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7 banques centrales tentent une thérapie de choc
Publie le mercredi 8 octobre 2008 par Open-Publishing6 commentaires
7 banques centrales tentent une thérapie de choc
synthèse
Francfort - Sept banques centrales dont la BCE et la Fed ont frappé un grand coup mercredi en abaissant de manière simultanée et inattendue leurs taux directeurs, alors que la crise financière enfle et menace de plus en plus la croissance.
La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed) et leurs homologues suédoise, britannique, canadienne et suisse ont toutes baissé leurs taux respectifs d’un demi-point de manière concertée. Et au même moment la Chine a elle aussi annoncé une baisse des taux des prêts à un an.
Il faut remonter à 2001, après les attentats du 11 septembre, pour retrouver un exemple comparable d’action concertée, mais de moindre ampleur.
En zone euro, le taux de refinancement passe désormais à 3,75%, aux Etats-Unis à 1,5%. La Banque du Japon a indiqué soutenir les mesures prises, mais n’y a pas pris part en raison du niveau déjà très bas de son taux directeur, à 0,5%.
Motivation des banques centrales : les "signes de faiblesse de l’activité économique" couplés à "une réduction des pressions inflationnistes", selon le communiqué de la Fed, le tout sur fond "d’intensification de la crise financière".
Des rumeurs de baisse circulaient sur les marchés depuis quelques jours déjà, et la pression se faisait de plus en plus forte sur les banques centrales alors que les perspectives économiques se dégradent à vue d’oeil. Le Fonds monétaire international (FMI) a d’ailleurs revu drastiquement à la baisse ses perspectives de croissance pour la plupart des régions du monde dans son rapport d’automne publié mercredi.
La thérapie de choc décidée par les banques centrales a été immédiatement saluée par le président français Nicolas Sarkozy qui y a vu une "décision très importante". La chancelière allemande Angela Merkel a jugé quant à elle que cette action pouvait "aider à restaurer la confiance".
Une baisse des taux est l’instrument principal à la disposition des banques centrales pour influer sur l’activité économique, en diminuant le coût du crédit.
Après l’annonce, les Bourses mondiales, en pleine déroute depuis lundi, ont d’ailleurs connu un moment de répit, et l’euro s’est nettement redressé.
Mais moins de deux heures plus tard le pessimisme était de nouveau de mise : à Francfort, le Dax perdait plus de 4% vers 13H00 GMT (15h00 HEC), comme à Paris pour le CAC 40, et à Londres pour le Footsie. Et Wall Street a ouvert en baisse de plus de 2%.
Pour les acteurs de marché, le pas est certes important, mais insuffisant. "Les banques centrales doivent encore baisser leurs taux", commentait Robert Halvert, stratège actions pour Baader Bank à Francfort. Et d’ajouter : "on a trop perdu de temps".
Pour nombre d’économistes, l’action des banques centrales n’est pas un remède miracle. "De toute manière le marché monétaire est bloqué", assurait ainsi Gilles Moëc, de Bank of America, un peu avant l’annonce.
"Les effets de cette baisse de taux sur les fondamentaux ne vont pas se faire sentir avant un an sur les investissements", selon son collègue Sylvain Broyer, de Natixis, qui attribue plutôt à la mesure "un effet psychologique".
Ces derniers temps, le crédit s’est raréfié, en raison d’un climat de méfiance extrême sur un marché marqué par les difficultés des banques.
Hypo Real Estate en Allemagne, UniCredit en Italie, UBS en Suisse... La liste des établissements dans la tourmente ne cesse de s’allonger, et les Etats volent à leur secours. Mercredi c’est le Royaume-Uni qui a annoncé un plan de sauvetage de ses banques, tandis que l’Italie prépare "des mesures d’urgence" à l’attention de son secteur bancaire.
08 octobre 2008 16h01
Messages
1. 7 banques centrales tentent une thérapie de choc, 8 octobre 2008, 16:34
Gouvernements du monde, jetez l’éponge !
Par Aureliano Buendia le lundi 6 octobre 2008, 23:05 -
avant qu’il ne soit trop tard...
Quels que soient les soubresauts, de plus en plus violents, de la bourse, les vrais indicateurs, les vraies causes, sont évidemment ailleurs.
Et chaque jour qui passe voit les gouvernements occidentaux jeter des milliards, puis des dizaines de milliards et maintenant des centaines de milliards dans la bataille, pour essayer de sauver quoi ? l’humanité ? la planète ? la biodiversité ? le climat ? les entreprises ? les gens ?
Non, le système bancaire.
Mais, de grâce, laissez tomber le système bancaire !
On s’en fout du système bancaire !
Ce n’est pas lui qui bosse, merde, le système bancaire !
Bon, ok, c’est vos potes, et c’est bien d’aider ses potes. Certes. Mais bordel, au rythme où vous y allez, là, vous allez y passer aussi ! et vous êtes bien mignon, mais vous, en l’occurrence, c’est nous. Alors, s’il vous plait,on vous le demande gentiment une seule fois, vous arrêtez les conneries tout de suite.
Je ne reparle pas des 700 Mds de Paulson, mais regardez vous deux secondes :
Le gouvernement irlandais vient de garantir l’intégralité des dépôts dans les banques. il y en a pour 400 Mds ! soit... 7.7 fois son propre budget !
L’Etat français met quelques milliards dans le sauvetage de Dexia et avoue le lendemain qu’il va probablement... les emprunter !
L’Etat de Californie, par l’intermédiaire de son musculeux gouverneur, fait savoir au Trésor qu’il n’aura pas de quoi payer ses flics et ses hôpitaux à la fin du mois et qu’il lui faut d’urgence 7 Mds.
En Corse, l’hôpital d’Ajaccio fait faillite et est placé sous administration provisoire ! etc. etc.
Rendez-vous compte : vous n’êtes pas de taille.
Et merci d’expliquer à ceux qui croient voir dans les mouvements actuels la "revanche des Etats sur le libéralisme" qu’ils se foutent le doigt dans l’oeil profond. Ce serait plutôt les finances publiques jetées en pâture aux marchés financiers !
Bref, au lieu de dilapider les thunes qui restent et celles des générations futures pour essayer de sauver vos potes, il serait de bon ton de bien vouloir organiser :
- le sauvetage et le rachat massif de toutes les entreprises qui vont se planter par leurs salariés
- le développement de banques alternatives, respectueuses de la planète et de l’humanité
- le développement d’outils modernes de microfinance et de microcrédit généralisés, afin de rendre aux citoyens le pouvoir qui lui a été volé pendant trop longtemps par les banques et les Etats.
Si vous ne le faites pas, ne touchez à rien, on s’en charge ; mais de grâce arrêtez de jeter par les fenêtres des thunes que vous n’avez pas.
Nous ne paierons pas vos dettes.
http://www.lafinducapitalisme.net/post/2008/10/06/Gouvernements-du-monde-jetez-l-eponge
1. 7 banques centrales tentent une thérapie de choc, 8 octobre 2008, 17:42
16:53 La bourse de Paris poursuivait sa glissade mercredi après-midi, le CAC 40 abandonnant 5,79% à 3.516,17 points après avoir brièvement perdu plus de 6%.
le temps
2. 7 banques centrales tentent une thérapie de choc, 8 octobre 2008, 18:19
Apres le krach boursier, le krach du dollar ? :
.....* Le Financial Times ajoute que la Fed prévoit, pour la première fois, de faire des prêts non garantis. Bloomberg continue en notant que les comptes de la Fed ont davantage gonflé au cours de la semaine dernière que jamais auparavant — pour atteindre la somme record de 1 498 milliards de dollars d’"actifs".
Que sont ces "actifs" ? Autrefois, il s’agissait de bons du Trésor américain. Mais la Fed vend ce papier de relativement bonne qualité pour acheter des actifs comme ceux qui ont provoqué la ruine de Bear Stearns et Lehman Bros. C’est déjà assez mauvais — d’un point de vue bancaire — de vendre des bons du Trésor pour acheter des crédits de mauvaise qualité et de s’en servir pour garantir des prêts.
Mais à présent, la Fed va encore plus loin, et accorde des prêts sans nantissement du tout. Si la Fed était cotée en bourse, nous recommanderions de vendre le titre. Elle n’est pas cotée. Mais sa devise, si. Méfiez-vous.
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081008-1245.html
1. 7 banques centrales tentent une thérapie de choc, 8 octobre 2008, 18:50
si la fed ne peut garantir la totalité des prets, cela sinifira d’ici quelques temps la chute totale du dollar,comme c’est pas possible c’est le reste du monde qui va payer
3. 7 banques centrales tentent une thérapie de choc, 8 octobre 2008, 19:09, par Copas
.../.....aux Etats-Unis à 1,5% ..../......
Avec une inflation des USA qui tourne actuellement entre 5 et 6% !!!! C’est pas beau ça ? c’est pas génial ?
5-1.5 ou 6-1.5 , c’est à dire entre 3.5 et 4.5% de crème sans rien faire , c’est pas beau ça ?
Demander aux prolos américains si ils peuvent emprunter à 3.5 ou 4.5% en dessous de l’inflation !
La FED et p’tit Bush appuient comme des forcenés sur l’accélérateur !!!
Remarquez, les Japonais et les Unionistes (uuuuuuu).......... un peu plus petits bras mais quand même !!!!
Mort de rire, en attendant d’être mort de bouffer des rutabagas....
4. 7 banques centrales tentent une thérapie de choc, 9 octobre 2008, 07:02
Les 0,5% de la Fed, impuissants contre le vertige
Radar 8 octobre 2008 :
Mise à jour : 2008-10-08 23:20:12
Fin de partie
(JPG) Nous venons de dépasser la limite au delà laquelle plus rien n’est assuré. Le pire est désormais envisageable.
La baisse des taux coordonnée des banques centrales d’un demi point aurait en d’autres temps provoqué des semaines d’euphorie.
A Wall Street aujourd’hui cette médecine d’urgence mondiale ne semble provoquer qu’un sursaut ponctuel - bien loin d’un renversement de tendance, et les bourses européennes sont toutes dans le rouge, aux alentours de -6%.
S’il se confirme, l’échec des banques centrales signe la fin des espoirs que les états parviendraient à arrêter l’hémorragie en utilisant à haute dose l’arsenal classique des mesures monétaires à leur disposition.
Nous nous acheminerions alors vers une catastrophe aux dimensions inimaginables.
Les états vont devoir non seulement tenir à bout de bras les établissements financiers en y injectant des centaines de milliards - dont ils ne disposent pas, mais aussi perfuser l’ensemble de l’activité économique en prenant le relais des banques défaillantes pour assurer un minimum de trésorerie aux entreprises étranglées par l’asséchement des marchés monétaires, comme la Fed vient de le décider hier.
Le tout durant une phase de ralentissement économique sans précédent où les dépenses de protection sociale vont exploser.
Il est difficile dans ces conditions de ne pas s’attendre à une période de désordres économiques majeurs, doublée d’une crise monétaire aux répercussions mondiales, car ce sont les monnaies elles-mêmes qui risquent maintenant d’être compromises par les sommes gigantesques qui sont mobilisées par les états.
En anticipation de ces bouleversements, les mouvements sont déjà très violents depuis deux jours sur les marchés des devises. L’Islande l’a appris hier à ses dépends, et le Pakistan, déjà hautement inflammable, prend le même chemin.
Aux USA, lors de la dépression des années trente, le taux de chômage avait atteint 25%, 7000 banques avaient fait faillite et le PIB avait été pratiquement divisé par 2.
Nous n’en sommes pas là, et de loin. Mais lorsque tous les filets de sécurité craquent les uns après les autres, comment ne pas se demander à quel niveau se situera le fond ?
DOW : une courte poussée d’adrénaline, puis...
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Bourses européennes
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Patrimoines négatifs (graphique)
Pourcentage des ménages ayant acquis leur domicile durant les cinq dernières années et qui sont aujourd’hui endettés pour un montant supérieur à la valeur de leur bien.
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Un aperçu de l’ampleur du problème
Actifs des banques exprimés en % de PIB du pays d’origine
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Trahir ou mourir
Une membre de l’organisation israélienne Médecins pour les Droits de l’Homme phr.orgexplique comment dans la bande de Gaza, isolée par le blocus, les palestiniens victimes de maladies graves, où le pronostic vital est engagé, sont privés de soins et se voient refuser de l’autorisation de quitter le territoire pour être traités à l’étranger.
Elle révèle également que certains malades sont approchés par les organes de sécurité israéliens qui leur proposent un marché : obtenir l’autorisation de sortie - c’est à dire avoir une chance de survivre - à condition de devenir indicateurs.
Karima Abu Dalal, une jeune femme qui faisait partie des personnes suivies par PHR, vient de décéder à Gaza.
Voici comment PHR présentait son cas le 24 avril dernier, après qu’Israël ait refusé le passage d’un bus devant transporter des malades en Egypte :
One of those who had hoped to use the shuttle bus, Karima Abu Dalal, is in particularly poor health. She has been denied a permit to leave Gaza for treatment since November 2007. In normal circumstances there is a high success rate for the treatment of Hodgkin’s Lymphoma. On 26 March, after Amnesty International once more publicised her case, Israeli authorities announced that they had issued her a permit to travel to Egypt and to Jordan. However, owing to the cancellation of the shuttle-buses she is still unable to leave for Egypt.
http://contreinfo.info/