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Tous les sites IUFM de France bloqués dans la nuit du 4 septembre.

Publie le mercredi 3 septembre 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

Occupation de tous les sites IUFM de France bloqués dans la nuit du 4 septembre.

Ne plus former les enseignants est une cata même si les IUFM n’étaient pas le Pérou !

appel du SNESUP


Nuit des IUFM, jeudi 4 septembre enseigner est un métier qui s’apprend

Au moment où le gouvernement entreprend une déconstruction de la formation des enseignants, en laissant croire à une revalorisation du métier par un recrutement au niveau master, le SNESUP lance une « Nuit des IUFM » le jeudi 4 septembre pour assurer la promotion d’une formation professionnelle de qualité imbriquant les dimensions disciplinaires, didactiques et professionnelles pour les enseignants : enseigner est un métier qui s’apprend.

Dans chaque IUFM, seront organisées des actions diverses pour informer les personnels, les usagers, partenaires de l’Ecole (parents d’élèves, élus locaux…), préparer les Etats généraux de la formation des enseignants du 4 octobre, en rédigeant des propositions concernant à la fois les formations et les concours.

Cette première journée de mobilisation s’inscrit dans le cadre des jeudis d’action de la FSU. Les formateurs mettront tout en œuvre, avec les personnels de tout statut et les usagers, pour défendre et promouvoir le savoir faire et l’expertise des équipes de formateurs des IUFM.

L’intégration des IUFM à l’université ne devrait en aucun cas conduire à la disparition d’une structure spécifique pour la formation des enseignants. Cette structure, tout entière consacrée à cette mission, constitue une garantie majeure de l’égalité de l’accès à une même formation dans un cadre national et de manière identique sur tout le territoire.

Ainsi la formation des enseignants de la République restera une prérogative de l’Etat avec les garanties d’indépendance et de financement que cela entraîne.

Le SNESUP est attaché à

 un recrutement par concours nationaux de fonctionnaires d’Etat,

 une formation professionnelle de tous les enseignants qui doit être fortement ancrée dans la Recherche,

 un cadrage national des masters réellement professionnalisés,

 un accès démocratique aux métiers de l’enseignement qui suppo se des allocations pour tous les étudiants ou des pré-recrutements,

 des équilibres entre les aspects disciplinaires, didactiques et professionnels de la formation,

 des structures de formation équitablement réparties sur le territoire,

 des équipes pluri-catégorielles de formateurs

Nous invitons les journalistes à participer à ces journées et à s’en faire largement l’écho.

Paris, le 27 août 2008

http://www.snesup.fr/navigation/gen...

Messages

  • Les IUFM n’étaient effectivement "pas le Pérou" :

     le dogme pédagogiste instrumentalisé pour harceler - et licencier ! - des professeurs stagiaires a causé de grands dégats dans les promotions IUFM, et les IUFM ont su jusqu’à leur mise à mort aujourd’hui être des outils du pouvoir au service de la casse du service public d’éducation.

     Les doctrines fumeuses des pseudo-sciences de l’education et l’ideologie pédagogiste ont contribué à transformer les conditions d’enseignement, de manière très défavorable aux enseignants, et in fine à réduire considérablement la transmission des connaissances.

     L’idéologie péadogogiste diffusée dans les IUFM a été un vecteur de la propagande gouvernementale, de gauche comme de droite, visant à affaiblir le statut de fonctionnaire des enseignants.

    Aujourd’hui, le "travail" est fait et le pouvoir n’a plus besoin de l’outil IUFM.
    Les anciens Kapos des IUFM poussent des cris d’orfraie, en prétendant qu’ils "formaient" les professeurs.

    Merci, mesdames et messieurs les petits chefs-pédagos, les professeurs se passeront de vos conseils une fois encore, comme ils l’ont toujours fait.

    • "Former les professeurs" ?

      On entend souvent ca, au MEDEF, qui se désole que les professeurs n’adaptent pas leur enseignement aux besoins des entreprises.

       La formation des enseignants, en particulier dans le second degré, se déroule à l’Université.
      La réussite aux difficiles concours du CAPES et de l’AGREGATION (que le gouvernement entend supprimer car il donne des droits aux professeurs en tant que salariés) est une reconnaissance par la République de la qualification d’un professeur de l’Education nationale. L’enseignement privé se passe souvent de la réussite à des concours pour recruter ses enseignants, l’arbitraire et le clientélisme étant jugés préférables.

       En prétendant parer des atours du discours scientifique la communication de techniques pédagogiques à l’efficacité sujette aux modes pédagogiques, les "sciences" de l’Education se sont engagées sur un chemin sectaire (On transforme l’élève en "apprenant", le redoublement "traumatise" l’apprenant, la notation du professeur "humilie" l’apprenant, le savoir du professeur est une "violence symbolique" pour l’apprenant, le cours magistral est insupportable pour l’apprenant, ...).

       Depuis une vingtaine d’année, les divers gouvernements ont réussi à utiliser les "sciences" de l’Education et son bras armé IUFM, ses plus médiocres apprentis-sorciers (Mérieu est le plus connu de ceux qui sévissent dans les IUFM) pour démanteler l’école de la République, et surtout s’attaquer au statut de la Fonction Publique. En n’hésitant pas, dans les établissements, à opposer les familles et les enseignants à l’aide du concept foireux de "communauté educative", et grace à la complicité veule de la grande majorité des proviseurs, de quelques syndicats jaunes (Se-UNSA, SGEN-CFDT) et des courants pédagogos du SNUIPP, du SNES, voire du SNESUP).

    • Alors, non, les UIFM ne sont pas le Pérou. Plutôt un goût étrange venu des USA...

    • Je suis entièrement d’accord avec ce qu’écrit 194.***.110.*

    • Je ne prends jamais en considération ce qu’écrit un anonyme. Son discours peut paraître sensé mais l’anonymat empêche sa crédibilité : est-ce quelqu’un qui se moque ? quelqu’un qui provoque ? de bonne foi ? On ne sait pas et donc pas de débat.
      Anjou

  • Réponse à Philippe Meirieu : le pédagogisme est bien l’allié du libéralisme

    mardi 2 septembre 2008, par Christine Tasin

    Suite à l’article que j’ai écrit la semaine dernière sur la réforme des lycées(1), Philippe Meirieu m’a envoyé un document(2), désireux de me prouver que son ralliement à Sarkozy et au libéralisme était "très relatif" .

    Navrée de vous décevoir, cher monsieur, mais ce document non seulement ne peut me convaincre que le pédagogisme n’est pas un allié objectif du libéralisme mais il concourt à le prouver. Je ne retiendrai, dans un souci de concision, que quelques points emblématiques de nos divergences.

    D’abord, la critique des nouveaux programmes du primaire et du collège, caricaturés sous votre plume « retour aux programmes de la 3° République » parce qu’ils osent revenir aux fondamentaux : "lire, écrire, compter, connaître grammaire et orthographe, connaître les classiques pour participer à la culture commune de son pays", en dit long sur votre idéal. Laisser croire aux élèves qu’il suffit de faire des choses faciles, attrayantes, immédiatement accessibles ou d’utilité immédiate pour grandir, évoluer et progresser, est contraire à ma conception de l’école républicaine. Il faut des bases solides pour construire, se construire et être capable de maîtriser la langue française. Sinon, c’est un parcours d’élève en risque d’échec scolaire qui va se profiler, bien propre à alimenter la machine à chômeurs dont a besoin le libéralisme.

    Ensuite il y a de l’hypocrisie à dénigrer l’organisation du soutien et de stages de remise à niveau au motif que « les transformations de pratiques » et le travail en équipe seraient la solution à tout ! Cela fait 20 ans qu’on demande aux enseignants de « transformer leurs pratiques » et de travailler en équipe, qu’ils le font, quoi que vous en disiez …et la situation ne cesse d’’empirer ! A force de se poser des questions existentielles, de se transformer en Gentil Organisateur de la classe, en spécialiste es psychologie de l’enfant ou en assistante sociale, l’enseignant fait peut-être passer de bons moments à ses élèves, il les rend peut-être plus créatifs, mais il ne résout pas le problème de l’échec scolaire. La solution, on la connaît, c’est celle qu’appliquent, avec bonheur et efficacité, un certain nombre de parents, et notamment les parents- professeurs : UN adulte qui s’assied à côté d’UN enfant, et qui l’aide à comprendre, à se questionner, à chercher, à utiliser des outils. Impossible en classe entière, impossible en cours de soutien collectif. Le vieux cours particulier a encore de beaux jours devant lui, tant que les effectifs des classes, l’encadrement et l’exigence de niveau à atteindre ne seront pas revus. Utopique car trop cher, tant que les tenants du libéralisme, qu’ils soient de gauche ou de droite, veilleront sur l’Education Nationale. Impossible tant que les tenant du pédagogisme, sous prétexte d’égalité de tous les enfants, s’opposeront au travail à la maison en primaire et prétendront que de simples "pratiques" peuvent tout résoudre. Impossible tant que nombre de parents et d’enfants, méprisants l’école gratuite qui leur est offerte (imposée disent certains) n’auront de cesse de payer des officines privées, considérant que, comme chez le psy, ça ne marche que quand c’est cher.

    Puis, regretter l’absence de toute réflexion sur le collège "qui reste le maillon le plus faible de notre système éducatif" est de la provocation simple. Le collège unique, ses classes trop hétérogènes, l’absence de solution pour les cas lourds ou difficiles qui doivent, paraît-il, à tout prix bénéficier d’une instruction qu’ils rejettent violemment, on vous les doit et on vous doit l’échec de toutes les tentatives de rendre au collège ses lettres de noblesse. Pour ne pas mettre à l’écart ceux qui empêchent le système de fonctionner, on réduit les exigences pour tous…

    Quant à la suppression de la carte scolaire, que vous dénoncez… elle montre nettement ce que d’aucuns ne voulaient pas admettre, à savoir que, depuis des lustres, il y a des établissements où on ne réussit pas/plus à travailler, et que les parents – et on les comprend- souhaitent les fuir. Le scandale n’est pas que l’on fuie, il est que le service public d’éducation ne soit pas proposé également sur tout le territoire, que l’on ait laissé à tel point se déliter les exigences, qu’on ait laissé à ce point les élèves et les parents se mêler de pédagogie, attendre des professeurs qu’ils soient tous charismatiques et faire retomber sur leur dos la responsabilité de l’"ennui" et de l’échec des élèves sans jamais remettre ceux-ci en question. Au contraire, les enseignants sont contestés par les élèves et leurs parents, abandonnés par leur hiérarchie, sommés par les tristes sires de la pédagogie et certains tristes sires de la sociologie d’abandonner une autorité que les parents veulent voir appliquée aux autres élèves mais pas à leur propre progéniture. A qui profitent les ghettos, sociaux et scolaires ??? Encore une fois l’ultralibéralisme a besoin de ces zones sinistrées pour faire peur et faire passer la majorité des travailleurs sous les fourches caudines des exigences de l’exploitation et de la rentabilité. On est toujours content de ne pas être celui qui est en bas de l’échelle et on est prêt à tout pour voir plus malheureux que soi. Ne voyez-vous pas que, depuis des lustres, les ZEP et compagnie ont bénéficié de moyens … essentiellement pour faire baisser la violence scolaire (et avec quels résultats ???) mais bien peu sont parvenus à faire réussir ces élèves "défavorisés". Ce n’est pas une question de pédagogie, et pas complètement de mixité sociale. Malgré vos antiennes. C’est, encore une fois, qu’à force de vouloir acheter la paix sociale, la paix scolaire, on a accepté que des adolescents fassent la loi, mettent en doute l’école de la République et ses programmes, s’arrogent le droit de traiter un professeur de "connard" (la gifle méritée(3) coûte un procès et 500 euros au professeur !). N’est-il pas étrange d’ailleurs de voir la très libérale Union Européenne lancer une campagne pour interdire les gifles, même à la maison ? Alors que, c’est, parfois, la seule –et inoffensive – façon de remettre en place certains enfants sans limites. Nous voyons ici le même état d’esprit que celui qui sévit à l’école, en grande partie grâce à vous : l’enfant-roi est intouchable, il a tous les droits et aucun devoir.

    Je suis néanmoins d’accord avec vous, sur un point : la gauche est bien co-responsable de la situation actuelle ; par contre nous différons quant à l’analyse, vous lui reprochez de ne pas être allée assez loin dans le pédagogisme, je lui reproche d’avoir voulu supprimer toutes les étapes, redoublements, seuils d’orientation, difficultés… Même les sociétés dites primitives savent que, pour devenir un homme, il faut des rites de passage, il faut vaincre des difficultés, des peurs… La gauche et vous avez fait en sorte que l’adolescent soit bercé (ou s’attende à l’être) dans une espèce de bain rose et bleu, avec des esclaves (les enseignants ) aux petits soins, sur lesquels il est de bon ton de cracher. A force de répéter que c’est l’élitisme des enseignants, l’échec qu’ils mettent en scène, consciemment ou pas, qui génère la violence de l’élève, vous nous avez conduits à simplifier abusivement les programmes, les examens (n’importe quel élève de 6° normalement constitué est capable de répondre à la plupart des questions de l’épreuve de français du brevet ; celle d’histoire ne nécessite plus guère que de savoir lire pour utiliser des documents…). Qui a-t-on sauvé avec ce système ??? Qui cela a-t-il encouragé ??? Le résultat, c’est qu’il y a, pour un grand nombre d’élèves, mépris de l’école, refus de tout travail à la maison, voire même en classe…. Que dire, d’ailleurs, des IUFM, grande invention de la gauche et des adeptes du pédagogisme, censés avoir formé des milliers de jeunes professeurs aux méthodes que vous préconisez ??? L’ascenseur républicain ne fonctionne plus, on se rue dans les établissements publics ou privés qui travaillent avec des méthodes que vous qualifieriez de "dignes de la III° République"… Je vous conseille de parcourir le blog d’un€ ancienne stagiaire IUFM qui en montre les limites et l’inutilité pour ne pas parler de nocivité(4). Que dire d’une formation qui fait la part belle à "la culture" de l’élève, à ses traditions familiales ou géographiques mais oublie délibérément LA culture républicaine, la citoyenneté et l’exigence de laïcité ?

    Pour tout dire, à force de vouloir changer les choses, vous avez opposé un "enfant-sujet" à ce que vous avez nommé un "enfant-objet", vous avez voulu "éduquer" et non plus "instruire", comme si jamais un enseignant digne de ce nom avait ignoré qu’il avait un être humain face à lui et qu’il devait l’"eduquer" c’est-à-dire " e – ducere" le conduire hors de lui-même, hors de l’état ignorant pour l’aider à devenir… sujet. Vous avez mis la charrue avant les bœufs. Vous avez cru encourager quand vous dissuadiez, vous avez cru aimer quand il fallait simplement de la bienveillance et de l’exigence. Et vous avez rejoint les chantres du libéralisme, en permettant que soient appliquées à la lettre les recommandations de l’OCDE : "Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité." Nous y sommes. La réforme des lycées que vous encensez permet effectivement à l’Etat de faire des économies substantielles en remplaçant des heures de transmission de connaissance par des heures "à tout faire", ce qui permet de ne pas diminuer la quantité du service, tout en rognant sur la qualité, qui a bien disparu. Alors oui, même si vous souhaitez vous démarquer de Sarkozy et du libéralisme, vous avez œuvré en leur faveur, malgré vous sans doute, mais le résultat est là. Et le pire est que vous avez été relayés par un certain nombre de syndicats enseignants, voire même par une fédération de parents d’élèves Un exemple parmi des dizaines : nous ne formons plus les scientifiques dont nous avons besoin, trop de jeunes n’ont pas les bases nécessaires pour suivre en Université et trop encore n’ont pas suffisamment pris goût à l’effort, au plaisir intellectuel, voire ne sont pas assez curieux pour choisir cette voie. Alors on s’efforce de faire venir des étudiants indiens ou chinois, qui, parce qu’ils vivent dans des pays émergents où l’on connaît le prix et le rôle de l’éducation, rigoureuse et bien plus exigeante que celle de notre III° République, sont bien formés et capables. Alors on laisse nos jeunes croupir dans les files d’attente de l’ANPE, errer à la recherche de petits boulots ou d’emplois mal payés, le chômage de masse faisant baisser les salaires…. Tout ça pour le plus grand bonheur des actionnaires !

    Christine Tasin

    http://christinetasin.over-blog.fr

    (1) http://www.ripostelaique.com/Lycees-quand-Meirieu-approuve.html

    (2) http://metier-prof.blogspot

  • Défendre les IUFM ? Hors de question.

    Les IUFM sont des sortes d’écoles coraniques dans lesquelles des talibans de la pédagogie enseignent aux jeunes titulaires du Capes à culpabiliser (ils appellent cela l’ "analyse des pratiques") :

    Ils inculquent des notions totalement déconnectées de la réalité, en utilisant un vocable pédant issu de la sociologie ou des sectes pédagolâtres de type Célestin Freinet : "référent bondissant" (=un ballon !), "espace classe", "groupe classe", "pédagogie différenciée", "remédiation", "connaissances appéritives", "connaissances sommatives", etc, etc, etc... L’enseignement obscurantiste des formateurs d’IUFM leur sert à cacher leur ignorance.

    Il faut savoir aussi que de nombreux formateurs sont des collègues qui se sont fait tellement bordéliser par leurs élèves qu’ils ne peuvent même plus enseigner devant des classes. Et ce sont ceux-ci qui prétendent former les professeurs...

    L’ambiance dans les IUFM est totalement aliénante : derrière une apparence "grande famille" se cache d’énormes pressions concernant la titularisation des stagiaires.

    Enfin, les IUFM sont les laboratoires pour les politiques libérales : c’est ici que l’on formate les jeunes professeurs à enseigner du vide, détruisant ainsi le système scolaire. Le principal représentant de la destruction de l’Ecole via les IUFM se nomme Philippe Meirieux, idéologue et ancien directeur de l’IUFM de Lyon.

    Une mesure saine serait donc au contraire de détruire les IUFM et de revenir au système des CPR.

    Le problème n’est donc pas de sauvegarder cette institution du méta-langage, cette école de l’ignorance scientifiquement élaborée, mais de sauvegarder le système des stagiaires rémunérés (stagiaires PLC2), qui est dans le collimateur. Il serait question en effet de ne plus rémunérer les jeunes professeurs durant leur formation, ce qui constituerait une mesure honteuse et indigne.

  • Ces propos sont le signe du chaos comme aime à le semer la droite la plus extrème
    extrèmes les propos qui consistent à dévaloriser le travail magnifique des vrais pédagogues et des scientifiques
    j’ai bien dit scientifiques et pas scientistes
    j’ai bien dit pédagogues et pas pédagogistes mot qui n’ existe pas ;
    Pour enseigner il faut des ingrédients, des volontés, du personnel enseignant
    très qualifié mais aussi un tempérament altruiste ; enseigner relève en premier lieu de la volonté de donner, d’apporter , de stimuler ,de réfléchir.
    ce ne sont des recttes de cuisine mais des approches fines des personnalités apprenantes.
    ne s’improvise pas prof qui veut
    et si aujourd’hui on etait aussi victime de tout ceux qui se prétendent profs parce que ils ont des diplomes mais ne dévellopent pas une once de pédagogie ?
    ne serait ce pas ceux là qui fustigent à tout va la vraie pédagogie traitant les spécilaistes de pédagogistes, l’intelligence tuerait elle l’intelligence ou bien est la bétise qui tue l’intelligence ?
    Pourtant la vraie pédagogie porte toujours ses fruits et tous vous avez en t^te un nom d’un de vos profs un vrai, un respectable , un à la Pennac si si !
    En premier lieu il convient de lutter contre tout ce qui discrimine l’ élève le place en infériorité ; l’apprenant apprend avec ses compétences et la stimulation du plaisir d’apprendre , l’ élève réussit quand ses efforts lui apportent résultats et satisfaction alors ils relance ses efforts et continue d’apprendre si les conditions sont créées . Aujourd’hui le systeme rejette ceux qui s’adaptent mal et on veut encore les accuser ainsi c’est plus facile que poser l’application les vrais fondements des pédagogies qui permettent la réussite et elles sont connues
    et en pédagogie rien n’est manichéen tout est affaire de dosage de respect de psychologie
    de comprehension du mode de fonctionement de chacun
    oh la la oui ca leur en donne du boulot à ceux qui aiment les élèves donc aiment les enseigner mais ils sont rares et hélas rarement reconnus par les chantres du libéralisme à l’ école qui veut une ecole qui reproduit les classes sociales et forme les élites !
    allez je m’emporte mais stop cela révèle la droite la plus mauvaise que de fustiger la vraie pédagogie
    ah si Feinet revenait masi ils seraient capables de le clouer au pilori !
    Un livre
    Pierre Merle L’ élève humilié Education et formation PUF
    et oui devenir Professeur avec un grand P ça s’apprend et c’est une vocation un sacerdoce
    Diop

    • Il y en a qui palent de "vraie" pédagogie (et donc de fausse pédogogie).
      Ca me fait irréstistiblement penser à une querelle de religieux...!

      Pour bien comprendre en quelle estime le minsitère et les IUFM tiennent les professeurs stagiaires, il est bon de connaitre les 10 "critères" parfaitement arbitraires qui pemettent légalement aux IUFM de fliquer, de titulariser ou de lincencier le professeur stagiaire, ca en dit plus qu’un long discours !

      Les 10 compétences professionnelles des maîtres

      Agir de façon éthique et responsable
      Maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer
      Maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
      Concevoir et mettre en œuvre son enseignement
      Gérer la classe
      Prendre en compte la diversité des élèves
      Évaluer les élèves
      Maîtriser les technologies de l’information et de la communication
      Travailler en équipe et coopérer avec tous les partenaires de l’école
      Se former et innover

      La question est bien de se battre pour le maintien de la rémunération de l’année de stage et non de se battre pour sauver "ceux qui savent tellement mieux que les autres pédagogiser".

  • Dans les IUFM les enseignants ne reçoivent pas vraiment de formation. La plupart des lauréats du Capes sont mis devants les élèves sans aucune préparation, les cours à l’IUFM commençant après la rentrée. Et d’une manière générale, la plupart des formations dispensées dans ces centres n’ont aucun rapport avec la réalité d’une classe. Alors, avec ou sans les IUFM...

    Pourquoi, par ailleurs, devoir choisir entre la peste (= les IUFM) et le choléras (= embauche à bac+5 sans formation à la pédagogie) ? Il existait auparavant d’autres systèmes, notamment celui des CPR : un an rémunéré en tant que stagiaire ; le stagiaire suit quelques cours dans les Ecoles normales, mais surtout observe son tuteur dans ses classes ; et régulièrement le stagiaire dispense des cours dans les classes du tuteur qui le conseille. Résultat : moins de pressions sur le stagiaire ; et au moins six heures de cours libérées permettant de construire un poste (1/3 d’un poste de certifié).

    Enfin, pourquoi défendre les IUFM et focaliser sur eux alors que le problème, avec cette idée d’embauche à bac + 5 sans formation est d’un autre ordre ? D’une part le fait que le néotitulaire arrivera devant des classes sans aucune formation (cela dit, les contractuels le font malheureusement déjà, et bien peu de personnes dénonce cette situation grotesque) et d’autre part, le fait que l’étudiant à qui l’on confiera des classes ne sera pas rémunéré, contrairement aux actuels stagiaires PLC2.

  •  Pendant que "nos" spécialistes se chamaillent...le temps passe et L’Enseignement Privé(pas privé de moyens comme l’a écrit un ou une camarade)est ,publicité aidant,l’objet de tous les désirs des parents d’élèves pour leurs enfants...
     pendant qu’on dépouille NOTRE ECole,les fonds publics arrosent le secteur privé de l’Education ..comme (pas plus ni moins) tous les secteurs privés (présents et à venir rapidement).
     Si (et je m’en suis aussi rendu coupable)l’on avait pas claironné "Ecole Publique=fonds publics,Ecole Privés=fonds privés,MAIS :
     "Il n’y a qu’un seule Ecole:L’Ecole Publique"
    on n’en serait(peut-être) pas là !
     Réhabilitons les Collectivité ,pas les communautés !

    PS:Je ne suis pas "enseignante"mais suis née dans l’Ecole (de mon village)et ai milité pour l’Ecole Publique(Laïque) toute ma vie (entre autres).