’en faut.

      (k)G.B.

    • 220491438.jpg

      L’AFEITADO

      Mais d’autres facteurs peuvent conduire à l’affaiblissement des taureaux, comme l’afeitado.

      Cette pratique barbare consiste à scier à vif 5 à 10 cm de corne. L’opération dure 25 minutes et génère d’horribles souffrance pour l’animal ; il est enfermé dans un caisson et seules les cornes dépassent. Cette mutilation modifie la perception de l’espace pour le taureau. Tous les toreros réclament l’afeitado. En termes de douleur, cette " intervention " reviendrait à nous scier une dent à vif...

      Cette opération a pour but de désarmer le taureau.
      L’animal ainsi tourmenté, torturé, garrotté, piégé, encagé ; ses plaintes, ses mugissements n’empêchent rien.

      Les cornes sont ensuite poncées et éventuellement reconstituées avec de la résine.

      Le taureau ne dispose pas d’un délai suffisant pour prendre connaissance de la nouvelle longueur de ses cornes et d’y adapter son coup de tête.

      http://anti-corrida.skyrock.com/

    • Dois-je préciser que la LEA - 194.*.44.**, n’est pas la Léa (ex du Fou). Merci !

      En revanche, loin d’ensevelir la souffrance des uns sous la souffrance des autres, feuLéa a dit et toujours dit que de la torture de l’animal à celle de l’homme, il n’y a qu’un pas.
      Je dirais même un millimètre !

  • Les propos des anti sont nuls... Faire le raccourci entre tuer pour manger c’est la même chose que la tauromachie c’est vraiment simpliste quant à parler de loisir ou de tradition ! Voici quelques réflexions en vrac :
    Pour permettre le « spectacle » il est nécessaire d’énerver le taureau juste avant son entrée dans l’arène en utilisant des d’armes électriques de défense.
    De plus en plus de taureaux manquent de vitalité, s’agenouillant dès leur entrée en piste ou chutant dès leur première tentative de charge (car drogués)
    La chance du taureau...la corrida n’a pas pour but d’opposer un homme et un taureau pour voir lequel des deux s’en sort vivant : il est de tuer le taureau. Pour le matador, être tué est donc un accident ; pour le taureau, c’est une quasi-certitude.
    Quant aux piques et banderilles... les vétérinaires sont unanimes pour reconnaitre que les blessures infligées sont telles que la souffrance de l’animal est incontestable.
    Les spectateurs en assistant au carnage sont semblables à ceux qui se précipitent sur les lieux d’un accident pour voir du sang...
    On comprend mieux la fascination de certains devant des scènes de torture...
    Enfin en Catalogne les arênes sont interdites aux moins de 15 ans pourquoi pas la France ?...
    A REFLECHIR !

  • respecter les animaux, c’est respecter l’homme au final. je suis du sud.
    mais etant d’un culture rurale, j’ai le respect des animaux. tué un animal pour se nourrir n’a rien à voir avec les tortures infligées aux taureaux.
    c’est assez lamentable. et ça commence comme il est dit plus haut avant l’entrée dans l’arene avec des coups de poing eletrique.
    malheureusement, ce spectacle barbare rapporte pas mal de fric à certains. et l’alibi culturel sert à masquer cette logique mecantile.
    dommage de voir que des camarades se laissent avoir et soutiennent les bouchers qui se font des c... en or sur la torture d’animaux.
    à ceux là, ceux qui viennent nous raconter "qu’ils ont ça dans le sang", je n’ai qu’une chose à leur dire : vous etes des gogos, des naifs et surtout de gros beaufs.
    on peut revendiquer son apartenance au peuple, son coté "populo" sans pour autant s’afflubler d’un bob pernod et aimer la corrida.

  • 220141263_small.jpg

    Corrida de « bienfaisance » : un oxymore insupportable !

    En effet, peut-on imaginer association plus contradictoire que celle de ces deux mots : corrida et bienfaisance ?

    Les promoteurs des corridas semblent devenir des spécialistes en la matière. Suite aux inondations catastrophiques du mois de septembre 2002 dans le sud de la France, les sinistrés pansaient leurs blessures et tentaient de reconstruire ce qui pouvait l’être.

    Et qu’a-t-on vu fleurir de Floirac (proche de Bordeaux) jusqu’à Fréjus (Côte d’Azur) ? Des corridas dites « de bienfaisance ».

    Nous dénonçons la récupération éhontée de la détresse des victimes des inondations à travers la multiplication de ces corridas de « bienfaisance » qui riment avec « bonne conscience ».

    Déjà en 2001 ce type de spectacle avait été organisé au profit des sinistrés d’AZF (explosion d’une usine à Toulouse).

    Les acteurs du milieu tauromachique utilisent toutes les occasions pour faire la promotion d’un spectacle de mort et se faire passer pour les grands humanistes qu’ils ne sont pas.

    A commencer par Simon Casas, prestataire de service dans la gestion des spectacles tauromachiques à Nîmes, qui dans un journal nîmois se lamente : « moi aussi je suis sinistré ! ».

    Un peu de décence M. Casas ! Comment osez-vous mettre au même niveau vos problèmes financiers et la détresse des sinistrés ?

    Vous voulez faire croire que les inondations de septembre vous ont causé de forts préjudices financiers ?

    Vous voulez faire croire que la corrida serait une activité lucrative ?

    Oubliez-vous que la quasi-totalité des corridas sont maintenues en France à grand renfort de subventions publiques ?

    Vos déboires en tant que prestataire de services aux arènes de Nîmes pour l’année 2002 en sont une nouvelle preuve.

    Pour tenter de faire avaler autant de couleuvres au public et aux contribuables nîmois, il faut une bonne dose de cynisme...

    L’apothéose en la matière fut sans doute atteinte par un article scandaleux paru dans un grand quotidien national (« Le monde ») entre les deux tours des présidentielles sous le titre « l’arène contre la haine ».

    Une fois de plus on voulait nous présenter les tauromaniaques comme de grands démocrates. L’aficion a la mémoire courte.

    Il serait bon de rappeler ici que le 10 juillet 1937, le gouvernement républicain espagnol avait ordonné par décret l’abolition des corridas.

    Franco, le jour de la défaite des forces républicaines présida une « corrida de la victoire » (de bienfaisance ?).

    L’arène contre la haine ?

    Non ! L’arène c’est la haine, c’est l’exaltation des pires instincts de l’être humain.

    Sous le vernis de « l’art et de la culture » grouille l’innommable.

    Fin 2002, en France, on torturait « gratis ». Pour une fois les « danseuses ridicules », comme le dit si bien Francis Cabrel, ne se sont pas faites payer.

    Pourquoi celles et ceux qui souhaitent réellement aider les sinistrés n’auraient-ils pas versé directement le prix de leur billet de corrida à une association caritative sans aller voir la torture dans les arènes ?

    Ajouter de la souffrance à la souffrance va à l’encontre de la dignité humaine.

    Pour connaître la réalité d’une corrida, il n’est nul besoin d’y mettre les pieds.

    Thierry Hély est allé pour nous assister à l’une des plus « prestigieuses » corridas de la saison.

    Il nous a rapporté des images insoutenables de cruauté que d’aucuns trouvent admirables.

    Des extraits de son film ont été diffusés sur différentes chaînes de télévision, françaises et étrangères.

    Face à ce document accablant, un commentateur de France 3 a pu dire : « Thierry Hély a capté ce que 10 000 spectateurs n’ont pas su voir ».

    Alors, « bienfaisance » ou pas, ouvrons les yeux et arrêtons la torture !

    http://anti-corrida.skyrock.com/

    • Vous mélangez tout encore une fois je pense !!!

      le fait de réglementer les pratiques qui sont autour de la corrida et le fait d’interdire la corrida avec mise à mort.

      la corrida avec mise à mort a tjs existé en espagne par contre au fil des siècles elle a évolué et dégénéré

      je refuse qu’on interdise les corridas avec mise à mort, par contre j’aimerais que celles ci reviennent à plus de "pureté" qui n’a rien à voir avec toutes les saloperies qui s’y passent aujourd’hui.

      C’est comme le foot, la chasse (et c’est pour ça d’ailleurs que je la pratique plus), ces activités, loisirs, arts.. ont été pourris par les pratiques capitalistes.

      Ce n’est pas une raison pour INTERDIRE.

      Les cas d’interdiction pure et simple doivent être limités par le respect de la dignité et de l’intégrité de l’être humain.Le reste doit être réglementé voire éventuellement abandonné après combat d’idées, non ? Des animaux aussi si vous voulez, mais dans ce cas là , pour convaincre et réhabiliter une place de l’animal à l’égal de celle de l’homme, je crois vraiment que votre combat n’est pas le bon et vos arguments ne sont pas convaincants du tout.

      Quand je pense que la plupart d’entre vous se réclament de Mai 68 ici: :
      IL EST INTERDIT D’INTERDIRE ! ;-)

      Et encore une fois à ceux et celle qui me parlent des souffrances de la bête (que je serai hypocrite de nier) j’espère vraiment qu’ils ne mangent ni cochon ni boeuf ni crabe ni rien de tout cela.

      Ou alors, ils n ’ont jamais fait un tour dans certains élevages ou abattoirs et je leur conseille AUSSI d’y aller avant de jouer les vertueux sur la corrida.
      NE venez pas me dire que c’est "pas pareil" parce que "manger de la viande c’est nécessaire" - non et ça Léa l’a très bien dit, ce n’est absolument pas nécessaire.
      Le foie gras non plus, le boudin non plus etc etc.

      Je vais finir sur une grosse provoc’ pseudo psychanalytique (je préviens, mais on point où nous ne sommes et puisque bcp racontent n’importe quoi) : je me demande si ce ne sont pas les gens qui mettent ces photos pour prétendre étayer leur combat qui prennent le plus de plaisir au fond, à la contemplation de la chose.... ;-) Elle se cache où la fascination morbide, sous les dessous de l’humanitarisme ????...

       ;-))

    • Quelles sont ici les personnes qui bouffent du cochon ?!!!
      Du jambon ? Du rôti de porc ? De la Hure ? du Boudin ? DU fromage de tête ? de la rillette ?????? et j’en passe !!!

      Vous savez qu’on vit aussi très bien sans en manger ???? JE vous fais pas le mêem sur le boeuf, la vache etc.

      Régalez vous, et sortez les mouchoirs...

      "Végétarisme
      Quelques saisons en enfer...

      Dans les élevages modernes, les cochons ne peuvent satisfaire aucun de leurs besoins naturels. Ils ne connaîtront jamais le bonheur de courir dans l’herbe verte, de se prélasser au soleil ou de respirer l’air frais.

      Les truies...
      Dès l’âge de sept mois, les truies sont accouplées. Un mois après la mise bas, elles sont accouplées à nouveau et maintenues en gestation constante, pour être finalement abattues après quatre ou six portées.
      Beaucoup sont enfermées pendant la gestation dans des stalles où elles ne peuvent pas bouger. Leur détresse et leur souffrance y sont intenses. Certaines perdent même connaissance en tentant de s’enfuir.
      L’accouchement se fait dans des cages plus petites encore, pour empêcher les truies d’écraser les porcelets en se couchant. Séparés de leur mère par une grille de métal même pendant l’allaitement, les petits leur sont définitivement arrachés au bout de trois ou quatre semaines. Ces stalles sont si cruelles qu’elles sont désormais interdites dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Mais il faudra attendre 2013 pour la France et l’interdiction ne concernera que les truies gestantes !

      les porcelets...
      Dès leurs premières semaines de vie, ils subissent toute une série de mutilations. Leurs dents sont sectionnées à la pince. Coupées au niveau de la pulpe, elles éclatent jusqu’à la racine, ce qui provoque des infections à répétition qui sont une source de souffrance permanente.
      Viennent ensuite coupe de la queue et castration, toujours sans anesthésie. La castration nécessite une incision profonde car les testicules ne sont pas apparents. Très douloureuse, cette opération a été interdite au Royaume-Uni, par exemple. Mais elle est toujours pratiquée en France.
      Quand les porcelets mâles sont abattus, ce sont encore des bébés : ils n’ont que six mois, alors que leur longévité naturelle est de six à neuf ans. Pendant leur courte vie, ils n’auront aperçu le soleil qu’une seule fois, à bord du camion qui les mène à l’abattoir.

      ...et les autres
      A cause de l’accumulation de saleté, d’excréments et d’urine, 75% des animaux souffrent de pneumonie et plus du quart d’une forme de gale qui peut entraîner la mort (sans parler des démangeaisons insupportables). Les médicaments et les manipulations génétiques provoquent artificiellement une croissance si rapide que les animaux sont à peine capables de marcher. Chaque année des centaines de millions de cochons arrivent paralysés à l’abattoir.
      Le transport est une source supplémentaire de stress et de souffrance, d’autant qu’il se fait souvent sur de très longues distances, parfois sans pouvoir boire ou manger et dans un inconfort extrême.

      Dans un abattoir français type, plus de 2 000 cochons sont tués tous les jours.
      Impossible, dans ces conditions, de prêter assez d’attention à chacun pour s’assurer qu’ils sont tués de la façon la moins cruelle possible. La loi impose qu’ils soient étourdis avant d’être découpés en morceaux, mais l’électrocution est souvent ratée. Du coup, beaucoup d’animaux sont encore conscients lorsqu’ils sont plongés dans la cuve d’échaudage (une cuve d’eau bouillante destinée à éliminer les poils et assouplir la peau).
      http://www.petafrance.com/vegetarian-pig2.asp"

    • Tuer des animaux pour se nourrir n’est pas nécéssaire ? Soit, je suis tout à fait d’accord, dans l’absolu.
      Et pourtant... Les régimes alimentaires végéta(l|r)iens sont hors de portée des plus démunis.

      Ils n’ont pas les moyens de s’alimenter par ce biais, moins abordable, plus compliqué, et pas du tout adapté aux conditions actuelles.
      Je suis désolé, mais c’est un mode de vie au mieux petit-bourgeois.

      Donc encore une fois, mettre sur un pied d’égalité la mort d’un animal pour nourrir et la mort d’un animal pour divertir, cela me pose un gros problème.

      Dans l’absolu, changer de mode alimentaire implique bien plus de modifications radicales de nos modes de vie que décider de ne plus tuer d’animaux pour le loisir/plaisir/divertissement.
      L’état actuel de l’agriculture mondiale ne permettrait pas de se passer de viande.

      Je pense que la question principale est réellement liée à la mise en scène de la mort, au rituel de mise à mort, et au fait de contempler la mort survenir devant soi, sous ses yeux.
      Le rapport de l’Homme à la Mort a toujours été complexe : elle fait peur et fascine en même temps (fascination apeurée, dites-vous ?).

      Dès lors, l’objectif réel n’est pas réellement le divertissement, mais bien la Mort en tant que telle ; alors que lorsqu’on tue un animal pour se nourrir, l’objectif est bien l’alimentation.
      La fin justifie-t-elle les moyens ? J’ai le toupet de croire que oui, parfois. Et les révolutionnaires peuvent difficilement le nier, m’est avis.

      Le rapport à l’animal n’est de ce fait pas du tout le même, et je trouve assez préoccupant qu’on veuille se saisir de cet argumentaire pour justifier la mort animale dans le cadre de la corrida ou de la chasse.

      Nous sommes assez raisonnés et raisonnables pour pouvoir débattre justement de la réalité, de la fascination pour la mort, rituelle et symbolique, inhérente à ces activités, sans devoir pour autant recourir à des exemples ou des arguments hors contexte, et donc ou fallacieux, ou inappropriés.

      Petite parenthèse à ce sujet : tu dis qu’en utilisant l’argument de la nécéssité, on peut en arriver à arrêter de faire l’amour, je te réponds alors que faire l’amour n’a jamais tué personne (ou alors, de plaisir, et ça, c’est beau. ;)). Mais je sais que tu disais cela plutôt sur le ton de la provocation humoristique. ;)

      Quant aux photos, leur but est avant tout, à mon avis, de choquer/fasciner, lorsque les mots ne semblent pas suffire et convaincre.
      Mais si les mots ne suffisent pas, c’est peut-être que les idées que les auteurs cherchent à véhiculer ne sont pas les bonnes... ou ne suffisent pas non plus.
      La photographie est à ce sujet souvent détournée pour en faire un outil moderne de propagande faisant appel à l’instinct, à la réaction viscérale : contrairement aux mots qui demandent une attention et une analyse, même simple, et le fonctionnement de l’intellect, les photos frappent d’abord l’affect.

      Quoiqu’il en soit, je suis peiné de voir à quel point les réactions des un-e-s et des autres sont excessives, pleines de colère, voire de haine, et d’animosité.

      Je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de débattre et de progresser sur le sujet (ou un autre d’ailleurs).
      Lorsque je lis la quantité d’invectives déversées autant par les pro- que par les anti-, je me dis que si on n’est déjà pas capables d’échanger nos opinions sereinement sur cette question, on aura bien du mal pour les autres causes.

      En revanche, je souhaite toutefois répondre à ceux qui estiment que la cause "anti-corrida" n’est qu’une façon de cacher son manque d’énergie à défendre des causes humaines : premièrement, pour éviter toute confusion, je ne me sens pas concerné -comme dit ailleurs, pour moi la cause animale vient après la cause humaine, mais la suit toutefois de près, je précise- ; deuxièmement, je crois qu’il est tout à fait possible de militer à la fois pour le respect de la vie animale tout en luttant pour les causes humaines dont nous parlons sur bellaciao plus généralement.

      Je ne vois pas pourquoi une cause devrait forcément exclure l’autre et là je rejoins l’avis d’autres intervenant-e-s même si je ne suis pas moi-même dans cette double dynamique.

      Cessons les procès d’intention, les accusations gratuites, les invectives et les grossièretés, et peut-être que nous pourrons plus facilement faire passer nos messages, nos idées.

      (k)G.B.

    • Et donc ... ??? Vive la torture et la mise à mort des taureaux ???
      Je connais qques pigeons qui vont se régaler de te lire aujourd’hui. Je pense que tu ne les auras jamais autant fait jouir ... Enfin ! Pas autant qu’à une corrida quand même, n’exagérons pas ! feuLéa.

      PS. J’espère que tu vas désormais t’emparer de la défense de la cause animale, elle a bien besoin de l’énergie de tous.

    • Je m’auto-critique, tiens : en se passant de viande, il faudrait revoir les cultures actuellement dédiées à l’alimentation des bêtes pour qu’elles puissent servir à celle des hommes, mais certaines études expliquent que celles-ci pourraient compenser l’absence de viande.

      Toutefois, cela impliquerait une profonde modification de toute l’agriculture et de toute l’économie du monde agro-alimentaire... je pense que c’est une question bien plus complexe à traiter que celle de la corrida.

      Fiou...

      Je vais finir végétarien si ça continue... par principe. ;)

      (k)G.B.

  • "Ils se souviennent, au mois de mai,
    d’un sang qui coula rouge et noir,
    d’une révolution manquée
    qui faillit renverser l’Histoire,
    j’me souviens surtout d’ces moutons,
    effrayés par la Liberté,
    s’en allant voter par millions
    pour l’ordre et la sécurité.

    Ils commémorent au mois de juin
    un débarquement d’Normandie,
    ils pensent au brave soldat ricain
    qu’est v’nu se faire tuer loin d’chez lui,
    ils oublient qu’à l’abri des bombes,
    les Francais criaient "Vive Pétain",
    qu’ils étaient bien planqués à Londres,
    qu’y avait pas beaucoup d’Jean Moulin."

    un mec qui a écrit ça mais qui a voté mitterrand, royal...etc,
    qui se déballone comme une baudruche quand denisot (car comble de la perversité et de la subversivité ;-) "Hexagone " ayant été longtemps censurée, a fait son premier passage télé sur canal + chez denisot..) lui demande ce qu’il pense de Sarkzoy , répond d’un assez consensuel : "ouai bof mais l va libérer bétancourt donc... il fait aussi des trucs bien..." en gros et qui a tjs été un anticommuniste notoire ( comme bien d’autres dont l’anarchie d’opérette n’est qu’un faux nez) me fait tjs doucement marrer au final...

    j’aime le chanteur, l’artiste, mais c comme pour d’autres, le mec parlant politique ou moeurs ou société bof bof...

  • De voir de telles images me donne envie de dégueuler. Comment, toi, la louve tu puisse soutenir un tel spectacle. Oui je sais je n’ai rien compris de ta petite bafouille, tu n’aime pas mais... tu es bien resté socialiste. Il me semble qu’entre une nitendo et la barbarie d’une arène, il y ai un pas et toi tu le franchis. Je croyais avoir trouver en toi une femme, une vraie femme, exuse moi mais j’ai due me tromper.

    Varenne Louis

    • Y’a pas de mal Varenne Louis....
      L’erreur est humaine, paraît-il...

      "Tu es restée une socialiste" - Et ben ça dis donc, ça devait te démanger depuis un sacré moment car c’est sorti tout droit , pour un parangon de vertus , chapeau...

      Quant à feu Léa ou Léa bis ou que sais je (laquelle je ne sais pas trop bien mais bon...)...

      Je n’ai pas répondu par "esprit de copinage" avec tel ou telle, volatile ou pas, et si tu savais comme je me fous de ce que vont penser X ou Y... (je pensais que tu avais compris cela ?) Que j’aie tort de ne pas m’engager (selon toi) dans la "défense de la cause des animaux" peut être. Je n’ai pas le temps de "défendre" toutes les causes qui se présentent (à supposer qu’elles soient toutes justes) et je fais une hiérarchie dans mes priorités ( comme nous tous au fond sauf que bcp ici sont bien trop hypocrites pour le reconnaître).

      Je me contente de respecter et de soigner les qques animaux domestiques qui ont pu vivre sous mon toit. C’est très primaire et réac, je sais. Faire la fausse et prétendre embrasser un combat que je ne pourrai pas mener ? pourquoi faire ? ! J’aime la viande (à manger)... alors...j’essaie d’être cohérente.

      Si j’ai un jour le seul choix entre manger un chien et manger un humain mon choix est fait. JE ne peux pas donner à l’animal une place que je ne peux pas assumer moi.

      Oui je fais des choses ou pense des choses viles et dégueulasses et nulles, ou supposées telles, comme tout le monde, mais je ne fais pas semblant d’être "pure" et je ne prétends pas avoir le droit de dire que qui regarde le corrida est un boucher fasciste, que qui aime la chasse est salaud décérébré, ou qu’un salarié qui ne vote pas coco est un sale traître qui devrait finir fusillé, etc etc.

      De la même manière que je ne me permets pas de dire, pour paraphraser ce cher REnaud que "les gens qui aiment les animaux sont des fiottes" ou que s’ils aiment tant les animaux ils devraient se marier avec...

      Enfin c’est un débat sans fin, personnalisable à l’infini car il est sur l mauvaise pente depuis le début. Personne (ou presque) n’a voulu parler du rapport de l’homme avec la mort, personne ne m’a expliqué ce qu’était un animal, ce qu’était supposé être "les droits de l’animal", ni même tient, ce qu’est un HOMME. PERSONNE n’a voulu parler du désir, du plaisir, de la jouissance, de l’incroyable complexité de l’âme humaine qui fait qu’un type comme PICASSO (par exemple) pouvait être un artiste, un communiste un résistant et ADORER la corrida. ESPAGNOLE. Non. Mais condamner, juger à charge , s’emballer dans des lieux communs ah ça oui.

      On veut bien dire que la mrde ça pue mais pas mettre les mains dedans c’est TROP COMPLIQUE.

      Que celles et ceux qui ont pu aimer ou apprécier ce que j’ai écrit sur d’autres sujets, comme Varenne Louis, me jettent plus bas que terre parce que j’ai un avis (peut être très con) qui ne correspond pas à l’image complètement fantasmée qu’ils ont de moi, cela m’effraie.PAs pour moi, pour eux.

      (Certains communistes ne seraient-ils pas libérés du mythe du Sauveur, du culte de la personnalité, de l’Idéal de perfection et de pureté ??)

      Je suis désolée de n’avoir rien trouvé ici autre chose ( à de rares exceptions que j’ai notées et sur lesquelles je réfléchis encore) que des invectives des insultes et de la morale pour défendre les propos des ANTI...

      Les raccourcis c’est bien facile, de part et d’autres.

      "La Louve a regardé des corridas, elle a même reconnu aimer la chasse et avoir trouvé une forme de plaisir à tout cela, c’est une grosse salope fasciste qui mériterait le bûcher !!!! BRULONS LA cette SOCIALO de MERDE !!!!"

      R.I.P.

      (Allez y, si vous adorez me détester, ça me fait plaisir ...)

      La Louve, pétasse pas niçoise.

      Et sous mon bûcher n’oubliez pas de glisser NErruda, Garcia Lorca, Go ya, Picasso etc etc....

    • Et tu veux faire la révolution....tu en rève.... tu y crois ???? et bien tu te fout le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. La révolution, oui mais toute la révolution

      Varenne louis

    • a la Louve

      je n’ai qu’un mot à dire B R A V O pour toute vos jolies phrases philosophiques qui ne mènent à rien de toute façon, étant bien souvent à côté du sujet, mais au cas où l’on se demanderait :

      mais qu’est-ce qu’on va faire des arènes, s’il n’y a plus de corridas ??

      j’ai une idée : pourquoi ne pas refaire -(comme au bon temps de la barbarie) des combats de gladiateurs ???? dans les gradins on y verrait des pouces levés ou baissés, selon qu’on voudrait gracier ou mettre à mort, là au moins beaucoup pourrait assouvir leur soif de sang et de violence, et les protagonistes seraient à 100% consentents.

      C EST PAS UNE BONNE IDEE CA HEIN ??????
      de toute façon la corrida est un spectable barbare, où on trouve une jouissance à faire souffir, et j’aime à croire qu’un jour à force de volonté et d’union entre les antis, ce génocide cessera.
      Mais que vont devenir les picadors, manadiers et tous ceux qui s’en foutent plein les poches ???? AUX ASSEDIC

    • Comment, toi, la louve tu puisse soutenir un tel spectacle.

      He Louis qui ta dit que elle soutien cet tipe de spectacle tu fai la un proces d’intention...

      tu es bien resté socialiste

      ca resemble a une provocation plus que a un debat politique, un insulte... tu veux faire croire que le coco son "immacule" ????

      Je croyais avoir trouver en toi une femme, une vraie femme...

      on peux etre contre la corrida mais ca ve pas dire en contropartie que on peux acepte cet tipe de "baratin" macho/chauviniste...

      Roberto F

    • B R A V O pour toute vos jolies phrases philosophiques qui ne mènent à rien de toute façon

      ta derision n’aporte pas des argument posives et constructif a la campagne contre la corrida au "contrario" le manque d’argumentation la decredibilize...

      RF

    • Tu nous fais une opération "il faut sauver le soldat La Louve" ???
      Personne n’est mort cette fois-ci, tout va bien ! On a progressé. VPB.

    • il faut sauver le soldat La Louve

      heee je le redit encore un foi on peux pas etre en accord mais rient justifie des propos macho/chauvinist

      ca m’etone de toi Lea je sui sure que sur d’autre sujet et avec une petite recherche sur notre site on peux retrouve des commentaires ou tu a reagi autrement de que un mec a traite les femmes de cet fason...

      et ce vrai personne est mort cette fois ici mais aussi dans autre occasion et allor ???

      ciao
      Roberto

    • Je réagissais surtout à plusieurs de tes postes de grand défenseur des louves. Attention, il ne faut pas se méprendre, je trouve que c’est une très noble cause , je critique mais je respecte, surtout que personne ne s’emporte... Enfin peut-être pas au point de la réintroduire dans les pyrénées ...

      Par ailleurs je ne sais vraiment pas si Louis Varenne est machiste parce qu’il me semble aussi que La louve est une femme (désolée pour ceux qui arrivent à cet instant sur ce site et qui ne vont vraiment rien comprendre). Donc est-ce qu’on est machiste si on dit à une louve qu’on pensait qu’elle était une vraie femme ? Il exprime une déception simplement, enfin moi c’est ce que j’ai compris.

      tou ce ci di tranquillamente ...

      eeeeh oui je me moque, j’adore ça me moquer, tu le sais !
      VPB.

  • Je crois rêver en lisant certains commentaires !

    Comment peut-on supporter, qu’à notre époque, on tue encore pour le plaisir et ne pas refuser que l’on dise aux enfants que c’est normal de voir de tels instincts chez l’être humain ?

    Certains veulent moraliser la corrida comme d’autres veulent moraliser le capitalisme ? Comment est-ce possible ?

    C’est le raisonnement des socdem et de Sarkozy (je sais Sarkozy lui pense exactement le contraire de ce qu’il dit, on en est sûr maintenant) je le rappelle !

    On rajoute même : il est interdit d’interdire !

    J’ai du mal à comprendre pourquoi une révolutionnaire en puissance comme LL devient soudainement adepte de demi-mesures. Je suis surpris.

    Elle, qui nous a habitué à des arguments tranchants et incontestables sur d’autres sujets, vient nous dire aujourd’hui, que tuer un animal par se nourrir est comparable à la délectation du matador et de ses patibulaires spectateurs de l’agonie du taureau ? Etonnant !

    La corrida et le capitalisme sont à mes yeux deux monstruosités. Moraliser des ignominies ? Interdit de les d’interdire ?

    Traditions ? L’esclavage a longtemps été une tradition. Il aurait fallu le moraliser ? Peut-être en disant aux maîtres d’attacher leurs esclaves avec des chaines moins lourdes ?

    Dorénavant je lirai certaines personnes d’un autre œil. Je pense sincèrement que l’on ne peut être sélectif devant la souffrance. Si, en plus, elle est infligée, pour le "plaisir"... On est sentimental ou ne l’est pas. Je me méfierai un peu plus des postures.

    Des artistes certains toréros ? C’est certainement un plaisanterie.

  • La nature humaine est faite de contradictions permanentes, chaque individu doit composer avec ses propres paradoxes de la pensée et/ou de l’idéologie, et notre première et éternelle lutte, c’est celle qui nous oblige à nous affronter nous-même.

    "Changer le monde commence par se changer soi-même".

    Nous souffrons toutes & tous de nos nombreuses imperfections, et de nos contradictions. La pureté idéologique n’existe qu’en tant qu’Idée-idéal de perfection vers laquelle tendre, mais ne met pas à l’abri de la faiblesse humaine temporaire et/ou circonscrite à un sujet donné.

    J’ai davantage de mépris pour l’hypocrisie de celles & ceux qui sont prêts à lapider verbalement une personne capable d’admettre ses contradictions -alors qu’ils sont bien conscients, pour la plupart, qu’elle est pourtant sincère dans ses luttes, et tâche d’être humaniste au moins autant qu’eux- que pour cette même personne qui, se sachant prisonnière de celles-ci, essaie malgré tout d’y échapper en tentant de réfléchir, de douter, de se remettre en question et d’écouter les arguments de celles & ceux qui ne l’ont pas condamnée d’emblée.

    Et même si en parallèle elle essaie aussi de convaincre les autres du bien-fondé de sa position, il s’agit davantage d’un moyen de défense, autant contre les autres que contre elle-même, que d’une façon de se dédouaner purement et simplement de ses idées, aussi viles qu’elle puisse paraître à autrui.

    Je suis finalement tout autant "choqué" par la prise de position d’Elodie que par les réactions virulentes et excessives qu’elle engendre.
    Je ne m’attendais pas à un tel déchaînement de... haine ?

    En la condamnant comme certain-e-s ici le font, en l’assaillant d’invectives, je ne pense pas que vous parviendrez à vos objectifs, quels qu’ils soient... sauf à imaginer qu’il s’agisse de la faire fuir Bellaciao ?

    "Comprendre, ce n’est pas obligatoirement accepter."

    Tâchons peut-être, avant tout, de comprendre ce qui motive l’autre, ce qui explique ses contradictions, avant de le juger et de le condamner ; et même, oserais-je dire : sans le juger ou le condamner, mais en essayant de convaincre, par l’argument et pas par la violence (qu’elle soit verbale ou pire).
    Parceque sinon, lorsque le temps viendra pour nous d’être mis devant nos propres contradictions, nous risquerions bien d’être jugés, et condamnés.

    Sur ce fil, la passion a submergé la raison. C’est là l’essence même de la haine qui s’y déverse.

    (k)G.B., qui est contre la corrida, mais contre la violence verbale qui se déchaîne ici.

    • Merci KGB,

      Je ne m’étais pas trompée quand je me suis dit que tu avais compris ma démarche (ce qui n’empêche pas, je le maintiens aussi et tu as raison de le dire, que je puisse avoir "tort" ou plus exactement que je fasse une "erreur").

      Tu pourras constater à ton tour que tu ne t’es pas trompé si tu vas voir "ailleurs". Certain(e)s ont trouvé des arguments convaincants (et ô stupeur !!) MARXISTES pour proposer l’interdiction de la mise à mort dans la corrida.

      Quant à moi pour cette fois, je laisse tomber, car à l’impossible nul n’est tenu. Avoir lu de gens qui prétendent me donner des leçons de morale que ma réflexion prouvait bien que j’étais restée socialiste par exemple, être comparée à des tortionnaires en Algérie, ce genre de choses...ça "calme" radicalement. Et ça fait une peine infinie (pas pour moi comme je l’ai dit je commence à avoir l’habitude qu’on me haïsse et qu’on me crache à la gueule) mais parce que je me dis que les communistes ou supposés tels n’ont pas fini de tordre le cou à tout leurs fantômes, quoi qu’ils en pensent.

      Un retour à l’analyse freudienne ET marxiste ne leur fera pas de mal.

      J’attends la même "indignation", la même "vigueur" de tous ces internautes "sensibles" et "moraux" , en quête de pureté sur des sujets tels que :

      la pornographie
      la Palestine
      l’homo/trans/biphobie
      et ce genre de choses

      Je ne renverrai pas tous ces gens à leurs contradictions, tu l’as fait pour moi d’une certaine manière, et de toute manière on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

      C’est une grosse déception, et j’envie les certitudes de certain-e-s, moi je n’en ai pas autant et pas sur ce type de sujets ; je suis tjs prête à reconnaître que j’ai fait erreur (ce qui pourrait être le cas sur la corrida vu les arguments que certain-e-s ANTI me développent ailleurs), mais je ne cède jamais d’un iota face à l’intimidation, la menace, la propagande ou la contrainte.

      EDUCATION DISCUSSION REGLEMENTATION PLUTOT QU’INTERDICTION ET HSYTERISATION

      Ciao , "amis révolutionnaires"

      La Louve , salope socialiste et barbare patentée.

    • Si il y a invectives, on ne peut qu’être d’accord !

      Mais j’ai beau chercher, je ne vois que des arguments qui approuvent et d’autres qui désapprouvent.

      Si les contestations sont considérées comme des invectives, il n’y a plus de débat possible.

      En disant à LL qu’on est pas d’accord avec son point de vue sur la corrida, personne ne lui dit de ne plus nous éclairer, comme elle sait si bien le faire, sur d’autres sujets !

      Je ne comprends pas trop le sens de ton commentaire.

    • Le terme "invectives" était mal choisi, mais je n’ai rien trouvé de mieux pour exprimer ce que je pense de ce déchaînement de haine à peine voilée, de mépris, de condamnation, cette déferlante d’images pour choquer et prendre en otage l’affect, aveugler l’intellect.

      La Louve n’a pas fait face à un argumentaire raisonné et constructif, mais plutôt à un quasi-anathème.

      (k)G.B.

    • TUER N’EST PAS JOUER

      « Lorsqu’on joue et qu’on est content, il faut avoir affaire à des gens qui jouent aussi et sont joyeux, non point comme dans ce genre de jeu dont parlait Bion : "les gamins se font un jeu de lancer des pierres aux grenouilles, mais les grenouilles, elles, en meurent vraiment, et non par jeu !" »

      Un poeme pour Elo... on ce calme... please...

      RF

      À un homme partant pour la chasse

      Oui, l’homme est responsable et rendra compte un jour.
      Sur cette terre où l’ombre et l’aurore ont leur tour,
      Sois l’intendant de Dieu, mais l’intendant honnête.
      Tremble de tout abus de pouvoir sur la bête.
      Te figures-tu donc être un tel but final
      Que tu puisses sans peur devenir infernal,
      Vorace, sensuel, voluptueux, féroce,
      Échiner le baudet, exténuer la rosse,
      En lui crevant les yeux engraisser l’ortolan,
      Et massacrer les bois trois ou quatre fois l’an ?
      Ce gai chasseur, armant son fusil ou son piège,
      Confine à l’assassin et touche au sacrilège.
      Penser, voilà ton but ; vivre, voilà ton droit.
      Tuer pour jouir, non. Crois-tu donc que ce soit
      Pour donner meilleur goût à la caille rôtie
      Que le soleil ajoute une aigrette à l’ortie,
      Peint la mûre, ou rougit la graine du sorbier ?
      Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier.

      VICTOR HUGO

      (Recueil : Dernière gerbe)

    • C’était très bien choisi comme recueil "dernière gerbe". Félicitations ! VPB.

    • Erreur !!! Nous avons parfaitement compris la motivation de la Louve et elle a reçu des réactions très proportionnées à l’horreur de ses positions et propos. Et elle n’a trouvé aucun argument justifiant la mise à mort du taureau sinon que personne ne peut l’obliger à penser avant qu’elle ne l’ait décidé elle-même, d’abord !!!
      Ca c’est du béton comme position !
      Elle reproche en plus aux anti de ne pas être dans d’autres combats (les arguments bidons habituels) mais s’accorde à elle le droit de ne pas être dans tous les combats.
      Se trouver agressée pas des photos sans être capable de les regarder et d’y trouver tous les arguments POUR l’abolition de cette horreur, des torrents d’écrits y parviendront-ils ? Peut-être à contribuer à sa masturbation intellectuelle, mais là ce sera sans moi, c’est sûr. Trouver des photos abominables et pas la corrida, là c’est étrangement intéressant n’est-ce pas docteur ???

      De la même façon qu’elle ne peut nous obliger à penser comme elle sous prétexte que c’est elle qui décide, en ce qui nous concerne, notre décision nous l’avons bel et bien prise et sans atermoiement ...

      Si on l’attend, le sang va encore couler trop longtemps sous les ponts. _ VPB.

    • déferlante d’images pour choquer et prendre en otage l’affect, aveugler l’intellect

      tien tien (k)G.B. on devien "moraliste" ce pas bien mais c’est mieux de pas voir ???

      certe les immages de guerre en Irak on doit pas le voir paseque ca choque et peux "prendre en otage l’affect, aveugler l’intellect"

      ca me rappel les "debats" sur la divulgation des immages pandent la guerre en Vietnam...

      le autorite americaine dise la memme chose... "fo pas faire voir les immages paseque l’opinion publique peux change d’opinion..."

      les autorite americaine ave bien raison... l’opinion publique regarden les immages et donc la realite des chose ce son bien detourne de la propagande politico/religieuse/gouvernamentale et ave bel a bien change...

      pourqua accuse de "propagande" des commentaires/articles accompagne par des immages et considere ca come un contre "argumente raisonné et constructif"

      on peux discute tranquillamente mais "cache" la realite ca devien asse "bizzare"...

      on peux avoir des opinion differente a propos du plaisir, de la jouissance, de la mort et du rapport avec les animaux, mais de la a dire que si on montre des immages de se que ce passe pandent une corrida
      on tombe dans un "quasi-anathème" ... je pige pas le sense de ton raisonement

      tous les immage son accompagne par un descrition donc son pas gratuite je pense au contraire que cet immages demande des esplication...

      au dela du misticisme presque religieuse de la motivation que pousse certaine a aime et trouve du plaisire et de la jouissance dans la corrida et dans le rituelle de la mise a mort du toro pourqua pas par exemple repondre a la maniere avec la quelle on "prepare" le toro...

      je attende des reponse "rationelle"... par exemple pourqua on doit pour rendre l’animal "toréable", il faut commencer par l’affaiblir, c’est le rôle des deux picadors qui rentrent alors en piste, ils sont armés de leurs puyas (longue pique). Plus ou moins meurtrier, le coup de pique se doit d’être planté entre la quatrième et la septième vertèbres dorsales, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre les quatrième et sixième vertèbres cervicales, pour sectionner les ligaments de la nuque.

      des questions je ne des tonnes...

      Un autre exemple les afficionados des corridas declaren que demande l’interdition de la corrida est neccesariament un acte reactionaire et que on tue la "tradition populaire" et que tous le gens du sud de la France on dans le sang...!!!???

      Sa resemble bien plus a du "populisme" si on doit "suivre la tradition populaire" on doit resortir les guillotines... je me trompe ou pas mais la peine de mort en France a ete "interditte" et pour autan les forse progressiste et communiste on pas aplee ca "un acte reactionaire" mais pour autan on a bel et bien "interdit" quelque chose...

      on parle de changement de societe, tres bien, ca nous gene pas de demande de "interdire" les licenciement dans le entreprise que fon des benefice, des "interdire" le secret bancaire, de "interdire" l’opacite dans les mouvement financier... etc etc on arrive carement a pense de "interdire" le capitalisme... juste pour rapele un certain Marx...

      on parle de revolution, tres bien, je pense pas que un communiste peux glorifie les acte des guerre, des barbarie, des tortures que toutte guerres et/ou revolution produit... je pense que pour un communiste la revolution est un passage obligatoire pour change la societe mais que voudre bien evite... (si on veux vraiment change la societe et pas avec du bla bla...) mais jame on peux glorifie la violence ou la mort...

      On est contre la corrida mais on mange de la viande...

      je pense pas que on peux compare ou mettre en contradiction ce comportement,.. je de difficulte (k)G.B. a mettre sur le memme niveau un "divertisement" a une "neccesite" tu me dira mais tu a que a mange de la salade et de carottes... oui mais "l’autre" me repondra "mais aussi la salade et le carotte urle des douleur quand tu le croques..."

      je mange de la viande et j’aime ca mais je sui pas fier...(a cause de mon opinion sur le corridas je "risque" ca : "si tu est contre la corridas je te cusine plus jame de la viande...") je se bien se que se passe dans les abatoires je te renvoi a voire le film Terriens que tu a deja visione et que est sur notre site, come tu doi immagine je des enorme difficulte a acepte ces metodes...

      l’enorme difference avec la corrida est que la mort du toro est pas neccesaire et que la "preparation" au pseudo combat est revoltaint et lache...

      je pense que on a une immense difference entre le defi que un home peux avoir devant un bette aussi puissante que un toro par exemple a esseje de lui retire un foulard rouge comme on fait en amerique du sud ou dans la corrida portuguese et la "corrida espagnole"...

      dans la corrida espagnole on glorifie la lachete de l’home sur l’animal en realite le toro apree 40 minutes des tortures ce present a ca mort come un zombi... on di "mais tu immagine si on fait pas ca sere impossible pour le toreador le tue, lui a aucun chance et se fere tue par le toro..." la reponse est dans cet declaration...

      mais un’autre aspect est important : le simbolisme, dans la "tradition populaire" le toro est pour certaine le simbol du "MAL" du diable avec ce corne dans le different pouvoir politique et religieux en particulier judocretien on a utilize les "arenas" pour "canalize" les tention social et individualize dans le rituel de l’acomplisement de la mort de l’animal un certaine soulagement populaire pour devie les tension populaire contre les autorite...

      ce pas un hazard si a Rome on a construit le Coloseum ou les eslave et les animaux ale mourire... sans rapele les different "execution publique" des prisionier dans les places en fasse a la population

      je comprende perfectement le sens des ecrit de "la Louve" et je pense que on une "logique" ma que se trompe sur pas mal d’aspect...

      L’interdition en elle memme n’est pas "reactionaire"

      la mise a mort est le cote negatife de la jouissance, bien sur que esiste dans la jouissance la mort mais cet jouissance est que destrutrice

      l’accomplicement de la jouissance est la force de depasse cet instint et retourne cet force dans un acte positive voir donc de se fondre dans l’autre et pas de le detruire...

      En effet, si c’est à la jouissance qu’on reconnaît la vie, la jouissance est aussi ce qui mène le sujet à la mort, à l’inanimé ; la souffrance est donc le signe de la vie, mais en retour, c’est la jouissance du sujet qui peut le mener vers la souffrance, et parfois jusqu’au terme de la vie. Freud avait déjà admirablement bien saisi que de telles dialectiques mettant en jeu des forces opposées réglaient massivement le fonctionnement psychique du sujet.

      La vie est l’ensemble des forces qui résistent à la mort et cette résistance contre un retour à l’inanimé prend toujours les mêmes chemins, une fois que la vie les a tracés définitivement. Ce chemin (que Freud nommait instinct) va guider la répétition le long du parcours du sujet sous la forme de scansions et témoigne d’un savoir qui est le suivant : la vie s’arrête au-delà d’une certaine limite de la jouissance. La jouissance, c’est le chemin vers la mort. La répétition va contre le principe de plaisir et met en jeu une jouissance dangereuse qui n’est plus bordée par le principe de plaisir, de sorte que cette jouissance tend vers son propre infini : la non-vie, la mort en tant que point qui situe le terme de la jouissance de la vie.

      le texte complet ici

      bon je vous epargne ma torture a moi voir de lire mes ecrit dans un francaise epuventable...

      ciao

      Roberto Ferrario

    • @Roberto : Tu te méprends sur mon propos, qui n’est en aucun cas moralisateur/moraliste. Je ne suis pas contre l’image, pas contre les photos, mais bien au contraire pour, et néanmoins seulement lorsqu’elles celles-ci servent les mots, pas lorsqu’elles masquent le verbe, pas lorsqu’elles prennent "toute" la place au point d’occulter la parole.

      Quand je dis qu’elles prennent en otage l’affect et aveuglent l’intellect, je signifie par là qu’elles envahissent l’esprit bien plus aisément que les mots, parcequ’elles ne passent pas d’abord par le filtre de l’analyse et de la compréhension.

      Pour faire simple et clair : la déferlante d’images sanglantes et horribles sur ce fil déssert totalement l’argumentaire tenu par ailleurs.
      Je l’ai déjà dit sur d’autres fils, d’autres discussions, d’autres sites, qui parlaient de la guerre en général ou de l’Irak en particulier, qui parlaient du massacre au liban en 2006 (par exemple).

      Il ne s’agit pas d’interdire les photos, mais de trouver un juste milieu, de leur donner leur vraie place dans un argumentaire : l’illustration par l’exemple de ce que les mots décrivent.

      Le problème reste que les images ne doivent pas remplacer/effacer les mots, ce qui est un risque d’autant plus important que leur impact immédiat est bien plus puissant.

      Pour ma part, j’estime que là, il y en avait trop, que d’exemples ou d’illustrations, elles sont passées à un statut d’armes : leur accumulation engendre horreur et dégoût, ébranlent l’affectif et brouillent la raison, nuisant de ce fait à la réflexion et à la prise de recul, nécéssaires à mon avis à tout débat constructif.

      @VPB : La position de La Louve est difficile à tenir, difficile à défendre, parcequ’elle met en exergue ses propres contradictions. Mais comme elle le dit elle-même ici ou ailleurs, le débat l’a poussée à douter, à se remettre en question, et à faire face à ces contradictions, je pense.
      Par ailleurs, il m’apparaît qu’Elodie a souhaité défendre un point de vue plus "dur" que son propre avis sur la question : la corrida n’est pas vitale pour elle, il me semble. Je crois dès lors que l’objectif était aussi rhétorique.

      Quant aux arguments utilisés par les un-e-s et les autres, côté ANTI- comme côté PRO-, ce n’est pas forcément reluisant et approprié. J’en prends pour exemple la qualification de "génocide" pour la tauromachie (argument "ANTI-" particulièrement ridicule par essence) ou effectivement le fait de reprocher aux ANTI- de lutter contre les corridas et pas forcément contre l’exploitation des animaux pour l’alimentation.

      Quoiqu’il en soit, ma propre position est claire, je souhaitais juste un débat constructif, j’ai pointé du doigt ce qui selon moi y a nui (et Elodie a aussi ses torts ;)), libre à chacun de ne pas être d’accord.

      Amitiés communistes & révolutionnaires,

      (k)G.B.

    • Beau poème Roberto, et belle citation aussi.

      Mais je préfère tes mots, simples et réalistes :

      "on se calme, please."

      Parcequ’en effet, je pense que c’est allé un peu "trop loin", et que toutes & tous gagneraient à dépassionner le débat.

      (k)G.B.

    • (k)G.B. ce certaiment un "detail" mais encore un fois les photos son tous accompagne par une description et son pas juste la pour faire sensation...

      la quantite est bien moindre en "proportion" a la soufrence que certaine animaux doi subir pour epanoir notre plaisir...

      et en plus sont exactement ce que tu demande...

      de leur donner leur vraie place dans un argumentaire : l’illustration par l’exemple de ce que les mots décrivent.

      et en plus son en coerence avec ta frase...

      Le problème reste que les images ne doivent pas remplacer/effacer les mots, ce qui est un risque d’autant plus important que leur impact immédiat est bien plus puissant.

      pour le reste je te cache pas le fait que prendre de position aussi "tranchent" cree des enorme problemmes aussi dans la vie prive... et de fois le pris que on paye est disproporsione...

      ciao

      Roberto

    • Seriez-vous ironique, VPB ? ;)

      Parceque j’ai le sentiment d’en avoir manqué, de modération...

      (k)G.B.

    • Roberto, tu n’as pas tout à fait tort, on peut effectivement estimer qu’ici les photos illustrent ce que décrivent les mots, mais je t’invite cependant à dérouler le fil de haut en bas à vitesse modérée, et à constater à quel point les images s’imposent d’elles-mêmes, alors que les mots n’ont même pas le temps d’être interprétés.

      La première chose qui survient lorsqu’on arrive sur ce fil, c’est la vague d’horreur... et l’ensemble des photos revêt dès lors un rôle central dans l’appréhension du sujet.
      Par conséquent, il me semble que dans notre situation, les mots servent les photos, ou même pire : sont accessoires à côté d’elles.
      A mes yeux, la situation est donc inversée

      Par ailleurs, elles se répètent inlassablement et, c’est là que je suis quelque peu chagriné : les mots aussi. Regardons les commentaires, qui se succèdent telle une litanie morbide, à la suite des diverses photos : ils sont tous là pour décrire une fois de plus l’image globale d’horreur et de dégoût que personne ne peut nier (sauf à être, sans doute, un peu dérangé).
      Beaucoup de commentaires ne forment qu’une répétition, une variation sur un même thème. Jusqu’à saturation ?

      Cela dit, il s’agit peut-être d’une perception liée à ma propre sensibilité (qui aime s’acoquiner avec le préfixe "hyper") ; et à mon souhait que ce "débat" enflammé ne tourne pas à la scission...

      Je pense que je vais laisser ce sujet de côté, il a à mon avis fait assez couler d’encre binaire comme ça... et je n’ai vraiment pas envie de risquer de me froisser avec des gens que j’apprécie sur Bellaciao, même par seuls écrans/claviers interposés (et tu en fais partie Roberto).

      (k)G.B.

    • Des problèmes ça en créerait le double si tu cessais d’être en cohérence avec tes convictions...

      Quindi zero rimorsi !

       ;)

      Brunz

    • bon OK je pense d’avoir compri...

      ce juste un problemme de "estetisme visuel".... ;-)

      ce sur que si des gens fon tourne la roulette de son souri sans lire memme pas un ligne de ce que est ecrit von avoir la "sensation" de voir que des immages...

      et en memme sens si on fait un ENORME pave d’ecriture plus personne s’arrete a lire vu le "lourdeur"...

      je te fait un’autre confidence, bien que je te faruscement oppose a la Corrida par une reaction "spontanee" vis a vis du concept, je ete tres peux informe du "deroulement" des "operation" avant la mise a mort et mon immagination ete bien moindre vis a vis de la realite...

      je decouvert comme on "prepare" le toro pour l’offrire au toreador...

      maintenant je sui encore plus degoute... les immage mon attire et mon permi de me done le temp pour lire l’ecrit que les accompagne

      pour la pubblication je reste persuade que on doit pas le cache

      un fois dit ca je peux que etre furace a propos de certaine personne que son intervenu sur cet fil des discussion pour "regle" de conte politique que on rient a voir avec le sujet de cet article

      on peux etre pas en accord mais les attaque personel son a proscrire,
      bien sur on peux et je peux etre accuse de avoir mis l’essence sur le feux pour avoir publie tout cet info... mais la ce un autre debat

      si quelquen veux publie un article a faveur de la corrida le bien venu on va le publie et on verra bien comme se deroulera le debat....

      voila

      pace e amore

      ciao
      Roberto

    • Je trouve au contraire que la déferlante d’images est venue fort à propos pour recadrer, avec les commentaires qui l’accompagnent le propos de la justification de la corrida, et de l’étonnante indifférence ou insensibilité à la souffrance réelle du taureau et à la non prise en compte de son martyre sous prétexte que entre choisir de préserver une vie humaine ou une vie animale, tout être sensé choisirait de préserver une vie humaine. (En espérant que ce ne soit pas un vrai salaud quand même ....)

      Car je crois justement que les spectateurs voient le toro de loin, ne savent pas suffisamment le martyre enduré déjà à la préparation, son affaiblissement qui constitue déjà une tricherie par rapport à l’idée du vaillant combat etc .. etc... Hé oui, la corrida c’est ça. Et l’émotion, les émotions aussi en font partie.

      Si on n’a pas les images, et le descriptif on comprendra encore moins que, tout en se mobilisant pour les causes humaines on puisse s’intéresser aussi à celle-là en particulier (mais pas uniquement), non pas par sensiblerie judéo-chrétienne, mais par ce qu’elle montre d’insensibilité humaine vis-à-vis de la souffrance d’un animal voué au sacrifice pour le bon plaisir d’un rituel de loisir humain de sang et de mort qui apparait de plus en plus comme archaïque et caduque, sauf pour une minorité d’irréductibles. Sinon on n’en parlerai pas.

      La question des enfants n’est pas anodine non plus. L’image des enfants au visage fermé, tendu et grave. Les adultes exultent peut-être mais eux ne respirent pas la joie.

      Je ne vois quant à moi aucune haine dans les propos des gens, seulement aussi vifs peut-être ici ou là que ceux de la Louve qui ne se prive pas de vigoureuses phrases bien balancées comme à son habitude. C’est pas plus que ça, à mon humble avis et je lui fais confiance pour ne jamais être à cours d’arguments. Moi sa belle énergie m’a toujours épatée, même si je ne suis pas toujours d’accord avec tout.

      Maguy

    • D’accord avec toi !

      Et je rajouterai que dans un débat on peut contester les arguments sur leurs véracités, mais quand on commence à dire qu’ils sont trop nombreux et qu’ils sont trop orientés c’est qu’on n’a plus grand chose à opposer à ceux-ci.

      On reprocherait donc à l’interlocuteur d’être trop persuasif ? Pas logique ! Insensé même !!!

    • Bonjour Elodie

      ""EDUCATION DISCUSSION REGLEMENTATION PLUTOT QU’INTERDICTION ET HSYTERISATION""

      Moi qui ne suis qu’une primaire (peut-être même encore "primitive"), j’admets tes interrogations sur le rapport des amateurs avec la corrida.
      Je suis de Bretagne où, s’il n’y pas de mises à mort de taureaux, il y en a de faisans et de lapins jusque dans mon jardin, par de respectables chasseurs dont les femmes signent les manifestes anti-corrida.
      Rien ne me porte donc à défendre la corrida.
      Je n’en ai vu qu’une dans ma vie, pour ne pas parler de ce que je n’aurais pas vu.
      Mais à ma grande honte de "primitive", j’ai apprécié le spectacle (même si c’est en mettant la main devant mes yeux aux moments les plus cruels) qui n’était donc pas culturel pour moi .
      J’en conclus donc que nous n’en avons pas fini avec l’homme reptilien
      et que ce n’est pas en clouant au pilori ceux qui n’ont pas la même opinion sur ce sujet qu’on fera avancer le problème.
      Comment fait-on disparaître en nous l’homme reptilien ?
      individuellement en se penchant profondément sur ses pulsions et collectivement ?
      On aura fait un grand pas le jour où les Chefs d’Etat (ou de tribus...) s’affronteront sur le pré au lieu de dresser les uns contre les autres des
      hommes qu’ils auront eux-mêmes baptisés ennemis héréditaires "culturellement" (et alternativement).
      Je n’ai pas découragé il y a longtemps un de mes fils - :-) - de faire campagne dans son bahut contre la vivisection, je crois avoir essayé de lui faire voir le côté sectaire de l’association en cause.
      Renaud, cette girouette, me rappelle exactement la pratique de ces gens. Se découvrir des causes à défendre, fussent-elles successivement contradictoires, pour se faire voir et se donner la crédibilité qu’on a perdue en s’éloignant des préoccupations des ""masses laborieuses""
      (c’est bien comme ça qu’on dit au PCF ?)
      Voilà, tu remarqueras que pour une fois, je n’ai pas d’opinion arrêtée
      mais je veux ainsi partager l’opprobe que tu endures. (quitte à détourner les flèches décochées dans ton entourage proche ....)
      Bigoudène

  • Mort et renaissance dans la jouissance...

    "dans la sexualité, (...) le but n’est pas la jouissance du moi mais sa perte dans ces régions où la parole est confiée à cette altérité que nous avons refoulée lorsque la construction de soi demandait contention et ordre.

    Mais les abysses de l’âme ne sont pas demeurés inhabités, et toutes nos existences possibles, depuis longtemps contenues, peuvent réapparaître en réclamant d’une voix forte, si ce n’est exactement la vie, du moins ce renouvellement de la vie auquel le moi cède à chaque fois qu’il se livre au sexe (sexus) et donc au lien (nexus) avec l’autre part de lui.

    N’étant pas un rapport avec l’autre, mais une relation avec l’autre part de nous-mêmes, et donc un fléchissement du moi pour libérer une partie de la folie qui l’habite, la sexualité a à voir avec ces limites ontologiques que sont pour l’existence la naissance et la mort. Mort du moi par dissolution de ses limites, renaissance du moi sous de nouvelles configurations. Ce vertige, que tout acte sexuel porte en soi, a besoin de la présence de l’autre, mais uniquement comme mémoire de la réalité que l’on abandonne et comme possibilité d’un retour du monde étranger auquel on s’abandonne dans la dissolution du moi.

    Ce que nous appelons jouissance du moi est en réalité sa désagrégation, qui a lieu afin que soit permise cette ouverture par laquelle l’autre part de nous-mêmes peut s’annoncer inquiétante pour ce que nous étions et, qu’après chaque acte d’amour, nous ne sommes plus.

    (...) Si la sexualité n’est pas autant qu’on l’affirme ordinairement un rapport avec l’autre, il est pourtant vrai que tout acte sexuel requiert la présence d’un autre qui sache nous accompagner dans notre perte de nous-même et dans notre remontée des profondeurs.

    L’enlacement au corps de l’autre, avant que d’être un contact, est donc une prise. Par le simple fait qu’il est à nos côtés, l’autre nous permet de nous perdre dans notre folie et de nous reprendre : en assistant, par sa seule présence, au fléchissement de notre moi, comme la sage-femme assiste à l’accouchement, l’autre nous aide à renaître. Mais cette renaissance n’advient qu’après l’expérience de la mort qui nous arrache à l’obstination avec laquelle nous voulons voir durer ce moi que nous sommes."

    Umberto Galimberti, Qu’est-ce que l’amour ? , 2004

    Ciao
    RF

  • Comment massacrer un taureau dans le ruedo ?

    Nous connaissons tous les recettes permettant de préparer un taureau aux triomphes insipides auxquels nous avons pris l’habitude d’assister : gommage des aspérités indésirables de la caste, coiffage des cornes, voire méthodes plus inavouables encore si le sujet se montre particulièrement récalcitrant.

    Abordons à présent quelques moyens simples de réduire à néant les efforts déployés par l’éleveur pendant quatre ou cinq ans pour produire un taureau de combat, mais cette fois dans le ruedo, dans le cas (de plus en plus rare en pratique) où celui-ci, en dépit de l’application des recettes précédemment évoquées, ressemblerait encore trop, lors de sa sortie, à un véritable taureau de combat.

    Prenons par exemple un taureau encasté de Sanchez Fabres, d’encaste Santa Coloma (rama Coquilla) qui, comme les novillos lidiés récemment à Saint-Martin de Crau en ont apporté la preuve, ont parfois le mauvais goût de se montrer tel.

    Dès sa sortie des chiqueros, sans perdre une minute qui pourrait lui permettre de se remettre du stress accumulé pendant son transport et son séjour dans les corrales, chargez vos peones d’attirer son attention en le citant à l’abri du burladero.

    Le bicho, selon toute vraisemblance, répondra auxdites sollicitations sans se faire prier. Il suffira alors de le faire taper contre les planches pendant de très longues minutes, afin qu’il y épuise ses forces.

    Si la méthode est mise en œuvre avec succès, on obtient alors un taureau très largement affaibli, voire, avec un peu de réussite, handicapé, et dans tous les cas ayant laissé une partie importante de son moral sur le burladero. Les individus aux cornes dites pudiquement "fragiles" peuvent aussi abandonner, lors de l’exercice, une partie supplémentaire de leur substance. Cet aspect n’est pas déterminant s’agissant de Coquillas, mais pour des opposants issus d’autres origines, cela peut s’avérer intéressant.

    Et le tour est joué ! En un tournemain, vous obtenez un taureau moribond, sans vous mettre le public à dos, et si plus rien ne peut en être tiré, ce ne sera pas de votre faute.
    {{}}
    Le taureau, dans la presse du lendemain, sera qualifié de violent à sa sortie, puis allant de mas a menos, se révélant ensuite impropre à la lidia moderne
    .

    A suivre...