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11 juin 1909 - 11 juin 2009 - Centenaire du Séisme de Lambesc ! Le Nucléaire met en danger !
Publie le mardi 9 juin 2009 par Open-Publishing2 commentaires
09/06/2009
11 juin 1909 - 11 juin 2009
Centenaire du Séisme de Lambesc - Les installations nucléaires du Sud-Est sont vulnérables face au risque sismique
A l’occasion du centenaire du terrible séisme "de Lambesc", qui a ravagé la Provence le 11 juin 1909, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que d’importantes installations nucléaires sont situées dans des zones très sismiques, en particulier dans le Sud-Est, et qu’un séisme de force équivalente aurait toutes les "chances" d’occasionner un accident nucléaire.
En effet, de façon parfaitement stupéfiante, les centres nucléaires de Cadarache (Bouches-du-Rhône), Marcoule (Gard), et Tricastin (Drôme/Vaucluse) ont été créés à proximité immédiate de failles sismiques actives, dont celle qui causa la catastrophe de 1909.
Qui plus est, l’expérience a montré à plusieurs reprises que les calculs des "spécialistes" du nucléaire étaient erronés, que c soit en France ou à l’étranger. Ainsi, en juillet 2007, un puissant séisme a "bousculé" la plus grande centrale nucléaire du monde, à Kashiwasaki (Japon). Les mouvements de sol ont été jusqu’à 4 fois plus rapides que les vitesses maximales envisagées par les "experts". Heureusement, l’épicentre du séisme était situé à 9 km de la centrale, laquelle est arrêtée depuis. (*)
Par ailleurs, il est à noter que les méthodes utilisées pour prévoir le risque sismique sont les mêmes que pour le risque d’inondation. En France, les "experts" d’EDF avaient calculé que l’eau de la Gironde ne pouvait pas passer par-dessus les digues censées protéger la centrale nucléaire du Blayais. Or, pendant la tempête de décembre 1999, un milliard de litres d’eau de la Gironde ont inondé la centrale, laquelle a frôlé la catastrophe (**)
Revenons au risque sismique : le 26 mai 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" a rendu publics des documents confidentiels issus d’EDF qui montraient de graves divergences d’appréciation du risque sismique entre, d’une part, les services d’EDF, et d’autre part les experts de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)
Dans ces documents, de hauts responsables d’EDF, après avoir estimé à près de deux milliards le coût des travaux de remise à niveau de divers réacteurs, en concluaient qu’il fallait mettre en place un lobbying "au plus au niveau de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)" pour… empêcher la prise en compte des calculs de l’IRSN. Sans surprise, quelques temps plus tard, l’ASN donnait raison à EDF…
La vulnérabilité de la plupart des réacteurs nucléaires d’EDF est donc toujours de mise à ce jour. Accusée par le Réseau "Sortir du nucléaire" d’avoir falsifié des données sismiques (http://www.irma-grenoble.com/01actu...), EDF s’est bien gardée d’attaquer en justice pour une diffamation qu’elle aurait été bien en peine de prouver.
Il est donc clair que, à tout instant, un séisme peut causer une catastrophe nucléaire en France. La situation est certainement la plus critique dans le Sud-Est où d’importantes installations "attendent" que survienne un nouveau "séisme de Lambesc". Le drame peut survenir dans 500 ans… ou dans quelques jours. Les dirigeants politiques et ceux de l’industrie nucléaire jouent avec la vie de millions de gens. Il faut fermer au plus vite l’ensemble des installations nucléaires… avant que l’irréparable ne se produise.
(*) De façon totalement irresponsable, les autorités nippones ont autorisé la société Tepco a redémarrer, de façon expérimentale, un des 7 réacteurs de cette centrale. On n’ose imaginer ce qui se passera si un nouveau séisme se produit avec un épicentre très proche de la centrale… (http://www.japoninfos.com/La-centra... )
(**) Le maire de Bordeaux Alain Juppé a confié au photographe Yann Arthus-Bertrand, qui reste pourtant imperturbablement pronucléaire, que les autorités avaient été à deux doigts de faire évacuer Bordeaux pendant la nuit du 27 au 28 décembre 1999
Lien permanent vers ce communiqué :
– http://www.sortirdunucleaire.org/ac...
Messages
1. 11 juin 1909 - 11 juin 2009 - Centenaire du Séisme de Lambesc ! Le Nucléaire met en danger !, 9 juin 2009, 11:50, par spk
Tremblement de terre du 11 juin 1909
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
Le tremblement de terre du 11 juin 1909 fait référence à un séisme de magnitude 6,2 sur l’échelle de Richter qui s’est produit dans le Sud-Est de la France et qui détruisit les villes de Salon-de-Provence, Vernègues, Lambesc, Saint-Cannat et Rognes dans le massif de la Trévaresse en Provence (Bouches-du-Rhône). C’est le tremblement de terre de magnitude la plus élevée enregistré en France métropolitaine depuis celui de Roquebillière en 1654.
Le bilan humain fait état de 46 morts et 250 blessés. L’ampleur des dégâts matériels fut considérable puisque 2 000 constructions furent endommagées et ce pour un coût total de 2,2 milliards de francs.
L’origine de ce tremblement de terre se trouve dans le rapprochement de la plaque africaine (plus précisément de la plaque adriatique) en direction de la plaque eurasienne au nord et qui a pour conséquence le plissement de la croûte terrestre, à l’origine de l’érection des Alpes, et la formation de failles engendrant les séismes.
Depuis, aucune activité de forte ampleur n’a été à déplorer mais la vigilance reste de mise. Classée en zone II, soit à sismicité moyenne, cette région demande au préalable que les règles de construction parasismique soient rigoureusement appliquées.
2. 11 juin 1909 - 11 juin 2009 - Centenaire du Séisme de Lambesc ! Le Nucléaire met en danger !, 9 juin 2009, 11:56, par spk
Risque sismique et centrales nucléaires
mardi 7 avril 2009
Des scientifiques indépendants, spécialistes des risques sismiques, affirment que les géologues chargés d’évaluer les risques des lieux choisis pour implanter les centrales nucléaires en France les ont délibérément ignorés.
Extrait de l’émission C dans l’air de France 5 du mardi 7 avril 2009. La France peut-elle trembler ?
Lucilla Benedetti (Paléosismologue), Vincent Courtillot (Géophysicien et directeur de l’Institut de physique du globe de Paris).
Voir le site de l’émission