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Affrontements en plein Kinshasa (R.D.C.) entre les milices de J.P. BEMBA et "Kabila" (mars 07)
Publie le jeudi 31 mai 2007 par Open-PublishingJe me permets, comme toute autre personne éprise de justice et de droit, de dénoncer
certains faits malheureux qui se passent dans notre pays qui s’efforce toujours à
s’éloigner de nous pendant que nous lui prouvons notre amour inconditionnel.
Au fait, qu’est ce qui se passe dans notre pays actuellement ?
Nous avons la tristesse de constater que le bonheur tant vanté tarde horriblement
à venir et que la population est livrée à elle-même comme les moutons que l’on
emmène à l’abattoir pour faire face à la mort obligatoire.
J’ai pu rassembler les éléments qui nous manquaient jusque là pour essayer de
confondre certains Congolais qui s’efforcent toujours à croire à la parole du
Pouvoir comme si elle était sacro-sainte pour et dans la lecture de l’histoire de
notre histoire commune.
Je vais essayer avec toute l’objectivité de mettre au courant de toute la
situation du pays durant ces derniers temps, surtout cette date du 22 mars qui est
la vraie tâche d’huile qui restera indélébile sur les parois de nos cœurs
meurtris.
LES DEUX CAMPS S’AFFRONTENT SUR KINSHASA POUR LA NIEME FOIS.
Mais la seule question que nous nous poserons sera forcement celle de chercher à
DENICHER les vrais démons de la misère des Congolais actuellement. Entre JP Bemba et
Joseph Kabila, qui est à condamner aujourd’hui ? Et pour quelles raisons ?
Nous sommes le jeudi 22 mars 2007 dans les environs de 10heures20 à Kinshasa.
La ville qui était sous sa chaleur habituelle caractérisée par les va et viens
incessants dans le centre ville de Kinshasa (Gombe). Dix minutes plus tard,
c’est-à-dire à 10 heures 30, les grandes avenues (Boulevard du 30 juin au niveau
de square Mandela et le boulevard du 24 Novembre) une terrible marée humaine
venait d’envahir les Boulevards. Les parents qui couraient de part et d’autres
pour aller chercher leurs enfants dans les écoles, les ambulants vendeurs courent,
bref, tout le monde courait sans compter les embouteillages et les bousculades
chez les automobilistes qui cherchaient à se frayer un chemin parmi les piétons
trop excités.
Que se passe-t-il au juste ?
Ca tire de partout dans les alentours de la Résidence de Jean Pierre Bemba qui lui
aussi est pris de panique.
Pour rappel des événements, le 13 février 2007, Jean Pierre Bemba dont la tête se
négocie déjà entre certaines sectes du pouvoir depuis l’affaire Bundu Dia Kongo et
l’Affaire Kahemba faisait l’objet d’une réunion clandestine tenue par le Comité SS [
Comité des Services de Sécurité ] de Joseph Kabila constitué de certains Officiers
Supérieurs [ ( Colonels et Généraux ) du cercle restreint du pouvoir qui reçoivent
directement des instructions de Nyembwe Kazadi [ patron des renseignements qui est
la tête pensante de la machine à broyer de Joseph Kabila ] et de Janet Kabila [ la
patronne des services des renseignements qui oeuvrent clandestinement et
parallèlement aux services officiels sous la couverture de la Fondation M’zee Kabila
] qui négocient clandestinement beaucoup d’affaires de sécurité du pays ( surtout
dans l’Est ) et planifient les coups bas et sales besognes dans les grandes villes
de l’Ouest ( surtout à Kinshasa ) !
Jean Pierre BEMBA, disais-je, avait reçu la lettre du Chef de l’Etat Major des
FARDC qui lui signifiait qu’il devrait s’exécuter pour la concrétisation des
ordres du Chef de L’Etat Joseph Kabila exprimé par le décret signé le 21 Novembre
2006 mettant fin à certains privilèges dont la réduction du nombre de ses gardes
du corps par l’octroi des 14 Policiers sélectionnés parmi les meilleurs des PIR au
même titre que son Collègue, l’ Ex- Vice - Président Azarias Ruberwa.
Dans la correspondance, le CEM des FARDC signifiait clairement à Jean Pierre Bemba
et à Azarias Ruberwa que le 22 Mars 2007 était la date limite pour la mise en
application concrète de ce décret.
En réalité, Jean Pierre Bemba ne soupçonnait pas que le Comité SS se cherchait une
vraie date ou l’occasion propice de passer à l’action pour son élimination physique
après l’échec de l’approche de trois de ses gardes du corps pour faire exploser sa
résidence ou soit sa voiture personnelle aux 3 Kilos de TNT avec comme compensation
directe et cash avant exécution du plan un paquet de 500.000 dollars US pour chaque
Gorille participant au coup.
Action entreprise soigneusement par Général John NUMBI, Coordonnateur des actions
du Comité SS sur le terrain.
L’exécution de ce plan d’assaut contre la résidence de Bemba était suivie à la loupe
par les services des Grandes Oreilles [ Services d’écoutes = surveillances ou
espionnage ] de la MONUC pilotés depuis la Commune de Binza et coordonnées par ceux
[ services ] de la Gombe dont dix sept puissantes antennes des relais [ du genre
utilisées en Espagne par la CIA pour espionner le Premier Ministre Espagnol ( cfr le
scandale des antennes sur les toits de la primature espagnole ) ] qui sont
éparpillées et bien dispachés dans toute la ville de Kinshasa depuis l’Aéroport de
N’djili jusqu’à Gulf à Binza sous des couvertures d’Antennes téléphoniques. L’Axe
allant de Socimat jusqu’à Kingabwa bénéficie de 9 antennes solides dont trois non
loin de l’Hôtel Grand Place de Kinshasa.
La MONUC étant au courant de ce qui se préparait sous la couverture de la mise en
application du décret présidentiel, s’est contenté de prévenir les services de
certaines chancelleries Occidentales pour dissuader le Camp Kabila de ne pas se
permettre une telle folie dans une ville comme Kinshasa, et surtout en plein centre
ville de la Gombe, car cela jouerait en défaveur du Président Kabila pour la simple
raison que beaucoup de militaires risqueraient de se rallier à la cause de Jean
Pierre Bemba, et il faut absolument craindre aussi la réaction des Kinois qui
devenaient hostiles au pouvoir de son Chef de l’Etat.
Le 20 Mars 2007 lorsque Jean Pierre Bemba, en rentrant en communication avec le
patron de la MONUC pour lui signifier qu’il doit jouer pleinement son rôle de
pompier en chef pour faire revenir le Camp Kabila à la raison sur les accords signés
le 29 octobre 2006 sous la houlette de la MONUC et du CIAT pour pacifier le climat
durant le second tour des Présidentielles du Congo, il sera surpris d’entendre de la
bouche du Responsable de la MONUC que le Président était injoignable au téléphone
car tous ses N° de Téléphones venaient d’être changés sans qu’aucune Autorité ne
soit mis au courant.
Pour le joindre, il fallait passer par des services interposés de la Présidence
qui transmettaient les messages. Pour ce, aucun Responsable parmi les
Chancelleries à Kinshasa n’avait les nouvelles coordonnées du Chef de l’Etat.
Après plusieurs tentatives, le Big Boss de la MONUC promettra d’œuvrer pour que tout
soit respecté et que les négociations débutent le 22 Mars 2007 comme initialement
prévues.
Malheureusement à cette date du 22 Mars 2007 tout changera de direction.
Ce 22 mars 2007, Cloué dans son bureau en attendant les précisions qui doivent lui
parvenir de la part de la MONUC, vers 8 heures 50 du matin, tout un bataillon
supplémentaire des FARDC venait d’être déployé pour renforcer le dispositif de
surveillance de la Résidence de Jean Pierre Bemba.
Les Militaires de Bemba n’attendront pas pour prévenir l’Officier Supérieur des
Gardes de ces mouvements jugés de suspect et dangereux de la part des éléments des
FARDC.
La tension monte directement d’un cran entre les deux camps qui se toisent depuis
un certains temps comme des mangoustes face aux cobras.
A 11 heures 14, soit presque deux heures plus tard, sous une tension insoutenable
dans les deux camps, Jean Pierre Bemba se résout rapidement d’appeler préventivement
son ancien Collègue Vice-président Azarias Ruberwa pour lui demander s’il avait
connu les mêmes changements et mouvements des troupes autour de sa résidence.
La plus grande surprise de Bemba fut celle d’être informé par Azarias Ruberwa
qu’il était au moment même qu’il lui parlait au téléphone en compagnie du Chef
d’Etat Major des forces Terrestres en personne dans sa résidence pour discuter de
la situation des policiers qui devraient remplacer leurs gardes du Corps
respectifs.
Jean Pierre Bemba ne sachant plus rien à dire et se sentant tomber dans un
traquenard bien orchestré, il s’excusera auprès de son Collègue et lui demandera
de le rencontrer le lendemain matin pour discuter de vive voix et tenter de
trouver une solution à ce problème, chose qui n’arrivera Jamais.
Quelques minutes à peine passées après avoir raccroché le téléphone avec son
Collègue Azarias Ruberwa, les fortes détonations furent entendues, sortant Jean
Pierre Bemba de sa longue torpeur.
Que faisait ce Haut Responsable de l’Armée chez Ruberwa alors que chez Jean Pierre
Bemba la situation était tendue comme un élastique qui veut rompre ?
Un fait pourrait justifier les manoeuvres du Pouvoir de Kinshasa.
Ce qui est vrai avant le déclanchement de ce conflit sanglant, ni Ruberwa ni Bemba
et moins encore le pouvoir central n’étaient au courant que toutes leurs
conversations étaient sous écoutes.
Grâce à cette méthode, la MONUC parviendra à Comprendre que le plan de
l’élimination physique de Jean Pierre BEMBA, venait d’être mis à exécution sans
scrupule malgré les avertissements. C’est par la même méthode que la MONUC saura
que Azarias Ruberwa n’était pas concerné directement par cette vendetta de Joseph
Kabila. Grâce aux Grandes Oreilles de la MONUC, les Ambassades des USA et celle de
l’Allemagne ( qui avait hérité théoriquement du contrôle de tout le système
d’écoutes de l’Eufor ) parviendront à décortiquer avec précision le plan bien
élaboré par le Pouvoir.
En réalité, pour ce fait, les Grandes Oreilles venaient de mettre à nue les
propositions du CEM des Forces Terrestres qui demandait à Azarias de ne pas se
mêler de près ou de loin de ce qui va se passer chez Bemba et, Même si cela
pouvait atteindre sa résidence, que la consigne soit donnée par Azarias Ruberwa à
ses hommes de ne pas intervenir dans le conflit avec Jean Pierre Bemba. S’il
s’avérait que les choses s’enveniment davantage, un dispositif d’évacuation rapide
était en place au cas où on constatait un vrai débordement du conflit.
Mais finalement, la grande question que se pose tout averti qui suivait l’évolution
du conflit ou le processus du déclanchement ou du coup d’envoi des hostilités dans
tous les QG respectifs de deux gros pouvoir de Kinshasa [Présidence de la République
et la MONUC auquel on peut ajouter les ambassades du CIAT], est de savoir d’où est
partie cette succession des fortes détonations qui avaient ébranlé toute la commune
de la Gombe et ses alentours dans les environs de 11 heures 21 minutes ?
La réunion de Crise qui est tenue secrètement à la Résidence Officielle du Chef de
l’Etat est sous écoute comme toujours.
Une voix féminine prend le dessus en exigeant que l’on lance les hostilités. Mais
qui est cette dame qui veut en finir avec Bemba ? La situation est tendue dans la
salle. Personne n’ose discuter de la décision. L’ordre est donné que l’on lance
l’attaque.
Quelques minutes après pendant que les officiels clandestinement camouflés dans
les cellules d’écoutes de la MONUC transmettaient le contenu des ordres
interceptés à la hiérarchie, les détonations partent du Palais de la Nation. C’est
le départ des Combats qui dureront presque deux jours avec des tueries que chacun
connaît.
Dans les échanges des tirs bien nourris, 11 militaires des FARDC viennent de tomber
sous les balles des Gardes de Jean Pierre Bemba qui essuyaient depuis quelques
minutes des tirs des FARDC. Quelques quarante cinq minutes plus tard, avec une
rapidité insoupçonnée, le rond Point Mandela est sous le contrôle des Gardes de
Bemba.
Les hostilités vont perdurer toute la journée. Jean Pierre Bemba, troublé par
l’idée que ses enfants bloqués dans leur école, entrera en contact avec les
Responsables des Certaines Chancelleries pour demander que la sécurité soit
renforcée autour de l’école pour ses enfants parce que si l’un d’eux était touché
physiquement, il n’hésitera pas à se servir de ses droits de riposte.
La MONUC, vu l’avantage acquis sur le terrain par les Militaires de Jean Pierre
Bemba ordonnera que les Para commandos Belges de l’Ambassade qui montaient déjà la
garde devant certaines écoles stratégiques ( belge et française ) soient rejoints
par les véhicules blindés afin d’empêcher toute intrusion dans l’enceinte de
l’école.
Les blindés de la MONUC vont se déployer pour la cause.
Chose bizarre constatée par les agents de la sécurité Belge, aucun des enfants des
Hauts Responsables du cercle du pouvoir de Kinshasa n’était aux cours ce jour
pendant les déclanchement des hostilités.
Panique à Bord. L’un de Chef Militaire Belge demandera des explications aux
responsables de l’Ecole Belge où se côtoyaient tous les enfants des dignitaires
Congolais [ Blancs ou Noirs ] qui l’informera que tous les enfants étaient dans
une autre salle par précaution, sauf ceux dont les parents étaient dans la haute
sphère du pouvoir qui n’étaient pas là et que les enfants de la famille
Présidentielle avaient été brutalement retirés de l’école trois heures avant les
désordres et d’autres s’en suivront deux heures avant les hostilités.
A partir de ces explications, certains Chefs de la MONUC concluront qu’une telle
bavure ne viendrait pas du camp de pierre Bemba, sinon, il n’enverrait pas ses
enfants s’exposer ou se faire tuer ; ou simplement il serait venu retirer ses
gosses avant de lancer les combats dans la ville. Ils iront trop loin en
confirmant que le camp de Jean Pierre Bemba a été pris au dépourvu par le Camp de
Joseph Kabila.
Vers 22 heures, presque tous les quartiers de la Gombe, du Boulevard du 24 Novembre
jusqu’aux ports de Kingabwa sont sous le contrôle des Hommes de jean Pierre Bemba.
On attend les Renforts. Mais d’où viendront-ils ? De Maluku et surtout de
BrazzaVille auprès des ex-FAZ restés au pays de Sassou Nguesso.
Les Grandes Oreilles continuent leur boulot.
Pendant que les attentions sont focalisées sur les Soldats de Jean Pierre Bemba et
leurs mouvements, des ordres sont interceptés en cascades et les communications
intensifiées avec Brazzaville.
Les militaires sont en cours des munitions, ils exigent du ravitaillement par les
eaux. La communication avec l’Angola est aussi sous surveillance en permanence.
Certains fonctionnaires de la MONUC sont tenus en bride. Les Consignes sont
formelles, Rien ne doit s’exfiltrer des locaux de la MONUC. On intercepte la
communication avec la ville de Goma pour un transfert des troupes rapidement sur
Kinshasa.
Un Avion de la Compagnie aérienne GOMAIR [Avion utilisé jadis par la MONUC et
revendu à Gomair] est affecté pour la cause avec à bord des militaires venus d’un
lieu non identifié jusqu’aujourd’ hui, mais certains soutiennent que c’est des
militaires Rwandaphones de Ruberwa et de NkundaBatware tiré du camp d’entraînement
des Rwandaphones constituaient le lot qui avait fait ce déplacement pour venir
renforcer et appuyer les FARDC(*).
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(*) La preuve est désormais établie que le trio Kabila-Ruberwa- Nkundabatware est
de connivence totale, sous les ordres de Paul Kagamé.
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Un autre ordre sous forme de SOS est envoyé à Luanda pour que Luanda interdise à
Sassou Nguesso de ne pas envoyer les Ex FAZ ni de les laisser traverser le pool
Malebo pour venir prêter main forte aux militaires de Jean Pierre Bemba. La parole
angolaise fut jointe à l’acte avec l’Envoi des militaires à bord d’un avion
Hillouchin russe spécialement affrété avec des militaires à Kinshasa. Tard dans la
nuit, les deux avions atterrissent à l’aéroport de N’djili pour couper court à
l’audace des militaires de Jean Pierre Bemba.
Une partie est directement dirigée vers Maluku pour couper la route de
Ravitaillement aux combattants de Jean Pierre Bemba. Une partie de militaire
descendront au centre ville pour bien mater les militaires de Jean Pierre Bemba qui
n’avaient plus assez de munitions pour résister.
Denis Sassou Nguesso s’opposera farouchement à la traversée des militaires qui
s’étaient déjà rassemblés aux abords des beachs de Brazzaville. Kinshasa enverra
un bon signal, pas moins négligeable aux Autorités de Brazzaville, en s’attaquant
directement à la ville avec trois obus mal lancés pour anéantir les militaires Ex
FAZ.
POURQUOI L’INTERVENTION DE LA MONUC ALORS QUE TOUT LE MONDE SAVAIT QU’ELLE ETAIT
D’ACCORD POUR L’ELOIGNEMENT DE BEMBA, CAR SA PRESENCE A KINSHASA N’ARRANGEAIT RIEN
DU TOUT POUR LA DEMOCRATIE BIDON DONT ON NE CESSE DE CLAMER LA NAISSANCE ?
Essayons de répondre à cette question en argumentant.
Je sais que beaucoup de faits pourraient surprendre dans cette réponse, pour la
simple raison que les médias qui ont longtemps joué le jeu des fossoyeurs de la
démocratie au Congo font toujours preuve de manque de recherche de vérité et
orientent bien facilement leurs informations.
Lorsque l’Avion des Angolais atterrissait sur le Tarmac de l’aéroport de N’djili
pour rejoindre la partie militaire de l’aéroport alors que les lumières étaient
éteintes sur l’étendue et les abords de l’Aéroport pour faire passer inaperçu ce
débarquement des militaires Angolais, une sorte d’arrivée de tous les espoirs pour
le pouvoir de Joseph Kabila, les Grandes Oreilles de la MONUC étaient pleinement en
activité, jusqu’à enregistrer les conversations des pilotes et la tour de contrôle
de la RVA tenue par les opérateurs militaires oeuvrant pour la circonstance. Mais
les écoutes intensifiées faites sur les membres du Comité SS furent des véritables
bombes révélatrices.
Tenez, durant ces écoutes, la grande maîtrise des langues par les experts de la
MONUC chargés des Grandes Oreilles a été un atout favorable pour la MONUC. [Je tiens
à signaler que la MONUC a les départements au sein de ses services spéciaux des
renseignements qui traitent des documents utilisant toutes les langues officielles
des pays autour de la RDC auxquels on a adjoint les experts en quelques langues
Ouest Africaines telles que les Haoussa, Bambara et Mandingue pour surveiller les
Populations Ouest Africaines, et l’Arabe pour les Libanais et Pakistanais qui
pullulent à Kinshasa comme des lapins].
Suite à l’interception et après vérification du message intercepté par les Grandes
Oreilles, la MONUC venait de juger important et urgent de mettre à l’abri Jean
Pierre Bemba et Antoine Gizenga.
A 3 heures du matin du 22 mars 2007, la décision d’évacuer les deux personnalités
visées est prise suite à l’Arrivée des Angolais à Kinshasa-N’djili.
Toutes les consignes données pour l’élimination physique de Gizenga et de Jean
Pierre Bemba devraient être mises en application par les troupes angolaises cette
même nuit avant que le soleil ne pointe son nez.
Comme prétexte, La mort de Gizenga serait placée sous l’attaque des inconnus armés
comme ce fut le cas de certaines éliminations ciblées lors des pillages de
Kinshasa en 1991 ou à l’Entrée de l’AFDL le 17 mai 1997.
Malheureusement pour les Angolais et heureusement pour Gizenga, il avait déjà été
prié par l’ange du miracle de quitter sa résidence de Limeté où il se terrait
chaque nuit avec tous les siens depuis le vendredi 16 mars 2007.
Souvenez-vous que Gizenga avait échappé à un accident pendant qu’il rentrait chez
lui fuyant les désordres déclanchés à Gombe.
Accident attribué injustement à un membre de la famille de Bemba.
Pourtant tous les services de sécurité savaient bien que ce furent les tentatives
du Pouvoir qui ne voulait ou ne veut plus voir un vieux continuer à diriger par
défit un Gouvernement, une manière de lui régler ses vieux comptes.
A la minute qui suivait l’interception des ordres de liquidation des ces deux
personnalités avec l’aval de Luanda, sans doute, la MONUC décide sagement
d’exfiltrer Jean Pierre Bemba en premier pour éviter d’embraser la ville si et
seulement si les Angolais parvenaient à pénétrer dans sa concession de la Gombe.
Mais ce qui est à signaler ici, c’est le fait qu’aucune autorité de la MONUC ne
voulait prendre l’initiative de mise en application de cette décision sans l’aval
du Responsable N° 1 des USA à Kinshasa parce que l’institution devrait jouer à la
neutralité dans le conflit.
Quand les blindés et les Chars des forces spéciales de la Garde Présidentielle
furent déployés pour appuyer les FARDC sur les terrains des hostilités, surtout les
tirs aux armes lourdes et toutes les détonations que cela engendrait, une manière
pour les FARDC d’aplanir et de débrayer les chemins pour les tueurs Angolais, la
MONUC ordonnera immédiatement l’évacuation de Jean Pierre Bemba sans attendre les
ordres des USA qui se faisaient attendre toujours malgré l’urgence sur le terrain.
Trop tard ! Une première attaque conjointe de l’Armée Angolaise et des FARDC
venait d’être lancée. La résidence est en ébullition. Un garde du corps hurle sur
son Talkie-walkie que Jean Pierre Bemba venait d’être touché à l’épaule droite, et
il saigne. [Oupsssssss !!!]
Au même instant, la garde de Jean Pierre Bemba trop surexcitée lance la
contre-offensive avec 17 militaires Angolais tués sur le champ habillés en tenue
des FARDC mais trahis par leurs casques de protection que les vrais militaires des
FARDC ne possédaient pas, même la Grade Républicaine de Joseph Kabila n’en dispose
pas. Les équipements d’une armée moderne et disciplinée.
Les Combats s’intensifient.
Vers les proches de 4 heures du matin, les véhicules de la MONUC parviennent à
évacuer Jean Pierre Bemba.
Mais où l’emmener directement ? Il faut se résoudre vite, car il faut prendre à
contre-pieds les combattants pour une évacuation sans heurt.
L’Ambassade de la RSA est choisie pour les premiers soins.
Les Responsables de la MONUC demandent tour à tour aux chancelleries (Italie,
France, Belgique, Allemagne, USA, Portugal) de prendre en charge Jean Pierre
Bemba. Sans réponse positive. Toutes ont émis des réserves de concertations avec
leurs gouvernements respectifs avant toute décision. Un vrai colis gênant
sûrement.
L’Ambassadeur de la RSA accorde à la MONUC le droit de l’héberger pendant 24
heures seulement, pas plus, pour des raisons humanitaires en attendant une réponse
des autorités Sud Africaines.
Mais Jean Pierre Bemba doit se soumettre à des conditions rigoureuses tel qu’un
otage, malgré son rang du Sénateur de la République du Congo qui n’avait pas
d’effet sur le sol Sud-africain :
- Pas de communication avec l’extérieur et ne pas donner d’ordres à ses militaires
de poursuivre les combats ;
– Il doit appeler ses militaires à déposer les armes immédiatement et cela sans
autre forme de procès ;
– Proclamer un cessez-le-feu immédiat avant que le soleil ne se lève ;
– Faute de ne pas respecter ces conditions, il sera mis à la porte et exposé à toute
tentative contre sa vie ou son intégrité physique ;
- Il devrait aussi tenir au frais [= Garder top secret] quoi que ce soit, toute
information qui ne doit pas confirmer son état de santé [= la blessure à l’épaule]
de peur que cela ne dégénère la situation sur le terrain ;
Voulant réfuter ces conditions, la MONUC n’a pas hésité à brandir la mise en
application de ses menaces. Jean Pierre Bemba se trouvant dans une situation d’un
animal traqué et blessé par ses chasseurs jouera la dernière carte d’honneur. Il
exigera que Joseph Kabila fasse le même message aussi pour ses troupes [FARDC] et
que cela soit diffusé au même moment que le sien. Il obtiendra l’accord des
autorités de la MONUC et les garanties de l’Ambassadeur de la RSA.
Il criera tout haut sur les antennes de la radio Okapi au cessez-le-feu, ce que
Joseph Kabila ne fera jamais.
Se sentant lésé et dupé, il accordera une interview téléphonique à la chaîne
francophone Belge sur la situation qu’il vivait depuis quelques heures croyant se
faire entendre par la Communauté Internationale, il se verra dans l’obligation de
se faire directement brancher sur le réseau téléphonique de la MONUC pour être
bien contrôlé.
L’Ambassadeur de la RSA accorde à la MONUC le droit de l’héberger pendant 24 heures seulement, pas plus, pour des raisons humanitaires en attendant une réponse des autorités Sud Africaines.
Mais Jean Pierre Bemba doit se soumettre à des conditions rigoureuses tel qu’un otage, malgré son rang du Sénateur de la République du Congo qui n’avait pas d’effet sur le sol Sud-africain :
– Pas de communication avec l’extérieur et ne pas donner d’ordres à ses militaires de poursuivre les combats ;
Il doit appeler ses militaires à déposer les armes immédiatement et cela sans autre forme de procès ;
Proclamer un cessez-le-feu immédiat avant que le soleil ne se lève ;
Faute de ne pas respecter ces conditions, il sera mis à la porte et exposé à toute tentative contre sa vie ou son intégrité physique ;
– Il devrait aussi tenir au frais [= Garder top secret] quoi que ce soit, toute information qui ne doit pas confirmer son état de santé [= la blessure à l’épaule] de peur que cela ne dégénère la situation sur le terrain ;
Voulant réfuter ces conditions, la MONUC n’a pas hésité à brandir la mise en application de ses menaces. Jean Pierre Bemba se trouvant dans une situation d’un animal traqué et blessé par ses chasseurs jouera la dernière carte d’honneur. Il exigera que Joseph Kabila fasse le même message aussi pour ses troupes [FARDC] et que cela soit diffusé au même moment que le sien. Il obtiendra l’accord des autorités de la MONUC et les garanties de l’Ambassadeur de la RSA.
Il criera tout haut sur les antennes de la radio Okapi au cessez-le-feu, ce que Joseph Kabila ne fera jamais.
Se sentant lésé et dupé, il accordera une interview téléphonique à la chaîne francophone Belge sur la situation qu’il vivait depuis quelques heures croyant se faire entendre par la Communauté Internationale, il se verra dans l’obligation de se faire directement brancher sur le réseau téléphonique de la MONUC pour être bien contrôlé.
Dans la nuit du Samedi 23 mars au dimanche 24 mars 2007, trés tard dans la nuit, Bemba sera évacué clandestinement à bord d’un Falcon vers le Portugal abandonnant toute sa famille derrière lui qui devrait continuer à jouer au jeu du leurre à la résidence de l’Ambassadeur de l’Afrique du Sud en attendant qu’ils rejoignent leur chef de famille.
Ce mystère sera tenu secret et nourri conjointement par la MONUC, le Portugal, la RSA et Jean Pierre Bemba lui-même.
Suite à cette démarche conjointe menée par les Autorités de la MONUC, celles de la RSA et du Portugal, Le Royaume de Belgique montera sur ses grands chevaux jusqu’à s’en prendre ouvertement à certaines personnalités à Kinshasa et il n’a jamais toléré au Portugal qui est un membre de l’UE de sa participation à cette opération sans son accord au préalable entant qu’Autorité de tutelle sur son ex-colonie.
Mais où sont passés les soldats venus de Goma et atterris en premier à l’aéroport de N’Djili ?
Comme la plus part de ces militaires avaient une morphologie qui trahissait facilement d’appartenir à la communauté rwandophone, pour la plus part d’eux, ils se sont cantonnés dans les parages allant de l’aéroport de N’djili pour la protection des installations aéroportuaires jusqu’aux abords du fleuve Congo. [Tous Les habitants de Kinshasa qui ont l’habitude d’enterrer leurs cadavres vers le cimetière de l’aéroport continuent jusqu’à ce jour à ouvrir les cercueils de leurs cadavres pour vérifier si ce ne sont pas des armes que l’on fait semblant d’enterrer dans les cercueils pour être récupérées nuitamment par les Combattants déguisés en civil dans les différents coins de Kinshasa].
Rien que dans le centre et les environs de la commune de la Gombe de Kinshasa, les bilans des affrontements étaient ceux de 612 personnes tuées dans la ville de Kinshasa dont 244 personnes non identifiées ou non reconnues à Kinshasa, ni par les services de Jean Pierre Bemba ou de Joseph Kabila, et moins encore par la population elle-même. ????
CETTE SITUATION POUVAIT- ELLE ETRE EVITEE ?
La réponse est OUI.
Certains services étaient parfaitement au courant de la situation et des tensions militaires à Kinshasa. Les faveurs dont jouissait Azarias Ruberwa devraient mettre la puce à l’oreille de Jean Pierre Bemba.
Tenez encore une fois ceci :
La logique pour tout averti du système veut que lorsqu’un Chef de l’Etat parvient à changer ses coordonnées téléphoniques et le tenir au secret sans prévenir les Chancelleries qui jouent d’habitude le rôle de pont entre les Personnalités hautement placées telles les Présidents des Républiques, ce geste doit inquiéter. [Voila, Juste une parenthèse : lorsque le Secrétaire de l’ONU arrivait à Kinshasa avec dans sa valise les nouvelles recommandations des Nations Unies sur la RDC si la République voulait toujours bénéficier de la protection de la MONUC, Kabila et sa bande se résolvent de droit d’aller se réfugier à Kisangani pour ne pas recevoir une si grande autorité mondiale.]
Excepté la MONUC qui est naturellement sous la botte des USA, l’Allemagne était au courant des tensions entre les deux hommes.
Mais la Belgique reste le seul pays qui connaissait toute la situation, avec des tenants jusqu’aux aboutissants, parce qu’elle suivait l’évolution de l’affaire depuis ses QG de contrôle des pays des Grands Lacs qui se trouvent à Kigali et à Kalémie.
Avec les privilèges qu’avait ce pays en héritant des installations et des réseaux de communication des Français qui surveillent le Rwanda de très près à partir de l’Ituri, la Belgique pouvait éviter au Congo toutes ces morts inutiles encore une fois.
Il n’est un secret pour personne que Joseph Kabila écoute plus les Belges Francophones que la voix du Bon Dieu, et moins encore des Congolais.
Les Belges avaient obtenu l’assurance de la part du pouvoir de Kinshasa avant le déclanchement des hostilités du 22 Mars 2007 qu’aucun intérêt belge ne sera visé à Kinshasa ni un seul ressortissant Belges Blanc.
C’est ainsi que le feu vert et la bénédiction furent donnés de finir une bonne fois pour toute avec le Mythe Jean Pierre Bemba.
Lorsque la Belgique ne parvient pas à condamner explicitement le pouvoir de Kinshasa sur les tueries du Bas Congo ni l’occupation des terres de Kahemba, Logiquement, Jean Pierre Bemba devrait jouer à la prudence parce qu’il devrait bien se remémorer de la pression faite sur l’Ex Président Mobutu sur les massacres des étudiants à Lubumbashi, chose qui avait poussé les Belges à suspendre la coopération avec le Zaïre pour une tuerie non prouvée par tous les pouvoirs succédés à la tête du pays jusqu’aujourd’ hui.
Et pour une attaque à l’arme lourde comme ce fut avec les partisans de Bundu Dia Congo, la Belgique ne pouvait-elle pas s’arracher les cheveux pour protéger comme toujours son unique vache à lait, la RDC ?
Nous sommes le mardi 20 mars vers 16 heures.
Les Services des Renseignements Belges [ constitués des agents envoyés sur les terrains constitués pour la cause par des faux officiels militaires, des vrais faux Journalistes, des diplomates, des fausses ONG, les Belges Congolais, etc.], dans son bulletin quotidien sur la RDC comme ce fut de coutume chez les tristement célèbres USAID et le CORPS DE LA PAIX qui ont ruiné le Kivu en infiltrant tous les coins et recoins de ces territoires qui sont en proie aux Rwandais aujourd’hui, font état d’un affrontement probable à Kinshasa entre les militaires de deux camps.
Un émissaire est envoyé chez les deux chefs rivaux pour qu’ils retiennent leurs militaires à la dérive.
Comme toujours, Jean Pierre Bemba obtempère et rassure qu’en aucun moment ses militaires ne se permettront une telle bavure à Kinshasa. Mais que la Belgique s’emploie à l’annulation des ordres d’occupations de ses alentours par les éléments des FARDC.
Décision qui sera jugée utile par l’Ambassadeur de l’Allemagne à Kinshasa. Pendant que les autorités s’activaient, la Belgique, par le biais de son Ambassade, enverra des consignes secrètes à tous ses ressortissants à Kinshasa leur signifiants de se tenir prêts pour une éventuelle évacuation de Kinshasa.
Pendant toute la période de guerre ou d’affrontements entre les armées de Joseph Kabila et celle de Jean Pierre Bemba, la Belgique s’était résolue d’envoyer ses militaires de sa base arrière de Kalémie pour opérer les premières évacuations à bord des avions militaires au cas où ses ressortissants étaient atteints.
Décision qui sera longuement mûrie à Bruxelles dans la cellule de crise constituée par la Primature Belge.
La situation devenait difficile d’exécution la nuit car l’aéroport est sous contrôle des éléments venus de Goma. Il faut permettre à la MONUC de tenter l’impossible et faire entendre raison aux deux camps qui s’opposent sur le terrain. [Cfr Messages de cessez-le-feu conjoints proposés par la MONUC].
La Réunion hebdomadaire des Ministres Belges à Bruxelles fut une vraie bataille parce qu’elle fut transformée en réunion de crise sur la RDC, car le Rapport des services secrets Belges auquel était joint celui des Français, faisait état d’un coup d’état en plein exécution, mais déjoué par la MONUC.
Mais la situation est trop grave sur le terrain et cela nécessite une intervention rapide de la Belgique pour stabiliser le pays. Le Ministre des Affaires étrangères Belges, joint au téléphone du Proche Orient où il était en visite officielle, s’était farouchement opposé à l’idée du Ministre Belge de la défense d’envoyer les troupes à Kinshasa.
Les Flamands gagneront la bataille dans la réunion de crise sur la RDC.
Le Gouvernement Belge chargera certains de ses Ministres dont celui de la Coopération Internationale de rassurer les familles Belges ayant leurs membres de famille à Kinshasa. Le Ministre se précipitera sur les ondes de la Télévision Belge francophone pour aller fustiger le comportement presque irresponsable de certaines classes politiques congolaises [Sûrement qu’il visait Jean Pierre Bemba, même si le nom n’était pas cité explicitement] dans son message.
Le Gouvernement Belge se verra obligé d’exiger à la SN de renvoyer son avion qui avait fait un break à Douala avant de regagner Bruxelles parce que Kinshasa était en pleine ébullition. L’avion partira de Bruxelles presque vide pour Kinshasa le dimanche 25 mars pour évacuer les familles Belges qui en avaient besoin prétextant toujours que le vol était rétabli alors qu’en réalité ce fut une évacuation à la sauvette.
JEAN-PIERRE BEMBA ETAIT- IL PARTI DU CONGO COMME ANNONCE A LA PRESSE PAR LES AUTORITES DE LA MONUC ET DE LA RSA ?
La réponse est NON.
Ce fut un leurre comme je l’ai souligné plus haut. Bemba avait quitté Kinshasa dans les quarante huit heures qui avaient suivi les affrontements à Kinshasa.
Lorsque Joseph Kabila déclarait dans sa conférence de Presse qu’il ne savait pas où était Jean Pierre Bemba, sa réponse camouflait simplement un soulagement intérieur et la question n’était pas posée au hasard par les journalistes conviés à la conférence de presse.
Ce fut une manière pour ce Journaliste de vérifier et d’obtenir la confirmation de la bouche du Chef de l’Etat qui savait parfaitement ce qui se passait cette nuit. Même s’il faisait semblant.
C’est connu de tous, pour ne pas dire qu’il n’est un secret pour personne qu’aucun avion ne peut décoller de l’aéroport de N’djili ni y atterrir sans que l’identité des passages à son bord ne soit connue des Services tels que l’ASA, l’ANR ou la DGM.
Tous les avertis et initiés du pouvoir étaient au courant du départ de ce colis jugé trop gênant pour le pouvoir.
Dans la nuit du 22 au 23 mars 2007, Les Grandes Oreilles ont mis à nu les Conversations téléphoniques, tour à tour, entre les trois chefs d’Etat voisins [Kabila – Sassou, Kabila – Dos Santos, puis Dos Santos – Sassou] pour ne pas laisser les Ex – FAZ franchir les rives du fleuve Congo.
Pour preuves, Il importe de savoir que Sassou Nguesso ne pouvait jamais tolérer que Kinshasa lui envoie des obus sur son sol sans qu’il en fasse tout un drame.
Souvenez-vous de la réaction de Sassou face à LDK en 1998-1999. Kinshasa avait bel et bien eu le feu vert de Brazzaville pour liquider les Ex FAZ qui voulaient traverser le pool pour rejoindre les leurs qui occupaient déjà les rivages du Fleuve jusqu’à Kingabwa.
Le retour de l’ascenseur de Sassou à Dos Santos pour les Bienfaits des militaires Angolais dans les combats entre Sassou et Lissouba a coûté chers aux militaires de Bemba et aux Ex–FAZ de Brazzaville.
Les négociations sur une éventuelle sortie du pays de Jean Pierre Bemba avec lesquelles on polluait les oreilles des Congolais n’étaient que des mensonges.
Lorsque le Ministre Belge des Affaires Etrangères arrivait à Kinshasa le mardi 10 avril 2007 à 15h40 en provenance du Liberia, il manifesta son désir de rencontrer toutes les autorités du Congo y compris Jean Pierre Bemba.
Officiellement, le Ministre jouait le jeu comme un test de crédibilité pour le pouvoir, surtout face à Kamerhe qui jouait de catalyseur dans les négociations avec les autres parties, comportement qui attise la colère de certains responsables de l’AMP comme le foudroyant de Yerodia Ndombasi qui n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur leur négociateur le qualifiant d’Arrogant et d’ambitieux.
Sachant que ce ministre n’a jamais eu à partager les patates douces avec Joseph Kabila pour son franc parler, il fallait orchestré un départ précipité du reste de la famille de Bemba alors que le Ministres des Affaires Etrangères Belges savait pertinemment que Jean Pierre Bemba n’était plus à Kinshasa.
C’est ainsi que pour tout brouiller, on organisera vite fait le départ de la famille Bemba sous une escorte impressionnante jusqu’à l’aéroport de N’djili où l’on ne verra personne monter à Bord de cet avion, le boeing 727 personnel de Jean Pierre Bemba que la femme et les enfants encadrés par les hommes bien armés en tenue civile appartenant à l’escadron USA chargé des escortes des Hautes Autorités des Marques de la MONUC.
Il faut signaler aussi que ce même avion Boeing 727 avait été dérouté en arrivant au Portugal pour soit disant échapper à la vigilance des journalistes et paparazzi Portugais.
A Kinshasa, Le Ministre Belge n’avait pas sa langue en poche lorsqu’il fut reçu par Joseph Kabila. Jusqu’à la dernière minute, Joseph Kabila ne voulait pas recevoir le Ministre Belge parce qu’il avait, au même titre que l’Ambassadeur Allemand à poste à Kinshasa, fustigé le comportement de Joseph Kabila jusqu’à lui imputer la responsabilité des affrontements de Kinshasa.
Le Ministre Belge des Affaires Etrangères avait souhaité rencontrer Jean Pierre Bemba avant Joseph Kabila et tout cela n’avait pas enchanté le camp de Kabilistes.
L’Ambassadeur Belge fut contraint de s’excuser auprès des instances pour le discours de son Ministre de tutelle pour que ce dernier soit finalement reçu en audience par Joseph Kabila qui boudait cette visite sans la dénoncer tout haut. Le lieu de rencontre n’avait été communiqué à l’Ambassadeur qu’à 15 minutes de la rencontre entre les deux personnalités qui reprenait son avion une heure après pour Lubumbashi.
Voila au moins le tableau des événements qui ont ensanglanté la République Démocratique du Congo avec son cortège habituel de morts. Je sais que les choses sont ce qu’elles sont, mais notre devoir est de livrer les informations pour que les Congolais qui sont dans les ténèbres parviennent à s’en tirer sans dégâts.
Comprenne qui comprendra !!!