ON A BRÛLÉ DES PNEUS ET ON EN EST FIERS ....
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![]() Où peut être la fierté de pouvoir annoncer ne pas avoir lutté et avoir permis en un temps record la fermeture d’une usine ?
Les seuls qui peuvent aujourd’hui s’en féliciter sont les patrons de Bridgestone mais aussi les acteurs politiques qui gravitent autour du dossier et un avocat payé à 100% par le tôlier qui était donc celui du tôlier et non des salariés ...
Jamais dans l’histoire une usine de cette taille n’aura été fermée aussi rapidement, si il y a un (...)
![]() ![]() ![]() Idriss Déby, un criminel contre l’humanité soutenu par la France : Repèresde : Patrice Bardet dimanche 10 février 2008 - 07h18 - ![]() 4 commentaires
![]() Le Tchad est un pays d’Afrique du Nord créé de toutes pièces par la France à l’issu d’une véritable conquête militaire. Le régime d’Idriss Déby a été installé fin 1990 par la France, son armée et ses services secrets, sur fond d’enjeu pétrolier avec le soutien du régime soudanais. Il s’est depuis signalé par la systématisation de la terreur, la banalisation de la torture et du viol, la répétition des nettoyages et massacres ethniques - des crimes contre l’humanité avec la mansuétude des autorités politiques françaises.
Idriss Déby prend donc le pouvoir, soutenu par le régime de Khartoum, avec l’aide de la France qui maintient son dispositif militaire . Accompagné de l’officier de la DGSE Paul Fontbonne, il conquiert N’Djaména sans guère rencontrer de résistance. Hissène Habré s’enfuit avec les liquidités publiques.La Commisson d’enquête sur ses crimes et exactions, présidée par le magistrat Mahamat Hassan Abakar, dénombrera 40 000 personnes tuées ou disparues de 1982 à 1990. Une grande partie des troupes d’Hissène Habré ayant participé au massacre furent dirigées personnellement par l’actuel Président Idriss Déby alors chef d’Etat major des armées.(Dossier Noir de la politique africaine de la France N°13 éd. l’Harmattan, Paris, 1999). Idriss Déby après avoir été, jusqu’en 1989, l’un des piliers du régime de Hissène Habré est porté donc au pouvoir par la France avec l’aide de la DGSE.
Le régime d’Idris Déby a favorisé le vote d’enfants dans certaines régions (cf. photo) - Les 28 février, 6 et 7 mars 2002 se déroulent les audiences du procès intenté par MM. Bongo, Déby et Sassou Nguesso (respectivement présidents du Gabon, du Tchad et du Congo-Brazzaville) à François-Xavier Verschave, président de Survie, et Laurent Beccaria, directeur des Éditions les Arènes, pour "offense à chef d’État étranger" sur la base de passages du livre Noir Silence, qui arrêtera la Françafrique ? Déby reprochant à François-Xavier Verschave de l’avoir qualifié « d’assassin invétéré ». Extraits Noir Silence , p.166 : « Le lobby français pro-Déby entreprend une magistrale opération de chirurgie esthétique : de transformer un assassin invétéré (depuis le Lycée) en Chef d’Etat légitime »
REFERENCES : Noir Silence , François-Xavier Verschave, Edition Les Arènes. Tchad La visite à Paris d’Idriss Déby Paris bénit Déby , l’Humanité par Camille Bauer, 20.09.2003 Tchad La malédiction du pétrole, l’Humanité, ibid. Le Tchad est déjà vendu , Réseau Voltaire, 19.09.03 Elections présidentielles au Tchad en 2001 (photos).Afrique-Express. N’Djaména : Déby, entre Mobutu et tchador . Survie. Tchad : quelques repères chronologiques . Survie. La véritable nature du pouvoir d’Idriss Déby de 1990 à 2004. Récit d’un pouvoir corrompu, clanique, autoritaire, responsable de la mort de 25.000 personnes en treize ans de règne.Alwihda . Dérives au Tchad , Réseau Voltaire. France, Tchad, Soudan, au gré des clans, dossier du Réseau Voltaire Arche de Zoé : que faisaient Nicolas, Cécilia et François dans cette galère ?par Thierry Meyssan* Des citoyens français intoxiqués par la propagande atlantiste ont été convaincus qu’un génocide se déroulait au Darfour et qu’ils pouvaient sauver des enfants d’une mort certaine. Ils ont financé l’équipée de « l’Arche de Zoé » qui a tenté d’enlever des enfants au Tchad. Étrangement, lorsque la presse s’est emparée de cette affaire, le président Sarközy n’est pas venu au secours des enfants victimes, ni des familles d’accueil abusées, mais des voleurs d’enfants. Pour protéger qui ? La presse française ne manque pas un éditorial pour brocarder le président tchadien Idriss Déby qui a accusé sans retenue l’association humanitaire l’Arche de Zoé d’avoir tenté d’enlever des enfants pour satisfaire des pédophiles et se livrer à un trafic d’organes. Simultanément, elle loue le président français Nicolas Sarközy, qui s’est immédiatement déplacé au Tchad pour faire baisser la tension et rapatrier plusieurs prévenus. L’ombre de Cécilia Le Figaro s’est fait l’écho de la colère de la nièce d’un des bénévoles de l’Arche de Zoé incarcéré au Tchad : ce sapeur-pompier aurait été abusé par les dirigeants de l’association qui lui aurait fait croire que l’opération de sauvetage des enfants était patronnée par Cécilia Sarközy [1]. Mais le quotidien n’indique pas de quelle manière les dirigeants de l’Arche de Zoé avaient pu convaincre les bénévoles d’un tel patronage s’il n’existait pas. Et si ce patronage était imaginaire, pourquoi le président Sarközy s’est-il cru obligé de monter immédiatement en première ligne ? [2] Un Sarközy peut en cacher un autre L’objet social de l’association l’Arche de Zoé est d’« intervenir en faveur des enfants victimes du tsunami du 26 décembre 2004, à Banda Aceh (Sumatra, Indonésie) pour leur permettre de retrouver des conditions de vie décentes par des programmes sanitaires, sociaux et éducatifs ; développer, mettre en œuvre et coordonner des programmes de réhabilitation de l’environnement familial et social de ces enfants ; développer tout programme en adéquation avec les besoins des enfants et de leur environnement de manière à favoriser le retour à l’autonomie, de façon plus générale ; mettre en œuvre toute action permettant de venir en aide aux enfants en difficulté, en détresse ou victimes de catastrophes naturelles ». Comme ne le laisse pas deviner cet énoncé humanitaire, l’association est une initiative d’un organisme semi-public français, Paris Biotech Santé. Celui-ci a été fondé conjointement par l’Université Paris-V Descartes, l’INSERM, l’École centrale de Paris, et l’ESSEC, et dispose de tous les agréments officiels nécessaires. Son objet est de soutenir des projets de création d’entreprises dans le domaine du médicament, des dispositifs médicaux et des services aux malades [3]. Paris Biotech Santé gère un immeuble de 3 200 m², dont 2 500 m² de laboratoires, à l’hôpital Cochin. Ces installations ont été inaugurées en grande pompe, il y a trois semaines par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, et le président de l’université Paris-V Descartes, Jean-François Dhainaut [4]. Il résulte de ce montage que la finalité ultime de l’Arche de Zoé est de tester des programmes sanitaires sur des enfants en difficulté dans le tiers-monde en vue de leur développement commercial. Les liens organiques de l’Arche de Zoé et de Paris Biotech Santé sont attestés par l’avis de création de l’association publiée au Journal officiel de la République française du 2 juillet 2005. Il précise : « Siège social : 23, rue Hallé, 75014 Paris. Courriel : lefebvre.s tzL parisbiotech.org ».
Contacté par téléphone, Paris Biotech Santé indique que seul son directeur, le professeur Olivier Amedée-Manesme, est habilité à répondre à la presse et que celui-ci n’est pas joignable. C’est dommage car il aurait été en mesure d’indiquer quel avis le Comité d’évaluation de Paris Biotech Santé a émis sur le programme Arche de Zoé ; un Comité d’évaluation où siège le docteur François Sarközy, médecin pédiatre. Contacté à son tour par téléphone, le secrétariat de François Sarközy nous assure qu’il transmet notre question et nous rappelera. François Sarközy est politiquement proche de son frère aîné, le président Nicolas Sarközy, au point que celui-ci, lorsqu’il était maire de Neuilly et ministre de l’Intérieur, l’avait fait nommer médiateur dans le conflit social de l’hôpital américain de Neuilly [5]. Le Figaro le présentait au lendemain de l’élection présidentielle comme l’une des 100 personnalités qui compteraient désormais « au coeur de la future équipe de France » [6]. Le média sarközyste (excusez le pléonasme) précisait : « Ce pédiatre de 48 ans, vice-président du Conseil de surveillance d’une société de biopharmaceutique, s’est beaucoup rapproché de son grand frère Nicolas lors de la campagne, notamment à l’occasion de séjours brefs mais studieux dans la maison de François, en Provence. » De son côté, Le Nouvel Observateur indique : « Autant Nicolas Sarkozy entretient des relations orageuses avec son frère aîné Guillaume, un temps vice-président du Medef, autant il se sent proche de François, un pédiatre devenu manager. C’est chez lui que Sarkozy a reçu ses amis, le soir de son discours “fondateur” du 14 janvier, et c’est dans sa maison du Midi qu’il s’est parfois réfugié pendant la campagne » [7]. Le Monde note : « Le frère cadet de M. Sarkozy a été beaucoup vu au cours de la campagne. C’est chez lui, dans sa maison des Alpilles, que l’ex-ministre a passé de nombreux week-ends ces derniers mois. En l’absence de Mme Sarkozy - qui n’a été officiellement présente au côté de son mari que le 14 janvier et le 22 avril, et enfin dimanche 6 mai sur le podium dressé place de la Concorde, à Paris, au soir de la victoire -, il a symbolisé une présence familiale autour du candidat. Interrogé un jour sur le sens de sa présence, François Sarkozy, soucieux de lever toute ambiguïté, avait précisé : “Je ne le soutiens pas, je l’accompagne”. » [8] François Sarközy est aussi une personnalité influente des médias. Ainsi Libération lui a attribué un rôle dans l’éviction de Robert Namias de la direction de TF1 au lendemain de l’élection présidentielle [9]. À la rubrique « François SARKÖZY de NAGY-BOCSA », le Who’s Who in France indique : « Interne des Hôpitaux de Paris en pédiatrie (1983-85 et 1987-89), Assistant au laboratoire de physiologie respiratoire de l’hôpital Trousseau à Paris (1989-90) ; aux laboratoires Roussel-Uclaf : Chef de projet international pour les antibiotiques (1990-93), Directeur du développement clinique international (1994-95), Responsable du développement international (1995) ; au groupe Hoechst Marion Roussel : Vice-président, Directeur de la gestion du portefeuille et des projets en développement international à Bridgewater (États-Unis) (1996-98), Directeur médical et pharmaceutique pour la France (1998-99) ; Président-directeur général du Centre international de toxicologie (1998-99) ; Directeur médical pour la France à Aventis (1999-2000), Associé du Cabinet de conseil en stratégie et en organisation devenu AEC Partners (depuis 2001), Président d’AEC Partners Inc. (depuis 2006) ; Vice-président, Membre du conseil de surveillance de BioAlliance Pharma (depuis 2005) » Bio Alliance Pharma termine ses expérimentations humaines pour le lancement de médicaments luttant contre des maladies opportunistes du cancer et du HIV, Loramyc, Lauriad et Transdrug [10]. Le monde étant petit, en 2006, le principal client de François Sarközy à AEC Partners est le syndicat français de l’industrie pharmaceutique (LEEM), lequel emploie aussi Stéphanie Lefebvre de Paris Biotech Santé et de l’Arche de Zoé, via LEEM-Recherche. Le président Idriss Déby ne s’est certainement pas exprimé à la légère. Le rapatriement des journalistes et des hôtesses de l’air impliqués dans cette opération a dû être chèrement négocié. Au demeurant, le Tchad, en traduisant en justice les responsables de l’Arche de Zoé, conserve un moyen de pression non-négligeable sur le président français.
DROIT DE RÉPONSE
[1] « La nièce d’un des Français détenus dénonce les mensonges de l’association », par Angélique Négroni, Le Figaro, 3 novembre 2007. [2] « Nicolas Sarkozy en première ligne dans l’affaire de l’Arche de Zoé », AFP, 4 novembre 2007. [3] « Paris Biotech : un cocon protecteur pour jeunes entreprises de la santé », AFP, 3 octobre 2006. [4] « Inauguration de la pépinière d’entreprises Paris Santé Cochin », AFP, 17 octobre 2007. [5] « Fin de la grève du personnel de nuit à l’Hôpital américain de Neuilly » et « Accord direction/personnel de nuit à l’Hôpital américain de Neuilly », AFP, 17 et 28 février 2006. [6] « Les 100 noms qui vont compter » par Yves Derai, Le Figaro, 12 mai 2007. [7] « Aujourd’hui, ce sont eux qui incarnent la fameuse "rupture" - Les 100 de Sarkozy », par Hervé Algalarrondo, Le Nouvel Observateur, 10 mai 2007. [8] « Eux aussi ont fait gagner Sarkozy », Le Monde, 8 mai 2007. [9] « ...Des rides, et c’est pas fini » par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, Libération du 22 mai 2007. [10] « BioAlliance Pharma Names Francois Sarkozy as Vice-Chairman of its Supervisory Board ; Healthcare Industry Professional Brings Further Operational and International Experience to Specialty Pharma Company », Business Wire, 5 janvier 2006. ![]()
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mardi 26 - 17h40
de : joclaude
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mardi 26 - 12h53
de : Claude Janvier
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mardi 26 - 09h51
de : jean1
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dimanche 24 - 21h05
de : sôs Soutien ô Sans papiers
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dimanche 24 - 11h29
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samedi 23 - 22h21
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de : nazairien
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vendredi 22 - 20h44
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vendredi 22 - 14h18
de : Un ex du pneu
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jeudi 21 - 14h22
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jeudi 21 - 12h45
de : nazairien
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jeudi 21 - 11h16
de : joclaude
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jeudi 21 - 11h05
de : joclaude
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jeudi 21 - 10h55
de : joclaude
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mercredi 20 - 19h32
de : Hdm
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mercredi 20 - 15h10
de : joclaude
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mercredi 20 - 15h08
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de : Jean Clément
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lundi 18 - 16h24
de : jean1
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lundi 18 - 15h30
de : joclaude
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lundi 18 - 09h29
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dimanche 17 - 17h44
de : CADTM Eric Toussaint
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dimanche 17 - 10h03
de : Par Michèle Dessenne, Présidente du Parti de la démondialisation
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samedi 16 - 23h00
de : reporterre
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vendredi 15 - 11h30
de : joclaude
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vendredi 15 - 10h49
de : joclaude
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jeudi 14 - 19h45
de : France 3 Régions
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jeudi 14 - 17h37
de : joclaude
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jeudi 14 - 17h31
de : joclaude
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jeudi 14 - 17h14
de : Jeune Afrique - 03 février 2011
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mercredi 13 - 20h15
de : jy.D
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mercredi 13 - 17h43
de : Hdm
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mercredi 13 - 11h27
de : joclaude
6 commentaires
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lundi 11 - 15h31
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dimanche 10 - 15h58
de : jy.D
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samedi 9 - 19h02
de : Jean Clément
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10 février 2008 - 07h50 - Posté par patrice bardet
articles d’origine
Idriss Déby, un criminel contre l’humanité soutenu par la France : Repères
Arche de Zoé : que faisaient Nicolas, Cécilia et François dans cette galère ?
lire aussi Avez-vous des nouvelles du Tchad, mr les journalistes ?
La France a permis à Idriss Déby de sauver son régime
introduction :
PARIS (AFP) - Arche de Zoé : les demandes de grâce des six Français transmises vendredi au président tchadien
Pourquoi Déby est-il prêt à gracier les membres de l’Arche de Zoé ?, la Croix du 7/2/2008
10 février 2008 - 23h53
Comment la France a prêté main forte aux forces régulières tchadiennes
AFP
Par Par Hervé ASQUIN AFP - Vendredi 8 février, 16h41
N’DJAMENA (AFP) - La France a apporté une assistance décisive au président tchadien Idriss Deby Itno et à l’Armée nationale tchadienne (ANT) depuis l’offensive de la rébellion lancée le 28 janvier, conjuguant un soutien logistique à une intense activité de renseignement.
Les six Mirage F1 et les deux appareils de reconnaissance Atlantique 2 prépositionnés sur l’aéroport de N’Djamena ont été les yeux d’Epervier, le dispositif mis en place en 1986 et qui perpétue une présence militaire française au Tchad quasi-permanente depuis l’indépendance en 1960.
Ces appareils ont reçu le renfort d’un Transall du Commandement des opérations spéciales (COS) équipé d’une caméra thermique.
"Nous avons été en l’air pratiquement 24H/24 pendant six jours", a indiqué le lieutenant-colonel Philippe Zivec, commandant du dispositif aérien. Tout ou partie des renseignements recueillis a ensuite été communiqué aux autorités tchadiennes par le canal de l’attaché de défense de l’ambassade de France.
Selon un pilote, ce dispositif a permis de "suivre en direct tous les combats".
Au titre d’un accord de coopération militaire, les forces françaises fournissent également du carburant, dont 200 m3 de kérosène par mois destinés à la petite armée de l’air tchadienne, ainsi que divers matériels et 10.000 rations de combat.
Cette aide permet à l’ANT de maintenir en état de marche ses pick-up (véhicules à plate-forme), quatre redoutables hélicoptères de fabrication soviétique et deux avions stationnés sur l’aéroport de N’Djamena mais surtout des tanks T-55, également de l’époque soviétique, qui lui ont assuré une puissance de feu précieuse dans la bataille de N’Djamena.
L’accord prévoit aussi une assistance médicale. A ce titre, une cinquantaine de soldats de l’ANT blessés dans les combats ont été soignés par des équipes françaises, certains ayant bénéficié d’évacuations sanitaires.
Ce soutien a été d’autant plus décisif que les rebelles, lorsqu’ils ont atteint N’Djamena samedi avant d’être repoussés, se trouvaient à plus de 800 km de leurs bases arrière du Soudan, privés de ravitaillement en munitions, vivres et essence.
Depuis le camp Kosseï, la principale base française au Tchad qui jouxte l’aéroport de N’Djamena, les éléments français, parmi lesquels 200 soldats des forces spéciales, ont effectué de nombreuses sorties sur le terrain pour évacuer les ressortissants étrangers pris au piège des combats.
Cette mission d’évacuation supposait de "tenir" l’aéroport de N’Djamena, seule voie de sortie, a souligné le colonel Paul Perié, commandant du dispositif Epervier. Au cours des combats, les militaires français postés aux abords de l’aéroport ont été "testés à plusieurs reprises" par la rébellion, a-t-il précisé, évoquant une "réponse graduée".
Selon lui, "la position d’un petit groupe de rebelles au nord-est de la piste qui tirait systématiquement sur nos avions au décollage a également été +arrosée+". Mais aucun soldat français n’a pris part aux combats, a-t-il souligné.
Avant de quitter N’Djamena, au terme d’une visite surprise de quelques heures mercredi marquée par une rencontre avec le président Deby, le ministre français de la Défense Hervé Morin avait souligné le soutien "sans faille" apporté par la France au "gouvernement légitime du Tchad".
Signe de l’importance des opérations de renseignement menées par la France, le ministre était accompagné du général Benoît Puga, sous-chef Opérations à l’état-major des armées et surtout ancien patron du COS
11 février 2008 - 21h25 - Posté par
la Francafrique a de beaux jours
Honte à ce gouvernement comme aux précédents
J’en suis profondément écoeuré, de cette pantalonade, une de plus en Afrique
P. Bardet
5 octobre 2010 - 11h07 - Posté par Robert Paris
Un petit complément à votre très complet article sur Matière et révolution :
http://www.matierevolution.org/spip...
Bonne lecture et à bas la dictature hideuse de la Franc en Afrique !
Robert Paris