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Action Directe : 26 Février 1987 - 26 Février 2007 Conférence de presse - réunion publique à 18h30
Publie le lundi 26 février 2007 par Open-Publishing4 commentaires

20 ans après, et leurs peines de sûreté accomplies, les militants d’Action Directe sont toujours en prison.
Nous sommes conscients que très nombreux sont ceux et celles qui se mobilisent pour une transformation profonde de notre société.
Pour nous, cette transformation passe aussi par la libération de nos camarades, depuis 20 ans derrière les barreaux...
Comment pourrions-nous, après toutes ces années, les laisser sur le bord du chemin et ne pas tout tenter pour obtenir que le gouvernement les libère enfin ?
CONFERENCE DE PRESSE
Réunion publique
Lundi 26 Février 2007, à 18h30
BOURSE DU TRAVAIL
Salle Jean Jaurès 3 Rue du Château d’eau 75010- PARIS (M° République)
DéfenseActive-Nlpf-DéfenseActive-Nlpf-DéfenseActive

AVEC LA PARTICIPATION DE :
Alain BADIOU (Philosophe, professeur à Normale Sup, dramaturge, écrivain).
Jean-Pierre BASTID (Ecrivain, scénariste, réalisateur)
Daniel BENSAID (Philosophe, enseignant à Paris VIII, membre de la LCR)
Jean-Louis CHALANSET (Avocat, défenseur de Nathalie Ménigon et de Georges Cipriani)
Thierry DISCEPOLO (Directeur des Editions Agone)
Jean-Pierre DUTEUIL (ex-Mouvement du 22 Mars, membre de l’Organisation Communiste Libertaire)
Alain GEISMAR (Universitaire)
Dominique GRANGE (Chanteuse)
Nicolas GRONDIN (Editions L’Arganier)
Alain KRIVINE (Ligue Communiste Révolutionnaire, ancien député européen)
Jean-Jacques LEBEL (Peintre, plasticien, écrivain). En voyage à l’étranger, J.J.Lebel a demandé que son message de soutien soit lu au cours de la conférence.
Jean-Pierre LE DANTEC (Ecrivain, professeur à l’Ecole d’Architecture de Paris La Villette)
Henri LECLERC (Avocat, Président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme)
Henri MALBERG (Responsable de la Commission Justice du Parti Communiste)
Gérard MILLER (Psychanalyste)
Henri SIMON (Revue Echanges et Mouvement)
SINÉ (Dessinateur)
Francesca SOLLEVILLE (Chanteuse)
TARDI (Dessinateur)
Catherine VIEU-CHARIER (Elue communiste, adjointe au maire du XXème ; Commission Justice du PCF).

Messages
1. Action Directe : 26 Février 1987 - 26 Février 2007 Conférence de presse - réunion publique à 18h30, 27 février 2007, 08:55
Pour ma part je me serai volontiers passé des interventions de messieurs Geismar et Miller ex-Maos repentis et bien integrés au systeme qu’ils ont eut la velleité de vouloir renverser !!!Ces messieurs sont devenus amnesiques !Il est vrai qu’ils ont quitté la salle avant la fin de la reunion peut etre pour eviter des questions genantes en fin de seance.Car enfin monsieur Geismar l’enlevement de Nogrette par la Gauche Proletarienne (dont vous etiez le leader) et les deliberations pour savoir si il fallait ou non l’executer ne relevent pas de la fiction !
LIBERTAD
1. Action Directe : 26 Février 1987 - 26 Février 2007 Conférence de presse - réunion publique à 18h30, 14 mars 2007, 18:57
Je tombe par hasard sur votre aimable regret — désolé de vous avoir imposé ma présence !
Mais du coup, je réponds.
Si la Gauche prolétarienne, en dépit de sa rhétorique et de son activisme, n’a jamais tué personne, n’a jamais tiré sur personne, si elle n’a jamais cultivé, par exemple, cette monstrueuse pratique de la « jambisation », si elle ne peut en rien être comparé à ce qu’il y a eu de pire dans les mouvements gauchistes italien ou allemand, ce n’est pas par hasard.
La lutte que nous menions à la fin des années 60, aux débuts des années 70, à la différence de celle des militants d’Action Directe, dix ou quinze ans plus tard, n’a jamais été une "guerre armée".
Quand une vingtaine de nos camarades plongèrent dans la clandestinité, il fut certes décidé qu’ils auraient des armes, mais il fut décidé aussi qu’ils ne s’en serviraient pas, ni pour attaquer, ni pour se défendre. Ces armes n’avaient pas d’autre fonction que d’impressionner les témoins et d’éviter que quiconque n’ait la mauvaise idée de s’interposer. Pour cette raison, elles ne furent jamais chargées.
C’est difficile à croire et cependant vrai, les militants clandestins de la Gauche prolétarienne assumaient en toute conscience le risque d’être tirés comme des lapins par des vigiles ou des policiers qui se seraient cru en légitime défense.
Bien sûr, nous n’étions pas des agneaux, mais nous n’avons jamais confondu pour autant la violence de la contestation avec l’usage des armes. Pour nous, la violence de la contestation n’était pas une affaire de spécialistes, entraînés et harnachés de flingues. C’était avant tout la résistance quotidienne que les gens menaient sur le terrain, avec les moyens du bord.
Nous voulions faire triompher l’esprit de révolte sur l’esprit de soumission — la « guerre » à l’ordre du jour était idéologique, et ce n’était pas une ruse langagière que d’associer ainsi la guerre et l’idéologie.
La « guerre » dont nous parlions était un acte politique.
C’est pourquoi, je ne me reconnais en rien dans ce qu’a été et ce qu’a fait Action Directe, mais c’est pourquoi aussi je peux dire aujourd’hui que le crime a été jugé et condamné, que nous sommes vingt ans plus tard et que c’est un autre temps qui s’ouvre.
Gérard Miller
2. Action Directe : 26 Février 1987 - 26 Février 2007 Conférence de presse - réunion publique à 18h30, 27 février 2007, 16:05
Une photo prise hier soir à la bourse du travail de Miller et Geismar sur http://phverant.blogspot.com/2007/02/action-directe.html
1. Action Directe : 26 Février 1987 - 26 Février 2007 Conférence de presse - réunion publique à 18h30, 5 mars 2007, 15:44
ecrivez aux militants d’Action Directe, pour info je viens de recevoir un courrier de Georges Ciprianni