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Figeac (46) : Répression anti Cgt chez Ratier.

Publie le jeudi 2 avril 2009 par Open-Publishing
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Déclaration de la FTM-CGT

Depuis des années, les militants et les élus de la CGT de l’entreprise RATIER-FIGEAC font l’objet d’attaques et de provocations de leur direction : discriminations, tentatives de licenciement, …

Ces derniers jours, la direction de RATIER-FIGEAC a décidé de franchir une nouvelle étape dans l’escalade anti-CGT : le directeur des ressources humaines a porté plainte contre le délégué syndical et secrétaire du syndicat CGT, notre camarade Jean-Philippe COUCHET, accusé à tord « de menace de mort ».

Ces allégations sont injustifiées et intolérables.

Mais pourquoi un tel acharnement ?

Alors que le 11 mars, la CGT a fortement progressé aux élections professionnelles de RATIER-FIGEAC, devenant majoritaire à plus de 50% des voix, tous collèges confondus ;

Alors que les salariés de RATIER-FIGEAC étaient nombreux à manifester le 29 janvier et le 19 mars ;

La Direction, sur la défensive, multiplie les provocations et entend bâillonner le syndicalisme de lutte en s’attaquent directement à la CGT, par son premier responsable : Jean-Philippe COUCHET.

Ce jour, 2 avril, plus de 150 salariés de RATIER-FIGEAC manifestent, notamment par des arrêts de travail, pour exiger le retrait immédiat de la plainte du directeur des ressources humaines.

La fédération CGT et l’ensemble des syndicats de la Métallurgie condamnent fermement l’attitude de la Direction de RATIER-FIGEAC, apportent son soutien inflexible à notre camarade Jean-Philippe COUCHET et s’associent à la demande des salariés du retrait immédiat de la plainte.

Envoyez vos messages de soutien au syndicat RATIER-FIGEAC :
cgt.ratier-figeac@wanadoo.fr

Montreuil, le 2 avril 2009

Messages

  • Retraité, je me sens solidaire de tous ceux qui travaillent et se trouvent de plus en plus fréquemment face à des situations qu’il convient de ne pes tolérer.

    Mais les protestations, la résistance, quelles que soit leurs formes, ne changeront pas le fond du problème tant que les citoyens, tousles citoyens, n’auront pas pris conscience qu’ils doivent réinventer -et imposer- une démocratie véritable, celle qui fait que demos (le peuple) devient réellement maître de son destin, au lieu de se laisser berner par les soi-disant démocrates -de quelque bord qu’ils soient- qui tiennent le pouvoir et s’y cramponnent.

    S’il doit y avoir une révolution, que ce soit celle-là, qui ne peut, et qui ne doit, être QUE pacifique.

    G.D’A. Figeac - 11/04/09