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BNP FORTIS : juste un autre genre...

Publie le dimanche 12 octobre 2008 par Open-Publishing
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Normalement demain on va apprendre que quelques milliards vont être débloqués pour protéger nos pauvres banques françaises.

Comme d’hab, cela va faire la couv’.

Combien de milliards, combien d’équivalent smic, inutile de continuer dans ce truc qui file trop la nausée.

Le truc actuel est de parler d’argent public qui va sauver les banques.
Il y a juste un petit fait divers concernant FORTIS, une banque Belge d’assurance, qui a fait l’objet d’un court article ici pour évoquer le mini-scandale d’une fiesta a Monaco.

La BNP prend le contrôle partiel de la partie Belge de Fortis, qui sera donc semi-publique, alors que la partie hollandaise devient 100% publique.

Ceci a prendre avec précaution, attention, trop de n’importe quoi en ce moment.

L’important je pense est simplement de souligner je pense que les fusions acquisitions actuelles n’ont pas grand chose à mon avis de publique.

Le monde feutré des agences techniques bancaires, avec accès sécurisé par cartes à puce, c’est calme luxe et volupté, comme le poème de Baudelaire.

La réalité il me semble, au delà des tourments actuels, et que la politique volontariste des grands groupes bancaires est une centralisation générale.

Mon sentiment, à faire vérifier par d’autres témoins, est que cette apport d’argent publique va favoriser des opérations de fusions acquisitions de grands groupes.

Il ne s’agit pas seulement d’une intuition, même si effectivement c’est assez séduisant actuellement de faire n’importe quel induction logique sur ce qui se passe.

Mais je me suis demandé à mon niveau pourquoi une subite confiance nouvelle a été propagée dès la fin de l’été, avec l’annonce de la fin du marasme dans le monde de la finance, subitement contredite par l’effet d’annonce de crise que l’on entend en ce moment.

J’ai entendu à mon niveau des annonces d’embauches nouvelles de consultants en marketing.

Il me semble donc que le plan d’injection de fric public était connu par des initiés dès cet été, d’où le court sentiment d’euphorie que cela a provoqué.

Maintenant, j’ai l’impression qu’une grosse réaction nationaliste est en train d’avoir lieu en Europe.

L’épisode de la mort du néo-nazi autrichien, ce play-boy de 58 ans adulé par le pays de Hitler, me parait avoir été escamoté comme si on avait peur de comparaisons trop rapides.

Si on veut rester froid, il ne reste que deux faits :

 Volonté claire d’une nouvelle phase de fusions au niveau des organismes financiers.

 Des nationalismes agressifs qui deviennent majoritaires en Europe.

Sauf si ce que j’écris est déjà obsolète, FORTIS a déjà été semi-nationalisée pour être éclatée entre partie francophone et partie batave, alors qu’il s’agit d’une société stable au départ.

La contradiction est criante : d’un côté on entend que le système est tellement défaillant qu’il faut de l’argent publique pour le renflouer, et d’un autre côté on s’aperçoit que ce même système possède des fonds suffisants pour prendre le contrôle de systèmes banquiers qui étaient semi nationalisés.

Donc que vient foutre la BNP à Fortis, et combien d’argent public permettra des prises de contrôles privées ?

That is the question ...

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