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Nantes : séquestration à l’université

Publie le mardi 21 avril 2009 par Open-Publishing
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Mirail : Vous n’êtes plus légitime, M. le président !

Photo : Mirail : Vous n’êtes plus légitime, M. le président !

Séquestration du directeur d’UFR Langues

Une assemblée générale d’environ 300 personnes cet après-midi a voté l’annulation des examens du deuxième semestre.

Nous sommes donc rentrés dans le bureau du directeur d’UFR de langues pour dire par téléphone au président de l’université que M Quintin (directeur de l’ufr) ne sortirait pas de son bureau tant que les examens ne seront pas annulés.

Il nous a répondu à côté comme d’ab, avec toutes les stratégies de contournement de question possibles et imaginables. nous le gardons donc dans son bureau depuis 15h.

Le président doit être en train d’appeler des potes pour savoir ce qu’il va faire. Il risque de nous recontacter vers 18h.

On va peut être dormir ici. ça serait cool que du monde vienne nous soutenir.


Université de Nantes : un directeur d’UFR séquestré

mardi 21 avril 2009

De 15 heures à 21h30, une trentaine d’étudiants ont retenu ce mardi le directeur de l’UFR de langues, Hervé Quintin, dans son bureau.

Alors que tous les signaux étaient à l’apaisement à l’Université de Nantes, voilà qui remet tout en cause. Aujourd’hui, après une assemblée générale qui a réuni près de 300 étudiants, une trentaine sont entrés dans le bureau du directeur de l’UFR de langues, Hervé Quintin. Ils ont dit qu’ils ne "sortiraient pas de son bureau tant que les examens ne seront pas annulés", selon le site Indymedia qui rapporte semble-t-il les propos d’un ou de plusieurs des étudiants en question. "Il nous a répondu à côté, avec toutes les stratégies de contournement de question possibles et imaginables", précisent-ils.

Lors de l’assemblée générale, une majorité d’étudiants avait en effet demandé un "semestre blanc", c’est-à-dire de valider l’année avec les seuls résultats du premier semestre, sans passer d’examens au second. Une revendication qui fait suite au blocage de l’université pendant un mois et demi. Réponse des enseignants-chercheurs : impossible.
Yves Lecointe ne veut pas dramatiser

A 19 heures, Hervé Quintin était toujours retenu par les étudiants. Les choses sont revenues dans l’ordre vers 21h30, heure à laquelle les étudiants ont quitté les lieux.

Le président de l’Université de Nantes Yves Lecointe a refusé de qualifier cette opération de "séquestration" selon Presse-Océan. Mais il est finalement intervenu pour discuter avec les occupants, de 20 heures à 21h30. Et résultat des courses : les étudiants n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient.

Les épreuves de force se multiplient dans les universités depuis le début du mois, signe de radicalisation des modes d’action étudiants : séquestrations de présidents à Orléans, à Rennes 2, occupation de la présidence à Toulouse...

http://www.evous.fr/Universite-de-Nantes-un-directeur,1092487.html

Messages

  • Toulouse
    Universités : le conflit se durcit au Mirail

    « Vous n’êtes plus légitime, M. le président ! ». C’est en substance ce qu’ont déclaré au président Daniel Filâtre les étudiants qui ont investi, hier, vers 16 heures, les locaux de la présidence de l’Université de Toulouse-II-Le Mirail et la salle du conseil où il recevait les syndicats. Le président a dû quitter les locaux, à la demande pressante des étudiants.

    Daniel Filâtre s’est plaint d’intrusions dans son bureau d’individus portant gants en plastique et cagoules, à la recherche de documents. « Il n’y a eu aucune effraction ni incidents », indiquait un porte-parole du comité de lutte, qui insistait sur le « vote démocratique, en assemblée générale », ayant mené à cette occupation.

    L’appel du président, lancé le matin même, dans le patio de la fac, aux personnels et aux étudiants pour faire cesser le blocage et « trouver d’autres formes d’action », n’a donc pas été entendu. Il semble même qu’il ait fait l’office de chiffon rouge pour les présents sur le site, hier.
    appel inefficace

    Le matin, après l’intervention du président Filâtre, soutenu par certains professeurs, les enseignants et administratifs réunis dans l’amphi 8 ont voté la poursuite de la grève et du blocage par 176 voix contre 16 (avec 5 abstentions et 3 refus de vote).

    Plus de deux mille étudiants prenaient le relais dans l’ambiance surchauffée de l’amphi 8. Pendant deux heures et demie, les interventions se suivaient, comprenant aussi celles de non-grévistes ou de grévistes (enseignants et étudiants) opposés au blocage et favorables à la reprise des cours afin de préparer les examens.

    Les étudiants ont finalement voté à main levée, debout, serrés comme des sardines dans l’amphi, la poursuite du mouvement, qui dure depuis dix semaines, et même son intensification, à une très large majorité.

    Ils ont décidé, sous les acclamations et les applaudissements, de reconduire la grève et le blocage jusqu’à la prochaine AG du 28 avril, d’occuper la présidence, de « redistribuer la prime de 40 000 € que le président doit recevoir, en cas d’adoption de la loi LRU, aux étudiants privés de bourses par les récentes modifications des conditions d’attribution » et de valider le 2e semestre.

    http://www.ladepeche.fr/article/200...