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1992, une fillette de 12 ans tance les "élites" de ce monde devant l’assemblée de l’ONU (video)

Publie le mardi 14 juillet 2009 par Open-Publishing
11 commentaires

de nazairien

Plus que jamais d’actualité, cette video a fait sa réapparition le 6 Juin dernier .

Ecoutez ou réécoutez, cette fillette de 12 ans, qui donne une leçon à ceux qui se croit les détenteurs de la vérité . Devant l’assemblée de l’ONU, Séverrine Cullis Suzuki, rend un témoignage poignant de la
situation humanitaire et écologique de l’époque .

Quelle leçon de vérité, jetée à la face des dirigeants du monde . C’était il ya 16 ans, et ce discours est encore plus vrai aujourd’hui, dans ce monde en décomposition .

Mr Sarkozy, prenez de la graine, cette fillette parle vrai, elle bannit le monde dans lequel vous et vos semblables, voudraient nous voir vivre.


Une fille de 12 ans met une claque aux dirigeants du monde...

Messages

  • j’avais moi-même été interpellée par cette video.

    Quoi de neuf et de concret depuis ?

    la gamine a grandi,est-elle militante ?

    Bof,coup de blues ce soir ....

    • je ne connais pas cette vidéo et moi aussi j’ai un coup de blues !
      Rien de bien nouveau, si ce n’est qu’une totale compréhension, nous n’avons jamais été une priorité et nous ne sommes pas prêts à le devenir.
      Nous pensons que la planéte, les gens (femmes,enfants hommes ) nous appartiennent et bien non, nous en sommes seulement dépositaires et notre responsabilté de de laisser les LIEUX sans dommage pour que nos enfants vivent, dorment, mangent sans crainte et sans haine dans le partage, oui je sais je suis utopique, idéaliste....

  • Curieuse moi aussi de savoir ce qu’était devenu cette jeune fille qui a aujourd’hui 30 ans, voici quelques nouvelles d’elle glanées sur Wikipédia.
    Comme son père, généticien et militant écologiste, elle est aujourd’hui engagée pour la cause de l’environnement de la planète et a écrit des ouvrages collectifs sur le sujet.

    Voir ces liens :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Severn...

    http://www.collectionscanada.gc.ca/...

  • Au printemps 1972, une équipe de scientifiques du Massachusetts Institute of Technology publie aux Etats-Unis un rapport surnommé Le rapport Meadows. Il paraît en traduction française sous le titre Halte à la croissance ? aux éditions Fayard. Je cite deux phrases de ce rapport :

    « La planète n’est pas assez vaste et ses ressources ne sont pas suffisantes pour tolérer plus longtemps le comportement égocentrique et agressif de ses habitants. Plus nous nous approchons des limites matérielles de la Terre, plus ce problème risque d’être insoluble. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Halte_%C3%A0_la_croissance_%3F

    Dès la fin des années 1960, les scientifiques anglais, américains et français nous avaient prévenus : nous devions changer notre mode de développement, sinon, c’était la mort de notre civilisation.

    « En juin 1972, le ministre des Finances organise un colloque sur les conclusions fort alarmantes du Club de Rome. En mai 1974, le candidat Giscard d’Estaing ne leur accorde plus la moindre considération, ne parle que de « croissance » ! Et pourtant, les écologistes anglais, américains et français, comme mon collègue François Ramade, sont tous d’accord. Si nous maintenons le taux d’expansion actuelle de la population et de la production industrielle jusqu’au siècle prochain, ce dernier ne se terminera pas sans l’effondrement total de notre civilisation, par épuisement des réserves minérales et pétrolières (même si les chiffres du Club de Rome sont discutables, la tendance à long terme ne l’est pas) ; par la dégradation poussée des sols (érosions, lessivage, latérisation…) ; par la pollution devenue insoutenable de l’air et des eaux, des rivières aux littoraux marins ; enfin, par une altération des climats, due notamment à l’accumulation du gaz carbonique ou à l’attaque par les avions supersoniques de la précieuse couche d’ozone. »

    (René Dumont, A vous de choisir : l’écologie ou la mort, Pauvert, p. 7)

    Ce livre, A vous de choisir : l’écologie ou la mort, a été publié en mai 1974 !

  • Les politiciens, régulièrement, nous amusent avec de tels spectacles, ce qui permet de les dédouaner aux yeux d’une l’opinion publique. naïve qui croit en leur sincérité. R.R

    • je ne comprends pas ce qui est gnangnan ??
      est ce l’intêtrét porté aux lieux où l’on vit, de mes voisins, mes amis(es) ??
      Je crois sincérement que le fait de se soucier de la planéte est un acte de maturité, de responsabilité, de respect envers soi et les autres.
      Je vais être prochainement une grand mére et pense qu’il est normal que je me préocupe de l’état des LIEUX dans lequel va vivre ce ou cette future femme homme.
      Je suis aussi toujours émerveillée quand je regarde un couché de soleil, les étoiles dans le ciel, les riviéres....
      Celà n’est pas de l’utopie et je sais que nous avons les moyens de réguler tout celà. Les hommes politiques, les gens d’argent ne le souhaitent pas .
      Il y a trop d’argent en jeu, et de plus nous n’avons pas encore la conscience bien éclairée " c’est tout et tout de suite " la nature ne fonctionne pas comme celà.
      Il est important que l’Homme et ses besoins soient remis à leur juste place.
      La planéte est en train d’être détruite par notre façon de vivre, par notre égoîsme forcené.
      Oui je suis inquiéte, oui je pense à mes enfants, mes petits enfants, mes proches, si celà est gnangnan, alors je suis gnangnante et je ne renie rien.
      J’ai trop de bonheur à me promener sous un ciel étoilé, me baigner dans une riviére fraiche avec l’eau pure qui coule....
      Celà pour moi s’appelle la VIE et oui je le désire pour ceux à qui je pense et qui comptent pour moi.
      Je vous souhaite qu’il y ait quelqu’un qui pense celà pour vous.

  • Cette vidéo a été tournée en 1992. Le discours qui semble pourtant bien étayé, n’a servi à rien : l’état du monde a même empiré. Rien n’a bougé sinon qu’en pire, entre nous et le "reste" du monde pillé pour du gain effréné et âpre ; ou un petit mieux du point de vue des relations entre nous, les humains.

    D’ailleurs, aujourd’hui, la police ne permettrait pas une telle "altercation" à des gens d’aussi bonne compagnie, il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé à Strasbourg, dernièrement, et le spectacle creux du G8 en Italie. Et la police (ou sa forme plus achevée : l’armée) est justement orientée et entraînée dans ses dispositions comme dans ses actions, pas ceux qui font du gain une chose si âpre dans sa démesure.

    En 1974, nous étions environ 4 milliards, en 1992 (date de cette vidéo) nous étions environ 5 milliards et aujourd’hui nous en sommes à 7 milliards et on sait que 5% de cette population détient la richesse cumulée de 85% du reste des gens. Plus on naît et plus il y a de misère et dans tous les cas on naît pour aller au travail, au moindre coût, sous les coups, la corde de la police ou de l’armée ou de la famine au cou… rien n’a été résolu ! ça continue !

    La psychologie de l’inconscient, venant juste après une critique du travail et de son organisation sociale par Karl Marx, avait commencé à ouvrir une brèche dans la bêtise humaine, en reliant cette bêtise à la satisfaction sexuelle sans forme (Freud : Trois essais sur la sexualité). Mais nous en sommes toujours à souder bêtement cette satisfaction à la reproduction de l’espèce, espèce qui se reproduit dans la violence, reproduit sa misère, le travail et son résultat en évitant de reconnaître quelles sont les implications de son action sur le monde dans lequel elle vit, quelle est la FORME de SA vie. Le caractère révolutionnaire du livre de Freud a vite été piétiné pour n’être plus qu’une référence lointaine (c’est-à-dire : seulement psychologique), à cet "inconscient" de lui-même qu’est l’humain. Cette approche de la vie humaine a montré que la pulsion de l’amour, qui palpite tout autour de nous dans sa rutilance généreuse, a une fonction, et est rejeté par l’être qui sait SE raconter des histoires après qu’il ait appris à la craindre, parfois dès le giron, dans les *images* mêmes qui lui servent à raconter ses histoires.

    Une multitude de livres renommés ont mis à l’évidence la relation entre l’âpreté au gain (qui implique l’irrespect de l’autre, comme inégal à soi, c’est-à-dire toujours inférieur à soi) et une sexualité délirante, *immature* à l’âge adulte. Il en est de même de la perception "écologique" de la vie : dans les intérêts de cet "inconscient d’humain", la vie vivante n’est que vétille et sans commune mesure avec ce qu’il désire et n’atteindra jamais. Elle est gênante, même, car il faut s’en occuper… et il trouvera la solution, à nouveau, dans l’âpreté au gain qu’il trouve naturelle, lui : le film "Home" a été financé par Pinaut, par exemple, qui va donner à sa production une *valeur* écologique dont il détiendra l’exclusivité : personne d’autre que lui ou sa bande, n’aura son mot à dire sur la question.

    Cette vidéo, finalement, est gentille : elle ne parle pas du travail et de son organisation sociale, alors que c’est cette production sans fin d’objets sans finalité qui submerge de ses détritus la planète, épuise de son creux la planète, obstrue de sa pollution radio-active (25 ans de nucléaire, 250 000 ans de déchets), chimique et biologique le vivant de cette planète. Elle resurgit dans l’actualité sans aucun doute pour appuyer une action spectaculaire (creuse) d’un de ces gouvernants qui sont là, avec fierté, détermination et responsabilité pour organiser cette destruction, en faire encore et plus accepter une forme, celle que cet "inconscient d’humain" ira le mieux gober. Ce n’est pas les décisions des puissants qui polluent la planète, c’est la réalité de la production des gens, celle que les gens, eux-mêmes, font de leur production ; c’est l’obéissance de personnes immatures qui pollue la planète : pour cela il suffit de leur raconter des histoires correspondant à leur maturité… sexuelle.

    Elle ne parle pas du travail et de son organisation sociale, ni des âpres intérêts de ceux qui en sont si préoccupés qu’il est impossible de penser autre chose et autrement. Elle montre les intérêts d’une enfant immature qui parle d’une voix enfantine à notre enfance à d’autres, absolument différents qui n’y verront qu’une sorte de poésie qui ne sera toujours pour eux qu’une histoire d’enfants immatures à laquelle ils applaudiront et ils s’en iront ensuite continuer leur ouvrage. C’était il y a 17 ans et c’est "bon-enfant".

    Ce sera sans fin car l’humain a peur de lui-même, il SE fuit sans fin comme il fuit la perte du temps alors qu’il en réalise l’effectivité. Il craint ce qui est profond alors qu’il s’éloigne toujours plus loin dans des explications de la nature dont il n’a que faire, sinon qu’un déplacement de son affectivité vers des *objets*, sans expliquer jamais sa propre nature. On bien, d’un autre côté, on le voit expliquer le monde avec des dieux auxquels il faut faire allégeance, par les coups et la meurtrissure corporelle s’il le faut, qui seraient eux seuls responsables de ce qui EST : dédouanement de la conscience de la peur de soi. Il affectionne des *images* qu’il prend pour réelles.

    Et tout ce beau monde immature perçoit bien quelque part que quelque chose cloche, mais il ne voit pas ce qu’il fuit, sa profondeur, le creux de son âme désirant l’amour profond de l’âme qui est liée à la maturité sexuelle satisfaisante ; et il fuira d’autant plus tout ce qui évoque cette profondeur, ou bien l’annihilera. Il est adulte pourtant, il prend des décisions, il travaille, comment donc peut-il ne pas se comprendre ? Il approchera la compréhension de la misère quand il aura compris et résolu sa misère, sa fuite de lui-même.

    Et c’est peut-être cet aspect qui plaît tant dans cette vidéo : qu’une personne très jeune et sexuellement immature (sinon elle ne présenterait aucun intérêt particulier) exprime son ressentiment face à la catastrophe régentée par d’autres gens sexuellement matures d’après l’âge mais irresponsables, c’est-à-dire affectivement immatures. Et, effectivement, c’est sans cesse l’enfance qui pâtit des bêtises de l’adulte de son temps, qui l’a engendré sans rien y comprendre pour autant !

  • Quelle bandes d’hypocrite touts ces gros connards qui applaudissent à la fin et qui dans les deux minutes qui ont suivie on certainement continuer leur conneries... tant que ces eux au gouvernail on arrivera jamais à rien de bien