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Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy
Publie le samedi 27 janvier 2007 par Open-Publishing5 commentaires

La préface de l’édition italienne du dernier livre du candidat de l’UMP est signée par le président de l’Alliance nationale.
de Alessandro Mantovani rome, correspondance particulière.
Il est désormais le modèle des "post-fascistes" italiens. Il Secolo d’Italia, journal de l’Alliance nationale (AN), fait campagne pour Nicolas Sarkozy et voit une "quasi-symbiose politique, caractérielle, générationnelle" entre le candidat de l’UMP et Gianfranco Fini. Celui-ci est aujourd’hui président de l’AN, le parti né en 1994 du Mouvement social italien (MSI), le parti néofasciste.
Pour un dirigeant français, les liens avec cette droite d’origine totalitaire peuvent créer quelques embarras. Car, au-delà de l’image moderniste de Fini, on trouve toujours, dans les sièges de l’AN, des symboles du régime mussolinien : portraits et sculptures du Duce, jeunes néofascistes aux crânes rasés. Nicolas Sarkozy semble pourtant très content de l’amitié de Gianfranco Fini qui signe les préfaces de ses livres. Après la République, les religions et l’espérance, dont l’édition italienne est parue en 2005, c’est le même scénario pour le dernier publié en Italie fin 2006 sous le titre la Testimonianza (Témoignage). "Sarkozy répond, dans les différentes situations, de manière parfois articulée et parfois très sèche, mais toujours complète, sans réticences", écrit Fini.
Ce dernier livre de Sarkozy, comme le précédent, est publié en Italie par une petite maison d’éditions, Nuove Idee, de Luciano Lucarini. Il est quasiment clandestin, introuvable dans les grandes librairies. Fini d’ailleurs ne s’adresse pas à un grand public mais aux siens qu’il espère forcer à de nouveaux efforts de « modernisation ». « Le témoignage de Sarkozy, écrit-il encore, est devenu récit de vie et programme politique, identité et dynamique intérieure avant que publique, analyse et compréhension de soi-même, contribution originale à une grande construction collective qui implique l’évolution de la droite et de la Ve République voulue par le général de Gaulle en 1958. » Et il ajoute, à propos du candidat de l’UMP à l’Élysée : « Sarkozy a su réaliser les idées vécues au quotidien, les solutions expérimentées en tant que ministre, sur les grands problèmes globaux qu’il a su affronter : immigration, ordre public, réforme de l’administration, banlieues en flammes, crises d’entreprises prestigieuses comme Alstom. » Il loue l’« attitude décidée et réfléchie » du chef de la droite française mais il parle toujours à la droite italienne qui n’a pas encore réglé ses comptes avec le passé : « Beaucoup de ruptures sont nécessaires en France pour la reconstruire par l’action politique » qui, pour Fini, est la « passion du présent ». Un « présent qui n’est pas, dit-il, négation du passé, amnésie, mais élaboration créative, pragmatisme ».
Messages
1. Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, 28 janvier 2007, 00:35
Actuellement, les plus grands amis de Sarkosy, ce sont les médias.
Avec le matraquage des sondages comparatifs Sarkosy / Royal , ils présentent déjà Sarkosy comme quasiment
élus.
Par exemple, parait-il que 70% trouvent sa campagne "solide" contre 30% à Royal.
Pour compenser, ils ne sont que 38% à penser qu’il est "chaleureux", contre 42% pour la Poitevine.
Qu’est-ce que le fascisme, a par cette obsession de s’attarder sur les qualités d’une personnalité, de lui concéder des pouvoirs transcendants ?
Qu’importe le fond, Sarkosy est "magique", il renverse toutes les difficultés.
Tous les jours, les journaux télévisés élisent Sarkosy président de la république.
jyd.
1. Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, 4 février 2007, 21:34
Oui, pour les médias, le constat est partagé par tous. Y compris par Bayrou, ce qui lui a favorisé un doublement de son score en sondomania. Reste une question : quelle efficacité sur le résultat global d"avril ? Une lettre d’une commission travaillant pour le collectif unitaire national avit bien analysé ces réalités de la médiacratie. le 13/12/06 voir ci-dessous.A mon humble avis, il convient à présent de mettre dans les médias partout et à toute occasion, une accusation forte et primordiale de ce problème : d’abord parce que cela serait bien reçu et apporterait une positive avancée d’une nécessaire prise de conscience de cette manip. très précisemment organisée. J’attends ce soir dimanche à France Europe express, que MG B lance ce pavé dans la soupe consensuelle
Appel concernant le contenu de la future campagne électorale
Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias
La rencontre nationale des collectifs pour une candidature anti-libérale unitaire qui vient de se dérouler constitue un événement sans précédent à gauche. La diversité des participants est apparue bien plus comme un atout du rassemblement que comme un obstacle à l’unité. Il a donné à voir une volonté et un projet commun : battre par tous les moyens la droite et permettre la victoire d’une véritable alternative pour notre peuple.
Nombreux sont celles et ceux qui, à cette occasion, ont exprimé une volonté partagée de combattre le bipartisme, la présidentialisation et la personnalisation du débat politique, ainsi que la dérive people dont celui-ci témoigne. L’irruption citoyenne est bien au cœur de l’alternative que nous voulons construire, à la fois dans le projet qui nous rassemble mais aussi dans la campagne dont nous venons de donner le coup d’envoi.
Le projet adopté témoigne clairement de cet engagement de donner toute leur place aux citoyens dès maintenant et dans une nouvelle République.
D’autres participants ont rappelé à juste raison que cette révolution démocratique ne saurait exister sans un profond bouleversement des médias et ont appelé à ce que notre projet et notre campagne puissent mieux témoigner de ce souci démocratique.
Une véritable transformation de notre société nécessite une transformation de l’information, du divertissement et de la place des arts et de la culture dans les médias. Cela passe par le refus de la concentration et la financiarisation actuelle, la refondation d’un véritable service public dégagé des contraintes de l’audimat et géré paritairement entre les représentants de la nation et les syndicats des professionnels, la garantie constitutionnelle des droits des citoyens en la matière et l’inscription dans la loi des moyens financiers garantissant le fonctionnement du "pôle public" des médias et des médias associatifs ou à but non-lucratif, aujourd’hui privés des moyens suffisants.
Ces propositions doivent être rappelées régulièrement dans notre campagne, y compris quand nous serons invités à parler dans les médias. Ce rappel doit aller de pair avec une attitude qui ne soit pas en contradiction avec les changements que nous souhaitons, dans l’information en particulier. Il doit être absolument clair que notre campagne, nos porte-paroles et, le temps venu, nos candidats devront impérativement témoigner de ce souci de faire de la politique autrement.
Cela suppose de refuser très clairement de nous inscrire dans un jeu médiatique pervers qui substitue le spectacle au débat public contradictoire sur les questions de sociétés qui concernent nos concitoyens.
Nous devrions affirmer collectivement comme individuellement, notre volonté :
– de refuser le cadre formaté qui nous est proposé en ne s’adonnant pas, par exemple, au jeu des petites phrases politiciennes ou au top 10 des plus médiatisés
– d’exclure toute participation à des émissions bouffonnes qui, par essence, produisent une parodie de débat, discréditent la politique et bafouent l’intelligence des citoyens ;
– de favoriser la diversité de nos représentants plutôt qu’accepter l’hospitalité souvent vénéneuse que les médias accordent exclusivement à ceux qu’ils considèrent comme de bons clients ;
– de rejeter la dictature des sondages et des baromètres de notoriété qui appauvrissent la richesse du débat
– d’arrêter de considérer que pour créer un événement démocratique, nous devrions d’abord créer un événement médiatique.
Notre campagne ne sera pas celle de l’image et du marketing. Nous refusons l’instrumentalisation des médias et l’aumône d’une exposition médiatique qui contredirait le sens que nous voulons donner à notre alternative.
En 2005, de très nombreux journalistes et les citoyens eux-mêmes ont su contre-carrer l’incroyable campagne de désinformation sur le traité de constitution européenne en menant le débat au plus près des gens, en développant leurs propres outils d’information et d’échange et en donnant une priorité absolue aux arguments sur le vedettariat politique.
C’est dans le même état d’esprit que nous devons aborder la campagne qui s’ouvre et c’est à cette condition que nous pourrons changer vraiment la donne.
Le mercredi 13 septembre 2006
Patricia Chalumeau Membre du collectif unitaire de Malakoff – Syndicaliste CGT
Claude Michel Membre du Collectif d’initiative nationale pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes
Frank Mouly Délégué (77) à la rencontre nationale du 10 septembre 2006 - Collectif médias du PCF
Francis Parny Membre du collectif unitaire sud-est Val d’Oise et Membre du comité exécutif du PCF chargé de la culture et des médias
Jacques Soncin Délégué (13) à la rencontre nationale du 10 septembre 2006 - Médias du 1/3 secteur
2. Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, 24 novembre 2007, 14:30
bon, aprés la sondomania, les français gogos sarko ont enfin compris que la sondomania les avait sodomaniés merdiatiquement...
pour preuve le syndicat des officiers de police en manif parce qu’ils travaillent grave plus, ils font du chiffre grave plus et ils sont payés grave queudchi ! vive la sarko promesse !!!
à quand le rêve de tout révolutionnaire, "la police avec nous dans la manif " ! yoooo ! on les aura les bâtards à l’adn bien blanc !
3. Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, 21 octobre 2008, 02:33
Un an et demi après, on voit où la politique de la chasse au "pas pareil" nous a emmené.
Et il aurait remonté dans les sondages ? Ben oui, c’est son poteau Bolloré qui a acheté la boite de sondage, en bon fissappapa, comme bouygues, comme lagardère, comme tous ses potes... PFFFF Je n’ai pas vu UNE personne contente de la politique du gugus, même chez ceux qui y ont cru grave !
http://www.dailymotion.com/adipaoli/video/x4depa_human-rights-rafle-rue-des-terresau_politics
4. Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, 1er décembre 2010, 00:58, par erik
j’adore cet article, avec le temps .......
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