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A Paris, défilé cagoulé d’extrémistes de droite : une saison blanche et sèche

Publie le lundi 21 mai 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

Suites mais pas fin de la repression entre autre de la manifestation à Paris
BV ST Michel, mercredi 9 mai contre les nauséabonds.
Une dizaine plaintes déposées par les manifestants emmené au commissariat
du 18em à la commission de déontologie , 2 plaintes à l’IGS pour les
blessés, plaintes en pénal.
Resteà tout un chacun à écrire au Préfet de Police de Paris pour le
questionner sur son choix de libre circulation et arrestations...

Plus que jamais les solidarités , et demande d’amnistie générale pour tous
les manifestants à La suite des manifestations dans toute la France doivent
se faire dans les divers réseaux.
La repression est féroce, beaucoup restent condamnés et isolés en prison.


A Paris, défilé cagoulé d’extrémistes de droite

Mercredi soir, la police était bien peu visible, alors que 400 à 500 personnes manifestaient.

de Karl LASKE

Le préfet de police de Paris, Pierre Mutz, peut se vanter d’avoir maintenu l’ordre au Quartier latin, mercredi soir. A l’angle des rues d’Assas et des Chartreux, sous les fenêtres d’une annexe de l’hôpital Cochin, quatre à cinq cents militants d’extrême droite se sont silencieusement mis en rang, vers 22 h 30. Cagoulés et masqués, ils posent trois couronnes de fleurs et accrochent de nombreux drapeaux noirs ornés de croix celtiques sur la façade d’un immeuble. C’est une commémoration : le 7 mai 1994, Sébastien Deyzieu, un jeune nationaliste est tombé du 4e étage alors qu’il était poursuivi par la police, à l’occasion d’une manifestation contre le cinquantenaire du débarquement américain en 1944. Il fait nuit. Soudain un chant. Celui d’un bataillon. Grave, surréaliste. Il est question d’ordre nouveau. C’est le chant des lansquenets, un chant de mercenaires allemands d’il y a quatre siècles. On dirait un meeting de 1943.

Chacun tend son bras droit, main ouverte. Salut romain ou salut nazi ? On ne sait. Des slogans ensuite : « Sébastien ! » « Sébastien ! » « Sébastien ! », font-ils en tapant dans leurs mains. Puis « Aujourd’hui, l’anarchie ! Demain, l’ordre nouveau ! » et « La France aux Français ! », « La France aux Français ! » . Les passants observent, interdits, inquiets. La même troupe se met à hurler « Hooligans PSG ! Hooligans PSG ! ».

La cérémonie, interdite certaines années, bénéficie cette fois du renfort de supporteurs du PSG venus célébrer la mort de Julien Quemener, le supporteur tué le 23 novembre 2006 par un policier après le match PSG - Tel-Aviv. Partis de Port-Royal vers 21 heures, ces manifestants masqués, chargés pour certains de torches allumées, ont parcouru le VIe arrondissement, passant par Denfert-Rochereau, Raspail et la station Vavin. Occasionnant la fermeture de trois stations de RER. « Il n’y avait pas l’ombre d’un flic sur le parcours », dit un témoin. Un service d’ordre avant, arrière et latéral portait ostensiblement des battes de base-ball. Les CRS « sécurisaient » à distance.

Peu avant, deux cents manifestants antifascistes (Sud étudiant, Scalp-reflex et JCR) réunis pour l’occasion avaient été interpellés « préventivement » boulevard Saint-Michel et conduits par cars de police entiers dans différents commissariats. Certains sont sortis à 3 heures du matin.

http://www.liberation.fr/actualite/societe/253089.FR.php


Ce choix du gouvernement de laisser circuler ces dangereux personnages, et
celui du Préfet de police, d’avoir réprimé violemment les manifestants
PACIFIQUES qui faisaient une marche boulevard ST. Michel est d’une extrême
gravité.

À 20h nous étions tous encerclés , puis embarqués dans des cars.

Certains au commissariat 11ème, deux commissariat rue CLIGNANCOURT.

Là des traitements inadmissibles et dangereux ont été réservés à ces
personnes pacifiques.

( maintenues plus de 3h dans les cars, avec mise en route du chauffage, la
chaleur suffocante, l’aération fermée, lorsqu’ils ont tapé pour demander de
l’air et de l’eau, des jets de gaz lacrymo. Ont été envoyé dans le car ! :3h
heures ...les mêmes traitements dégradants à l’intérieur du commissariat du
18ème.

Ce simple contrôle d’identité,( plus de 8h !, sans garde à vue) pour laisser
les cagoulés faire leur manifestation nauséabonde ?

Le Préfet les a protégés OUVERTEMENT , mais de surcroit laisse toute
latitude à sa police pour des traitements inhumains et dangereux.

A la sortie du commissariat à 4h du matin, les flics dehors, les ont
chargés, sans motif. L’un d’eux, violemment matraqué à terre : onze points ,
l’autre même traitement.

Plainte a été déposée à l’IGS, ainsi que la vidéo pour preuve qui a fait le
tour des medias.

Dominique Noguères, devant ces violences policières inacceptables, a
accepté de nous soutenir dépose plainte en pénal avec partie civile.

Le "nouvel ordre" est ce un choix délibéré, Monsieur Muntz ?

Solange

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