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Abdelaziz : le référendum est la solution idoine pour mettre fin à la tragédie des Sahraouis

Publie le mardi 27 octobre 2009 par Open-Publishing

Mérida (Espagne), Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a affirmé, lundi à Mérida (Espagne), que la solution "juste et démocratique" qui permettra de mettre fin à la "longue tragédie" du peuple sahraoui, engendrée par l’invasion et l’occupation coloniale de son pays par le Maroc depuis 1975, réside dans l’organisation d’un "référendum d’autodétermination".

Les propos du Président de la République, rapporté par les médias espagnols, ont été tenus devant le Président du Parlement d’Estrémadure, Juan Ramón, au cours d’un entretien entre les deux hommes, au siège de l’institution parlementaire régionale, appelant à exercer des pressions sur le Gouvernement central espagnol afin de l’amener à soutenir le référendum d’autodétermination des Sahraouis.

Evoquant "la détérioration sérieuse" des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, M. Abdelaziz a demandé également à son interlocuteur d’agir "d’urgence" pour mettre fin à la "campagne de répression brutale exercée par le Maroc" dans les territoires occupés et d’amener le Gouvernement central espagnol à œuvrer avec Rabat pour la libération des prisonniers politiques sahraouis aux mains du Maroc.

Dans cette optique, le Président de la République a évoqué "l’enlèvement et la détention de sept activistes sahraouis" actuellement incarcérés à la prison marocaine de Salé (Rabat), qui "affrontent une cours martiale pour le seul motif d’avoir visité leur famille dans les camps de réfugiés sahraouis et réclamé publiquement et pacifiquement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et le respect des libertés fondamentales".

En outre, M. Abdelaziz a invité le président de l’Assemblée et le Parlement en général à œuvrer avec l’administration centrale et les institutions nationales espagnoles pour que l’Espagne "assume sa responsabilité dans le démantèlement du mur militaire marocain", long de plus de 2.700 kilomètres, qui divise le Sahara Occidental et qui représente un "crime contre l’humanité" et un "crime de génocide menée par le Maroc".

De la même manière, il considère que les institutions politiques espagnoles doivent "assumer leurs responsabilités" pour "mettre un terme au pillage, par le Maroc en collaboration avec l’Espagne et l’UE, des ressources naturelles sahraouies. Un pillage "illégal au vu du Droit international", a-t-il martelé.

Le Président sahraoui est arrivé lundi en Estrémadure en visite de travail de deux jours accompagné d’une délégation comprenant MM. Salek Baba Hacena, ministre de la coopération, Bouchraya Hamoudi Beyoun, repréentant du Front Polisario en Espagne, Abdati Breika, Conseiller à la Présidence, Baba Sayed, directeur du centre de recherche stratégique et Badadi Benemer représentant du Polisario en Estrémadure.

Le Chef de l’Etat sera reçu dans la journée par le Président de la région d’Estrémadure et animera des conférences devant le Collège des avocats de Badajoz, l’Observatoire des droits humains de la même ville et une séance de travail avec le mouvement solidaire avec le peuple sahraoui dans cette province du nord est de l’Espagne.

http://www.spsrasd.info/fr/detail.php?id=7645