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"A MES CAMARADES" DE L’UNSA RATP !

Publie le vendredi 8 octobre 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Vous ne souhaitez plus faire gréve le mardi 12 octobre prochain. Les raisons avancées sont plus que" limite" :
 faire gréve tous les mois nous fait perdre 95€ à chaque fois et cela ne sert à rien : ils ne bougeront pas !
 le privé,il faut qu’il se bouge ! Nous ne sommes pas directement concernés.
S’il est vrai que faire gréve à un coût et que cela ne sert à rien, il faut le supprimer ce droit à vous écouter .
Ne rentrez pas dans la guerre public/privé : vous êtes des salariés d’un EPIC.
Vous êtes ce que l’on appelle familièrement " assimilé fonctionnaire", vous avez droit à certains des avantages des fonctionnaires sans être des fonctionnaires. Comme EDF, ou avant la privatisation GDF, la Régie Renault.
N’oubliez pas que plus de 50% des salariés du privé ne peuvent pas faire gréve compte tenu de leur salaire de misère. Je ne dis pas que vous êtes des nantis mais tenez compte de la vraie vie pour expliquer votre changement de comportement, les vraies raisons quelles sont elles ?
BOU 91

Messages

  • Le chèque de Mme Bettencourt via Woerth/Sarközy de Nagy-Bocsa , c’est à quel nom qu’elle doit le mettre ?
    Non parce que je veux pas être accusé de Trafic d’influence !!!

  • Quand des salariés s’adressent de cette manière à d’autres salariés, cela relève du mépris et c’est donner les mains libres à la droite, à l’extrême-droite et au MEDEf pour aller encore plus loin : augmentation de la TVA, casse de la SECU, fin du salaire minimum, blocage des salaires, etc...

    Bref, quand on est salarié, il faut surtout savoir à quelle classe sociale on appartient !!!

    L’unité n’a jamais été aussi importante depuis longtemps, il est clair que cela gène les syndicats réformistes ,en général, malheureusement pour eux, contrairement à la propagande médiatique à la solde du pouvoir et des intérêts financiers qui sont derrière, le mouvement s’enracine profondément dans la société et est de plus en plus important !

    Au final, c’est

    1) cracher sur ses propres adhérents pour cette orga puisqu’elle avoue qu’elle est entrée dans le mouvement pour mieux le sabotter

    2) c’est avouer que l’on existe en tant que syndicat pour gérer le système de plus en plus inégalitaire qui se met en place depuis maintenant 30 ans,.

    3) c’est clairement avouer les limites corporatistes et individualistes de l’action de l’UNSA-RATP.

  • Et puis, c’est vrai, c’est vachement plus grave de perdre 95 euros aujourd’hui que 300 par mois, tout le reste de sa pauvre vie, quand on sera retraité.

  • Ils ont du négocier une prime en catimini avec la direction de la RATP !
    Ce syndicat ultra catégoriel est coutumier du fait, ce sont des collabos de la Direction !

  • Je ne comprends pas pourquoi quand on demande aux salariés du privé de manifester un samedi, je ne dis pas de faire grève (donc ça ne leur coûte rien) il n’y a personne , je te rappelle qu’aux journées du patrimoine ils étaient des millions à faire la queue pour visiter l’élysée et lors de la manif il y avait le même nombre de personnes qu’en semaine. Donc c’est toujours les mêmes qui doivent perdre des journées de salaire. Moi je soutiens les manifestants donc je travaille le matin et je manifeste l’après-midi mais ne me demande pas d’emmerder les gens que soit disant tu défends mais que tu empêche d’aller travailler alors que tu le dis toi même ils n’ont pas le choix ils ne peuvent pas faire grève donc faudrait savoir si tu es solidaires des salariés ou pas. Ne pas confondre politique et défense des retraites. Et nous conducteurs de la ratp nous en avons marre qu’on nous prenne pour des pigeons. Faire grève nous coûte très cher tu le sais bien. Nous ne sommes pas de la chair à canon.

    • vous n’êtes pas de la chair à canon

      non vous n’êtes pas de la chair à canon
      mais vous accusez en toute logique les autres camarades d’être des généraux
      aveugles qui envoyent les gamins à la boucherie
      l’image de la chair à canon est excessive
      vue l’enjeu, vue de nombreuses personnes qui se sont mobilisées pour la première fois de leur vie, vu l’exemple que nous syndicats on doit donner parce que l’on se doit d’être exemplaire, enfin dans la nature celui qui prend la fuite devient une proie facile... il renforce son ennemi qui n’a plus aucune raison de négocier, le calcul est extrêmement nul, votre chef vous mène vers la catastrophe, pas demain mais pour toujours
      nous souhaitons que cette décision fondée sur un excès de colère soit encore
      rediscutée dans votre organisation, vous pouvez en effet vous retirez mais alors
      dans des conditions qui ne blessent pas les forces qui retournent dans les tranchées
      vous saviez en plus que cette hypothèse du vote au sénat avant le 12 était déjà attendue depuis longtemps bref j’arrête là

  • Pas directement lié au thème de l’article (si ce n’est la couleur jaune), juste l’expression d’une mauvaise humeur par rapport aux profs non grévistes :

    Un prof de collège qui ne fait pas grève ne perd bien sûr pas sa journée de salaire. Mais plus que ça, il est payé à ne rien foutre !

    Car la plupart du temps une majorité d’élèves ne sont pas là (souvent classes de 3 à 10 élèves), le prof ne fait donc pas cours pour ne pas pénaliser les absents, juste de la garderie, style on passe un dvd.

    Bilan : le non gréviste ne se fatigue pas plus qu’un gréviste, il n’a pas de retenue sur salaire, et en outre il bénéficie comme les couillons de grévistes des éventuels acquis de la grève.

    Il y a ceux, rares mais ils existent, qui sont d’accord avec les réformes, avec la baisse du pouvoir d’achat, la hausse des effectifs des classes ("nécessaires et inéluctables").

    Mais les autres, ceux qui laissent leurs collègues aller au charbon, c’est pas très glorieux comme attitude, pour des éducateurs...

    Chico

  • ils ont raisons, quant tu leurs colle une manif, le samedi après midi donc sans grèves pour 90 % du privé, ils ne se bougent pas le cul, tu vois encore les meme qu’en semaine, rien a foutre, alors moi aussi