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ANTICAPITALISTES, FEMINISTES ET UNITAIRES

Publie le dimanche 26 juin 2011 par Open-Publishing
32 commentaires

Pour un éco-socialisme du 21° siècle

declaration du courant minoritaire (4o%) a l’issue de la conference
du Npa A Nanterre ce 24 JUIN 2011

1. Sous l’impulsion d’une nouvelle majorité de direction, la conférence nationale du NPA tourne le dos au projet de rassemblement des anticapitalistes et à toute perspective unitaire. Ce faisant, elle va au-delà d’un simple positionnement pour l’élection présidentielle. Elle considère que le NPA est capable à lui seul de répondre aux défis de la période, de contester, sur la base d’une orientation de rupture, l’hégémonie du PS et du social-libéralisme.

Les dirigeants de la Position A expliquent dans TEAN que "l’idée de regrouper des antilibéraux et des anticapitalistes dans les élections comme en dehors, sur la seule base de la non-participation à un gouvernement avec le PS" est un "obscurcissement de notre projet" et que "l’axe central du NPA" doit être "le dialogue direct avec les salariés, les jeunes, les chômeurs". Jamais dans la brève histoire du NPA, une majorité de direction n’avait porté une telle stratégie : réduite à l’auto-affirmation et la construction autocentrée, en rupture avec le projet de parti large enclenché par la LCR. Un comble pour un parti qui se voulait beaucoup plus large !

2. Cet isolement proclamé et programmé ne peut conduire qu’à une impasse et privera le NPA de toute capacité de peser sur les débats qui naîtront des grandes échéances à venir. Dans une situation politique riche de potentialités mais aussi lourde de menaces, un tel repli est profondément inquiétant. La crise du capitalisme, ses effets d’endettement et d’austérité en Europe, les menaces climatiques et environnementales et la crise alimentaire latente qu’elles entraînent, la raréfaction des ressources et les risques de guerre qu’elles font peser, la brutalité des politiques menées par la droite et par la social-démocratie, les soulèvements et résistances qu’elle provoque, de la Grèce à l’Espagne, de la France à l’Italie, la montée de l’extrême droite, le printemps arabe et la catastrophe lente et inexorable de Fukushima ; la situation est inédite, mouvante et contradictoire.

Dans ce contexte, il nous faut être encore plus un parti ouvert, capable de prendre des initiatives, d’intervenir globalement sans dissocier les nécessités sociales et écologiques du politique, la rue et les urnes et donc de porter un projet de rassemblement anticapitaliste indépendant du PS. s’adressant aux animatrices et animateurs du mouvement social sans contourner les forces et les courants politiques.

Nous souhaitons que la droite et le FN soient battus en 2012. Il s’agira alors de regrouper, dans un bloc d’opposition de gauche, les forces sociales, écologistes et politiques qui refuseront de participer ou de soutenir la politique menée par les socio-libéraux. C’est un enjeu décisif qui se prépare dès maintenant avec la détermination de celles et ceux qui savent qu’un tel rassemblement est une nécessité absolue pour construire une alternative. C’est l’objet d’une bataille politique permanente avec comme programme un plan de rupture anticapitaliste et éco-socialiste, à partir du document adopté lors de notre dernier Congrès : « nos réponses à la crise ».

3. Concernant les possibilités d’un accord électoral avec d’autres forces pour la présidentielle de 2012, nous continuons d’affirmer qu’une candidature unique de rassemblement à gauche du PS était souhaitable. Mais pour nous, tout accord électoral suppose que toutes les composantes affirment clairement l’impossibilité de gouverner avec le PS et de constituer avec lui une majorité parlementaire. Force est de constater que ces conditions n’ont pas pu être réunies avec le front de gauche.

Nous pensons qu’une politique offensive du NPA aurait pu faire bouger les lignes.

Nous constatons également qu’il existe de nombreux courants et militant-e-s d’accord avec nous, qui ne se résignent pas à la division qui règne à gauche de la gauche et qui refusent la perspective d’un accord gouvernemental avec le social-libéralisme.

Au contraire d’une politique de dénonciation et d’auto-affirmation contre productive, il faut donc poursuivre la confrontation politique, pour peser dans la reconstruction/recomposition du mouvement social et politique (luttes sociales, élections législatives notamment).

4. Si nous reconnaissons le résultat du vote des militant-es, nous ne pouvons assumer les conséquences des décisions de cette CN : celles d’une posture identitaire d’un NPA n’ayant plus aucun lien avec son projet fondateur qui voulait faire « vivre le meilleur de l’héritage des traditions socialistes, communistes, libertaires, révolutionnaires. » et rassembler celles et ceux qui, nombreux « dans et autour des partis de la gauche institutionnelle, n’ont pas renoncé à changer radicalement la société ».

Ce projet n’était pas celui de construire un parti en agglomérant des "anonymes" autour d’un noyau d’"autenthiques anticapitalistes", s’adressant directement aux masses, dans une logique « anti-système ». « Un parti n’est pas un but en soi. C’est un outil pour se rassembler, pour gagner en efficacité dans le combat collectif » affirmaient nos principes fondateurs.

Et « rassembler les anticapitalistes » passe par la construction d’initiatives sur tous les terrains pour faire vivre une alternative politique qui puisse polariser le plus largement possible les anticapitalistes d’horizons, de traditions, d’expériences, de générations différentes.

Les choix faits sur le programme, le profil du NPA et la méthode de désignation du candidat sont bien ceux d’une campagne d’auto affirmation et pas d’une campagne pour le rassemblement des anticapitalistes. Au cours de la Conférence Nationale la quasi-totalité des délégué-es de la position A a voté contre un amendement qui proposait d’intégrer à leur texte une référence à « Nos réponses à la crise », document programmatique majoritairement adopté au dernier congrès. Ils ont aussi exclu que le NPA soit représenté par une de ses porte-paroles à l’élection présidentielle. Cela ne manquera pas d’être reproché à une organisation féministe qui avait enfin l’occasion de présenter une candidate.

Nous ne nous reconnaissons pas dans le démarrage de cette campagne électorale qui ne rassemble pas notre parti. Nous continuerons à prendre toute notre place dans celui-ci tout en défendant d’autres choix.

5. A l’issue de cette Conférence Nationale qui a vu s’affirmer une opposition qui rassemble 40% des militant-es et des délégué-es, nous appelons les camarades qui se reconnaissent dans cette orientation pour le NPA à s’organiser en un courant, anticapitaliste, écosocialiste, féministe et unitaire. Notre volonté est de continuer à faire tout ce qu’il est possible de faire avec l’ensemble des militant-e-s du NPA.

Et nous nous donnerons aussi les moyens de faire vivre le projet fondateur de notre parti auquel une majorité vient malheureusement de tourner le dos. Nous organiserons une assemblée constitutive de ce courant en octobre. En l’attente nous mettons en débat son fonctionnement collectif et démocratique, les outils dont nous allons nous doter, et le type de relations que nous entretiendrons avec d’autres forces politiques, sociales et écologistes en France et dans d’autres pays.

Déclaration des membres du CE de la position B après discussion collective entre les membres du CPN et les délégués de la position B réunis le 26 juin 2011 lors de la CN du NPA.

Catherine Faivre d’Arcier, Coralie Wawrzyniak, Damien Joliton, Emre Cirak, Flavia Verri, Fred Borras, Guillaume Liégard, Hélène Adam, Ingrid Hayes, Léonce Aguirre, Marie-Do Bartoli, Monique Migneau, Myriam Martin, Olivier Mollaz, Pierre-François Grond

Messages

  • "Les dirigeants de la Position A expliquent dans TEAN que "l’idée de regrouper des antilibéraux et des anticapitalistes dans les élections comme en dehors, sur la seule base de la non-participation à un gouvernement avec le PS" est un "obscurcissement de notre projet" et que "l’axe central du NPA" doit être "le dialogue direct avec les salariés, les jeunes, les chômeurs". Jamais dans la brève histoire du NPA, une majorité de direction n’avait porté une telle stratégie : réduite à l’auto-affirmation et la construction autocentrée, en rupture avec le projet de parti large enclenché par la LCR. Un comble pour un parti qui se voulait beaucoup plus large !"

    Extraits des « Principes fondateurs » :

    « . Nous voulons avancer vers l’auto-organisation et l’autogestion démocratiques de la société, et cela implique les plus larges libertés d’organisation et d’expression politiques, syndicales et associatives. Il n’y aura aucun recul sur les libertés démocratiques, même formelles, conquises parfois sous le régime capitaliste. Le socialisme c’est au contraire le règne de la démocratie la plus réelle et la plus étendue. »

    « L’auto-organisation des femmes sera la garantie d’un socialisme débarrassé de la domination masculine. »

    « Nous sommes en faveur de mobilisations les plus unitaires possible associant tous les courants politiques syndicaux, associatifs du mouvement social. Dans celles-ci, nous défendons le principe d’auto-organisation : il est essentiel que ce soit ceux et celles qui agissent, qui décident de l’orientation, des formes de leurs luttes et de leur direction. »

    Jeudi, le journaliste de l’huma avait donc raison de conclure son article ainsi :

    "Au grand regret des unitaires favorables à un rapprochement sous conditions avec le Front de gauche. La stratégie d’alliance n’est donc pas d’actualité pour le NPA qui semble rester fidèle aux valeurs du parti fondé en 2009."

  • rigolo cette déclaration.

    Cette cn devait décider... De présenter un candidat NPA aux présidentielles dans la mesure ou c’était impossible de faire autrement.

    Pour avoir soutenu la ligne unitaire dans la période infantile d’auto affirmation du NPA, je trouve que les camarades de la position B tombent dans la même extrémité (d’autant plus pour ceux qui ont soutenu la ligne majoritaire à cette époque et il y en a quelques uns parmi ces signataires...).

    Les débats politicien de salons joués sur des questions détournées, c’est ça qui tue l’organisation.

    On veut discuter de l’état des rapports de force entre les classes, de l’état des rapports de forces entre impérialisme, des contradiction du capitalisme, de ce que le parti peut faire la dedans ( et avec qui) et pas de positionnements politiciens de groupe de direction.

    On veut que les discussions internes soient formatrices pour les militants.

    On veut arrêter de jouer à la dinette. En face ils ne jouent pas.

    Par ailleurs en ce qui concerne la présidentielle, le personnel politique qui sortira gagnant sera celui qui devra assurer le désastre à venir pour les classes populaires. C’est à ce moment là qu’on jugera de la qualité des outils.

    Bref, quand on aura fini ces symagrées, on pourra -peut-être- servir à quelque chose.

  • On croirait du Picquet dans le texte, avec tout le catastrophisme et tout.

    Mais oh surprise, ça n’émane pas de Picquet mais ceux qui au moment de la fondation du NPA disaient exactement le contraire et formaient la majorité face à Picquet.
    Ce texte marque une rupture avec le projet fondateur du NPA, comme le souligne guillot.

    Mais qu’est-ce qui les a poussé à retourner leur veste ainsi ? C’est assez incroyable quand-même !

    • C’est dur de construire un parti révo.

      Pour Picquet, et d’autres qui ont suivi direct au FdG, et le feront, c’est la promesse immédiate ou à venir d’une synécure.

      Pour la masse des "droitiers", au NPA comme ailleurs, c’est la fatique et/ou la conscience limitée à l’horizon électoralo-réformiste, dans un des plus vieux pays de crétinisme parlementaire...L’histoire de tous les partis est la même de ce point de vue.

      Les affrontements à venir leur feront découvrir leurs illusions sur le système, puisqu’ils reprochent à la nouvelle majorité du NPA d’être anti-système.

  • Puisqu’il est question des Principes Fondateurs du NPA,
    un autre extrait qui démontre à nouveau à quel point la mauvaise picquette de la droite du NPA les a abandonnés, au profit de faire "bouger les lignes", de peser sur le PS, et autres illusions sur le capitalisme et son Etat :

    « C’est par le développement et la généralisation des luttes, des grèves généralisées et prolongées que l’on peut bloquer les attaques, imposer des revendications. C’est le rapport de forces issu de la mobilisation qui peut permettre la mise en place d’un gouvernement qui imposera des mesures radicales en rupture avec le système et engage une transformation révolutionnaire de la société.
    En finir avec le système capitaliste, suppose à la fois un bras de fer de longue durée, la force du nombre et une rupture avec l’État et les institutions dont il s’est doté, avec les institutions européennes et mondiales au service des classes dominantes.

    ….Une domination de classe ne peut pas être éliminé par voie de réformes. Les luttes peuvent permettre de la contenir, de lui arracher des mesures progressistes pour les classes populaires, pas la supprimer. En 1789, la domination de la classe privilégiée de l’Ancien Régime n’a pas été abolie par des réformes. Il a fallu une révolution pour l’éliminer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme.

    Elle implique donc nécessairement un changement des rapports de propriété, social et institutionnel, qui rejaillit sur tous les aspects de la vie en société. Notre choix pour y parvenir mise exclusivement sur l’expression et la mobilisation majoritaire. Tout en annonçant clairement à l’avance que nous chercherons à organiser l’auto-défense des travailleurs, pour que le coup d’État militaire et la répression massive qui ont eu lieu au Chili en 1973 ne puissent pas se reproduire. “ L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ” (Marx dans Le Manifeste communiste) reste notre boussole. D’une manière générale, ce sont les forces de la réaction qui imposent la violence. Notre choix est celui du nombre, des formes de lutte qui rendent les revendications légitimes et populaires, sans hésiter à sortir du cadre étriqué de la légalité pour obtenir satisfaction, en tenant fermement les piquets de grève, en réquisitionnant les logements vides, en cachant les sans-papiers pourchassés, en désobéissant face à l’intolérable... »

  • quel naufrage ...

    Quel déchainement de haine sectaire... Après il faudra qu’ils expliquent cela à ceux qui les ont élus, bon courage...

    Ils ne lisent pas les journaux ? ils ne savent pas que depuis l’année dernière Mélenchon c’est décidé ?

    Il y a là un réel aspect pathologique, d’une incroyable négation de la réalité au point d’insulter ceux qui leur mettent la réalité sous le nez, de menacer de scission à tout va.

    Sans compter qu’il y avait un problème de fond :

     le FdG est dans sa logique et ça les regarde

     mais comment des révolutionnaires, ou se prétendant tels, peuvent s’imaginer que l’unité c’est s’allier avec des appareils blanchis sous le harnais, retords, réformistes et nomenclaturisés, ne tenant pas du tout informés leurs militants de telles tractations en leur racontant des histoires à dormir debout...

    Le NPA a justement été fait pour ne pas faire cela. Ses difficultés venaient de vouloir le renvoyer là dedans...

    Le NPA c’est pas un élevage de poulardes roses, il ne pratique pas la calculette à strapontins roses.

  • "Si nous reconnaissons le résultat du vote des militant-es"

    en fait, nous ne le reconnaissons pas et les militants ont commis une faute lourde en votant ainsi ! Ils sont nuls ces militants ! Vive la démocratie !
    (C’est de l’ironie...)

  • avec ce qui est en train de se passer, je regrette d’avoir voté pour le texte B.

    Si j’ai voté pour le B c’est simplement que je pensais qu’il fallait continuer de discuter avec le front de gauche pour ne pas parraitre sectaire vis a vis de l’opinion public et de mettre le front de gauche face a sezs incoherences, pas pour faire alliance avec lui.....Si je suis venu au NPA c’est que j’en avait marre de voter comme un bon petit soldat PC au premier tour et PS au second, et ensuite d’avaler des couleuvres.

    Pour discuter avec le front de gauche il aurait fallu mettre dix principes anticapitalistes que l’on pensent incontournable et les presenter au front de gauche......entamer des discution mais sur un debut de programme, cette demarche l’ensemble du NPA aurait pu la faire, dommage.

    Je me suis trompé lors du vote des textes , j’en prends note pour la prochaine fois.

    • En effet, le texte B était gauchi par rapport à la réalité du positionnement de ses dirigeants. Idem pour leur discours dans le débat interne, puisque leur objectif était de grappiller des voix sur leur gauche.

      Maintenant que la conférence nationale est passée, ils écrivent ouvertement ou presque ce qu’ils disaient uniquement dans les couloirs : le fait qu’ils ne voulaient pas d’une candidature NPA et cherchaient coûte que coûte un accord avec le FDG et Mélenchon...

  • C’est complétement dramatique...
    Ces sectaires osent s’appeler des unitaires ? J’aurais même pas été surpris si ils avaient annoncé qu’ils (40% du NPA !!!) avaient décidé de ne pas mené la campagne.
    Avant de s’unir aux autres, respectons notre démocratie interne p***** .
    D’alleurs petite question, ce sont les délégués de la B qui ont voté NPPV pour le candidat ? On se croirait à Europe Ecologie ou au PS...

  • Effectivement ce texte n’est pas glorieux, on a envie de dire : Picquet, sors de ce corps !

    Néanmoins ne faisons pas comme ces camarades, argumentons tranquillement, sans dérapages, sans caricatures ni excès. Personne ne peut avoir la prétention ni la naïveté "d’avoir trouvé" (ça se saurait), n’insultons pas l’avenir, quand ça pètera on aura besoin de tout le monde...

    Chico

  • l’état dans lequel se trouve la gauche qui se dit anticapitaliste est lamentable :

    le PCF fait élir par 30% de ses adhérents un candidat non-communiste pour mener la liste FDG à l élection présidentielle , les adhérents renaclent et ne vont donc pas se battre pour faire plaisir à MELENCHON

    le NPA est en gros partagé en deux : une moitié veut un rapprochement avec le FDG , l’autre moitié reste sur une ligne identitaire , les premiers n ’entendent pas respecter la démocratie interne puisqu’ils veulent s’organiser en fraction pour continuer de combattre la ligne majoritaire ce qui va affaiblir davantage le parti déjà mal en point.

    Pendant ce temps , les travailleurs continuent de subir la crise de plein fouet , avec son cortège de misère de précarité de chomage ... la réforme des retraites va s’appliquer au 1ER JUILLET dans le plus grand silence ...

    les deux partis tombent dans le piège de la 5ème république et la personnalisation de la vie politique puisqu’ ils ont choisi leur candidat alors que leur programme n’est ni connu ni finaliser ...ces candidats ont donc été choisi pour leurs "qualités" personnelles , l’un parcequ’il est médiatique , l’autre parcequ’il est ouvrier ...

    Et les masses dans tout ça ? elles ont été ignorées , toutes ces désisions ont été decidées par les sommets selon les vieux principes toujours en vigueur malgré un ripolinage démocratique que les chefs savent ce qui est bon pour le peuple ...

    Aux élections présidentielles et législatives le bon peuple en s’abstenant massivement fera savoir à ces pinocchios de la politique que le FDG ( foutage de gueule ) s ’est terminé et que l’avenir est ailleurs : dans la création d’un vrai parti révolutionnaire .

    • ... puisqu’ ils ont choisi leur candidat alors que leur programme n’est ni connu ni finaliser ...

      Ni connu ni finalisé ---------------> pour le FdG

      S’agissant du NPA, je t’encourage à te rendre sur son site. Tu fouilles une trentaine de secondes et par miracle il (le programme) t’apparaît noir sur blanc, typo corrigée, virgules mises etc.

    • le PCF fait élir par 30% de ses adhérents

      Tu crois sur parole aux prétendus 130.000 adhérents ? Hum...

      le NPA est en gros partagé en deux : une moitié veut un rapprochement avec le FDG

      Non, je crois que c’est caricatural et simplificateur (et pourtant je suis en grand désaccord avec eux). Ces camarades excluaient tout accord avec le FdG pour les présidentielles de 2012. Ils voulaient maintenir l’illusion (illusion selon moi) qu’il était nécessaire et incontournable voire prioritaire de maintenir un lien privilégié avec le FdG et les anti-libéraux.

      C’est une des choses que je n’ai pas comprises dans leur positionnement : il n’y a rien à attendre des structrures composant le FdG, mais chut ! faut surtout pas le dire.

      , l’autre moitié reste sur une ligne identitaire ,

      Pourquoi, identitaire ? Parce que c’est ce qu’écrit Zappi dans Le Monde ? Ou bien tu as des éléments concrets pour étayer cette thèse ?

      les premiers n ’entendent pas respecter la démocratie interne puisqu’ils veulent s’organiser en fraction pour continuer de combattre la ligne majoritaire ce qui va affaiblir davantage le parti déjà mal en point

      Ils respectent la démocratie interne puisque le droit de tendance et même de fraction est reconnu dans les statuts. Ceci dit, personnellement je ressens un peu les choses comme toi et je ne serais pas malheureux si les statuts évoluaient vers un peu plus de discipline collective.

      Pendant ce temps , les travailleurs continuent de subir la crise de plein fouet ,

      Comme toi, comme les militants de LO, du NPA, du PCF ou du PG, j’en fais partie, du peuple et des travailleurs. Je trouve ça négatif de créer cette coupure : d’un côté les travailleurs, de l’autre côté des partis et des militants qui viendraient d’une autre planète....

      avec son cortège de misère de précarité de chomage ... la réforme des retraites va s’appliquer au 1ER JUILLET dans le plus grand silence ...

      Qu’est-ce que tu veux que le NPA ou d’autres fassent ?! Si on avait une baguette magique, oui, mais tu connais la situation du mouvement ouvrier en général, des partis de la gauche du PS en particulier.
      Mais si tu as une idée de ce que pourrait faire le NPA (ou une association NPA LO FdG Alternatifs Fase etc.) pour empêcher l’entrée en vigueur de cette loi, vas-y, je te jure que je relaierai l’idée dans mon comité et demanderai à ce qu’elle remonte à la direction. Tu proposerais quoi ?

      les deux partis tombent dans le piège de la 5ème république et la personnalisation de la vie politique puisqu’ ils ont choisi leur candidat alors que leur programme n’est ni connu ni finaliser ...

      C’est vrai que c’est l’inconnue totale, le programme du NPA ! De l’interdiction des licenciements aux 300 euros de plus pour tous, du SMIC a 1500 net à la sortie du nucléaire, des embauches dans le service public à la suppression des exonérations de cotisations sociales... Après, ce qui est mis en avant dans la campagne, c’est surtout une question de pédagogie, de tactique, il me semble.

      Mais j’ai quand même l’impression qu’en ce moment la stratégie a plus d’importance que le programme lui-même (la stratégie étant le moyen de mettre en oeuvre le programme, ou de ne pas le mettre en oeuvre si elle le rend inapplicable, je pense au FdG qui a un programme plutôt sympa mais qui nous prend pour des billes quand il prétend l’appliquer en partie en alliance avec le PS).

      Chico

    • Effectivement je essaie...

      Je me suis rendu sur le site du NPA pour chercher le programme que pour Richard ne existe pas.... mais...

      Et oui un "mais" existe... ça ma pris que 5 seconde pour le trouver et pas 30... ;-))))

    • TU AS RAISON j ai mis CINQ SECONDES pour le trouver ET TRENTE SECONDES POUR LE LIRE ; c est du programme partagé bis qui ( j ai lu le projet ) qui s’inscrit dans les institutions actuelles , alors même défendu par un ouvrier , on est encore loin d ’un projet de rupture totale avec le capitalisme , de plus alors que cela m apparait essentiel la création d’un vrai parti révolutionnaire au service des masses est tout juste évoqué

      pas de quoi me faire revenir sur ma décision de ne pas donner ma voix à l’un quelconque des partis qui se réclament de la gauche anti capitaliste ...

    • les deux partis tombent dans le piège de la 5ème république et la personnalisation de la vie politique puisqu’ ils ont choisi leur candidat alors que leur programme n’est ni connu ni finaliser ...ces candidats ont donc été choisi pour leurs "qualités" personnelles , l’un parcequ’il est médiatique , l’autre parcequ’il est ouvrier ...

      Donc Richard tu confirme que tu est de mauvais foi et que tu utilise la langue de bois pour tes commentaires...

      On veux critique les partis et leur chois pourquoi pas mais pas comme tu le fait...

    • Le texte B est intéressant, mais il oublie de nous définir (je dis pas de démontrer) quelles sont les forces anticapitalistes, normal, en répondant clairement à cette question-définition, il n’y a plus de texte de ’rassemblement’...
      dit autrement, à vouloir s’allier, rechercher à tout prix l’UNITE avec sa droite, on est toujours mangé par elle, de Lévi à Marchais ou autres...

    • Parlare con lui, piuttosto, il campionato di calcio italiano, è sicuramente imbattibile.

    • SALUT CHICO , reprends ta calculette , MELENCHON a obtenu environ 28000 suffrages des 30% d adhérents cela fait donc au maximum 95000 adhérents et non 130000 , chiffre que tu me prêtes ...je suis sûrement au-dessus de la réalité , mais qu’importe, ce que je voulais signifier c’est que MELENCHON a été imposé par la direction à la majorité des adhérents et que ces derniers ne vont donc certainement mener campagne pour MELENCHON .

      Quand au mot "identitaire ", ce n est pas une insulte , mais au moment ou j ai écrit ce post je n en ai pas trouvé un autre pour qualifier la ligne majoritaire du NPA qui reste sur ses principes fondateurs : pas de rapprochement avec des partis susceptibles de gouverner avec le PS , il n’ y avait donc pas de critiques de ma aprt qui méritaient ta réponse et encore moins du"ZAPPISME"

      Je n’ai pas dit non plus que l’attitude de la mention B était ANTISTATUTAIRE , mais je la considère ANTIDEMOCRATIQUE , car lorsqu’une orientation est majoritaire et que l’on continue de la combattre ce n’est plus seulement le respect du droit à s’organiser en fraction , c’est de l’autodestruction . Pour ma part en cas de désaccord profond je crois que la seule attitude respectable , c ’est le départ . Ce que j’ai fait avec le PCF .

      Quand au programme , MEA CULPA , je l’avais lu sur le site NPA , mais vu la confusion qui règne dans le parti et les attaques des partisans de la motion B , j ai cru qu’il s’agissait des propositions de la motion A et non pas du programme du parti .

      POUTOU doit donc maintenant défendre ce programme , mais au fait à quel fraction appartient -il ? Comment ce programme a til été élaboré ? les adhérents ont -ils participé à sa rédaction ? comment et qui a décidé que ce serait POUTOU le candidat et pas l une des portes paroles qui ont été écartées ?

      après lecture de ce programme , je le trouve très proche de celui du FDG , un catalogue de revendications , certes très justes , mais quel est le rôle des masses dans tout celà , car sans mobilisation des masses , le controle par les masses de l appareil de production, des institutions et du secteur bancaire , ces belles promesses électorales seront inaplicables même avec une victoire électorale , ce qui est hautement improbable .

      Je trouve donc qu’ au FDG et au NPA se consacre trop à la période électorale au détriment des luttes , tu me dis que faire contre la réforme des retraites qui va s ’appliquer au mois de juillet ?, je retrouve dans tes propos le renoncement affiché par les syndicats et les partis de gauche qui avaient poutant promis de poursuivre la lutte contre cette loi scélérate ... ALORS COMMENT CROIRE A LEUR PROMESSE ELECTORALE ...JE N Y CROIS PLUS, JE NE CROIS QU A L ENGAGEMENT DES MASSES et a la nécessité de créer un nouveau parti communiste au service de ces masses pour mettre à bas ce régime capitaliste en crise mais qui n a pas de réel adversaire en face de lui

      amicalement

    • Il y a un document de base ’’nos réponses à la crise’’ qui servira à finaliser le programme.

      Voté au dernier congrès.

      Il est disponible auprès des militants.

      er

    • ARNOLD tu crois peut-être que je ne comprends pas L ITALIEN , je constate que tu continues avec tes positions débiles : tous ceux qui aiment le foot ne peuvent être que des beaufs ...alors que toi bien sûr tu n as pas de temps à perdre du temps avec ces conneries , tu consacres toute ta vie au bien être de la classe ouvrière !!!

      avec des mecs comme toi la révolution va être triste ...

    • merci 79/88 tu confirmes que je n avais pas tort lorsque je disais qu au FDG comme au NPA on a mis la charrue avant les boeufs en désignant le candidat avant de finaliser le programme ...

    • trés simplement pour rappel, p Poutou est TOUJOURS en lutte, avec son syndical, avec les autre syndicats de la boite, dans l’unité, qui n’est pas un long fleuve tranquille, avec des salariés démoralisé, combatif un jour moins le lendemain. Enfin le classique d’une lutte de longue haleine pour préserver l’emploi, les salaires et méme les retraites des fords.

      Participant depuis pas mal de temsp au soutien de cette lutte je suis trés heureux pour ceux qui sont en galére, de plus en plus nombreux, ou en luttes que le NPA est eu le courage de présenter ce type de candidat.
      la prise de décision de Besancenot, de ne pas se présentes viens renforcer cette candidature d’un non professionnel de la carriére.

      pour plus d’information voir le fond et les détails de la lutte sur le site de la CGT ford. Voir aussi la forme "démocratique" que dans sa pratique et son expression le syndicat essaie au maximun de mettre en oeuvre en interne comme dans les formes d’organisations de luttes

      SVP évite certain raccourci ou décalage dans le temps de tes prises de position. C’est franchement beaucoup plus honnéte, d’autant que les uns et les autres nous avons déja fait l’expérience du mensonge, manipulations, et du roulage dans la farine : de la part de nos directions de boites et aussi des bureaucrates syndicaux et politiques.

      Monachicchio

    • Quand au programme , MEA CULPA , je l’avais lu sur le site NPA , mais vu la confusion qui règne dans le parti et les attaques des partisans de la motion B , j ai cru qu’il s’agissait des propositions de la motion A et non pas du programme du parti .

      POUTOU doit donc maintenant défendre ce programme , mais au fait à quel fraction appartient -il ? Comment ce programme a til été élaboré ? les adhérents ont -ils participé à sa rédaction ? comment et qui a décidé que ce serait POUTOU le candidat et pas l une des portes paroles qui ont été écartées ?

      après lecture de ce programme , je le trouve très proche de celui du FDG , un catalogue de revendications , certes très justes , mais quel est le rôle des masses dans tout celà , car sans mobilisation des masses , le controle par les masses de l appareil de production, des institutions et du secteur bancaire , ces belles promesses électorales seront inaplicables même avec une victoire électorale , ce qui est hautement improbable .

      Richard un effort de relecture de ce programme sur le site te permettra d’accéder au Nirvana de la luttes des classes selon cette orga.
      Petite précision, à toute fin utile. Je ne suis pas membre du NPA bien que mes camarades "pablistes" l’ont rejoint. Cependant j’épouse les thèses développées et présentées lors de la création de cette orga.

      Cordiales salutations révolutionnaires

      PS : ne t’emballe pas dans tes interventions parce que tu es repris à tour de bras. Mûries-les. Un mot ou une locution de travers t’amèneront les foudres de camarades et ce à juste titre.

    • hum, tu as raison et tu as tord.

      je ne vais pas faire de langue de bois

      Les principes de fondations sont les principes de fondation, assez gauches ils sont ce qui fondent (fondaient) le souffle du NPA

      "Nos réponses à la crise" est cet assemblage venu du dernier congrès qui évite comme la peste les questions stratégiques, et est faible en analyse des classes en présence.

      Mais surtout ce programme d’action est en partie frontdegauche-compatible .

      Et après le congrès il y a tout le processus qui correspond à la rébellion du NPA devant les conséquences de plus en plus chaotiques d’une orientation impulsée par la fraction de droite du NPA et des alliés du courant dominant.

      Et donc l’arrivée dans un changement de majorité se fait dans des situations de confusion (mauvais programme, débats stratégiques non menés, etc) ;

      La gauche du NPA n’est pas beaucoup mieux garnie sur le fond. Elle est saine par ce qu’elle n’accepte pas, la liquidation dans une alliance réformiste, mais les impasses sur les questions stratégiques, les retards d’élaboration, la rupture insuffisante avec la pensée chaotique des anciens courants dominants, impose des difficultés concrètes dans l’expression.

      La campagne autour de ce candidat s’amorce sans des outils issus exprimant les positions politiques de la nouvelle majorité.

      Toutefois, c’est comme ça, et ce qui importe c’est d’avancer sur le fond à marche forcée car c’est en avançant là dessus que le NPA peut être utile en développant des logiques tactiques assises sur une stratégie valable :

       Ré-affirmation de la compréhension de ce qu’est un état, ce qu’on peut en attendre,

       comprehension de l’énorme évolution brute des classes en présence, nationalement et internationalement (développement numérique énorme du prolétariat moderne, de son niveau de formation, de son niveau d’étude, de ses capacités de communication, etc, écrasement des autres classes sociales, mise à diète commune des couches sociale hautes du camp populaire, etc)

       de la comprehension de la formation de couches sociales bureaucratiques dans le cadre des institutions bourgeoises,

       compréhension des luttes de résistance, et des craquements dans la jeunesse et le prolétariat,

       compréhension non décliniste des flux des mouvements de masse (cesser par exemple de penser que nous sommes dans une période de recul du mouvement social, ce qui ne correspond pas à la réalité)

       comprendre qu’il y a une contradiction entre un potentiel important de résistance aux agressions du capitalisme de crise et d’un autre côté une crise des organisations de celui-ci (sinon on va déboucher sans rien comprendre aux indignés à la grecque ou à l’espagnole). Cette situation crée des hauts plus hauts du mouvements de masse (les organisations ne sont pas un carcan immédiat pour hausser le mouvement) et des bas plus bas (les reflux ne sont pas limités par l’organisation des travailleurs). Rentrer et sortir dans les mouvements sociaux sans compréhension de cette contradiction c’est se laisser mener par l’impressionnisme désarmé et ne pas prêter attention à un problème important actuel, le question des outils organisationnels du mouvement de masse qui sont inadaptés .

       les questions de construction d’un parti, qui n’a de sens que liée eu point précédent (nouvelle période, donc en quoi ? nouveau parti, de masse , comment ?) et se nourrir un peu moins du verbe .

       comprehension de la crise des organisations politiques et syndicales, les réponses à cela,

       qu’est ce qu’une politique unitaire, la candidature Poutou de ce point de vue est intéressante car l’expérience du militant montre la difference entre une politique unitaire menée par les travailleurs (avec ses impuretés) et les unités d’appareils excentrés par en haut, les unités bureaucratiques (dont l’ex majo du NPA a essayé d’en faire avaler le breuvage aux militants).

      Ces toiles de fond n’empêchent pas de constater qu’il y a quelque chose de revigorant sur ce qui c’est passé au NPA : des militants peuvent imposer un changement de majorité et implicitement d’orientation.

      Par les temps qui courent c’est le seul cas qui démontre une efficacité démocratique inconnue ailleurs.

      Personne ne dit que c’est suffisant, mais contrairement aux discours haineux des partisans de l’alignement derrière le FdG, c’est loin d’être une démonstration de sectarisme, d’arriération ou ce qu’on veut.

      Un dernier point, la fraction qui s’est constituée là est soupçonnée de vouloir faire campagne pour Mélenchon et de vouloir saboter la possibilité même de pouvoir présenter un ouvrier du NPA aux élections.

      On attend les démentis.

    • Meci Copas de remettre les chose a ça place un chose est dire que n’existe pas un programme et une autre est de l’analyser et éventuellement de le critiquer... Et ça est valable en generale si on veux défendre une idée est bien mieux d’avoir des argument plus que des affirmation approximative ou voir carrément mensongère...

    • SALUT CHICO , reprends ta calculette , MELENCHON a obtenu environ 28000 suffrages des 30% d adhérents cela fait donc au maximum 95000 adhérents et non 130000 , chiffre que tu me prêtes ...je suis sûrement au-dessus de la réalité , mais qu’importe,

      Dont acte. Mais même 95.000 me semble surévalué, mais ce n’est pas important.

      ce que je voulais signifier c’est que MELENCHON a été imposé par la direction à la majorité des adhérents et que ces derniers ne vont donc certainement mener campagne pour MELENCHON .

      Vraiment je ne suis pas d’accord : les adhérents du PCF sont grands, s’ils n’avaient majoritairement pas voulu du FdG ils auraient voté autrement. Et ils vont pour la plupart mener campagne. Ils ont le sentiment, sans doute assez vrai, que le FdG a sauvé le PCF (en tant qu’appareil) du naufrage.

      Quand au mot "identitaire ", ce n est pas une insulte ,

      Heu... Je ne le perçois pas comme un compliment, euphémisme. Mais je crois comprendre dans quel sens tu l’as employé.

      Je n’ai pas dit non plus que l’attitude de la mention B était ANTISTATUTAIRE , mais je la considère ANTIDEMOCRATIQUE , car lorsqu’une orientation est majoritaire et que l’on continue de la combattre ce n’est plus seulement le respect du droit à s’organiser en fraction , c’est de l’autodestruction . Pour ma part en cas de désaccord profond je crois que la seule attitude respectable , c ’est le départ . Ce que j’ai fait avec le PCF .

      Je suis assez d’accord. Mais ceci vient de l’héritage de la LCR, pour qui la démocratie interne était poussée (à l’excès ?) depuis toujours, je pense en réaction au fonctionnement monolithique des partis d’origine stalinienne. C’est aussi une façon d’éviter la division... mais au-delà d’une certaine distance entre les positions cela devient contre-productif.

      Je trouve donc qu’ au FDG et au NPA se consacre trop à la période électorale au détriment des luttes ,

      Les élections font aussi parti du combat, elles en sont un des éléments. Ce qui me semble dangereux c’est quand elles deviennent l’objectif principal. On ne peut mettre sur le même plan ceux qui ont pour objectif la révolution par les urnes, et ceux qui ont pour objectif la révolution, les urnes étant une occasion de diffuser ses idées.

      Cela dit, personnellement (et nous étions un certain nombre à penser ça, mais minoritaires) j’étais pour que le NPA fasse une "élection sabbatique" en 2012. Position qui risque d’ailleurs de s’imposer si nous n’avons pas les 500 signatures (ce que je pressens).

      tu me dis que faire contre la réforme des retraites qui va s ’appliquer au mois de juillet ?, je retrouve dans tes propos le renoncement affiché par les syndicats et les partis de gauche qui avaient poutant promis de poursuivre la lutte contre cette loi scélérate ... ALORS COMMENT CROIRE A LEUR PROMESSE ELECTORALE ...

      Et donc ? Qu’est-ce que tu proposes ? Si tu étais dans la direction du NPA (5 à 6000 militants), tu défendrais quel positionnement, quelles initiatives, quelles actions ?

      Ou si tu participais au "nouveau parti communiste au service de ces masses" que tu appelles de tes voeux, que ferait ton parti virtuel que n’est pas foutu de faire le NPA ?

      Qu’est-ce qu’on devrait faire ? Puisque tu as l’air de le savoir, aide-nous !

      amicalement

      Pareil !

      Chico

  • C’est affligeant ses révolutionnaires toujours à tirer contre leur camp ! Le FDG leur crache à la gueule mais il en redemande....

    Présenter un ouvrier quel crime ! Forcément ouvriériste ( parce qu’ils n’osent pas dire populiste) mieux vaut un mitterandôlatre qu’un gueux !

    La gauche de la gauche( à quelques rares exceptions) est vraiment d’une nullité politique absolue. En fait elle ne sait que pleurnicher et se réfugier au dernier moment sous l’aile accueillante du PS. Les électeurs du FN ont au moins le courage de leurs opinions....et de fait ils pésent- EUX- sur le débat politique.

    Vériane

    • nous n’avons pas besoin de ta référence au FN : au FN ils ne lavent pas leur linge en plein jour (mais parfois on devine ce qui s’y passe par la couleur de l’eau sale qui déborde).

      OK, c’est le bordel à l’extrême gauche, on peut invoquer toutes les explications conjoncturelles ou émotives mais la principale raison c’est que la gauche se méfie des leaders charismatiques comme du diable. Remplacer le leader par autre chose est le vrai casse-tête du NPA, c’est du non-dit ... D’ailleurs, la preuve : avoir voté pour un candidat sans demander un vote de confirmation des comités est aussi quelque chose qui fait grincer des dents à pas mal de militants (et ce serait pareil quelle que soit la tendance qui aurait pris le dessus).

    • Jacques Fortin répond à Velveth (ancien soutien de Bové) qui quitte le NPA :

      « Non, le NPA n’est pas dans un cours sectaire et isolationiste. Oui, il y a des forces en son sein (doctrinaires) qui l’en menacent, depuis toujours, comme à l’inverse il y a des forces qui le tirent vers la dissolution dans une gauche de la gauche investie à quasiment tous les niveaux dans la gestion libérale avec le PS. Et quand on voit ce dont les PS libéralisés sont capables en Grèce, en Espagne, et qu’en France le « nôtre » se disposait à nous proposer comme candidat le propre directeur du FMI (!!), après vingt ans d’altermondialisme et un référendum rejeté, il y a de quoi se dire que cette question est quand même sine qua non dans un accord unitaire et ne souffre pas d’ambiguïtés prétendument pédagogiques.

      Car c’est de cela qu’il s’agit et non, trop facile, Velveth, d’isolationisme ni de sectarisme : oui ou non le front de gauche a-t-il la lucidité aigue de ce qui se révèle crûment aujourd’hui quant aux PS ? Oui ou non ses composantes en tireront-elles enfin les conséquences urgentes ? Les réponses ont été clairement non de la part du PCF incrusté dans toutes les institutions qu’il cogère avec le PS (et dans mon département avec des strausskahniens pur jus). Le PG se meut dans plus d’ambiguïtés, mais impose (il y a un an) son candidat (professionnel de la profession et cacique du PS) avant même toute discussion unitaire, en contrepartie (ne nous racontons pas d’histoires) de répartition de circonscriptions qui, donc, se négocient, au moins via le PCF, avec le PS. Qui imagine que ce serait sans contrepartie ?

      Dans ces conditions la mystique de discussions unitaires menées avec des partenaires pour qui tout est joué depuis longtemps et au moins un an, est une obstination qui se retourne contre nous : à force de dire on veut discuter, on fait accroire que la discussion peut aboutir alors que les mêmes qui la prônent écrivent en interne qu’elle n’aboutira pas. Nous avons fait de la fiction avec le prétexte de la « pédagogie » envers les militants du FDG qui n’en demandent pas tant mais que nous canions sur cette question cardinale des accords avec le PS. Au mieux nous nous ridiculisons, au pire nous finissons puisque ça n’aboutit pas, par passer pour responsables de la rupture. Il fallait que cela cesse. Dommage que les "unitaires" n’aient pas eu cette lucidité. Du coup ce sont les doctrinaires qui viennent en renfort. A chaque jour suffit sa peine.

      Quant au « repli » et au NPA. Il y a, cher Velveth, une omission de taille dans ton désespoir outré. La démarche de fondation du NPA a été en rupture avec une autre : celle qui situait la construction d’une force de changement social et politique dans les débats au sein des diverses composantes de la « gauche de la gauche ». Le NPA a été fondé sur l’abandon de cette option « stratégique » (maintenue par la gauche unitaire) au profit d’une autre : s’adresser directement aux jeunes, aux sans, aux militants syndicalistes, associatif et politiques en recherche d’une radicalité anticapitaliste, sortir de la frilosité du "tout unitaires", qui nous enfermait et, hélas nous a à nouveau enfermé dans le microcosme figé de la dite gauche de la gauche, incapable de se dégager de l’emprise récurrente du PS et d’envisager un autre horizon que les solutions institutionnelles. En revenir à cette gauche de la gauche velléitaire satellisée par le social libéralisme, sous prétexte que le NPA a pris de rudes coups, là serait le repli, Velveth.

      Non, le NPA ne se replie pas, il a plié sous la pression interne qui l’a avec la succession d’échéances électorales, à nouveau poussé vers les mirages unitaires, copieusement aidée en cela par l’opération Mélenchon qui n’a visé rien moins qu’à enrayer la constitution d’une gauche anticapitaliste, dissidente dans les institutions et indépendante du PS. Nous avons plié, il est temps de reprendre le large : avec l’initiative unitaire dans les multiples luttes sociales actuelles et celles qui nous attendent (le FdG sera-t-il disposé à un front pour combattre la politique du PS si celui-ci l’emporte ?), l’indépendance anticapitaliste intransigeante au plan politique et institutionnel (une candidatre anticapitaliste). Notre voie est celle des indignés et des révoltés arabes, pas celle de coalitions électorales fondées sur le poker menteur de négociations sans fin.

      Et cette voie que nous redégagerons, tu y seras le jour venu, et bien d’autres que nous indisposons.

      Et bienvenus. »

    • Ben ça fait plaisir de lire enfin ce que des clampins comme moi essaient de dire d’en bas. Un bol d’air frais ça fait du bien !

      Parce que là, je retrouve le NPA tel qu’il aurait dû être et qu’il n’a pas encore été... Et l’été arrive !

      Carland