Accueil > sunnites et chiites : la guerre de cent ans nous menace tous

sunnites et chiites : la guerre de cent ans nous menace tous

Publie le lundi 15 janvier 2007 par Open-Publishing
19 commentaires

Ce texte publié dans la gazette du Maroc mérite d’être lu attentivement :

1) il montre à l’oeuvre la stratégie de G.W.Bush, diviser, faire monter les périls entre chiites et sunnites, mais surtout Iran et monde arabe derrière le saoudien pour la grande déflagration.
Derrière cette union il y a l’inquiètude des dirigeants arabes face à leurs peuples mécontents, il y a l’alliance entre les Saoudiens et le capital étasunien pour cause de pétrodollar...

2) Il témoigne du fait que nous sommes nous français par suite de nos "alliances", de la manière dont nos propres capitalistes (Bouygues et nos marchands d’arme) sont complétement impliqués. Mais ce ne sont pas par eux qui tiennent les médias que vous le saurez...

Danielle Bleitrach

Sunnnites - Chiites : La guerre de 100 ans
Samir Sobh
08 Janvier 2007

Le mauvais timing choisi par la direction chiite au pouvoir en Irak pour exécuter l’ancien président irakien, Saddam Hussein, accompagné des cris de haine confessionnelle, est venu au moment où une mobilisation de grande envergure est en train de se mettre en place contre les « Raouafidahs » (chiites arabes), et les « Safaouïines » (chiites iraniens). Ces derniers sont accusés de tenter de s’emparer du monde arabe sunnite. Au même moment, George Bush peaufine sa nouvelle stratégie en Irak. Elle sera basée sur une contre-attaque de l’Iran « chiite » par le biais des arabes sunnites.

.La scène d’exécution de Saddam Hussein

A Riyad, capitale d’Arabie Saoudite, la direction politique et sécuritaire reconnaît explicitement qu’elle avait trop tardé en évaluant la dimension du danger que représente la République islamique d’Iran, aussi bien sur le plan géopolitique régional que sur le plan religieux. Téhéran, qui revient à la charge concernant l’exportation de sa révolution chiite dans l’environnement arabe sunnite. Une partie de l’establishment saoudien reconnaît, implicitement certes, l’erreur fatale commise en participant activement à la destitution du régime de Saddam Hussein ; et, par là, favoriser, sans le réaliser, les plans mis en place par les mollahs chiites d’Iran. Dans les pays du Golfe, y compris au Koweit, on n’hésite pas à rappeler que c’est Saddam Hussein et son armée qui avaient à l’époque endigué la révolution de l’Ayatollah Khomeïni ; et, écarté le danger imminent. Ce qui ne sera pas le cas dans l’avenir, plus particulièrement après que l’Irak soit entre les mains des alliés de Téhéran. Ce, même si ces derniers sont aussi les « partenaires » de l’occupant américain.
Face à cette situation, Egyptiens et Jordaniens, se rangent désormais derrière le royaume saoudien. Celui-ci, devra, dans les prochains mois, constituer le fer de lance face à l’avancée du chiisme régional chapeauté par les Perses iraniens. Ces Etats arabes sunnites craignent sérieusement aujourd’hui le contrôle des chiites de la région. La naissance du « croissant chiite » (formé de l’Iran, de l’Irak et de la Syrie), dont le roi Abdallah II de Jordanie avait évoqué, il y a un peu plus d’un an, n’est plus maintenant une simple idée. Il est, plus que jamais, à l’ordre du jour. Notamment, après la défense sur le terrain de la cause palestinienne par l’Iran, et l’humiliation de l’armée israélienne par les chiites libanais, alliés de Téhéran, les combattants du Hezbollah. Ce, alors que les régimes sunnites arabes n’arrivent pas, malgré leurs alliances stratégiques avec les Etats-Unis, à trouver une solution juste et durable au conflit israélo-palerstinien.
Ce qui se passe en Irak depuis son occupation jusqu’à l’exécution « chiite » de Saddam Hussein, initiée et couverte par l’administration Bush, ne peut que raviver les craintes des Saoudiens. Ces derniers considérant qu’un Irak gouverné par une majorité chiite placera leur pays sur la ligne de démarcation avec l’Iran. Pis encore, cette situation permettra à cet Etat de les menacer à partir de deux fronts. Le premier, maritime dans le Golfe, et le deuxième terrestre, à travers une minorité chiite saoudienne qui avait été très longtemps marginalisée et qui trouve aujourd’hui les meilleures circonstances pour bouger et faire pression sur le pouvoir d’Al-Saoud. Ces deux menaces sont, selon l’ancien responsable militaire des forces américaines dans la région du Moyen-Orient, le général, John Abi Zeid, semble-t-il, à l’origine du changement d’attitude du président américain ; et, par là, le contraindre, contrairement aux conseils de James Baker et certains membres de son administration, de renforcer les positions militaires maritimes dans les eaux du Golfe.
Reste à savoir maintenant l’Arabie Saoudite agira pour confronter la menace iranienne aussi bien sur ses frontières et partout dans le monde arabe sunnite.

Scénarii et plans
D’après un directeur général d’un groupe français spécialisé dans l’industrie de défense électronique qui étudie, à l’heure actuelle, la mise en place d’un système de défense des frontières d’Arabie Saoudite - Riyad s’intéresse à la construction d’un mur sur tout le long de sa frontière avec l’Iran. Le coût de ce système sécuritaire est évalué à environ 7 milliards d’euros. Cette décision reflète la détermination des dirigeants saoudiens de défendre directement leurs frontières terrestres aussi bien avec l’Iran qu’avec l’Irak. Pour ce qui est de la défense indirecte du côté de la mer, c’est la flotte maritime américaine et les autres pays occidentaux avec lesquels Riyad avaient signé des accords de défense, qui s’en chargeront. Il s’agit précisément de la Grande-Bretagne et de la France. Ce qui explique les critiques formulées, vendredi dernier, par le président français, Jacques Chirac, rendant pour responsable les erreurs commises par l’administration américaine. Celles-ci qui ont abouti au déclenchement de la guerre confessionnelle qui se profile à l’horizon. Le chef de l’Etat français craint une implication de « facto » de son pays au cas où une confrontation se déclenche entre l’Arabie Saoudite, et par là, certains pays du Golfe, soutenus par les Etats-Unis et l’Iran.
Dans ce contexte, on apprend qu’un accord est actuellement à l’étude pour mettre sur pied un plan global et détaillé dans lequel participent les grands joueurs dans la région. Outre l’Arabie Saoudite et l’Egypte, la Turquie, en tant que pays sunnite, participera sans doute à faire face aux ambitions régionales iraniennes. Cela ne pourra se faire sans l’apport d’un soutien illimité, à tous les niveaux aux sunnites d’Irak. Ce, dans l’objectif de déstabiliser le pouvoir chiite qui compose avec Téhéran. Cette aide ne s’arrêtera pas aux portes de l’Irak, avait souligné, Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue Arabe, lors de son dernier passage à Beyrouth. Les Arabes, sous-entendu, sunnites, qui sont menacés par le danger iranien là où ils sont, auront le soutien inconditionnel nécessaire. Allusion faite à des pays comme le Bahrein où la majorité est chiite, au Koweit et au Liban, où cette communauté tente de faire des démonstrations de force.
Cette implication des Etats arabes sunnites ne veut, en aucun cas, répéter l’expérience afghane avec l’ex-URSS. Cela dit, l’idée d’expédier des combattants en Irak est exclue. Parce qu’elle reproduira une Quaeda/bis, d’une part ; et, de l’autre, parce que les Américains n’acceptent pas de recourir à une telle expérience risquée qui pourrait donner naissance à une nouvelle génération de terroristes.

Déstabiliser le pouvoir chiite
Les bases du nouvel accord arabo-américain consistent, selon une source saoudienne proche du ministre de l’Intérieur, le prince Nayef Ben Abdel Aziz, à interdire à l’Iran d’étaler son influence dans la région. Et, au même moment, affaiblir cette influence dans les pays où les iraniens ont réussi leurs percées. Dans ce cadre, parmi les scénarii proposés, renforcer les positions des modérés arabes et non arabes, sunnites et chiites confondus, pour se défendre contre le chiisme à l’iranienne et combattre l’extrémisme. Le recours à ce scénario est dû à la crainte des Etats arabes d’un soudain retrait des troupes américaines d’Irak ; ou, d’un accord de dernière minute qui sera conclu entre l’administration Bush- qui avait perdu le Congrès et la Chambre des représentants et l’Iran, et par la suite la Syrie. Ce qui ouvre la porte à plusieurs autres scénarii.
Parmi les bases de ce nouvel accord en vue, la promesse de George Bush d’envoyer 20 000 soldats supplémentaires en Irak afin d’imposer la stabilité à Baghdad. Et, l’engagement des pays arabes alliés d’envoyer des combattants « modérés » pour faire face à ceux qui ont été formés et financés par la République islamique d’Iran. Washington vise en premier lieu le Hezbollah chiite libanais qui inquiète de plus en plus Israël. Une confrontation entre arabes sunnites et les combattants de ce mouvement chiite, est l’annonce officielle d’une guerre communautaire à travers le monde arabe. Un objectif qui ne peut que réconforter l’Etat hébreu et ses dirigeants. Dans l’objectif d’éviter une telle confrontation au Liban ou ailleurs, le roi Abdallah Ben Abdel Aziz a invité une délégation du leadership de Hezbollah à faire le pèlerinage à la Mecque. C’est dans ce cadre qu’il a reçu le numéro 2 de ce mouvement, Cheikh Naïm Qacem et ses compagnons pour discuter pendant plus de deux heures de l’apaisement de la situation au Liban.

Saddam partie
de l’enjeu
C’est dans ce même ordre de mobilisation des forces sunnites que les Saoudiens ont commencé, il y a quelques semaines, à renouer avec l’Organisation des Frères musulmans, notamment la branche syrienne. Il semble que le Caire et Riyad sont désormais prêts à composer avec ces opposants islamiques, surtout après que toutes les initiatives pour « raisonner » le régime syrien, et le convaincre de se démarquer des Iraniens, ont été vouées à l’échec.
Ces informations et ces nouvelles orientations trop risquées pourraient réconforter certaines forces régionales et inquiéter d’autres. Mais les résultats d’une confrontation entre chiites et sunnites ne pourra que rendre la situation plus explosive. Surtout que tous les ingrédients d’un non retour à la stabilité pour longtemps sont déjà rassemblés. De plus, aucun des Etats arabes concernés par le déclenchement de ce processus qui renvoyant la guerre fratricide, peut être déjà consommée, à l’époque des « Sahabas », ne pourra garantir le dérapage. En d’autres termes, voir les courants islamistes extrémistes sunnites, profiter de la nouvelle donne pour consolider leur popularité. Cela s’applique également aux mouvements chiites extrémistes. Est ce qu’une telle configuration pourrait permettre à l’administration Bush, coincée et affaiblie plus que jamais, à résister pendant les deux prochaines années ; et, par là, montrer aux américains qu’elle pourra toujours tirer les ficelles au Moyen-Orient et garantir les intérêts stratégiques des Etats-Unis ? L’enjeu est énorme et les risques aussi.
Dix jours avant la livraison par les Américains de l’ancien président Saddam Hussein aux services du premier ministre irakien Nouri al-Maliki, pour être exécuté, l’ambassadeur des Etats-Unis à Baghdad, Zalmay Khalil Zad, s’est rendu discrètement à Amman. Il avait rencontré tard dans la nuit, le souverain Hachémite pour lui transmettre les informations qui lui sont parvenues le matin de ce même jour. Elles consistaient à lui faire savoir que Washington avait l’intention de reporter l’exécution de trois semaines. Le temps nécessaire pour l’administration Bush de trouver les issues adéquates.
Au même moment, les Américains négociaient dans la capitale jordanienne avec les dirigeants politiques Bâassistes, venus de toute part, la libération de l’ancien président contre un arrêt total de la résistance et la participation au processus démocratique. Cette orientation a été confirmée par le nouveau secrétaire de la Défense, Gates, qui s’est rendu dans la capitale irakienne, deux jours après.
Quatre jours plus tard, à 5 heures du matin, Zalmay Khalil Zad avait été réveillé pour répondre à un appel urgent du président américain dans lequel, ce dernier lui demandait de livrer Saddam Hussein au gouvernement irakien, notamment à Nouri al-Maliki, pour être exécuté. L’ambassadeur américain, trop gêné par cette décision, a de suite mis le roi Abdallah II de Jordanie au courant de cet événement. Ce dernier, qui participait indirectement aux pourparlers avec les Bâssistes, n’a pas caché sa déception, attirant, en même temps, l’attention sur la gravité d’une telle décision. Cependant, un des ses proches conseillers avait explique à La Gazette du Maroc, que le changement d’attitude de la part de Bush est intervenu après qu’il ait été convaincu par Dick Cheney et l’ancien ministre de la Défense, Donald Rumsfeld, que l’exécution de Saddam par les chiites est une occasion à ne pas rater. Car, elle poussera, d’une part, les sunnites à coopérer avec les Américains au cas où ils peuvent « capitaliser » cette exécution ; notamment, en mettant dans la ligne de mire Moktada al-Sadr et ses milices ; et de l’autre, culpabiliser à chaque instant, le premier ministre, Nouri al-Maliki et ses alliés.

Forcing des Américains
Plus particulièrement les Marjaïates de Najaf qui, d’après les Américains, ont donné une fatwa selon laquelle Saddam Hussein devra être exécuté le premier jour de Aïd d’Al Adha. Depuis cette exécution, les Américains font un forcing sans précédent pour se rapprocher des Sunnites. Ce, en obligeant les Chiites à faire de plus en plus de concessions. La dernière en date, inviter la famille de Saddam Hussein à revenir vivre en Irak sous la protection aussi bien du gouvernement et des Américains. Dans ce même ordre de rapprochement, ils poussent les Kurdes, eux aussi sunnites, à se démarquer des chiites, et soutenir leurs frères. Car, l’obstacle principal n’existe plus. De son côté, le leader Kurde, Massaoud Barazani, critique ouvertement Al-Maliki, qui a voulu faire le héros chiite en exécutant Saddam Hussein pour son crime à Dujaïl qui avait coûté la vie à 136 chiites, en laissant de côté les massacres des dizaines de milliers de Kurdes dans la campagne d’Al-Anfal. Un début de pressions sur le pouvoir chiite. Dans ce cadre, on apprend que Barazani est invité en Arabie Saoudite. Ce, alors que le président Kurde, Jalal Talabani, a reçu des ordres des Américains, de ne plus inviter ni recevoir des responsables iraniens chez lui à Assoulaïmanieh, son fief dans le Kurdistan irakien. En dépit de tous les démentis de la part des Saoudiens concernant la mobilisation des sunnites partout dans le monde arabe, ce qui se passe sur le terrain prouve le contraire.
Cette mobilisation fait désormais partie d’une stratégie qui est en train de se concrétiser. Car la riposte des sunnites arabes est une forme de la défense du royaume saoudien contre l’« invasion iranienne ». Les hommes politiques arabes sunnites parlent pour la première fois des ambitions de l’Etat des « Majous », ces Kouffars perses. Les tensions montent ch

Messages

  • Pour arrêter toutes ces guerres stupides, débiles, déshonorantes, je ne vois qu’une solution : la création d’un état fédéral beaucoup plus vaste que l’Europe : le MONDE.
    Qu’ils s’y emploient dès maintenant. Réservons les diverses confessions dans le domaine strictement privé de chaque citoyen, parce qu’autrement, on n’en sortira jamais de ces guerres fratricides.
    La planète doit être pacifiée, coûte que coûte. Yen a marre d’entendre les gens s’entretuer pour DIEU ; et puis celui-là (s’il existe), qu’est ce qu’il attend pour venir sur terre fiche la raclée à tous ces idiots, qui ne respectent pas le précepte du TU NE TUERAS POINT.

  • L’antagonisme chiites sunnites est une creation anglo americano sioniste ;elle est developpée pour cacher le reel etat militaire des resistances irakiennes tant chiites que sunnites et qui peut etre confirmé par l’atroce nouvelle bien occultée :

    L’avion moldave qui s’est écrasé en Iraq a été abattu - selon un témoin oculaire

    |
    12/ 01/2007

    ANKARA, le 12 janvier (RIA Novosti) - UN avion Moldove Un-26 de transport qui s’est écrasé en Iraq le 9 janvier, tuant 34 personnes, a été abattu par un missile, un témoin oculaire vendredi dit.

    « L’avion est dit s’être écrasé en raison du brouillard, mais je n’a pas vu de brouillard, » Ozcan Sahin, un frère de Hamdi Sahin, un ouvrier turc tué dans l’accident, la dit télévision de NTV turc. Il a dit qu’il était 300-400 mètres du site d’accident, près de Balad, au nord de Bagdad.

    « L’avion a été abattu par un missile qui a frappé une section du fuselage. Les employés d’autres compagnies l’ont vu aussi. Plus de 20 F-16 combattants sont parti d’une base américaine ce jour, et s’il y avait eu le brouillard ils auraient été empeché, » il a dit.

    Ce n’est pas la première réclamation qui l’Un-26 étaient le coup au lieu d’étant écrasés en bas comme le résultat de mauvais temps. L’Armée islamique dans le groupe d’Iraq a réclamé jeudi la responsabilité pour l’attentat.

    L’avion, qui a été possédé par l’Aeriantur-M de compagnie moldove, transportait ouvriers principalement des turcs à Iraq de la ville turque de Adana. Les gens de trente-quatre, y compris cinq équipiers moldoves et un Américain, mort dans l’accident. Un Turc a survécu.

    Les autorités précédentes et turques ont dit la télévision de CNN-TURC qui il y avait 29 ouvriers turcs, trois Moldoves, un Russe, un Ukrainien et un Américain à bord. Plus tard, le général russe de consul dans Antalya a dit que le Russe et l’Ukrainien a eu aussi la citoyenneté moldove.

    traduction automatique web
    http://en.rian.ru/world/20070112/58977626.html

  • “C’est la deuxième fois en cinq mois que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad rencontre le président vénézuélien Chavez. Le Venezuela demeure aussi le principal soutien au programme nucléaire de Téhéran. Un soutien appréciable à l’heure où la chine et la Russie ont rejoint le camp occidental pour voter des sanctions contre l’Iran au Conseil de Sécurité de l’ONU.

    Après cette étape à Caracas, le président iranien poursuivra sa tournée en Amérique latine. Il doit notamment se rendre au Nicaragua et en Bolivie.”

    Danielle, tu sembles bien connaître les situations en Amérique latine. Peux tu donner ton point de vu sur la visite en ce moment du président iranien dans ces pays. Peux tu m’expliquer le sens des mots quand ce même président iranien parle de Chavez comme son ami ?

    En dehors du fait que ces pays sont présents à L’OPEP et qu’ils signent des accords d’échanges commerciaux, ce qui ne me parait pas anormal, je cherche à comprendre ces accolades appuyées.

    Patrick, sidé

    • J’ai oublié :

      Y a aussi un suivi sur la situation en Irak et aus States jour par jour et heure par heure.

      GL.

    • Comment faire simple :

      L’Iran a conquis la sympathie des pays d’Amérique latine qui affrontent le "monstre" parce que ce pays tient bon devant les diktats.Il n’y a pas que Chavez et le Nicaragua, il va avoir les mêmes contacts avec le président de l’Equateur et celui de Bolivie...

      C’est-à-dire non seulement ceux qui résistent réellement mais qui le fontaussi sur la base de la souveraineté de leurs ressources, d’une redistribution au profit des pauvres, et à de nouvelles relations internationales avec échange de technologie et de services. C’est à la fois l’ALBA et de nouvelles relations sud-sud dont Fidel a toujours été le théoricien.

      C’est un monde à découvrir que j’ai un peu esquissé ici même dans divers articles qui peuvent se retrouver sur ce site, en particulier les rapports sud-sud et le sommet des non alignés. Le socialisme nait de cette exigence de maîtrise des ressources, de souveraineté et de redistribution à partir des beoins réels d’une population misérable. Comme l’a dit et répété Fidel et comme aujourd’hui le dit Hugo Chavez : "nos peuples ont des besoins de marchandises, mais ils ont des besoins qui ne sont pas seulement des marchandises, santé, éducation... Nos pays doivent se ré-approprier les ressources pour y répondre, oui mais voilà il y a un manque de capitaux, de technologies, ce que possèdent les capitalistes et que nous n’avons pas. Il faut mettre en commun nos avoirs, ainsi l’iran apporte son savoir au Venzuela et à la Bolivie en matière technologique.

      Il y a le rôle de la Chine, sur tout cela je te conseille de lire notre livre Les Etats-Unis DE MAL EMPIRE... I ; t’explique ce que tentent ces peuples pour sortir du sous développement, de l’exploitation, la force qui est la leur malgré les difficultés... C’est une épopée dont renait l’idée du socialisme... Une immense espérance...

      L’iran n’est pas tout à fait dans la même logique, mais la règle qui gouverne ces nouvelles relations internationales est l’absence de modèle, le refus de ce qui divise, la recherche d’un front de lutte commun...

      Nous communistes français avons toute notre place àprendre là-dedans... Souviens toi du socialisme aux couleurs de la france, sans modèle, à partir des besoinsde notre peuple, et nous avons tant à apporter au reste du monde, des connaissances , des savoir faire...

      J’en parlerais pendant des jours et desjours... C’est pour cela que j’enrage contre la censure de l’humanité, pas pour moi, pour nous...

      Danielle Bleitrach

    • J’avoue ne pas bien comprendre ce déplacement iranien en Amérique du Sud, continent très catholique, donc non touché encore par le phénomène musulman. L’hégémonie religieuse me fait peur, avec les arrières pensées politiques souvent non avouables, parce que cela se termine généralement par un expansionnisme et toute sa panoplie guerrière.

    • mais non ne vous inquietez pas de la question religeuse...
      Si Morales arrive à s’en tirer avec les Indiens (pour le moment il a plus de problèmes avec les couches moyennes et propriétaires de Santa Cruz) on peut arriver à dépasser n’importe quelle question religieuse...
      Et franchement l’islamisation du très catholique continent n’est pas pour demain, il faut plus craindre l’influence des évangélistes... Venus des Etats-Unis...
      Mais comme l’expliquait Frei betto : "ici nous sommes plus loi du pape que vous, c’est votre problème pas le notre"...

      Il se passe en Amérique latine des choses fantastiques, certes Chavez comme la théologie de la libération explique que Jésus est le premier socialiste, qu’il aime le christ à cause de cela, il s’affirme marxiste-léniniste et même pour la révolution permanente de Trotsky...

      C’est le syncrétisme, chercher ce qui unit et non ce qui divise... Parce que tous ces gens savent qu’ils risquent leur peau... Comme salvador Allende alors ils n’ont pas le luxe de se demander qui est plus médiatique, ils avancent comme ils peuvent, ils se battent contre l’adversité...

      danielle bleaitrach

      PS quand je reviens de Cuba et du Venezuela, invitez moi à des débats et nous parlerons de tout cela...

  • Dommage que cet article ne va pas plus loin dans son analyse. Que prépare t-il l’administration Bush, une fois que la communauté des musulmans serait divisée en Moyen Orient ? La réponse est : une attaque massive avec des bombes mini-nuke nucléaires sur les grand villes iraniennes et puis la capitulation du régime en Iran après avoir massacré plus de cinq millions iraniens.

    L’attaque nucléaire des grand villes iraniennes n’est pas une illusion, c’est un fait, puisque déjà l’armée américaine a lancé deux bobmes atomiques dans les déserts en Iran durant les deux semaines dernières mais le régime iranien a préféré de ne pas en parler pour ne pas entrer en conflit de guerre. Les gens ont vue les flashes des bombes à plus de 100km à la ronde et ont cru à la chutte des corps géants venus de l’espace. Ces deux bombes nucléaires démontrent que l’administration Bush est déterminée à détruire une civilisation : celle des musulmans.

    Ainsi, tout indique que l’OTAN prépare une attaque nucléaire sur les grand villes iraniennes pour cette année soit au mois d’avril soit au plus tard en novembre. On réalise mieux la criminalité des hommes politiques et ceux qui se laissent berner par les tentations lorsque des millions de femmes, hommes et enfants perriront en moins d’une semaine en Iran un jour de l’année 2007. Ce jour sera le début de la fin des civilisations.

    On comprend mieux à quel point peut être dangereux soit de participer à la désunification et querelle étnique (ou religieuse, ou autres) soit à rester sans combattre ceux qui se livrent et incitent à la division.

    Tous ensemble dénonçons la criminalité de l’administration Bush et les pressions qu’elle mettent sur les dirigeants de tous les pays afin de faire échec à la politique de division au sein des communautés. Autrement, nous risquons de devenir complice de l’anéantissement des dizaines de millions de femmes, hommes et enfants rien que pour cette année 2007.

    Cldt

    • voici en complément de ce que je vous disais sur les projets communs Amérique latine et Iran, ce qu’on peut lire aujourd’hui même sur le site du courrier international :

      A Caracas, les présidents vénézuélien et iranien "ont souligné que leur alliance n’était pas ponctuelle mais intégrée dans une politique commune pour établir des centres de pouvoir détachés des Etats-Unis, qualifiés d’impérialistes", reprend El Universal. Pour ce faire, ils ont annoncé la création d’un fonds de 2 milliards de dollars pour financer des projets dans leurs propres pays mais aussi dans d’autres nations en développement.

      Bien sûr le courrier international n’est pas tendre avec ces projets et ceux signés avec le Nicaragua, l’équateur (pays exportateur de pétrole), pourtant il y a là ce que je vous expliquais sur les rapports sud-sud.

      Danielle Bleitrach

    • Beaucoup de fantaisie dans cette article.
      On croirait presqu’il a été écrit par le Mossad.
      Il n’y a aucun problème entre chiites et sunnites.Le seul problème est entre les classes dirigeantes des pays à majorité sunnites et de l’Iran chiite.
      Les roitelets des pays arabes au sevice de l’impérialisme USraelien ne font qu’obéir aux ordres du maître alors que le pouvoir en Iran à une assise populaire dûe à la révolution de 1979.
      Les monarques arabes (comme le pharaon d’Egypte) n’ont aucune légitimité vis à vis de leurs peuples.
      Ils doivent donc éviter qu’un pays comme l’Iran qui s’oppose à cette impérialisme puisse devenir une puissance régionale capable de déstabiliser ces régimes à la solde Usraelienne.
      Arretez de mettre la religion là ou elle n’est pas sinon vous tombez dans les pièges que vous tend l’impérialisme rien d’autres.

    • l’article n’a pas été écrit par le mossad mais par la monarchie marocaine ce qui revient au même. Il est ici à titre de témoignage des divisions que l’on tente de créer dans le monde musulman, lisez l’introduction...

      C’est ça la stratégie de Bush et des Saoudiens, diviser pour régner... Il n’y a pas que la religion, ce qui est attisé est aussi l’opposition beaucoup plus ancienne entre arabes (qui peuvent être chiite ou sunnite) et perses.

      Donc soyez adultes intellectuellement et comprenez ce qui s’organise justement pour y faire face... Autrement vous répéterez le catéchisme et on vous détruira...

      Danielle Bleitrach

    • Nous sommes donc bien d’accord, la religion n’a rien a voir la dedans

    • "L’article n’a pas été écrit par le mossad mais par la monarchie marocaine ce qui revient au même..."

      Bien bien Danielle, je vois que vous etes toujours aussi rigoureuse dans vos analyses politiques...

      Fab

    • je veux dire que ce sont des alliés des Etats-Unis... je reconnais que le lien était un peu rapide mais pas inexact.... D’ailleurs aujourd’hui même Condolezza Rice va voir les potentats arabes pour obtenir un soutien anti-iranien...
      Si je dis que la saoudien et le mossad c’est pareil c’est un raccourci mais sur le fond ce n’est pas inexact vu la lâcheté et les complicités dont bénéficient Israêl et les Etats-Unis sur le fond pas dans les discours...
      Et vous le savez bien...

      Danielle Bleitrach

    • analyse rigoureuse ou pas ?

      En tous les cas je dois avoir été une des premières dans mes différents textes, dès la pendaison de Saddam à voir la stratégie de division des Etats-Unis.

      Ce que je vois naître et qui mériterait analyse c’est un refus de cette division avec la rencontre de talabani l’irakien qui a refusé l’exécution et Bachir le syrien, la question est de savoir comment les autres pays vont se positionner dans ce "grand jeu" et ce que feront leurs peuples...

      Voici ce qui se passe aujourd’hui même

      Les Etats-Unis demandent aux pays arabes un appui politique et financier à l’Irak
      KOWEIT (AFP)
      © AFP

      PAS d’AFP sur BELLACIAO SVP !