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Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa -
Publie le samedi 24 mai 2008 par Open-Publishing10 commentaires

Tout va très bien ! Dormez tranquilles, braves gens !
La France n’est pas devenue un état semi policier institutionnellement raciste .
Délit ou délire ?
Le héros du film dénonçant les pratiques des Etats Unis envers les immigrés mexicains vit la même chose à l’aéroport de Nice !
L’acteur mexicain Ruben Sosa était hier au Festival de Cannes pour la projection du film Los Bastardos, dans lequel il incarne un immigré clandestin qui débarque sur le sol américain. Il ne s’attendait sans doute pas à être confondu avec son personnage. Mais lorsqu’il est arrivé à l’aéroport de Nice, il a eu le droit à un petit comité d’accueil composé de policiers et douaniers.
Cette fine équipe l’a prié de se mettre en caleçon devant tout le monde pendant que ses bagages étaient fouillés systématiquement. La mascarade a duré un certain temps, durant lequel personne ne voulait croire que Sosa était un acteur venu présenté un film au Festival. Au bout d’un moment, ces gentlemen ont daigné le laisser monter dans la Mercedes envoyée par la production pour l’escorter jusqu’à la Croisette.
Mais la douane n’y croyait toujours pas, et une voiture de police s’est chargée de le suivre jusqu’au bout. Lors de la présentation du film, Ruben Sosa a exprimé sa surprise face à un tel traitement : « Ce qui est ironique, c’est que le film parle des immigrants clandestins aux Etats Unis, et que la France est supposée être le pays des droits de l’homme. »
Il paraîtrait que la présence policière au Festival n’a jamais été aussi forte que cette année, et ça n’a pas l’air de mettre une très bonne ambiance ! D’où cet impair plus que fâcheux. Une lettre d’excuse à Ruben Sosa, messieurs les douaniers ? N’hésitez pas.
Messages
1. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 11:48
page inexistante sur le web ...comment on fait pour trouver ????????awa
1. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 12:06, par Julien (JaXX) Banchet
L’article n’a pas été hyper bien rédigé, voiçi le lien un peu mieux fichu :
Délit de Faciès pour l’Acteur Ruben Sosa
2. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 14:16, par Copas
Tu as d’autres sources pour croiser la précision sur le contenu de ce qui c’est passé ?
J’ai déjà vu cela :
1) de laJornada
2) sur le forum Mexique
Il y aurait eu quelque chose sur Libération ?
3. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 14:31, par Copas
là
et là
ici
il y aurait eu un communiqué de l’AFP (on ne peut recopier ici car c’est la propriété de l’AFP).
Les Sarkozystes et leurs épigones policières ont mis l’affaire dans le ventilateur, bravo....
Encore une affaire faisant le tour du monde
2. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 15:04
http://bellaciao.org/es/spip.php?article5173
En français :
Un acteur mexicain à Cannes victime du racisme policier
vendredi 23 mai 2008, par Raphaël Moran
Il venait au pays de la culture et des droits de l´Homme. Venu présenter un film applaudi par la critique, l´acteur mexicain Ruben Sosa a été arrêté par la police. Motif : délit de sale gueule.
Ruben Sosa, acteur mexicain du film Los Bastardos d´Amat Escalante avait rêvé d´une meilleure arrivée en France. Lui qui venait pour la présentation de son film, par ailleurs fort applaudi, a été arrêté et fouillé par la police à son arrivée à l´aéroport de Nice.
« Quand je suis arrivé à Nice, en provenance de Mexico via Paris, j’ai été interpellé par deux policiers, un homme et une femme, qui m’ont demandé ce que je venais faire sur la Côte. Quand je leur ai répondu que j’étais invité au Festival de Cannes, ils m’ont ri au nez », raconte-t-il amer à Libération. Le teint basané, des habits un simples et un passeport neuf, il n´en fallait pas plus pour avoir une tête de délinquant aux yeux des policiers français.
Lui qui incarne un sans-papier mexicain aux Etats-Unis a fait l´amer expérience que subissent chaque jour des centaines de citoyens français : les contrôles d´identité au faciès.
Electricien
« Ensuite, ils m’ont emmené et retenu pendant plus d’une heure. Ils ont vidé mes bagages, j’ai dû me déshabiller et répondre à toutes sortes de questions. Ce qui m’a choqué, c’est qu’ils ne se sont même pas excusés quand ils m’ont relâché », raconte Ruben Sosa.
Lorsque les policiers demandent à l´acteur sa profession, Ruben Sosa répond qu´il est électricien. Et pour cause, Sosa, recruté au cours d´un casting ouvert au public, est loin d´être un acteur professionnel. La police l’a ensuite suivi jusqu’à son hôtel pour vérifier qu’il était bien attendu.
Le sous-préfet de Grasse Claude Serra, a indiqué hier qu´il s´agissait « d´un malheureux concours de circonstance ». « Malheureusement, il s’agit d’un garçon de 20 ans mais qui en paraît 18, un peu frêle, très timide, les yeux toujours baissés, habillé très simplement, jamais sorti du Mexique et dont le passeport tout neuf a intrigué les douaniers », a tenté de justifier le sous-préfet.
Philosophe
Finalement, lors de la présentation de son film, Sosa a déclaré, philosophe : « Ce qui est ironique, a-t-il dit, c’est que le film parle des immigrants clandestins aux Etats Unis, et que la France est supposée être le pays des droits de l’homme » .
La nouvelle a fait les gros titres des journaux télévisés au Mexique. De son côté, l´ambassade du Mexique en France a demandé au gouvernement français une enquête pour « dégager des responsabilités » sur cette arrestation injustifiée perpétrée par la police de l´air et des frontières.
Raphaël Moran
La France fut le pays des droits de l’homme
1. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 25 mai 2008, 12:08, par louise michel
C’est une erreur comme ce qui s’est passé "passé à G rasse qu’un jeune qui lui aussi avait un faciès d’immigré, a été convié à suivre les policiers et comme il a refusé , il s’est retrouvé parterre retenu de manière un peu brutale et il est mort" par erreur " voila ce qui se passe au pays des Droits de l’Homme
et tout cela avec l’aasentiment de ceux qui nous gouvernent
2. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 25 mai 2008, 13:16
comme d’habitude les médias font leur boulot...
informer et désinformer...
seules les personnes sur le site peuvent témoigner... en tt cas, M. Ruben Sosa est 1 excellent comédien.
3. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 15:07
Tombé du ciel
Ruben Sosa Repéré dans la rue, il incarne Fausto dans « Los Bastardos ».
de BRUNO ICHER
Ruben Sosa est un peu embarrassé. Regard rivé vers ses chaussures, gestes empruntés, démarche hésitante et traits fermés. Il vient de débarquer à Cannes de son Mexique natal, et passe d’un fauteuil en cuir blanc à un autre pour des interviews, dans le cadre enchanteur d’une des plages de la Croisette étrangement recouverte de parquet sombre.
« Miracles ». Dans Los Bastardos d’Amat Escalante (Libération d’hier), il incarne Fausto, l’un des deux gamins mexicains clandestins aux Etats-Unis qui basculent dans la violence brute. Il n’est pas acteur et sa présence dans le film est le fruit d’un incroyable hasard. « Ça s’est passé dans la rue où je travaillais comme ouvrier sur un chantier. Deux personnes m’ont abordé, Daniela Schneider la directrice artistique et Martin [le jeune frère d’Amat Escalante, coauteur du scénario, ndlr], pour me demander si j’accepterais de tourner dans un film. J’avais du mal à le croire. Ils ont pris une photo de moi et, une semaine plus tard, m’ont rappelé pour faire un bout d’essai. Et voilà. » Le tout une semaine avant le début du tournage mis en péril par le départ impromptu du comédien initialement prévu.
De Ruben Sosa, le réalisateur dit qu’il est un de ces « miracles du cinéma » et pas seulement parce qu’il est apparu comme par enchantement juste avant le tournage. Comme son alter ego dans le film, Jesùs Moisès Rodriguez, lui aussi ouvrier dans le bâtiment, les deux hommes se sont approprié la dimension tragique de leurs personnages. Il faut dire qu’ils connaissent bien la question. Jesùs est américain car né sur le territoire, mais a vécu plus de vingt ans au Mexique. Une anomalie pour le gouvernement qui a mis près d’un an à lui rendre sa nationalité et ses papiers, obtenus parce que la production avait engagé un avocat plutôt pugnace. Aujourd’hui encore, il n’est pas sûr de son sort et craint de quitter les Etats-Unis de peur qu’on lui refuse la possibilité d’y revenir. C’est même la seule raison pour laquelle il n’est pas venu à Cannes.
Ruben Sosa, lui, est né il y a dix-neuf ans à Hidalgo, à trois heures de Mexico. Comme d’innombrables enfants de familles pauvres, il tente sa chance aux Etats-Unis. « C’est beaucoup de travail pour traverser la frontière. Je n’avais pas de papiers et je suis passé par le désert. Mais j’ai réussi et suis allé travailler au sud de Los Angeles, dans l’Orange County. » Il a alors dix-huit ans et multiplie les petits boulots comme vendeur sur les marchés ou installateur électrique. Quand cette proposition lui tombe dessus, c’est un peu la confusion des sentiments. « C’était comme dans un rêve. Un instant, je suis ouvrier et le lendemain, je tourne dans un film. C’était irréel. » Pendant le tournage, Escalante leur consacre l’essentiel de ses efforts pour leur apprendre leur texte, mais laisse les deux hommes faire parler leur expérience.
« Interpellé ». Ruben Sosa a découvert un univers dont il goûte aujourd’hui la saveur, mais s’efforce de ne pas s’y accoutumer. « J’adorerais continuer dans cette voie, devenir acteur, mais je n’y crois pas. Ça se termine malheureusement maintenant. Je sais que je n’appartiens pas à ce monde. » Comme pour le lui démontrer, les autorités françaises ont réservé un accueil très particulier à Ruben Sosa. « Quand je suis arrivé à Nice, en provenance de Mexico via Paris, j’ai été interpellé par deux policiers, un homme et une femme, qui m’ont demandé ce que je venais faire sur la Côte. Quand je leur ai répondu que j’étais invité au Festival de Cannes, ils m’ont ri au nez. Ensuite, ils m’ont emmené et retenu pendant plus d’une heure. Ils ont vidé mes bagages, j’ai dû me déshabiller et répondre à toutes sortes de questions. Ce qui m’a choqué, c’est qu’ils ne se sont même pas excusés quand ils m’ont relâché. » La police l’a accompagné jusqu’à son hôtel pour vérifier qu’il était bien attendu. Pour Ruben Sosa « c’est de la discrimination. Quoi d’autre ? » Et pour la première fois de l’entretien, il sourit.
http://www.liberation.fr/culture/ci...
4. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 15:08
NOUS SOMME BIEN EN PLEIN NAZISME, semblerait-il...
José Guerder a eu moins de "chance" que Ruben Sosa (il a celle d’être en vie) : s’il n’est pas méxicain (et bronzé) ce n’est pas mieux car il est TZIGANE. MAIS son nom n’est pas connu, alors il a été abattu de 7 coups de feu alors qu’il était menotté...
Il faut visiter TROIS sites pour savoir un peu de tout ça :
– Ici, on apprend qu’il fait partie de la communauté des "gens du voyage" : http://afp.google.com/article/ALeqM... (ça serait l’AFP)
– Ici on apprend que José Guerder a été tué de sept coups de feu : http://www.lexpress.fr/actualite/de...
– Enfin, ici, on apprend que ces sept coups de feu ont été tiré sur un homme menotté... : http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/soc...
Que MAM "diligente une enquête" pour faire semblant que règne la "justice" ne change rien à ces faits qui se produisent tous les jours. Ne rend aucunement "justice" aux morts qu’elle ne réssucite pas, ni au peuple français, qui n’a (quand’même) pas voulu ça...
5. Aéroport de Nice : Délit de faciès pour l’acteur Ruben Sosa - , 24 mai 2008, 15:17
EN FRANCIA Tratan mal a actor mexicano
El actor mexicano Rubén Sosa recibió una gran humillación por supuestas medidas de seguridad a su llegada al Aeropuerto Internacional de Niza Cannes, donde fue víctima de malos tratos por parte de la policía local.
El joven histrión llegó a Cannes como parte del elenco del filme mexicano "Los Bastardos", de Amat Escalante, que compite en la sección "Una cierta mirada", sin embargo la autoridad no creyó que fuera parte de una película participante en el famoso festival.
la suite : http://bellaciao.org/es/spip.php?article5175