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3ème semaine de grève des travailleurs sans-papiers

Publie le mardi 6 mai 2008 par Open-Publishing
33 commentaires

TROISIEME SEMAINE DE GREVE DES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS : EN TENTANT DE JOUER LA MONTRE, ET EN CHERCHANT A MANIPULER LE MOUVEMENT DES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS, LE GOUVERNEMENT VEUT-IL AMPLIFIER LE CONFLIT ?

Après la régularisation la semaine dernière de 3 des 10 cuisiniers sans-papiers du café "La Jatte" à Neuilly-sur-Seine, le gouvernement - manifestement gêné pour prendre une décision politique de fond - semble maintenant jouer la montre.

Aujourd’hui, la préfecture des Hauts-de-Seine a convoqué les 7 autres cuisiniers sans-papiers de "La Jatte", ainsi que 5 des grévistes de "Passion Traiteur" à Colombes, mais n’a pas pour autant procédé à leur régularisation : elle s’est contentée de prolonger leurs autorisations provisoires de séjour, prétextant de problèmes techniques et de l’insuffisance de personnels administratifs.

Par ailleurs, depuis la semaine dernière, la préfecture de Police de Paris se livre à une opération de manipulation, qui consiste à faire croire aux travailleurs sans-papiers que c’est désormais la CGT qui centralise et transmet à la préfecture leurs demandes de régularisation. Il s’agit bien entendu d’un mensonge éhonté, puisque les décisions de régularisation appartiennent exclusivement aux préfectures et au gouvernement, et que la CGT n’a jamais eu pour intention de se transformer en annexe préfectorale.

Cette manipulation constitue à l’évidence une tentative de semer la division au sein du mouvement des travailleurs sans-papiers.

Que le gouvernement ne s’y trompe pas. A vouloir jouer la montre et les manipulations, il prend un risque majeur d’amplifier le conflit.

D’ores et déjà, des centaines de travailleurs sans-papiers, dans des dizaines d’entreprises d’Ile-de-France mais aussi de province, se déclarent prêts à rejoindre le mouvement et à entamer à leur tour des grèves, pour exiger leur régularisation et celle de tou(te)s les travailleur(se)s sans-papiers de France.

Droits Devant , le 5/5/2008

publié sur la liste UCIJ

Messages

  • Si la CGT parlait de régularisation générale et pas au cas par cas la préfecture n’oserait pas lui envoyer du monde...

  • Les préfectures manquent de personnel ? Peut-être des retraités que l’on a oublié de remplacer ?

  • Et les travailleurs AVEC papiers, pourquoi ne rejoignent-ils pas massivement le mouvement ?

    (k)G.B.

    • A la question d’au dessus : peut-être que si il y avait encore un syndicat ou un parti qui ose expliquer aux salariés avec papiers et aux nationaux qu’ils sont tous dans le même bateau que les sans papiers
      (sur le long terme plus les sans sont mal traités, plus les patrons demandent de concessions à ceux qui sonten régle parce que ca devient intéréssant d’embaucher des sans papiers à la place etc...)

      Peut-être que là les sans papiers trouveraient des soutiens. Mais on ne nous parle que de la morale la plus part du temps.

  • Ouf !!
    Enfin une déclaration non passionnelle, plus cohérente qui permet de mieux recaler les choses .
    Je pense qu’il faudra y revenir pour mieux ensemble rebondir.

  • l’interview filmée de Françoise RIOU de la CGT sur rue 89 jette quand même un froid, non ?

    http://www.rue89.com/2008/05/06/la-cgt-prend-elle-les-sans-papiers-pour-des-pantins

    • La mère Riou règle en fait les comptes de son départ des instances de la CGT. On voit bien que rien ne l’intéresse plus que de taper sur le syndicat. Ainsi, selon Rue89 :

      Pendant ce temps, à l’intérieur du bâtiment, les rumeurs vont toujours bon train quant à une évacuation manu militari par la CGT. Et Françoise Riou de haranguer les militants qu’elle connaît : "Surtout, portez bien votre carte de la CGT à ce moment-là, qu’on voie que le syndicat fait évacuer ses propres militants avec des gaz lacrymogènes…"

      On voit donc bien quel est le but de Riou : ce qui arrive aux sans-papiers, on s’en fout, ce qui importe, c’est de voir la CGT mise au pilori par les médias. Et les sans-papiers peuvent être sacrifiés sur l’autel de la vengeance de Riou et consorts. C’est vindicatif, ces petites bêtes...

      Ce qui fait surtout froid dans le dos, est que Riou, qui pourtant devrait connaître la CGT, ne paraît pas se rendre compte de l’effet de rejet que ce type d’action risque de susciter dans la base du syndicat. Elle dénonce une "regression" de la CGT sur la question, et ne se rend pas compte que son action va affaiblir ceux qui à l’intérieur de la CGT sont sensibles à son discours, et renforcer au contraire ceux qui considèrent que l’affaire des sans-papiers est un bâton merdeux d’ou il ne peut sortir pour la CGT que des ennuis. Finalement, cette histoire donne raison à ces derniers : la CFDT ou FO ne fait rien pour les sans-papiers, et on leur fout la paix. La CGT les soutient, et elle se retrouve avec ses locaux ocupés et son nom trainé dans la boue dans toutes les gazettes et journaux télévisés...

      CGTiste en colère

    • quand une interwie de Raymond Chauveau ou de Caroline Aubry responsables régionaux CGT de l’activité vers les travailleurs sans papiers.?????

      Ca pue ce truc c’est pas croyable

      Je conseil la lecture du livre de Didier Daeninkx :"Itinéraire d’un salaud ordinaire"

      certain comprendront mieux comment la place bauveau a les moyens de manipuler qq groupuscules comme ceux qui se servent des sans pâpier abusent d’eux et les emmenent dans le mur en en faisant la chair a canon d’une opération qu’il faut bien qualifier par son nom de L’ ANTICEGETISME

      Et ce au plus gd profil du MEDEF et de la droite et au détriment des intérets des TRAVAILLEURS sans papiers

    • On voit donc bien quel est le but de Riou : ce qui arrive aux sans-papiers, on s’en fout, ce qui importe, c’est de voir la CGT mise au pilori par les médias. Et les sans-papiers peuvent être sacrifiés sur l’autel de la vengeance de Riou et consorts. C’est vindicatif, ces petites bêtes...

      Ce qui fait surtout froid dans le dos, est que Riou, qui pourtant devrait connaître la CGT, ne paraît pas se rendre compte de l’effet de rejet que ce type d’action risque de susciter dans la base du syndicat. Elle dénonce une "regression" de la CGT sur la question, et ne se rend pas compte que son action va affaiblir ceux qui à l’intérieur de la CGT sont sensibles à son discours, et renforcer au contraire ceux qui considèrent que l’affaire des sans-papiers est un bâton merdeux d’ou il ne peut sortir pour la CGT que des ennuis. Finalement, cette histoire donne raison à ces derniers : la CFDT ou FO ne fait rien pour les sans-papiers, et on leur fout la paix. La CGT les soutient, et elle se retrouve avec ses locaux ocupés et son nom trainé dans la boue dans toutes les gazettes et journaux télévisés...

      décidément, toujours les mêmes arguments : si les sans papiers ne m’intéressaient pas et si je me foutais de leur sort, comme tu dis, je serais rester tranquillement dans mon bureau à la confédé à Montreuil. Je n’ai pas été licenciée, j’ai démissionné, en expliquant ma décision : le recul de la CGT (ou du moins de certains de ses dirigeants) dans le soutien aux sans papiers..

      C’est vrai que c’est bien plus facile de rester dans son coin, le doigt sur la couture du pantalon, et de dire oui à tout : obéir aux ordres..

      on sait pourtant ce que ça a donné en d’autres temps et en d’autres lieux, cet aveuglement zélé..

      et c’est bien plus facile de t"en prendre à moi que d’accepter de te poser les vraies questions, celles qui dérangent et de se demander si la CGT continue d’être celle à laquelle on a adhéré ..

    • de se demander si la CGT continue d’être celle à laquelle on a adhéré

      Bertrand... euh, Françoise

      c’est ça l’objectif de votre occupation ?
      je croyais que c’était le soutien à tous les sans papiers ?
      le rôle de la CGT, c’est de défendre l’intérêt des travailleurs ou je me trompe ?

    • En attendant, vos propos, vos actes, cette occupation sont contre-productifs, et j’ai bien peur qu’ils ne conduisent à dynamiter le mouvement de soutien aux sans-papiers.

      Les citoyen-ne-s qui soutiennent ceux-ci ne savent plus trop vers qui se tourner, à qui faire confiance : ce conflit stupide agit comme un repoussoir, brouille les actions et sa récupération médiatique (voulue ou subie, on s’en fout) décrédibilise les gens qui se mobilisent sans chercher à faire de la politique politicienne.

      Les seules choses que les critiques retiennent et montrent du doigt, ce sont ces divisions, ces dissensions. Même si ce n’était pas l’objectif souhaité (qui était peut-être d’amener la CGT à se prononcer clairement sur la question de la régularisation de tous les sans-papiers), le résultat risque bel et bien d’être à l’opposé de ce que veulent les sans-papiers qui luttent et celles & ceux qui les soutiennent.

      (k)G.B.

    • entierement daccord (K)GB

      je ne suis pas politisé au sens "politique " et quand je vois des trucs pareil je me dit que les vrais coco ne sont pas forcement là ou on le croit .

      il faut juste aider ces gens , les soupes interne ne les aides ABSOLUMENT pas et pour en parler avec certain ils ne comprennent pas vraiment

      Bernard T

    • Si les sans papiers ne m’intéressaient pas et si je me foutais de leur sort, comme tu dis, je serais rester tranquillement dans mon bureau à la confédé à Montreuil. Je n’ai pas été licenciée, j’ai démissionné, en expliquant ma décision : le recul de la CGT (ou du moins de certains de ses dirigeants) dans le soutien aux sans papiers..

      Ce qui était en cause, c’était la manière dont tu avais (selon Rue89, mais je constate que tu ne contestes pas les faits) encouragé les sans-papiers qui occupent la Bourse du Travail à "Surtout, porter bien votre carte de la CGT à ce moment-là [l’expulsion], qu’on voie que le syndicat fait évacuer ses propres militants avec des gaz lacrymogènes…". A lire ces lignes, on a du mal à imaginer une dirigeante ayant "surtout" à coeur le sort des sans papiers. Au contraire, on perçoit une dirigeante prête à exposer les sans-papiers aux gas lacrymogènes, pourvu que "surtout" on voie bien que c’est la CGT qui les utilise. Je t’avoue que j’ai eu du mal à croire qu’une ancienne dirigeante confédérale ait pu dire pareille chose. Décidement, comme tu le dis, "la CGT n’est plus celle à laquelle on a adhéré".

      Pour ce concerne ta démission, je ne voulais pas rentrer dans des questions personnelles, mais puisque tu m’y invites, je ne me déroberai pas...

      Ton argument es beaucoup plus ambigu que tu ne le crois : certains te diront précisement que si tu avais a coeur le sort des sans-papiers, tu serais précisement restée "tranquilement dans ton bureau de Montreuil" à faire ton boulot de responsable et d’essayer de convaincre les dirigeants de l’importance du soutien aux sans papiers. La logique de dire "ou bien on fait comme je veux, ou bien je ne joue plus" ne me parait pas tres rationnelle.

      Je pense qu’avec ton expérience tu dois réaliser quand même que le but, dans un combat politique, n’est pas d’avoir raison tout seul, mais d’emmener les autres avec toi. Je ne pense pas qu’en quittant son poste on atteigne ce but. Et je pense qu’en participant à une opération qui apparaîtra à beaucoup de militants et beaucoup de dirigeants de notre syndicat comme une agression, on obtient le résultat contraire au but recherché.

      C’est vrai que c’est bien plus facile de rester dans son coin, le doigt sur la couture du pantalon, et de dire oui à tout : obéir aux ordres..

      Entre "dire oui à tout" et participer à une opération médiatique contre son propre syndicat, il y a tout de même une certaine marge.

      CGTiste en colère

    • Exactement. Les gens qui ont fait ce "coup" ont dynamité le patient travail que certains d’entre nous font à l’intérieur de la CGT pour sensibiliser nos camarades à la question des sans-papiers et pour pousser les instances dirigeantes à prendre des positions dans ce sens.

      Je pense qu’il y a dans le CSP75 des groupuscules qui ont pour objectif politique de taper sur la CGT, et que ces groupuscules ont joué sur les contentieux que certains adhérents de la CGT membres de ces collectifs ont avec leur syndicat. Quelquefois, la haine peut aveugler...

    • D’abord je fais mes excuses a CGTiste en colére.Il n’y a pas de communiqué du PCF.Comme j’étais persuadé d’avoir lu quelques chose la dessus.a mon grand regret !

      J’ai d’ailleurs envoyés une message à ce sujet au site du PCF.apparement celui ne veux pas trop mettre son nez dans les différents CSP75-CGT et veux respecter l’indépendance syndicale.Dis donc ou ça va se nicher ce truc.

      Je pense aux camarades qui pendant des mois ont travaillés comme des chiens poyur organiser cette gréve,travail de fourmi à moitié clandestins.Ils doivent être heureux de voir leur boulot sabotés pour des intérêts partisans.

      Et l’intérêt des sans papiers est trés loin.

      Et toutes les" motions de congrés" possibles et imaginables n’y changeront rien.Et s’acrocher aux grands principes c’est bien,mais penser d’abord aux sans paps.

      JCG

    • D’abord je fais mes excuses a CGTiste en colére.Il n’y a pas de communiqué du PCF.Comme j’étais persuadé d’avoir lu quelques chose la dessus.a mon grand regret !

      Excuses acceptées, camarade. Une erreur, ça peut arriver à tout le monde. "Ce qui est grave, ce n’est pas de commettre une erreur, c’est de ne pas vouloir le reconnaître" (Lénine).

      J’ai d’ailleurs envoyés une message à ce sujet au site du PCF.apparement celui ne veux pas trop mettre son nez dans les différents CSP75-CGT et veux respecter l’indépendance syndicale

      Elle a bon dos, l’indépendance syndicale... En fait, le PCF ne veut pas mettre son nez là dedans parce qu’il a des amis des deux côtés de la barricade, et que prendre parti implique nécessairement se fâcher avec les uns ou avec les autres (sauf à rester neutre, auquel cas on se fâche avec les deux). D’un côté, le PCF essaie depuis quinze ans de draguer les "groupuscules" et les "associatifs", et de l’autre il veut pas d’un conflit ouvert avec la CGT. Prudence et politique (au mauvais sens du terme) commandent le silence...

      Je pense aux camarades qui pendant des mois ont travaillés comme des chiens poyur organiser cette gréve,travail de fourmi à moitié clandestins.Ils doivent être heureux de voir leur boulot sabotés pour des intérêts partisans.

      Je ne te le fais pas dire.

      Cordialement,

      CGTiste en colère

    • C’est bien ce que j’ai fini par comprendre(la non position du PCF) avec des discussions que j’ai eu.

      De toute façon cette histoire "d’indépendance syndicale" qui a amené nombre de militant PC à quitter la CGT ou plutôt à ne plus y prendre de responsabilités devra à un moment ou un autre être discuter.

      Il y a une sacré confusion !

      JCG

    • Voilà ce qu’est devenu le PCF : un parti qui se dit "révolutionnaire" mais qui est incapable de prendre position sur un petit conflit de peur de fâcher quelqu’un. Tu imagines ce Parti faisant une révolution ? Organisant une Résistance ? On dira ce qu’on voudra des staliniens, mais au moins, ils avaient du courage.

      Et le débat sur "l’indépendance syndicale", c’est du même acabit. Il n’y a aucune loi divine qui dictamine que les syndicats doivent être indépendants des partis politiques. Ce n’est pas le cas en Grande Bretagne, ou les syndicats et le parti travailliste sont imbriqués. Ce n’est pas le cas en Allemagne, ou les sociaux-démocrates sont liés à la DGB. Faut croire que le dogme de l’indépendance ne s’applique que quand les syndicats sont liés au parti communiste. Mais le PCF, plutôt que de réfléchir aux implications, a suivi la "mode" dictée par d’autres avec le zèle des nouveaux convertis.

      CGTiste en colère

  • j’ajouterai que l’attitude irresponsable de la CSP75 a ammener le tribunal de créteil a décidé hier l’expulsion des travailleurs sans papiers qui occuppent depuis 15 jours le siége patronal a villejuif des entreprises de nettoyage ....

    Et accessoirement c’est l’UD CGT DU VAL DE MARNE QUI EST CONDAMNEE A UNE ASTREINTE de 150 euros par jours et par salariés présents ....

    Alliot Marie et Laurence Parisot vont leur octroyer (a la CSP75 ) la légion d’honneur pour service rendu.....!!!!

    • trop facile : on a besoin de boucs émissaires encore une fois ??
      et alors, avant l’occupation par le CSP 75 de la bourse du travail, quand on expulsait, c’était de la faute à qui ??

    • quelque chose me dit que Bertrand est un pseudo...

      allez, on te voit sur rue89, tu peux bien te montrer ici :)

    • T’as raison de dire qu’il ne faudrait pas faire des CSP les boucs émissaires. Mais il faut admettre que souvent les CSP ont fait des conneries. Et c’est un peu normal quand on regarde leur composition : les CSP sont souvent des collectifs ou l’on trouve des personnes venant de tous les groupes et groupuscules de la "gauche de la gauche". Plus un groupuscule est petit, plus il a tendance à vouloir se poser en faisant de la surenchère dans l’activisme. Et comme personne ne veut être accusée de manquer de radicalité, les autres participants laissent faire. Du coup, on se trouve avec une surenchère qui n’a aucun contrepoids. Et si on ajoute le fait que les différents groupuscules ont leurs propres objectifs politiques, souvents confits de haines et de méfiances anciennes (notamment contre la CGT), on peut comprendre que les dérapages soient nombreux.

      En plus, beaucoup de CSP pâtissent du "syndrome de Kouchner" : ils finissent par se persuader que leur problème est le problème, et que l’urgence justifie tout. Ce qui les conduit à un comportement de forteresse assiégée, méfiante envers tous ceux qui ne sont pas prêts à tout laisser tomber sur le champ pour venir les soutenir (c’est à dire, l’immense majorité de la population), prompte à voir dans tout désaccord une "trahison", et disposée à faire n’importe quel "coup" douteux sous prétexte "qu’il y a urgence". L’occupation de la Bourse du Travail est une illustration presque caricaturale de ce comportement.

      Les CSP pâtissent en fait de leur faiblesse en termes de formation politique. Ne pouvant pas insérer leur objectif avoué dans un projet politique plus global, ils dérivent trop facilement vers un comportement de "dame patronesse" envers "leurs" sans-papiers. D’ou la réaction du CSP75 envers la CGT, sur le thème "vous vous occupez de "vos" sans-papiers et pas de "nos" sans-papiers".

    • Et qui se fait plus haut passez pour Françoise RIOU .....

      Décidement pas claire du tt cette CSP 75....!!!!

      He le RG t’es démasqué ........retourne place Bauveau ....

    • non, il semble que ce soit bien Françoise...

      elle a d’ailleurs bien "signé" FR...

      Bellaciao

  • je m’exuse auprés des modérateurs et je comprendrais que mon message ne passe pas mais cette confrontation entre cgt et cnsp est tout simplement a vomir

    la rekup politique des uns et des autres est absolument minable

    on parle de quoi là !!!!!!?????????

    de marchandise ????????????

    jamais de ma vie je ne serais encarté , c’est bidon , voir meme pitoyable

    la solidarité vous dépasse , c’est juste un mot pour vous , un mot POLITIQUE

    Bernard T , particulierement choqué

    • Tu sais, Bernard, tu me fais penser au personnage d’Hugo Barine, dans "Les mains sales", de Sartre.

      Bien sur, ce serait plus facile de faire de la politique dans un monde peuplé d’êtres parfaits, dépourvus de toutes les sales passions humaines : l’intérêt, l’envie, l’ambition... Mais malhereusement, dans le monde réel, il faut travailler avec les gens tels qu’ils sont. Et si chaque fois qu’ils ne correspondent à notre attente on commence à déchirer sa carte, on fait pas grande chose.

      A côté de chaque noble action, il y aura toujours des sous entendus, des calculs personnels, des groupuscules qui chercheront à tirer la couverture à eux. C’est prévisible, et c’est inévitable. Il faut bien entendu combattre ces tendances, mais il faut savoir d’avance que c’est un combat contre l’hydre de Lerne : chaque fois qu’on coupe une tête, il y en a une qui repousse.

      Si on veut faire le métier de militant, il faut aimer les gens, et les aimer tels qu’ils sont, avec leurs défauts et leurs qualités. C’est Hoederer qui a raison, et Barine qui a tort...

      CGTiste en colère

    • "Bien sur, ce serait plus facile de faire de la politique dans un monde peuplé d’êtres parfaits, dépourvus de toutes les sales passions humaines : l’intérêt, l’envie, l’ambition... "

      et l’eau ça mouille ??????,

      "Mais malhereusement, dans le monde réel, il faut travailler avec les gens tels qu’ils sont."

      bravo

      " Et si chaque fois qu’ils ne correspondent à notre attente on commence à déchirer sa carte, on fait pas grande chose"

      et ouaip sans carte t"es pas grand chose et t’as rien compris *

      Bernard T

    • Cgtiste tu viens de m"aprendre quelque chose

      je ne savais pas que militant etais un metier

      Bernard T

    • Cgtiste tu viens de m"aprendre quelque chose

      Ah bon ? Je croyas que tu savais déjà tout... je suis vraiment très déçu !

      je ne savais pas que militant etais un metier

      Eh bien, je suis heureux de te l’apprendre. Un petit tour par le dictionnaire donne de "métier" la définition suivante :

      métier : nom masc., habileté technique, fruit d’une longue expérience ("avoir du métier")

      Et crois moi, militer, ça s’apprend...

    • Bernard, il n’y a pas de "confrontation" entre la Coordination Nationale des Sans Papiers et la CGT !!!

      ne nous trompons pas d’adversaire, même quand le débat est vif

      Demain, les marcheurs sans papiers partis de Lille le 19 avril arrivent à Paris

      Rendez-vous 15h Place de Clichy, pour une manif unitaire

      Patrice

    • C’est tout à fait exact : il n’y a pas de conflit entre la CNSP et la CGT. Du point de vue des militants CGT, on peut reprocher à la CNSP sa lâcheté à l’heure de prendre clairement position sur le conflit entre le CSP75 et la CGT. Lâcheté qui d’ailleurs est partagée par la plupart des organisations de gauche, qui ont soigneusement évité de prendre position. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour ouvrir un conflit.

      Je propose personnellement que les militants CGT participent à la manif de demain, en portant un badge ou un autocollant "non à l’occupation de la bourse du travail", pour bien marquer leur inquiétude devant l’agression de la CSP75.

      CGTiste en colère

    • voila

      ça j aime bien cher cgtiste ,

      solidaire ( car la cause est juste elementaire a mes yeux et au tien je pense )

      mais avec une touche de " hep hep hep les amis je suis là mais apres faut qu"on cause "

      tu ne me feras pas prendre ma carte pour autant mais sur ce coup la je suis daccord avec toi ;-)

      c’est peut etre aussi un peut comme ça je pense que les gens changeront leurs regard sur les sindik et autres "groupe politique"

      Bernard T

    • "c’est peut etre aussi un peut comme ça je pense que les gens changeront leurs regard sur les sindik et autres "groupe politique" "

      et bien evidement je m’inclu totalement dans "le regard des gens "

      je suis pas encore du "bon coté" ;-))

      Bernard T