ça chauffe au rectorat d’Orléans

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• 1. Témoignage, 27 mars 2009, 23:12

  Je faisais parti de ceux qui ont occupé le rectorat. L’occupation s’est
  passé dans le calme pendant environ 4h. Aucun dégat n’a eu lieu. Suite
  au refus de sortir du rectorat, ils ont décidé l’évacuation par la
  police. Nous avons discuté avec eux en disant que nous ne ferions qu’une
  résistance passive (ce que nous avons fait). Malgré cela, un policier en
  civil nous a qu’en même dit que si on sortait pas ils allaient nous
  faire saigner (et ce n’est qu’une des nombreuses insultes qui ont plu)
  Personnellement, j’ai été sorti dans les premiers, je n’ai eu donc
  presque pas de coup (un petit point dans le cou pour m’obliger à me
  lever mais c’est tout). Par contre, on ne peut pas dire la même chose
  pour les étudiants. Je suis aller personnellement avec deux d’entre eux
  chez SOS Medecin pour faire constater les blessures et pour être sur que
  tout aller bien. Un des étudiants (IUT Info) n’a rien juste mal au cou
  suite à des pressions. Par contre, le deuxième (IUT Info) a un arrêt de
  3 jours car la police lui a tapé avec une matraque sur la main. Un
  certificat a donc été fait.

  L’étudiant arrêté n’a clairement rien fait mais la police ne pouvant pas
  avouer leur bavure ont préféré l’inculpé. Il passera en septembre au
  tribunal pour rébellion.

  • 1. Témoignage, 28 mars 2009, 12:36, par "gros lops"

    J’etais aussi à l’occupation du rectorat.
    Je dénonce aussi les violentes pressions qui ont été faite par deux policier d ela bac sur un professeur qui nous coaché pour le bon déroulement de l’évacuation (etrnaglement avec le genou au sol plus baillonage forcé.

    Des menaces furent promulguées envers plusieurs d’entre nous tel que "habitues toi à etre derrieres des barreaux !" "ou tu vas avoir mal !" "on va t’enfermer !"

    Aurélien n’a pas opposé de resistance il s’est juste fait le plus lourd possible et ses pieds etant enchevetrés avec d’autres (vu son gabarit impressionant il ne pouvait pas etyre sorti) les policier l’ont donc attrapper par le nez par le nez pour le faire venir et c’est à ce moment qu’il l’ont fait saigner. ils ont aussi failli lui casser le bras malgres ses demandes repetes de relacher une clef de bras qu’il subissait.

    Aurélien ne doit rien payer il n’a pas été violent ni meme insultant la rebellion dont il est accusé n’est qu’un leurre.

• 2. ça chauffe au rectorat d’Orléans, 28 mars 2009, 13:15, par tibo

  deux mois de manifestations et mobilisation le plus calme possible résultat : un mépris important du gouvernement et de sa ministre qui explique, mardi dernier, qu’elle envisage un nouveau calendrier pour permettre à tous de passer les examens de fin de semestre ...
  Dès qu’on radicalise, forcé de le faire pour se faire entendre, l’Etat répond par la violence. ( au passage, la radicalisation est un bien grand mot, la volonté était juste de faire entrer les médias dans le rectorat, ce qu’ont refusé les forces de l’ordre, ce qui a ensuite entrainé une évacuation force, sans signes de résistances !)
  Et au passage, les forces de l’ordre prennent de force l’un d’entre nous pour servir d’exemple expliquant qu’il avait résister, s’était rebellé ... ( alors que tout les témoins de la scène expliquent que c’est impossible, il était immobilisé !!!) et il sera jugé "coupable" avant de passer devant le juge ...

  On a le choix entre un mépris et une matraque ?
  Je ne sais pas où on va, mais il est hors de question de faire demi tour et de s’arrêter maintenant