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ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS
Publie le lundi 19 septembre 2005 par Open-Publishing11 commentaires
Ensemble dans la lutte, oui ! Entente électorale derrière le PS, non !
La participation massive a montré une fois de plus que la fête de L’Humanité demeure le plus grand rassemblement populaire dans le pays. Et ceux qui s’y sont rendus partageaient, par-delà la diversité de leurs opinions, la dénonciation de la politique violemment antiouvrière du gouvernement.
Comment ne pas être choqué par le cynisme de la dernière proposition du ministre de l’Économie, qui prétend combattre le chômage en "favorisant la mobilité" des chômeurs ? Comme si un crédit d’impôt de 1500 euros suffisait pour qu’un chômeur à la recherche d’un travail abandonne son logement et déménage, au gré des besoins de main-d’oeuvre de l’hôtellerie ou du bâtiment !
Comment ne pas être écoeuré devant la petite comédie jouée entre le ministre de l’Économie et les dirigeants des trusts pétroliers ? Ceux-ci ont augmenté dans des proportions extravagantes le prix de l’essence et, pire encore, celui du fioul domestique. Ce faisant, ils encaissent des profits élevés comme jamais. Le ministre de l’Économie a fait mine de faire appel au "comportement citoyen" des trusts pétroliers, qui ont concédé une diminution de deux ou trois centimes sur l’essence -un dixième des hausses ! Et tout ce beau monde se congratule, pendant que les usagers trinquent !
Et il y a les multiples lois et ordonnances sur les retraites, sur la Sécurité sociale, sur le contrat "nouvelle embauche", qui s’attaquent toutes aux travailleurs et visent à laisser les mains libres au grand patronat pour licencier, bloquer les salaires, généraliser la précarité.
Que tout cela soit dénoncé dans un rassemblement populaire, cela fait plaisir.
Mais, au-delà de cette dénonciation, quelle perspective ? Le Parti Communiste veut apparaître comme le grand rassembleur de la gauche en vue des élections de 2007. Marie-George Buffet, se flattant "de la grande bataille du référendum qui avait infligé un sérieux revers à la droite et à tous les tenants de l’ordre établi" (ce revers n’a pourtant impressionné ni le gouvernement ni le patronat), propose de "faire la gauche ensemble", afin qu’elle puisse "chasser la droite".
Mais pourquoi donc la droite a-t-elle pu revenir en force, après cinq ans du gouvernement de Jospin ? Comment empêcher que la gauche ne recommence à gérer loyalement les affaires de la bourgeoisie, comme elle l’a toujours fait sous Mitterrand ou Jospin, avec ou sans ministres communistes ?
Si la droite a pu revenir au pouvoir et tenir le haut du pavé, c’est parce que la gauche au gouvernement s’est montrée incapable de défendre les travailleurs en quoi que ce soit, face aux licenciements et à l’avidité du patronat. En affichant son impuissance, elle a accrédité l’idée qu’il n’y avait rien à faire.
Mais à qui faire croire qu’avec Fabius, invité de marque à la fête de L’Humanité, ce serait mieux qu’avec Jospin ? Au-delà de Fabius, ce bourgeois qui, en tant que Premier ministre, n’a laissé aux travailleurs que de mauvais souvenirs, qui peut penser qu’un homme providentiel pourrait faire reculer le grand patronat ? L’économie et la société sont dominées par la grande bourgeoisie, qui peut faire tomber du jour au lendemain n’importe quel ministère. Même plein de bonnes intentions, un gouvernement ne peut contraindre les puissances d’argent à reculer qu’en s’appuyant sur une mobilisation exceptionnelle du monde du travail. Et qui peut espérer que les "présidentiables" socialistes, derrière lesquels le Parti Communiste s’apprête à s’aligner, soient bien intentionnés envers les travailleurs ?
La seule alternative à la politique d’aujourd’hui est que la classe ouvrière impose par sa mobilisation ses propres exigences. Une telle mobilisation ne viendra pas en un seul jour. Il faut que le monde du travail retrouve confiance en sa force.
La journée du 4 octobre, proposée par les directions syndicales, ne suffira pas pour faire reculer le gouvernement et le patronat, si elle reste sans lendemain. Mais elle peut être, elle doit être une occasion d’affirmer que de plus en plus de travailleurs sont convaincus que seule leur lutte collective représente un avenir.
Arlette LAGUILLER
Messages
1. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 19 septembre 2005, 18:45
Oui, tout à fait d’accord pour partager la méfiance vis à vis du PS.
Ceci étant dit :
– le PS, quoiqu’on en pense, est encore le principal parti de gauche
– le PC ne peut se passer d’alliance obligée avec ce parti
– l’extrème gauche, dont LO, renverra-t-elle les uns et les autres dos à dos ? Ou au contraire, évitant le sectarisme, influera-t-elle pour un rassemblement des forces de gauches ?
C’est une évidence facile que d’écrire La seule alternative à la politique d’aujourd’hui est que la classe ouvrière impose par sa mobilisation ses propres exigences. Une telle mobilisation ne viendra pas en un seul jour. Il faut que le monde du travail retrouve confiance en sa force.
Encore faudrait-il
– que les travailleurs soient massivement syndiqués
– que les confédérations syndicales soient unies !
– que certaines confédérations réformistes évitent la trahison annoncée
– que le 4 octobre trouve ses prolongements dans les luttes dans les boites, ce qui n’est pas si évident ! (les salariés ne sont pas des "troupes" que l’on mène au "combat")
Mais encore, même si les grèves se généralisaient, le syndicalisme n’a pas la prétention de gouverner. Ce n’est pas son rôle.
Si ce gouvernement devait tomber, quelle serait l’alternative ?
La classe ouvrière n’a d’autre choix que de porter au pouvoir une "coalition des gauches" porteuese d’un programme de gouvernement que les salariés pourraient non seulement vérifier, mais infléchir par leurs luttes.
La trahison ne serait-elle pas que d’empêcher la naissance d’une telle coalition ? En attendant la veille du matin du grand soir ?
Patrice Bardet
1. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 19 septembre 2005, 19:16
ça fait cogiter, ce qui vient de se passer en Allemagne : le Parti de la Gauche en empêcheur de tourner en rond...
2. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 19 septembre 2005, 21:41
le PCF a durement payé sa stratégie d’alliance avec le PS.
Ce ne serait pas encore assez ?
Ils seraient masos au PCF ?
2. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 19 septembre 2005, 21:47
Il faut dresser un cordon sanitaire autour du PS ! Ce sont des professionnels de la trahison !
1. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 19 septembre 2005, 22:39
Pour répondre à Patrice Bardet "La classe ouvrière n’a d’autre choix que de porter au pouvoir une "coalition des gauches" porteuse d’un programme de gouvernement" il n’est que de voir l’attitude des soces-démes allemands.
Schröder préférera une coalition avec la CDU plutôt qu’une alliance avec le Links-partei.
Ghisi et Lafontaine ont la sagesse de ne pas intervenir, Schrödrer est assez grand et assez gourmand pour se planter tout seul.
Non, nous ne devons en aucun cas chercher un rapprochement avec le PS.
Il faut absolument le snober .
Enfin, je rappelle que ce parti détient tout de même 20 régions sur 22, il pourrait se montrer offensif...au lieu de cela : rien. Il cherche au contraire à démontrer qu’il est un parti de gouvernement et qu’à ce titre il sait "gérer" pour mettre en confiance les investisseurs, les financiers, les entrepreneurs.
Les décrets-lois votés cet été par le gouvernement Villepin n’ont en rien choqués nos libéralos-sociaux-démocrates : ce ne sont que les applications du traité constitutionnel européen. Comment pourraient-ils la ramener, la droite aurait tôt fait de leur répliquer.
Re-Construisons une gauche, avec les mouvements associatifs, alternatifs, les partis du NON afin de retrouver cet élan qui a fait que les espoirs qui nous rapprochaient étaient plus forts que les petites divergences boutiquières qui nous séparent aujourd’hui.
Ali
2. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 20 septembre 2005, 10:07
Déja arretez de généraliser. Je suis socialiste et fier de l’etre. Si vous avez un soucis par rapport à l’orientation droitiste et néolibérale du ps, ben cela tombe bien car contrairement à l’allemagne on est nombreux à le penser. Oui je suis socialiste, oui j’ai voté non oui je suis partisan des nationalisations, de la lutte contre le capitalisme etc... Mais contrairement à l’allemagne, nos dirigeants ne sont pas en position de force : la force minoritaire (NPS+ emmanuelli+ melenchon+ "fabius ?" pèse quasiment autant que la majorité ouiouiste... Et quouqu’on dise le PS est le premier parti de gauche donc plutot que de tenter de le couler vous ferez mieux de nous aider à le nettoyer au karcher comme dirait certains plutot que de faire comme en allemagne diviser pour mieux perdre... Car voter blanc c’est voter le pen ou chirac...
Et quoiqu’on dise je suis le premier à reconnaitre que mon parti est de plus en plus à droite mais c’est le cas de tous les partis. Est ce que la LCR veut une révolution ? Est ce que le PCF affiche le marteau et la faucille ? Bref arretons ces faux débats stériles et reconnaissons que le système capitaliste nous empeche de faire une alternative. Mieux vaut une rustine que laisser pourir ou aggraver la perte de notre modèle social. Maintenant se battre pour faire mieux qu’une rustine, quand nos finances nous le permettent pourquoi pas ? Mais nous devons garder à l’esprit que notre système pourri dépend trop des bourses, des relations internationales pour faire une démarche en solo. De plus, dans un monde de droite dure et pure, je ne suis pas persuadé qu’un contrepoids extreme soit la solution. Un seul mot doit régner : unité de toute la gauche contre la droite et LO anarchistes et socialistes compris...
Et je le dis sans honte, je voterai LCR face à l’udf l’ump ou le fn. Alors faites en de même avec le ps contre la droite.
3. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 20 septembre 2005, 10:14
Bonjour Ali,
plutôt que te répondre partiellement, je préfère faire référence à un article (paru aussi sur Bellaciao) de La Riposte, écrit à propos de la LCR, mais qui pose bien les problèmes de stratégie et d’alliances.
Je n’ai personnellement pas la prétention à une analyse fouillée, mais l’analyse expliquée par La Riposte me semble judicieuse.
salutations fraternelles
Patrice Bardet, patrice_bardet@yahoo.fr
A propos de la nouvelle démarche "unitaire" de la LCR
et le site de La Riposte
4. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 20 septembre 2005, 11:41
"le système capitaliste nous empeche de faire une alternative." Le système capitaliste...ou la résignation à sa domination ? Le système ou le reniement des idéaux ?
Quant au manque de financement, un seul exemple : le principal syndicat enseignant, le Snes, vient de payer une campagne de pub 100 000 euros. Tu ne crois pas qu’ils auraient pu être utilisés autrement : caisse de grève par exemple, pour financer des grèves dures, au lieu d’appeler à de minables "journées d’action" ?
5. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 20 septembre 2005, 16:34
serieux arretons nous sommes de gauche mieux vaut une gauche molle immobile qu’une droite qui accentue la crise...
Il ne s’agit pas d’etre resigné au capitalisme, mais c’est un constat, le capitalisme est le seul modèle qui soit populaire dans le monde. Les alternatives ont toutes été totalitaires... Et pour convaincre de changer de système, il faut des mesures crédibles.
Les révolutions n’ont jamais eu de bonnes conséquences. Celle de 1789 a mené au bonapartisme, celle de 1830 au retour de la royauté et mai 68 au retour de la droite dure.
Par conséquent, de nombreux élus LCR adhèrent ensuite à droite. Il faut attérir aussi. Je préfère etre socialiste toute ma vie que de dévier de la LCr à la droite portuguaise pour ne citer que l’exemple de Barroso qui est passé d’un parti de gauche ultra à la droite dure...
C’est bien gentil de crier nationalisation mais ou tu sorts l’argent ??? La hausse des impots, la hausse des charges et le chantage aux délocalisations tu connais ? Regarde HP, allègement de charge = baisse du nombre de licenciés sans doute. Aujourd’hui le rapport de force est totalement en faveur des entreprises. La droite a laissé faire ce licencie, la gauche a négocié, contrairement à jospin qui n’a rien fait, là on aura peut etre des baisse de licenciements... Mais la grève cela fait fuire le patronat. Il faut du dialogue, du respect.
Et pourtant je suis daccord avec toi il faut changer le monde mais quand t’es seul dans ton coin pour le penser, il faut te mettre à l’évidence. Non seulement l’etat est bord de l’axphixie et le raquet des pauvres se fait au profit des riches.... ou est gaspillé. Mais la capitalisme, en tout cas a tellement de l’avance qu’au mieux avec le surplus d’intelligence qu’a la gauche dans la gestion des finances, on a de quoi acheter des pansements mais en aucun cas racheter un corps...
La droite est allé trop loin, il y a tellement de lois qui empechent de changer le monde que oui c’est une résignation. Ce n’est pas ma faute, c’est un constat. J’aimerai juste qu’une fois la LCR aille à gouvernement, peut etre que comme pour le PCF, vous serez plus réaliste. Car là ce n’est pas de la démagogie, ni du mensonge, je penses que c’est un manque d’experience. Je te mets ministre avec tes camarades un an et ensuite, tu verras comment j’aurai raison...
6. > Est-ce possible que cela existe ?, 20 septembre 2005, 21:30
Socialiste et fier de l’être.
Donc être socialiste c’est se reconnaître :
Un parti de gauche mou et immobile
C’est reconnaître que le capitalisme est le seul modèle qui soit populaire (sic)
C’est négocier (avec les capitalistes) comme à BARCELONE.
C’est reconnaître que Jospin n’a rien fait, alors qu’il a fait mieux que n’importe quel gouvernement de droite. Il l’a dit lui-même : « La politique du PS n’est pas une politique socialiste ».
C’est reconnaître que, comme la grève fait fuir le patronat, il vaut mieux discuter avec lui sans le froisser en espérant qu’il nous permette d’acheter les rustines et les pansements, car ces socialistes ont le surplus d’intelligence pour savoir les appliquer.
C’est également reconnaître que le capitalisme a beaucoup d’avance et qu’on ne peut rien faire sinon qu’à le regarder continuer à augmenter son avance. Ah oui, on peut colmater avec des rustines et des pansements.
C’est reconnaître que la droite est allée trop loin, et qu’elle a tellement voté de lois IMMUABLES qui empêchent de changer le monde, que notre petit surplus d’intelligence ne nous permets pas d’envisager que nous pourrons les changer de nouveau car elles sont naturelles.
Et c’est avec cette « majorité » socialiste « noniste » molle et immobile (NPS+ emmanuelli+ melenchon+ fabius » que nous allons combattre le capitalisme ?
TREMBLEZ CAPITALISTES LE SOCIALISTE RÉSIGNÉ VOUS SURVEILLE !
Je vais de ce pas m’informer auprès des autres groupes de gauche qui veulent s’unir s’ils sont d’accord avec ce « programme de combat ».
Esteban
7. > ATTENTION AUX MANOEUVRES DU PS, 21 septembre 2005, 00:57
Ah ! Bonjour à Patrice Bardet,
Je te remercie de me renvoyer à l’analyse expliquée par la Riposte.
Le fait de disserter sur la LCR (je n’ai aucune affinité particulière avec cette dernière) ne disculpe aucunement les comportements du PS, dont on peut dire sans se tromper qu’il a pris fait et cause pour le libéralisme triomphant. Il suffit d’entendre ses leaders et anciens ministres (dont les médias leur prêtent une oreille attentive) déclamer que le système économique Anglo-saxon a triomphé et c’est comme ça...patati-patata. C’est la fin de l’histoire.
En revanche, je dis et je répète qu’il ne faut pas se mettre à la remorque du PS. C’est reconnaître nos faiblesses.
S’il veut nous rejoindre, d’accord...MAIS A NOS CONDITIONS !
Aujourd’hui, bien plus qu’hier et bien moins que demain le PS a et aura besoin de nos voix, il suffit d’ailleurs d’écouter les Strauss-kahn et autres étalons présidentiels ménager la LCR (tiens on y revient) et le PC (dont il se gaussait avant le référendum).
Je préfère rester dans l’opposition avec mes idées, qu’adopter celles de mes adversaires pour parvenir au pouvoir. Souviens-toi du discours de Miterrand lors du virage à 180 ° de la politique économique en 1983 "...nous n’y pouvons rien, et vous pourrez dire ce que vous voudrez, ni vous, ni moi n’y pourrons rien changer ". En effet, depuis il y a eu ce formidable essor des revenus des plus riches, de l’alignement de la France sur les politiques ultra-libérales européennes, le vote "OUI" (déja) de Maastricht où Delors nous disait votez oui aujourd’hui pour des avancées sociales demain (?), les privatisations à tout va pour bien montrer que le France est la locomotive de (cette) l’Europe. On a vu à quel point ils ont grugé les français. Pas étonnant alors que l’on assiste à ces alternances régulières : la droite, la gôche puis la droite etc...et le FN qui montait, qui montait.
Le PS, et on ne le dit pas assez, n’est pas représentatif des salariés : il n’y a quasiment pas d’ouvriers (aucun du secteur privé) dans ses rangs. Seulement des classes moyennes et supérieures, cadres fonctionnaires : ce qui explique cette discordance lors du vote interne sur le référendum où le oui a gagné. C’est bien un vote de classe à l’instar de ce qui s’est passé sur le territoire national.
Alors oui, le pivot aujourd’hui de la gauche, c’est le PC qu’à la condition de n’être en aucun cas demandeur de quoi que ce soit vis à vis du PS. Est-ce que les élus communistes seront capables de résister aux avances des soces ?
Est-ce que les élus du Linkspartei allemand (ceux de l’ouest en tout cas issus du SPD dissident) résisteront, lorsqu’ils siègeront au parlement Allemand, aux avances du SPD ?
En tout état de cause, je pense, moi aussi que plus le temps passera plus il jouera en faveur de ce nouveau parti : les Allemands (comme nous) vont devoir battre le pavé, ils trouveront un écho à l’assemblée où l’on pourra expliquer que le libéralisme n’est pas une fin en soi.
Pour finir, je t’invite, si ce n’est pas déja fait, à écrire aux dépités Européens (voir l’article et la lettre de Raoul Marc Jennar) de ta circonscription pour veiller à ce qu’ils renvoient la proposition BOlkenstein dans les cordes, proposition qui doit venir en débat les 4 et 5 octobre. Tiens, tiens MM Hollande et Strauss-khan racontaient bien que c’était fini ? Tsst, tsst.
Cordialement,
Ali