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Affrontement entre Yannick WILLIOT et Jean-Marc TODESCHINI pour la tête du Parti Socialiste en Moselle

Publie le mercredi 19 novembre 2008 par Open-Publishing
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Au Parti Socialiste, s’il y a un mot qui est "tendance" c’est bien celui du renouvellement. Alors qu’à l’échelle nationale, la course au poste de Premier Secrétaire se fait avec rage, en serait-il de même au niveau local ? Force de constater que le fameux "renouvellement" est aussi utilisé dans cette autre bataille évidemment axée sur le changement.

La prochaine élection du Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste de Moselle laisse entrevoir une volonté - ou peut-on dire une rivalité - qui se démarque par une envie de renouvellement, un refus du cumul des mandats et fonctions ainsi qu’une volonté de gestion collégiale. Pour marquer cette évidence, les arguments ne manquent pas et font d’ailleurs du "renouvellement de génération" un slogan qui souligne l’application de pratiques parfaitement bien ancrées.

C’est ainsi que le comité soutien à la candidature de Yannick Williot, jeune candidat à l’élection du 1er Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste de Moselle, ne se gêne pas pour rappeler que sa "Fédération est dirigée par le premier secrétaire sortant depuis 15 ans". Doit-on y percevoir une critique masquée dirigée vers Jean-Marc Todeschini sur le cumul des mandats ? Très certainement.

La jeune génération socialiste ne s’arrête pas à cela, elle enfonce le clou et se positionne directement par l’utilisation non anodine de formulations du style "une nouvelle ambition pour nous" ou encore "il est temps qu’une nouvelle génération de militants arrive aux responsabilités". Doit-on y percevoir une volonté masquée de leur bloquer l’accès aux responsabilités ? Chacun est libre de faire sa propre interprétation.

Ce qui apparaît désormais incontestable au Parti Socialiste, c’est la place que sa jeune et nouvelle génération veut s’y faire. Mais à la vue de son "appareillage", y arriveront-ils ? La bataille est ouverte et les couteaux incroyablement aiguisés, le scénario de crise peut donc encore durer.

Article pris ici : http://www.basango-lesnouvelles.com/spip.php?article1251

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