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Salaires, pensions ou pouvoir d’achat, c’est quoi la revendication ?

Publie le samedi 3 mai 2008 par Open-Publishing
18 commentaires

A l’écoute de ce qui se criait dans la manif.
"Ce que l’on conçoit bien s’ énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément". J’appelle ce vieux réac de Boileau à mon secours.

C’est que l’affaire n’est pas évidente, pourtant, va falloir clarifier.
D’autant qu’après discussion autour de moi, je vois bien qu’il y a besoin de débattre de la question :
Tout le monde est d’accord pour dire que les prix augmentent, qu’on y arrive plus, que le virement sur le compte en fin de moi est bouffé avant le 15 suivant, la pension fond comme calotte polaire dans le CO2.

Qu’est-ce qui ne suit pas ?
Le pouvoir d’achat ou les salaires et les pensions ?
Que revendique-t-on ?

Le pouvoir d’achat c’est quoi ? L’ensemble des moyens disponibles pour se procurer un bien, acheter de quoi vivre, voir même il fut un temps se dégager un peu de superflus. Jusque là, pas d’embrouille ? Avançons.

De quoi est-il fait ce P.A. ? En voila une question bizarre ?

Et pourtant : Ce qui arrive sur le compte en banque, c’est quoi et ça vient de quoi ?

Le salaire. mais aussi, très à la marge les primes et indemnités. Mais pas le chèque service ou vacances, les tickets restaurant ou pourquoi pas les bons de la semeuse qui permettent de se procurer bien ou service à moindre coût ? Ils donnent de l’accès au commerce, mais ce n’est pas du salaire.

Hors celui-ci, à statut professionnel constant, la quasi-totalité de tous les autres sont aléatoires.

En plus, dans cet énumération manquent toutes les cotisations sociales, du salaire non pas différé mais socialisé, fruit du travail salarié qui paie la santé, la protection sociale, indemnisent le chômage et assurent les retraites de ceux qui y sont déjà comme le travail de la génération qui suit assurera celles de ceux qui travaillent aujourd’hui.

Sans parler des allocations familiales qui ont été fiscalisées pour ne plus les financer à partir des richesses produites dans les entreprises. (Parmi les 101 propositions du candidat Mitterrand en 1981, c’est une des nombreuses promesses qui n’aura pas été tenues). Les allocs sont parties intégrales de ce salaire que les pleureurs du pouvoir d’achat refusent depuis 25 ans de voir augmenter. (1er plan de rigueur de Maurois pour répondre aux sollicitations du CNPF)

Le patronat refuse d’augmenter les salaires. Le gouvernement ne parle que de pouvoir d’achat, jamais de salaire.

L’énumération ci-dessus aide à comprendre pourquoi. Creusons encore :

Ce n’est pas gratuit (pour eux) et ça leur coûte, Pour nous, ça manque.

Là est le piège :

Le salaire c’est la base qui compte pour tout : aussi bien...les impôts que la sécu, le montant de la retraite mais aussi c’est la reconnaissance des qualifications, des points de grilles etc. mais aussi le niveau des profits : "moins je te paye plus cher, plus j’accumule rapidement." (Ça va Boileau ? Je reste clair ?)

Donner des bons d’achat, de réduction, de fidélité, de la FNAC, de le Semeuse ou d’autres, des tickets restau des chèques services ou congés, tous par ailleurs des éléments qui comptent hors salaires qui ne cotisent à rien, pèsent socialement sur le niveau de vie de chacun, sur sa capacité à mieux vivre, voir en ce moment à survivre. Les éléments non salariaux, sont peut-être du pouvoir d’achat, mais sont surtout du canada dry de salaires.

Augmenter les salaires c’est tirer avec soi l’ensemble des salariés vers l’avant. Le patron n’a pas le droit de le diminuer (code du travail) mais il arrive à ses fins en supprimant les autres éléments "du pouvoir d’achat" et installe la rémunération au mérite qui devient le plus souvent la capacité à accepter l’inacceptable.

Augmenter les salaires, c’est toucher le cœur du profit. Voila pourquoi devant la pression de l’impossibilité de vivre, la nov-langue patronale, relayée par SA droite et SES réformistes parle plus du PA que d’augmentation des salaires et ne prend ce chemin que quand elle y est contrainte.

En 68, ce n’est pas le pouvoir d’achat qui augmenté, ce sont les salaires. Cela a donné durablement de vrais moyens de vivre. Cela a-t-il entamé les profits ? Aucun patron n’a mis la clef sous la porte. Suivant la rémunération de départ, de 12 à 35% d’augmentation des salaires (54% pour des centaines de milliers d’ouvriers agricoles).

Devant la colère qui monte, le Medef et sa droite ont allumé des contre feux. Ils jouent du vocabulaire comme un apache des fortifs du couteau : ils savent s’en servir. Avec des complicités dans la place ils ont transformé les syndicats en partenaires dit sociaux, règle tout à coup de paritarisme : moitié patron moitié syndicat autour de la table qui décide que la plus grande part du gâteau va du côté patronal de la table et que le coté salarié lavera la vaisselle. Et il y en a qui trouve cela normal ? Pas moi.

Il ne s’agit pas de partenariat mais d’un affrontement de classe, où l’adversaire n’a aucune pitié. Les comptes de la nation le montre chaque année, la richesse des uns, les moins nombreux, se fait et s’accroît sur la misère grandissante de ceux qui sont eux de plus en plus nombreux.

Par contre, ils ont appris à se prémunir en travaillant tous les termes et expressions du terrain social : en imposant leur jargon patronal, tels les usagers devenus clients, sauf les jours de grèves où en plus ils sont otages. Les ouvriers n’existent plus, que des opérateurs. Normal, les conventions collectives garantissent le salaire ouvrier pas celui d’une opératrice ou d’un opérateur. C’est un outil d’individualisation qu’ils manipulent à merveille d’autant plus que le mouvement leur conteste peu ou mal cette façon de considérer et de rémunérer la force de travail.

Au moment où la colère grandit et que l’exigence de voir gonfler la fiche de paie monte massivement, ne ratons pas la marche par une mauvaise présentation de la revendication, il ne faut pas trébucher. Il faut augmenter massivement les salaires et les pensions, et ne pas se fixer sur le P.A..

Un travail de conviction est à mener, des idées fausses à casser. Sans relâche il va falloir expliquer, et encore expliquer. Ce vieux Boileau même réac va de nouveau me venir en aide pour conclure :

"Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Polissez-le sans cesse et le repolissez" ;

S’il est franchement réac dans le "hâtez- vous lentement", un peu d’ardeur si elle est bien maîtrisée ne nuit pas à l’avancée du progrès, il a raison sur l’obstination à éclairer et expliquer.

Expliquons et expliquons encore pour construire l’indispensable rapport de force.

illustration : http://martinefruit.unblog.fr

Messages

  • Mais si on laisse passer le Traité européen sans rien faire, on aura beau manifester pour les salaires. Ce n’est qu’un exemple.

    Le grand point faible de toutes ces manifestations, c’est qu’il n’y a pas un seul mot d’ordre qui "dérange".

    On s’attaque aux symptômes, mais pas aux maladies. Si l’Etat européen se met en place, il y aura une vaste zone de dumping social, des dépenses militaires sans précédent, un embrigadement général... Il n’y aura pas d’Europe "sociale". Qui le dénonce ?

    Et ainsi de suite...

    • Il y a aussi autre chose qui cloche.

      Tout le monde se plaint du pouvoir d’achat et autre et on constate une hausse pour le 5ème mois consécutif des voitures neuves.

      Faut qu’on m’explique ??? car merde, c’est quand même pas donné à tout le monde d’acheter une voiture neuve.

    • Avec les mêmes "revenus" (salaires, minimas sociaux, bénéfices d’une activité libérale, etc...), le "pouvoir d’achat" ne diminue-t-il pas quand :

       Les Fonction Publique d’Education et de Santé sont massacrées, au profit de l’industrie d’armement (Traité de Lisbonne), et qu’il faut payer l’éducation et la santé, autrefois gratuites et de qualité ?

       Les entreprises de communication comme les PTT et les télécomm deviennent privées, plus chères, et moins performantes ?

       Les revenus du travail de chacun, via les actionnaires des "entreprises privées", vont au capital et ne retournent pas aux Français - que ce soit en salaires ou en solidarité : Fonction Publique, Retraites, subventions aux entreprises nationales rendant des services à tous (Eau, PTT, Télécomm, EDF-GDF) ?

      Au fait : le gaz vient d’augmenter de 5%. Question : la part de budget des Français consacrée au chauffage et à la cuisine, a-t-elle augmenté de 5% ? L’entreprise qui les paie va-t-elle soutirer cette augmentation à ses actionnaires pour la refiler aux actionnaires du Gaz ?

      C’est ça l’Europe libérale qu’on nous fourgue à l’entonnoir jusqu’à vomir. La signature du Traité de Lisbonne est une infâmie. Manifester pour n’en dénoncer que les effets... bon. Ca ne l’empêche nullement de continuer à nous esclavagiser.

      Et que les "maillons faibles" crêvent ! "It’s more fun to compete" (C’est plus amusant d’être en compétition) C’est le "struggle for life" (combat pour la vie), soit "l’American way of life" (le mode de vie américain), que l’UE nous IMPOSE, sous couvert d’"Une grande idée européenne" (Et monc’)

    • Bizarre... Ca fait la deuxième fois qu’au moment où les français crient misère, on nous balance une "statistique" d’augmentation des ventes des voitures neuves, et qu’un commentateur demande qu’on lui explique...

      Hypothèse : C’est peut-être quand le parc automobile du gouvernement est renouvellé ?

    • et bientôt il va nous dire que c’est une bonne chose que les riches soient pétés de thunes, ainsi ils peuvent s’acheter des 4x4, ça fait du boulot pour les prolos...

      Thom

    • Bonsoir.
      Comme d’habitude.
      Heureusement que nos fabriquants vendent des voitures. Renault, Peugeot Citroen Talbo auront des bénef. Merci a la prime a la casse . Je regrette deja ma R25 qui avait + de 25 ans. Les voitures gadgets électroniques duré de vie très courte, la Lada n’est plus en vogue en URSS.
      Cela va faire du travail en France.
      Au fait que sont devenu nos 68 de tres bonne place, voir meme pour l’EU. Tous pourri , élus ou battu le salaire a vie, merci pour nos retraite.
      Gauche droite et extrême le salaire est si bon comme député, ou autre membre, au fait même si le président a un bon dans son salaire, ce n’est pas lui qui grève le plus le budget de l’etat, a vos plumes messieurs du KGB.
      Le gaz augmente, merci Poutine....
      Rouge et le front du travailleur, rouge est le visage fatigué par les receptions des nos elus de tous bord.
      Au fait le prix de la cantine a la chambre des députés....
      Salut les Kamarades, vos dirigeants se moquent de vous.
      Bonne nuit a vos reves.

    • Bonsoir.
      Arête Kamarade. Les dépenses soit disant augmente en charge militaire.
      Ici on est en France, putain te conneries feront que les Yankee, les Italiens et Englishes vendront leurs armement au détriment de nos travailleurs, putain ouvre tes yeux, regarde Marcel Dassaault na plus de projet militaire après le Rafale, merde arrête de foutre dehors les ouvriers qui bosse sur le char et les sous marins, Putain arrête de boire, il faut absolument du boulot pour nos chantiers, on ne va pas faire l’achat des épaves militaires qui se meurent en mer du nord.
      La Dga, des civils... Que toi Kamarade tu fusille déjà.
      Poutine a bien trop de problème, il ne viendra pas en aide.
      Regarde le budget armement et police des pays communistes.
      Moi je n’aurai pas de problème dans ces pays, bon salaire, la datcha, le 4x4 et si cela me fait plaisir la femme des autres. Putain évolue mec on est en 2008.

    • "Putain, Kamarade", lis ça : LE TRAITE DE LISBONNE ET LA GUERRE/ http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

      Tu y verras L’OBLIGATION D’AUGMENTER LES DEPENSES DE MORT à laquelle notre "Douce France" a souscrit en signant le Traité de Lisbonne. si Dassault ne vend pas ses rafales, ce n’est qu’un épiphénomène. Le déficit sera absorbé par nos impôts.

  • C’est sur qu’actuellement s’élève une grande protestation sur le niveau de vie, une haine parcourt des milieux importants parmi les travailleurs.

    Ca sent la poudre ....

    Les hausses de prix ont frappé d’abord les couches les plus déshérités. Tout l’art de la bourgeoisie, du gouvernement à son appareil médiatique, des patrons aux différents caniches qu’ils ont parmi les travailleurs, consiste à éviter de parler d’augmenter les salaires, car les salaires touchent directement le partage des richesses produites.

    Où si ils parlent d’augmenter les salaires ils parlent alors de diminuer le salaire indirect (ce qu’ils appellent "charges").

    La colère qui gronde parmi les travailleurs est très importante et peut basculer à tout moment dans une situation d’affrontement.

    Toutefois, la gauche bourgeoise et la gauche qui lie son sort à la gauche bourgeoise, des organisations syndicales trainant à se débarasser de leurs bureaucraties et leurs divisions n’aident pas à donner débouchés à cette hargne qui grandit et que tous ceux qui se retrouvent au milieu des travailleurs pauvres ressentent.

    L’absence de débouché politique, comme de débouché social, crée de fait une situation dangereuse dans laquelle des tentations néo-fascistes peuvent surgir (un syndrome romain), racistes (bis), xénophobes (je trisse), qui canalisent une colère populaire et la détourne de la lutte sociale et politique contre le capitalisme.

    La revendication salariale exprimée clairement, explicitement , chiffrée, la bataille pour l’échelle mobile des salaires (l’inflation se réveille), demeurent des points d’appui essentiels pour que la sourde colère qui croit ne soit pas fourrée détournée vers des tendances de droite.

    • cher Copas

      “La revendication salariale exprimée clairement, explicitement , chiffrée, la bataille pour l’échelle mobile des salaires (l’inflation se réveille), demeurent des points d’appui essentiels pour que la sourde colère qui croit ne soit pas fourrée détournée vers des tendances de droite.”

      OUI mais il faut elargir pour ne laisser personne au bord de la route (jeunes,chomeurs,handicapés, malades, retraités etc) :

      ECHELLE MOBILE DES SALAIRES ET DES REVENUS ( et gratuité pour un maximum de biens et de services, la seule façon d’echapper a l’inflation speculative ) !!!

    • C’est ok, ou presque :

      OUI mais il faut elargir pour ne laisser personne au bord de la route (jeunes,chomeurs,handicapés, malades, retraités etc) :

      ECHELLE MOBILE DES SALAIRES ET DES REVENUS ( et gratuité pour un maximum de biens et de services, la seule façon d’echapper a l’inflation speculative ) !!!

      Mais pas tous les revenus merci....

      Sinon, pour l’essentiel :

      Jeunes = futurs travailleurs (les futures bourges je m’en tape)
      Chômeurs = travailleurs sans emploi
      Handicapés et malades = travailleurs devenus handicapés et malades (pour les handicapés et malades bourgeois, je m’en tape.... sauf si ils choisissent leur destin humain contre leur destin de classe)
      Retraités = vieux travailleurs (les goldens parachutes et retraités en or je m’en tape, sauf si ils donnent la totalité de leur fortune aux œuvres ouvrières ou tout projet social digne).

      La classe ouvrière est au centre de la bataille et effectivement l’augmentation des salaires directs et indirects en numéraire (et non en pourcentage afin de réduire l’echelle des salaires), l’échelle mobile des salaires de tous les revenus pour les 80% les plus pauvres de la population sont bien la chose à demander.

      Néanmoins les batailles ne se présentent pas ainsi. Quand les salariés des hypermarchés se mettent en grève c’est pour leurs salaires et sur leurs revendications. Passer de cela à des revendications "plus unifiantes" ne se décrète pas mais est affaire de processus et de batailles pour convaincre de cette nécessité.

      Du boulot....

    • Augmentations des salaires,pensions,retraites.

      D’accord mais est-ce que ça suffit ?

      Les hausses de prix actuelles sont totalement spéculatives.

      Aprés avoir perdues des sommes énormes dans les subprimes les banques ont reçues tout aussi énormes quelles ont"investie" dans le pétrole,le riz,le blé,le maïs,le seigle faisant artificiellemnt monter les prix alimentaires,spéculant pour récupérer rapidement les pertes.Lutter contre ces hausses de prix c’est aussi pour le pouvoir d’achat,mais contre le capitalisme financier.

      Et petite devinette:le pétrole est-il réellement plus cher qu’en 2000 ?

      En 2000 le baril valait 60$ le dollar valait 1.20€

      En 2008 le baril vaut 1.20$ et le dollar 60 centimes d’€

      Faites le calcul. il est toujours à 72€.

      Ce qui est toujours du vol.Le prix du revient du baril est à 4$

      JCG

  • Eh bien ! Boileau parle clair en ce moment !

    Que du bonheur !

    Que cela fait plaisir de lire :

    * salaire socialisé (et non charges sociales),

    * augmentation des salaires (et non augmentation du pouvoir d’achat),

    * usagers (et non clients),

    * gestion par les salariés (et non par les partenaires sociaux),

    * développement des services publics (et non service économique d’intérêt général).

    Il ne reste plus qu’à lancer le mot d’ordre :

    "Des services publics partout, du local au global, pour tous et pour tout ce qui est essentiel à la vie sociale et personnelle."

    "Des services publics accomplis par des salariés sous statut, gérés démocratiquement dans tous les territoires, avec la participation des usagers."

    "Interdiction de vendre aucune propriété publique, préemption progressive sur tous les terrains, bâtiments et moyens de production à la vente." Nous, les salariés, les citoyens, nous saurons les gérer efficacement pour que chacun puisse en bénéficier.

    JeanNimes

  • LA vraie question, centrale, c’est de sortir du carcan de l’Europe de Bruxelles, ce dogme libéral qui nous étouffe et crée des inégalités.

    Voilà l’enjeu, qu’il faut sans cesse expliquer autour de nous.

    Changeons, enfin.
    www.levraidebat.com

    • La bourgeoisie s’est organisée à échelle européenne pendant que nous restons dans des coins de ring à nous battre isolement chaque peuple différemment.

      L’ennemi n’est pas l’Europe, c’est la bourgeoisie et la nomenclatura bourgeoise européenne et nationale.

    • C’est très bien comment est abordé la question par sacré canaille, depuis les années 8O, on nous fourre avec les chèques vacances, mais on ferme les villages de vacances, les tickets resto et on ferme les restos d’entreprises, la secu et un chèque pour la complémentaire santé, pas de maisons de retraite, ni de services publics pour la dépendance, le handicap, mais des chèques emplois services , des crédits d’impôt etc.....

      Milton Friedman est sans doute le penseur qui aura le plus inspiré la révolution néolibérale, la Banque centrale européenne (BCE) en particulier, mission accomplie aujourd’hui.

      Pour Milton Friedman, les priorités économiques étaient la lutte contre l’inflation et celle contre les déficits publics, on connait par cœur .

      Quant à l’existence du chômage, elle s’expliquait surtout par un coût du travail (salaire) trop élevé et par des prestations sociales trop importantes, c’est-à-dire susceptibles d’inciter les sans-emploi à refuser de vendre leur force de travail au coût du marché , cela ne vous rappelle rien !

      C’est, ce que nous rabâche l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis vingt-cinq ans, via les médias à la botte .

      Garantir le capital contre l’érosion monétaire, mieux rémunérer les créanciers, réduire la progressivité de l’impôt, réduire le niveau réel salaires, avec ces remèdes depuis 30 ans, tout va pour les détenteurs de fortunes…

      Et tout ça ,avec l’aide des gouvernements sociaux libéraux en alternance avec les libéraux purs jus !

      Communistes camarades, tout le reste c’est du pipeau !

      boris

  • si nous, en tant que citoyens, ne cherchons pas à prendre en main ce sur quoi est basé notre existence, nous allons tout droit vers une société d’assistants/assistés. Pour un citoyen emancipé, la seule révendication digne de ce nom est l’instauration d’un revenu garanti inconditionnel pour tou(te)s. C’est un concept qui fait et qui fera encore refléchir, à gauche comme à droite (cf. André Gorz, Jean Zin, Yoland Bresson ...).
    angela anaconda

  • SALUT SUPER SITE,nous sommes cinq salariés à avoir pris la décision de booster la population qui subit ces augmentations des prix, de les faire sortir pour gueuler leur craintes, leur desespoir, mais nous étions 40 !!!!alors faut m’expliquer. A quoi ça sert de pleurer derrière si la France ne relève pas la tête, on va sombrer !!! il faut que la France expose sa colère que notre cher président entende enfin autre chose que la douce voix de Carla, et surtout qu’il réagisse. Debout les Français !!!! Nous on baisse pas les bras, on retente le coup prochaine manif samedi 21 juin à 15 heures à la mairie d’Argentan, on verra bien : Allons enfants de la patrie, le jour de gloire va arrivé !!!!!!!!notre sloggan : manger ou conduire il faut choisir. parce que quand arrive le 15 faut que tu choisisses entre remplir ton frigo ou ton réservoir. il faut que des collectifs de citoyens salariés comme le notre, naissent partout en France,et tous en même temps dans les rues, à bons entendeur, salut !