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2000 MILLIARDS € POUR RIEN ?
Mardi 14 Octobre 2008
** Nous attendons avec beaucoup de curiosité les commentaires de la BCE et des tenants de l’orthodoxie monétaire, ennemis jurés du dérapage des déficits par voie d’emprunts, surtout lorsque ces derniers sont garantis en dernier ressort par le contribuable.
Et encore, il y aurait matière à fermer les yeux s’il s’agissait de créer de la richesse... Mais en l’occurrence, nous assistons à la constitution de la plus phénoménale cagnotte de l’histoire de l’humanité, dont le seul but est d’empêcher la propagation d’une spirale infernale de destruction de valeur.
Afin de combler cette sorte de trou noir financier, Berlin met sur la table 480 milliards d’euros, l’Angleterre (qui avait pris les devants la semaine dernière) 380 milliards d’euros, Paris 360 milliards d’euros, La Haye 200 milliards d’euros, Madrid et Vienne 100 milliards d’euros respectivement... L’Italie — toujours rigoureuse dans ses projets et d’une précision qui force le respect — annonce qu’elle injectera "autant d’argent que nécessaire" pour soutenir ses banques. Vu les difficultés d’Unicredit et de ses partenaires, cela devrait représenter, une enveloppe d’un montant de 180 milliards d’euros.
Quoi ? Nous oublions les 10 autres pays de la Zone euro ? Il faudrait alors plutôt tabler sur 2 000 milliards d’euros que sur 1 800 milliards d’euros ! N’allons pas ergoter pour quelques centaines de milliards.
Les optimistes prétendent (du côté de Bercy) que cela ne coûtera que quelques dizaines de milliards d’euros à la France — allez, guère plus d’un ou deux Crédit Lyonnais de la belle époque.
Tout ce qui compte, c’est que le coup de défibrillateur européen fonctionne : le coeur du système bancaire s’est remis à battre ! Les liquidités injectées par centaine de milliards dans les artères financières par la Fed et la BCE recommencent à circuler mais il est difficile de connaître l’état physiologique réel du patient.
** Pour vous amuser, essayez donc d’obtenir quelques estimations des pertes encourues par l’ensemble des établissements de crédit européens sur des prêts accordés à des entités offshore réalisant des opérations à terme sur des dérivés tels que les CDO et les CDS.
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Il y a de gros risques de voir toutes les fonctions liées au libéralisme frappées d’hémiplégie. Une sévère paralysie des produits structurés est à craindre, ainsi qu’un collapsus des positions à effet de levier sur les commodities.
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Philippe Béchade,
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081014-1261.html
Il y a deja des ratés :
Wall Street passe dans le rouge en raison de prises de bénéfice
NEW YORK - La Bourse de New York est passée dans le rouge mardi en matinée, pâtissant de prises de bénéfice au lendemain d’un redressement spectaculaire et après avoir ouvert en forte hausse : le Dow Jones perdait 0,12% et le Nasdaq 2,14%.
Vers 14H55 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 11,23 points, à 9.376,38 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 39,46 points, à 1.804,79 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 cédait 0,81% (8,08 points), à 995,27 points.
Lundi, Wall Street avait effectué une remontée spectaculaire et historique après les interventions massives des gouvernements européens et américain pour rétablir la confiance : le Dow Jones avait gagné 11,08%, une hausse inédite depuis les années 30, le Nasdaq 11,81% et le S&P 500 11,58%.
14 octobre 2008 16h57
http://www.romandie.com/ats/news/081014145756.fpdsafvo.asp
L’Irlande admet une récession (-0,75%) sur l’ensemble de 2009
DUBLIN - L’Irlande verra son produit intérieur brut reculer de 0,75% sur l’ensemble de 2009, a admis mardi le ministre des Finances Brian Lenihan lors de la présentation du Budget, tandis que le Produit national brut (PNB) baissera de 1,5% en 2008 et de 1% en 2009.
14 octobre 2008 16h59
http://www.romandie.com/ats/news/081014145940.afuh4gba.asp
Bush parle de la crise financière avec Brown, Merkel et Sarkozy
WASHINGTON - Le président américain George W. Bush a discuté mardi avec les dirigeants britannique, allemand et français de la coordination des efforts pour faire face à la crise financière mondiale, a indiqué la Maison Blanche.
14 octobre 2008 17h17
http://www.romandie.com/ats/news/081014151752.kzqxdnzm.asp
Vous reprendrez bien un peu de Paulson pour tenir la journée :
BANQUES : Washington met 250 milliards de dollars sur la table
AOF le 14/10/2008 17h24
(AOF) - Washington a annoncé aujourd’hui de nouvelles mesures concrètes concernant le plan de sauvetage des banques américaines. Dans le cadre du plan Paulson, qui a été approuvé par le Congrès au début du mois, l’Etat américain entrera au capital de plusieurs établissements américains. Henry Paulson, le secrétaire au Trésor, a ainsi expliqué que 250 milliards de dollars seront consacrés à injecter du capital dans les banques via des achats d’actions. Neuf grandes institutions ont déjà accepté que l’Etat prenne une participation à leur capital dans le cadre de ce programme, a précisé M. Paulson.
Selon la presse américaine, il s’agirait de Bank of America et Merrill Lynch (à hauteur de 25 milliards de dollars), JP Morgan (25 milliards), Citigroup (25 milliards), Wells Fargo (entre 20 et 25 milliards), Goldman Sachs (10 milliards), Morgan Stanley (10 milliards), Bank of New York (3 milliards) et State Street (2 milliards) ; soit un total de 125 milliards de dollars. L’autre moitié de la somme pourrait être versé à d’autres établissements de plus petite taille.
George W. Bush, le président des Etats-Unis, a déclaré aujourd’hui que ces mesures « ne sont pas destinées à prendre le contrôle de l’économie de marché, mais à la préserver ». En contrepartie de cette aide spectaculaire qui constituera un précédent dans l’histoire bancaire américaine, les institutions financières qui accèderont les deniers publics devront accepter des restrictions en matière de rémunération de leurs cadres supérieurs.
Les nouveaux emprunts obligataires émis par les banques devraient en outre être garantis « immédiatement » par le gouvernement, mais pour une durée limitée, a ajouté M. Bush. La garantie d’Etat devrait par ailleurs s’appliquer à tous les comptes courants.
La FDIC (l’organisme fédéral d’assurance des dépôts bancaires) a précisé que sa garantie des nouvelles dettes prioritaires des banques porterait sur une durée de trois ans, soit jusqu’au 30 juin 2012. Cette garantie concernera les emprunts émis d’ici au 30 juin 2009. L’organisme apportera donc sa caution aux nouveaux emprunts obligataires lancés par les banques pour une durée de trois ans, avec comme objectif un déblocage du marché du crédit.
Mais ce n’est pas tout : la Réserve fédérale va également accepter les billets de trésorerie des entreprises pour leur permettre de gérer leur trésorerie plus facilement. Washington espère ainsi éviter de propager la crise financière à l’économie réelle.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=5973052
L’AVEU :
France risque de ralentissement économique malgré plan Sarkozy
Synthèse
Paris - S’il sauve le système bancaire, le vaste plan présenté lundi par le président français Nicolas Sarkozy risque de ne pas suffire à éviter à la France un très net ralentissement de l’activité économique l’an prochain.
La Banque de France a revu mardi sa prévision pour le troisième trimestre, estimant, tout comme l’Insee récemment, que le produit intérieur brut se contracterait de 0,1%.
Après la baisse de 0,3% déjà enregistrée au deuxième trimestre, cela placerait la France en récession "technique", même si la croissance devrait bien être positive sur l’ensemble de 2008. L’Insee table sur 0,9% cette année, le Fonds monétaire international (FMI) sur 0,8% tandis que le gouvernement s’attend à une croissance "autour de 1%".
Mais tous les indicateurs ont viré au rouge et laissent penser que c’est surtout 2009 qui encaissera l’impact de la crise. Si le gouvernement a prévu une croissance comprise entre 1 et 1,5%, le FMI se contente désormais d’annoncer 0,2%.
En dévoilant son plan en faveur des banques, le président Nicolas Sarkozy avait insisté sur le fait que l’Etat ne leur apporterait sa garantie qu’à condition qu’elles s’engagent au "financement des particuliers, des entreprises, des PME et des collectivités territoriales" pour "réamorcer la pompe du crédit".
Mais pour les économistes, ce plan, certes salutaire pour les banques, ne pourra à lui seul faire repartir une machine économique à l’arrêt.
Dans une "deuxième phase", il faudra des plans en Europe et aux Etats-Unis pour "soutenir l’activité", résume Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes.
"On finance l’économie dans l’état où elle est. S’il y a un ralentissement, ce n’est pas la banque à elle seule qui peut relancer l’économie", a fait valoir Georges Pauget, président de la Fédération bancaire française. "On voudrait que les banques se substituent aux autres acteurs économiques. C’est une erreur : elles les accompagnent".
Fournir des liquidités aux banques serait en effet vain si les entreprises et les ménages gelaient leurs investissements en raison des difficultés économiques.
Le gouvernement a certes anticipé en annonçant des mesures pour les secteurs déjà touchés par la crise : automobile, logement et 22 milliards pour les PME. Il a aussi évoqué des "mesures complémentaires" pour faire face à la remontée prévisible du chômage.
"L’utilisation la plus évidente de la politique budgétaire est d’alléger les pressions là où elles sont les plus fortes : dans les secteurs financier et immobilier. Mais les gouvernements qui peuvent se le permettre devraient être également prêts à entreprendre un plan de relance budgétaire plus large", a commenté le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn.
Problème pour la France, l’infime marge de manoeuvre dont disposait le gouvernement pour un éventuel "plan de relance" par la dépense publique a déjà été mangée par la crise, avec des recettes fiscales moindres et des charges gonflées par l’inflation.
"Ce qu’il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a réagi le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.
Les syndicats revendiquent eux aussi des mesures en faveur de l’emploi et du pouvoir d’achat, qui risquent d’être les principales victimes de la panne de croissance.
Même au Medef, dans un autre registre, Laurence Parisot a jugé que les "décisions prises ne seront efficaces que si les politiques économiques, sociales et fiscales sont conçues en cohérence avec la situation".
14 octobre 2008 17h41
Messages
1. 2000 MILLIARDS € POUR RIEN ?, 14 octobre 2008, 21:23
on nous a dit :on vous garantie 70000 euros, le lendemain on vous dit : si on donne pas 360 milliards, il y a plus de travail plus d’épargne, plus de compte, eh dugland, t’as dis hier 70000 euros sans probléme ?
1. 2000 MILLIARDS € POUR RIEN ?, 15 octobre 2008, 00:38
et leur RSA ils ont pas trouver le 1 milliard,sans parler du plan MARCHALL banlieeue ! on voit ca que dans le pays des lumieres ou chaque francais surveille chaque chomeur,continuons à partager avec nos riches