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Une définiton personnelle de mon idée de ce qu’est la gauche

Publie le vendredi 7 novembre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

de BOP

Rien à branler de la gauche non communiste de Melanchon.

Rien à branler de la gauche des sénateurs.

De la gauche qui parle de mettre la main dans le cambouie, mais qui ne sait pas ce qu’est un tournevis, une disqueuse (demandez à des élus ce qu’est une disqueuse, c’est pas pour mettre un disque, c’est pour faire une tranchée dans un mur, tas de bourgeois de gôche).

Rien à foutre de votre distanciation en ce qui concerne le communisme.

Il n’y a pas de différence entre le communisme et l’anticapitalisme, et c’est le principal problème pour votre gôôooche.

Votre gôoooche ne veut pas de tâche sur sa nappe.

Alors vous cherchez un leader propre, ou une cheftaine propre.

Une pas trop de gauche.

Si possible fille de militaire si c’est une femme (car une femme, c’est presque un pédé), ou si c’est homme, au moins il doit avoir le sens de l’honneur ou de la discipline.

Alors donc allez tous vous faire foutre.

La gauche c’est pas l’honneur, la discipline ou la beauté du geste.

C’est exactement un gros pavé dans ta gueule, et c’est pour cela que la gauche, c’est pas demain, mais c’est aujourd’hui.

Car pour la police, le communiqué suivant :

"Nous vous informons respectueusement que vous allez prendre un gros pavé dans la gueule".

Et bien, il serait pris pour en quelque sorte une provocation de gauche.

Donc allez tous vous faire foutre, et allez voter pour vos motions respectives.

il n’y a effectivement aucun espoir autre qu’un rassemblement de sales demeurés anticapitalistes, car dès qu’une entité propre sur elle est garante de l’ordre surgit, alors comme par hasard l’equivallent d’un curé ou d’une bonne soeur vient pour dire que c’est pas trop raisonnable.

Que le CRS a peut être bon coeur, ou que la centrale nucléaire explosera avec sensiblerie, ou encore que le militaire ne viole que par désespoir.

Alors que le communiste ne jette un pavé dans la gueule d’un flic que par haine.

Donc demandez vous tous ensembles si le communisme a de l’avenir, moi je sais qu’il est le présent.

Si c’est pas clair pour vous, demandez à un anarchiste de vous expliquer.

Messages

  • Tout ceci est fort juste mais on ne peut plus velléitaire...

    Un gosse de quatre ans qui prend une baffe d’un ado ne peut que rêver ou fantasmer d’une riposte proportionnée...
    Tel est le rapport de force existant actuellement entre les tenants des régimes capitalistes et nous autres, les "anti" noirs, rouges et verts de tous poils.

    Il va nous falloir grandir et profiter un peu, tant au niveau de la jugeote qu’au niveau des biscotos, afin d’avoir une chance réelle de se farcir ce goliath infâme...

    Amitiés

    Brunz

  • Moi je pense qu’on retourne à l’époque du chant des partisans, il faudra que la classe moyenne, aujourd’hui qui produit majoritairement les richesses de l’Etat — l’état vecteur — se soulève globalement, sinon le prolétariat d’aujourd’hui n’y suffira pas en termes de masse dans nos pays en récession de l’industrie depuis plus de vingt ans, et les capitalistes financiers n’étant pas à proprement parler des capitalistes de production — moins ils possèdent de contraintes et de biens matériels mieux leur argent s’accroît — : d’où la disparition des pactes sociaux du capitalisme dans les démocraties. Le problème maintenant c’est le capitalisme vectoral, celui qui met une barrière pour faire payer l’octroi que ce soit les subprimes ou les VAD, la privatisation des biens publics moyennant paiement de l’accès, les taxes, etc.

    Pour ce qui est des questions discriminantes en dehors de l’économie : les libertés.
    Du moins en ce double aspect est-ce mon combat et mon éthique.

  • Moi je pense qu’on retourne à l’époque du chant des partisans, il faudra que la classe moyenne, aujourd’hui qui produit majoritairement les richesses de l’Etat — l’état vecteur — se soulève globalement mais je vois cela à travers des actions tels des boycotts, unis par exemple... sinon le prolétariat d’aujourd’hui n’y suffira pas en termes de masse dans nos pays en récession de l’industrie depuis plus de vingt ans, et les capitalistes financiers n’étant pas à proprement parler des capitalistes de production — moins ils possèdent de contraintes et de biens matériels mieux leur argent s’accroît — : d’où la disparition des pactes sociaux du capitalisme dans les démocraties. Le problème maintenant c’est le capitalisme vectoral, celui qui met une barrière pour faire payer l’octroi que ce soit les subprimes ou les VAD, la privatisation des biens publics moyennant paiement de l’accès, les taxes, etc.

    Pour ce qui est des questions discriminantes en dehors de l’économie : les libertés.
    Du moins en ce double aspect est-ce mon combat et mon éthique. Le sang, la guerre non : nous sommes immergés dans la guerre en toute chose, et cela est l’arme des pouvoirs contre les peuples.