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Adresse à nos syndicats qui se trompent d’échelle

Publie le jeudi 30 décembre 2004 par Open-Publishing
5 commentaires

Les revendications catégorielles faisant l’objet de pétitions de soutien montrent une atomisation des luttes.

Nous avons vu défiler, au fil des mois, des appels pour soutenir les horaires de français, les lettres anciennes, la recherche, les TPE, les Arts à l’école, l’EPS, les sciences économiques et sociales....

En parallèle, viennent se greffer des revendications salariales et statutaires.
Or qu’y a-t-il à négocier ?

Il serait temps de se dire que batailler en ordre dispersé pour des pourcentages n’a aucun sens. L’interlocuteur a suffisamment montré par des déclarations inacceptables, le peu de cas qu’il faisait de ses "partenaires sociaux". Sans réaction d’ailleurs !

Syndicats : l’heure est à l’unité, pas seulement dans les mots mais dans les actions. Nous voulons un front uni de négociations, et non des menées de chapelles concurrentes.

Le texte complet de cette "adresse" est en pièce jointe, format pdf.

Nous communiquons aussi ce texte à la presse et aux listes de diffusion attachées à la défense du service public d’éducation.

Le Réseau des Bahuts

www.reseaudesbahuts.lautre.net
Collectif d’enseignants
contact@reseaudesbahuts.lautre.net

Messages

  • Vous êtes plutôt rigolos : vous appelez à cesser (à juste titre !) les revendications catégorielles, et vous parlez de quoi ? De vous, de l’enseignement, des profs. Donc vous n’avez rien compris. Ce qui arrive à l’Education Nationale fait partie d’un plus vaste ensemble de démentellement social : éducation, culture, santé, retraites, droit des salariés, solidarité nationale, et ceci pas simplement à l’échelle du pays, mais au moins à l’échelle du continent Européen.

    La mondialisation, c’est déjà celle des intérêts financiers contre les intérêts des peuples, c’est le même régime du moins-disant, partout, tout le temps et à tous les niveaux. Et vous parlez d’unifier les revendications des profs français comme d’une avancée....
    Vous retardez de 2 trains !

    Le front uni syndical est une question de survie, mais il doit être inter-professionnel et international.
    Seuls à se matter le nombril chacun dans notre coin en se lamentant pour nos petits centres d’intérêt, on est foutu. Vous devriez pourtant savoir qu’on ne peut défendre l’école sans défendre le droit des travailleurs à être instruits, sans défendre le droit des gosses à bouffer à leur faim, sans défendre le droit à tous d’être soigné convenablement. l’Education fait partie d’un grand tout et si vous ne voulez pas être balayés comme nous tous, va peut-être falloir se sortir la tête d’entre la raie des fesses (ce n’est pas une insulte, ça vaut pour tout le monde !)

    Le Monolecte

  • Vous çetes des petits révolutionnaires sans envergure, des antisyndicalistes primaires qui n’ont pour but que de détruire l’outil syndical ;combien d’entre vous se bougent le cul au quotidien, combien d’entre vous sont allés manifester contre le budget de l’EN ? Combien ont fait grève le 7 décembre ? Ah oui, ça ne sert à rien, ce n’est pas une gréve générale, ceux qui passent leur temps à dire yaca, focon sont des faux culs. vous finirez comme serge July en gros patron bien gras
    Et je ne vous souhaite pas une bonne année
    Un syndicaliste qui milite depuis des années et vous emmerde

    • Tu es un grand révolutionnaire, un syndicaliste exemplaire qui n’a qu’un objectif, engraisser la bureaucratie syndicale qui nous prend pour des cons depuis des decennies. Tu te bouges le cul sans arrêts dès que les bureaucrates parisiens te sifflent. Tu fais grève même quand ça ne sert à rien (24h) et reprend le travail dès que tu en reçois l’ordre. Tu finiras, si tu es bien sage comme le secrétaire de ton syndicat avec un bon salaire, un bureau à Paris et une voiture avec chauffeur.
      Je te souhaite tout de même bonne année (syndicale évidemment).
      Un militant qui milite depuis plus de quarante ans.