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Affaire Coupat : la procédure a été respectée, selon François Fillon

Publie le vendredi 29 mai 2009 par Open-Publishing
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La procédure judiciaire "a été respectée" dans l’enquête sur les actes de malveillance contre les lignes TGV, a assuré vendredi François Fillon en réponse à la polémique sur les six mois de détention provisoire effectués par Julien Coupat.

"L’affaire est grave. Je lisais ce matin dans un éditorial d’un grand journal qu’il s’agissait juste de retards de TGV, il ne faut pas exagérer. On a saboté plusieurs TGV, prenant des risques considérables pour la sécurité des personnes", a déclaré le Premier ministre sur Europe-1.

Au lendemain de la remise en liberté de Julien Coupat, l’hôte de Matignon a affirmé que la procédure a été respectée. "On met en détention provisoire des gens quand on veut éviter qu’ils se sauvent, qu’ils fassent pression sur des témoins ou détruisent des preuves. C’est la raison pour laquelle M. Coupat a été placé en détention provisoire. La justice estime désormais que l’enquête est suffisamment avancée pour qu’il puisse être libéré, il y aura un procès, on saura à ce moment-là la vérité", a poursuivi M. Fillon.

Le Premier ministre a opposé une fin de non-recevoir à l’appel à la démission de la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, lancé par le socialiste Arnaud Montebourg. Ce dernier "et quelques autres socialistes réclament une démission d’un membre du gouvernement par jour, tout cela n’est pas crédible. Ils sont dans une opposition absolument systématique qui explique sans doute le manque de crédibilité électorale qui est la leur", a-t-il lâché dans une allusion aux sondages qui placent le PS loin derrière l’UMP pour les élections européennes du 7 juin.

Enfonçant le clou, le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin a souligné vendredi dans un communiqué que si Julien Coupat demeurait présumé innocent, "sa remise en liberté ne saurait pour autant être interprétée comme le signe de la faiblesse des charges pesant contre lui".

Pour lui, sa mise en examen "repose sur des charges significatives recueillies lors de l’enquête préalable, puis lors de l’information judiciaire qui a permis, par des investigations menées tant en France qu’à l’étranger, d’asseoir davantage la mise en cause de l’intéressé". AP

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