A propos de l’occupation du Monde

OCCUPATION DES LOCAUX DU JOURNAL LE MONDE

Problème : la liberté d’informer est confondue avec la liberté d’expression.

Faire passer une idéologie ou une prise de position pour de l’information, c’est violer une valeur fondamentale.

Certains ont le droit d’"informer" très largement et de manière aggressive, d’autres n’auraient que le droit d’exprimer une opinion.

Les premiers, qui la plupart du temps ne font pas un travail de journalisme (recouper les informations, permettre la contradiction, donner les faits dans leur entièreté, dire la vérité -tout cela étant interdépendant), ont la grande majorité des tribunes, par ailleurs les plus influentes.

Les seconds, certes pas nécessairement journalistes, n’ont pas ou peu de tribunes, et celles dont ils bénéficient n’ont pas les moyens de publicité, d’image, ou l’aura historique que peuvent avoir le Monde, le Figaro, les télévisions.

A noter que ces derniers sont les contradicteurs nécessaires, et pourraient être les éléments qui forceront la corporation journalistique à retrouver (trouver ?) sa juste place.

Actuellement, ce pilier de la démocratie est, de manière flagrante, en crise.

La Démocratie française, par conséquent, est en train de s’effondrer (certes, le passé de la presse/tv/radio n’était pas paradisiaque, mais les nouvelles pressions, tensions, associées aux faiblesses humaines ancestrales placent l’information actuelle bien en-deçà de ce qu’elle fut il y a encore assez peu).