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VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres
Publie le mercredi 26 juillet 2006 par Open-Publishing13 commentaires
VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres
Le texte qui suit est le récit des brutalités policières qui me sont tombées dessus hier soir lundi 24 juillet, alors que je m’apprêtais à partir en vacances. C’est un récit un peu long, brut de décoffrage et très détaillé car écrit pour la Ligue des Droits de l’Homme, auprès de qui j’ai déposé un dossier aux fins de plainte. Vous verrez qu’il y a une petite phrase concernant le sieur Sarkozy - à qui je pense devoir « in fine » l’inculptation pour rébellion et outrage qui va me tomber dessus car c’est le nom de Sarkozy qui a déclenché la furie de ces malades-tarés-fachos en uniforme qui sont censés protéger les citoyens mais se comportent comme des brutes épaisses nazillons - qui en dit long sur la dangerosité de cet individu.
Physiquement, ça va, les matraques sont restées dans le fourreau et je m’en sors avec des contusions et quelques marques aux poignets, mais psychologiquement, la pilule est un peu dure à avaler, et comme je le dis à la fin de ce texte, je ne suis pas vraiment très fier d’être français... Portez-vous bien, et si vous croisez des flics en uniforme, même si vous n’avez rien à vous reprocher, faites attention, une bavure est vite arrivée !
Jean-Jacques Reboux
jjr@apreslalune.com
VIOLENCES POLICIERES / ÇA N’ARRIVE PAS QU’AUX AUTRES
Le lundi 24 juillet 2006 à 18h40, je circulais à bord de mon véhicule avenue de Clichy à Paris (17e). A la suite du passage en sens inverse d’un véhicule de pompiers, un léger engorgement de circulation s’est fait à un carrefour. J’ai attendu et suis passé au feu vert. Aussitôt après le carrefour, deux agents de la circulation m’ont fait signe de m’arrêter, ce que j’ai fait, pensant immédiatement que ce contrôle était dû au pare-chocs de ma voiture en mauvais état. Comme je venais de récupérer ma voiture au garage à Colombes et qu’elle venait juste de subir le contrôle technique légal, le policier n’a pu que constater que tous mes papiers étaient en règle. Il m’a néanmoins demandé de sortir du véhicule et m’a aussitôt annoncé son intention me mettre un PV pour "obstruction à la circulation".
Stupeur de ma part, étant donné que mon arrêt au milieu du carrefour, le temps que le flot de la circulation devant moi se décante, n’a aucunement gêné "le passage des autres véhicules venant des voies transversales", contrairement à ce qui est écrit sur le PV. J’ai dit au policier « Vous n’avez pas le droit de me mettre une amende, je n’ai aucunement gêné la circulation. Vous m’avez arrêté car l’avant de ma bagnole est amoché et comme je suis en règle, vous me mettez un PV qui n’a pas lieu d’être, uniquement pour me faire chier...
C’est honteux ! » Réponse du policier : « Calmez-vous, monsieur ! » J’ai répondu : « Je me calmerai quand vous m’aurez rendu mes papiers. Je n’ai pas plus de raison de garder mon calme que vous n’en avez de me coller ce PV imaginaire. Vous outrepassez vos droits. Mes papiers sont en règle, je paie mes impôts, rendez-moi mes papiers et laissez-moi partir. » Réponse du policier : « Ne me parlez pas comme ça, monsieur, gardez votre calme. » Je lui ai répété que j’étais dans l’incapacité de garder mon calme face à une situation inique, alors que je rentrais tranquillement chez moi, venant de récupérer ma voiture pour partir en vacances le lendemain matin, que mon énervement était parfaitement justifié, et que le fait de porter un uniforme ne lui donnait ni le droit de me mépriser ni celui de mettre des PV bidons.
Le policier : « Faites attention à ce que vous dites, monsieur, vous êtes en train de me traiter de menteur ! » J’ai répondu que oui, et j’ai ajouté que je le traiterais bien d’autre chose mais que je m’abstiendrais car je ne tenais pas à écoper d’un PV pour outrage. Il a souri. De toute évidence, il n’attendait que cela... J’ai encore insisté pour qu’il admette qu’il avait tort et me rende mes papiers et comme il refusait, j’ai lâché entre mes dents « Espèce de petit connard ! Dire que vous pourriez être mon fils... » [J’ai 47 ans, il n’en avait pas 30.] J’étais à bout, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher ce mot... Il m’a demandé de répéter et je me suis défaussé avec une réflexion sur son intelligence inversement proportionnelle à sa virilité. Voyant que j’avais mis le doigt dans l’engrenage, j’ai aussitôt passé un coup de fil à ma compagne depuis mon portable pour lui dire que je serais sûrement en retard car j’avais des petits soucis avec un policier pour des raisons aberrantes.
J’étais tellement à bout qu’elle n’a pas reconnu ma voix. Le policier m’a brutalement arraché mon portable des mains et a appelé à la rescousse deux motards de la Police de la route qui passaient de l’autre côté de la rue, puis il a demandé à son collègue d’appeler des renforts. J’étais estomaqué de voir un tel déferlement de violence. Je me suis mis à hurler, provoquant très rapidement un attroupement d’une cinquantaine de personnes sur le trottoir. Autant que je me souvienne, j’ai hurlé ceci : « C’est une honte, mesdames et messieurs ! Je n’ai rien fait, je n’ai même pas grillé un feu rouge ! On vit dans un pays où la police a tous les droits ! La France n’est pas un Etat de droit ! Faites quelque chose... » L’un des motards m’a alors poussé par terre en me disant « Ta gueule ! » et m’a passé les menottes dans le dos, en serrant très fort.
J’ai alors demandé à une dame qui avait une bouteille d’eau si elle pouvait me donner un peu d’eau car je n’avais plus de voix, la dame m’a tendu sa bouteille, les gens étaient muets de stupeur, mais le motard m’ a crié « Tu boiras au commissariat ! » Je lui ai crié qu’il n’avait pas le droit de me tutoyer. Un autre policier m’a alors passé un cordon de sécurité en plastique autour des chevilles, qu’il a serré très fort, et je me suis fait embarquer dans un fourgon en résistant aux policiers qui me poussaient de force. Je suis alors tombé par terre et me suis ouvert le genou gauche et le coude droit. J’ai demandé aux policiers présents dans le fourgon s’ils savaient pourquoi on m’arrêtait mais aucune réponse. Juste des regards lourds de haine, des quolibets. Le policier qui se tenait à ma gauche dans le fourgon et maintenait une forte pression sur mon épaule gauche m’a dit « Tu raconteras ça au commissariat ! » Je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit de me tutoyer et lui ai demandé de lâcher mon épaule, que je n’allais pas me sauver, vu que j’avais les chevilles et les poignets menottés, mais il a refusé et a dit « Je ne vous parle pas, je parle à mon collègue. » C’est alors qu’est intervenu le motard, qui a aidé ses collègues à me pousser complètement dans le fourgon.
J’ai alors croisé le regard de la conductrice qui n’avait encore rien dit et je lui ai dit « Et vous, vous ne dites rien ? Vous n’avez pas le droit de traiter les citoyens comme ça ! C’est Sarkozy qui vous donne des ailes ? » Le motard m’a alors enfoncé sa matraque [tonfa ?] dans les côtes et m’a murmuré à l’oreille, suffisamment fort pour que je comprenne, mais suffisamment bas pour n’être compris que de moi : « T’as vraiment de la chance qu’il soit pas encore président ! » Puis il a refermé la porte du fourgon. C’est le moment où j’ai eu le plus peur. J’ai vraiment pensé à ce moment-là qu’on allait me passer à tabac dans le fourgon, j’avais aussi très peur qu’on me casse mes lunettes, mais riende tel n’est arrivé.
Je tiens à préciser, avant de poursuivre, que lors de l’intervention, les policiers m’ont dépossédé sans aucun ménagement de mon portefeuille, des clés de ma voiture, de mon sac à dos, de la facture du garagiste et du récépissé du contrôle technique, prenant de toute évidence un malin plaisir, soit par leurs réflexions, leurs mimiques menaçantes ou leur refus obstiné de répondre à mes angoisses et questions de citoyen victime d’une injustice flagrante à me signifier leur supériorité numérique (notamment lorsque j’ai crié : « Et je suppose que vous allez mettre ma voiture à la fourrière ? ») Aucun d’eux n’a accepté d’écouter mes récriminations comme je me proposais de leur dire la raison arbitraire pour laquelle on m’avait arrêté. J’ajoute qu’au total près d’une quinzaine de policiers se sont portés sur les lieux en à peine 7 à 8 minutes.
J’ai ensuite été transporté en fourgon au commissariat de la rue Truffaut et contraint de rallier le Poste en sautillant à pieds-joints car ils ont refusé de m’ôter les menottes de cheville, ce qui n’a été fait qu’une fois dans la « salle d’attente », où l’on m’a démenotté pour m’attacher à une barre de fer placée sous le banc avec une menotte au poignet gauche. J’ai alors revu l’agent par qui tout avait commencé, qui affichait un sourire rayonnant de satisfaction et m’a dit « Vous êtes content, là ! » Je lui ai répondu : « Non, c’est vous qui êtes content, visiblement. Vous avez eu ce que vous voulez ! Vous avez votre outrage, bravo ! » J’ai serré les dents pour lui faire comprendre tout le mépris que m’infligeait son comportement.
J’avais envie de pleurer mais je me suis retenu pour ne pas le faire jubiler davantage. Un policier a alors pris un cutter pour couper le lien en plastique que j’avais aux chevilles, après m’avoir recommandé de « ne pas lui donner de coup de pied ». J’ai dit que je n’étais pas une brute. J’avais très soif. J’ai demandé àavoir un verre d’eau et le policier m’a dit que je boirais un verre d’eau après avoir vu l’Officier de Police Judiciaire qui prendrait ma déposition. J’ai laissé tomber tout bas « c’est vraiment dégueulasse » et le policier "*** ***" s’est alors précépité sur moi [j’avais les mains démenottées] et m’a menotté le poignet gauche à la barre de fer, en prenant bien soin de serrer les menottes le plus fort possible de façon à ce que j’aie le plus mal possible. Il a juste prononcé les mots « et voilà, arrestation ».
Je suis resté seul dans la pièce pendant une vingtaine de minutes, en penchant la tête vers l’entrée pour demander à appeler ma compagne afin de la rassurer et à boire de l’eau, mais il m’a été répété que je téléphonerais et boirais dans le bureau de l’OPJ. Ensuite [mais là, je ne suis pas sûr de la chronologie], on m’a détaché le poignet gauche puis remenotté les mains dans le dos. Un peu plus tard, comme j’insistais pour boire, le chef de Poste, plus humain que les autres policiers présents, a consenti à m’apporter un verre d’eau et m’a aidé à tenir le gobelet pour boire (étant donné que j’avais toujours les mains menottées dans le dos). J’ai ensuite été conduit devant l’OPJ à l’étage, qui a recueilli oralement mon témoignage et m’a demandé si je reconnaissais l’outrage, en me précisant que l’agent avait été traité par moi de "connard". J’ai dit que c’était possible, que tout était allé très vite et que j’avais complètement paniqué.
L’OPJ m’a précisé que si je reconnais le délit d’outrage je pouvais espérer sortir du commissariat dans les deux heures. Dans le cas contraire, je devrais passer la nuit en garde-à-vue. J’ai donc reconnu l’outrage, en précisant que je trouvais parfaitement inique le fait qu’il n’y avait aucune discussion possible et INTELLIGENTE avec les membres des forces de l’ordre en tenue, avec qui on ne peut jamais avoir raison. J’ai pu constater que l’OPJ était un individu "civilisé" et courtois, contrairement à certains de ses collègues en tenue, dont la brutalité était parfois proche de la bestialité.
On m’a alors fait attendre (menotté à un banc) dans le couloir pendant un quart d’heure, puis un second OPJ, également "civilisé" et courtois a recueili ma déposition. J’ai fait état de mon métier d’éditeur et écrivain de romans policiers, en précisant que j’avais notamment écrit un roman dont le sujet était une bavure policière. Cette remarque a fait sourire mon interlocuteur, mais c’était le sourire d’un homme intelligent et compréhensif, je tiens à le préciser (et pas un sourire de moquerie). Le seul sujet de discorde avec cet OPJ étant le fait « qu’il faut comprendre les collègues en tenue, qui se font traiter de tous les noms toute la journée, alors forcément, il y a des moments où ils craquent ». J’ai simplement répondu que l’agent "*** ***" avait outrepassé ses droits en me mettant un PV pour une infraction imaginaire et que le délit d’outrage et de rébellion pour lequel j’avais été transporté au commissariat était de sa seule responsabilité, et le résultat de son inconséquence et de son incompétence.
J’ai fait part à l’OPJ de mon intention de ne pas me contenter d’attendre ma convocation au tribunal et de déposer une plainte contre l’agent. J’ai ensuite été redescendu (menotté dans le dos) dans la salle d’attente par un policier en tenue très courtois, qui m’a dit à mots couverts qu’il semblait trouver totalement disproportionnée la raison de mon arrestation. J’ai attendu une demi-heure, le temps que l’OPJ prenne connaissance de la déposition de l’agent et de son collègue, avant qu’on me rende ma liberté.
Je suis resté environ 2 h 45 au poste de Police. J’ai retrouvé mon véhicule stationné avenue de Clichy et j’ai pu parler dans un café avec des gens qui avaient été témoins de mon arrestation arbitraire et qui n’en sont pas revenus quand je leur ai dit les raisons pour laquelle on m’avait arrêté.
Quinze heures après ces événements, j’ai mal un peu partout, j’ai vu un médecin qui a pu constater que j’avais été victime de violences mais ce n’est pas cela le plus grave : le plus grave, c’est que j’ai surtout très honte d’être français.
Jean-Jacques Reboux
Paris, le 25 juillet 2006
Messages
1. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 26 juillet 2006, 18:35
Merci pour votre témoignage, JJ Reboux.
Il confirme que le POLICE PARTOUT JUSTICE NULLE PART n’est plus seulement un slogan que l’on hurle avec force dans les manifestations.
Vous souhaitant un bon rétablissement après cette épreuve, je me permets néanmoins une remarque :
– Je n’ai pour ma part pas "honte d’être francais", n’étant ni flic, ni militaire, ni responsable religieux, ni patron, ni publicitaire, ni politicien...
– Je ne suis pas "fier d’être français" non plus, étant internationaliste.
A.B.
2. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 26 juillet 2006, 18:41
Vous n’êtes pas le SEUL à être victime d’abus de pouvoir policier.
Je collectionne ce genre de témoignage et commence à en cumuler un bon nombre
Avec notre actuel Ministre de l’intérieur, les policiers sont au rendement : Obligation de résultat !
A Nice, une association a été crée pour se défendre des contraventions abusives (je peux, si
besoin est, en rechercher l’adresse)
Par ailleurs, Nicholas Sarkosy a émis le projet de créer une police volontaire, c’est-à-dire, une
nouvelle MILICE
"Attendez qu’il soit Président !" vous a-t-il été dit.
Il n’en sera rien. : Il a cumulé trop de haine...
L’union fait la force et nous finirons par gagner contre la dictature qui s’instaure
Michèle
3. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 27 juillet 2006, 05:47
Et bien mon pauvre !
Je ne veux pas vous inquiéter mais ce n’est vraisemblablement que le début d’une longue carrière de victime de bavure policière.
Ne comptez pas trop sur les juges pour arranger vos bidons, police et justice sont des partenaires.
Moi, je suis un papy (65 balais) et cela fait quinze ans que je vis des persécutions policières parce que je me ballade en vélo dans le jardin des Tuileries parce que les interdictions affichées ne reposent sur aucune base légale et que revendiquer sa liberté est le premier devoir du citoyen.
Nous avons là des milices avec lesquelles collaborent intimement police et gendarmerie, ça rappelle le bon vieux temps !
Conduites au poste, gardes à vue, PV bidons, juges complices, etc., je connais bien.
Un conseil, essayer de faire saisir la CNDS de votre affaire (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité) par un parlementaire (sénateur ou député). Les flics détestent ça parce qu’ils sont convoqués, obligés de répondre aux questions d’un aéropage de personnalités. Ca prend le temps que ça prend, mais c’est beaucoup plus efficace que les plaintes à 100% classées sans suite dans les conditions les plus opaques que vous puissiez rêver.
J’ai tout essayé : plaintes avec constitution de partie civile, plaintes simples, création d’une association, ... Je n’ai jamais vu un seul juge et la machine judiciaire est une énorme machine à surtout ne rien faire lorsque des policiers sont en cause.
Avec toute ma compassion de brimé très expérimenté.
Je vous laisse mon adresse électronique si vous souhaitez des précisions.
Bon courage, le pire serait de ne rien faire.
iminium@wanadoo.fr
4. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 27 juillet 2006, 10:48
ERREUR ERREUR ERREUR !!!!!
TOUJOURS CALME ET SEREIN AVEC LA POLICE
Ces gens là ont un pouvoir de nuire démesuré. N’oubliez pas qu’ils ne sont là que pour juguler le mécontentement social latent. NE JAMAIS PRETER LE FLANC. NE JAMAIS FAIRE D’HUMOUR.
OUI - NON réponses fermées ne prétant pas à interprétation.
Ne vous lancez jamais dans des explications justes, étayées, logiques.
PROFIL BAS AU CONTACT
Après, courir dans une association idoine et LA SEULEMENT commencer à adopter un comportement adulte et citoyen en vue d’une hypothétique action mais au moins vous êtes en sécurité...
1. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 28 juillet 2006, 15:23
Merci de ces conseils.
J’essaierai de les suivre en cas de nécessité.
Michèle
5. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 27 juillet 2006, 11:09
Je viens de refaire ma Carte d’identité , il prenne l’ancienne et l’on se retrouve sans papiers. Et même si je sais qu elle n’est pas obligatoire etque si je peux justifier de mon identité , et bien je me suis senti en danger s’il y avait un controle.
j’adore la FRANCE je hais cette politique.....
un français (ou plus précisément un citoyen du monde)
Paix dans le monde et aux hommes de bonnes volontés.....
6. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 27 juillet 2006, 17:06
jusqu’a il n’y a pas si longtemps, j’etais convaincu qu’il n’y avait que dans une dictature qu’un citoyen lambda avait peur de sa police... Ce n’est plus le cas aujourd’hui... ou bien ne serait on plus dans une democratie ????
1. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 28 juillet 2006, 15:13
J’ai vécu le meme scénario mais la garde à vue en moins.
Arret et amende pour entrave à la circulation (alors que je n’étais pas le conducteur mais j’ai simplement, lors d’un bouchon, posé mon regard débonnaire sur un flic complètement débordé par un flot de véhicule du à une exposition) Sa présence et celle de son collègue était surréaliste, mais je le répète mon seul tord est d’avoir croisé son regard avec le mien pourtant neutre. Il a voulu au départ mettre une contravention pour plaque d’immatriculation sale. Devant cette montagne de mauvaise fois et son hésitation à trouver un motif légal d’amende je lui ai suggéré de m’aligner pour délit de sale gueule...."attention à ce que vous dites" m’a répondu le flicaillon.
Le processus est le meme qu’avec ce témoignage. Le flic a attendu que je ménerve mais à son grand désespoir il n’y est pas parvenu . Mon sort aurait été sans aucun doute comparable à celui de cette victime.
Règle n° 1 le flic a toujour raison. (meme s’il a tord, les tribunaux , si vous parvenez à saisir la justice, lui donneront raison pour assurer la "paix sociale".
Les poulets de base sont confrontés en première ligne avec le désarroi social , l’injustice permanente. Ce sont des hommes et leurs frustrations (ils sont les outils de la défense des inégalités) ils les passent sur les "honnetes citoyens" , des proies faciles.
Malheur à vous , si vous etes sensibles au sentiment de justice et d’abus de pouvoir. C’est une confrontation de classe. Le pandore de base , victime sociale, qui se défoule sur le citoyen de base.Constat : ces bavures sont légions avec des Pasqua et Sarko en tant que ministres de l’intérieur et aggravation des inégalités sociales.Mort aux classes moyennes , les gueux des temps modernes. Alors imaginez les Présidents....
2. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 29 juillet 2006, 12:19
Il y a, toutefois, une attitude possible qui permet à la fois de sauver la face et de mettre l’adversaire dans un certain embarras, c’est l’impertinence, attention pas l’insulte, seulement l’impertinence, c’est à dire se moquer sans insulte de la grossièreté policière.
Certes, certes, je vois venir les objections, cela peut mener au passage à tabac, c’est vrai. Mais, dans cette situation, le risque de passage à tabac existe quelque soit le comportement et l’impertinence bien menée, ce qui est délicat, peut réduire un peu ce risque sans le faire disparaître.
En revanche, quelle satisfaction lorsqu’après une séance d’impertinence bien menée, on reprend la maïtrise de la situation !
J’ai beaucoup pratiqué l’impertinence, cela donne des résultats...
3. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 9 août 2006, 18:34
Ben moi naivement, je trouve ca un peu normal de se faire embarquer au Commissariat après avoir insulté un policier !
Non ?
4. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 14 novembre 2006, 14:18
Comme j’ai lu dernièrement je pense que nous sommes passé de "gardien de la paix" à "force de l’ordre"
ces termes sont significatif de sens
Et oui ! la Bête est à notre porte
7. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 25 août 2006, 21:14
APRES AVOIR LU CE MESSAGE J’AI LA NETTE IMPRESSION QUE NOUS VIVONS DANS UN ETAT A DERIVE TOTALITAIRE
8. > VIOLENCES POLICIÈRES : ça n’arrive pas qu’aux autres, 6 décembre 2006, 14:39
merci a jean jack reboux de prevenir des dangers qui nous entour:habituellement c’est la police qui nous protège donc qui est avec nous et la c’est le monde a l’envers la police nous menace elle est contre nous .
ET SARKOZY IL NE BOUGE PAS UN POIL IL EN A RIEN A FOUTRE QUE LA POLICE NOUS MENACE A LONGUEURS DE JOURNEE ! C’EST UN MAUVAIS MINISTE !!!!!!
signé une éleve de 4ieme du collège le parc qui vous a rencontrée le vendredi 1décembre (apres midi)
mreci a vous !
ps : vos livres sont génial !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!