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Agir pour la transparence de l’information sur le nucléaire

Publie le vendredi 19 mai 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

Envoyez à votre préfet le document confidentiel défense sur le réacteur nucléaire EPR.

1- Téléchargez puis imprimez le document confidentiel défense :

http://www.sortirdunucleaire.org/

2- Envoyez ce document par courrier, fax, courriel ou remettez-le à la Préfecture ou Sous-préfecture près de chez vous accompagné d’un message de ce type :

"Monsieur le Préfet,

Vous trouverez ci-joint un document confidentiel défense qui démontre la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash suicide d’un avion de ligne.

Je vous demande d’intervenir auprès du gouvernement pour qu’il abandonne ce projet coûteux, dangereux et inutile qui n’offre pas, à l’évidence, des garanties de sécurité suffisantes.

Je suis solidaire de Stéphane Lhomme, porte parole du Réseau “Sortir du nucléaire” dont l’appartement a été perquisitionné par la DST et qui a été mis en garde à vue le 16 mai 2006 pendant 14 heures par la section anti-terroriste du Parquet de Paris pour détention de ce document.

Comme Stéphane Lhomme et des dizaines d’organisations et élus en France qui ont publié ce document sur leurs sites internet (Greenpeace, Réseau “Sortir du nucléaire”, Criirad, Confédération Paysanne, LCR, Les Verts, plusieurs députés et sénateurs...), je sais que je suis passible de 75 000 euros d’amende et de 5 ans de prison pour détention et diffusion de ce document confidentiel défense.
Je m’élève pour que cesse les attaques contre le droit à l’information des citoyens dans notre pays et la répression des opposants.

J’exige l’arrêt immédiat de toute poursuite contre le porte parole du Réseau “Sortir du nucléaire” et demande l’abandon du projet EPR.
Recevez, Monsieur le Préfet, l’assurance de mes sincères salutations.”

Ici, toutes les coordonnées de votre préfecture ou sous-préfecture :

http://www.interieur.gouv.fr/rubriq...

3- Informez - si possible - les médias locaux de votre démarche. Si vous le pouvez, rendez-vous à plusieurs à la Préfecture en proposant à des journalistes locaux (TV, presse, radios) de vous accompagner. Pensez à nous transmettre les articles qui paraitront.

Merci beaucoup pour votre action.

Philippe Brousse
Directeur du Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 720 associations
9, rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04 - France
Tel. 04 78 28 29 22 - Fax : 04 72 07 70 04

www.sortirdunucleaire.fr

Messages

  • (Une fois de plus) le titre de la loi indiquerait-il le contraire de son contenu ??? (en l’occurence, permettre l’opacité et la dangerosité)

     http://www.assemblee-nationale.fr/12/ta/ta0561.asp

    SESSION ORDINAIRE DE 2005-2006

    29 mars 2006

    PROJET DE LOI

    MODIFIÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE
    EN PREMIÈRE LECTURE,

    relatif à la transparence et à la sécurité
    en matière nucléaire.

    (Urgence déclarée)

    (...)

    TITRE III

    L’INFORMATION DU PUBLIC EN MATIÈRE
    DE SÉCURITÉ NUCLÉAIRE

    Chapitre IER

    Droit à l’information en matière de sûreté nucléaire
    et de radioprotection

    Article 3 A

    L’État est responsable de l’information du public sur les modalités et les résultats du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Il fournit au public une information sur les conséquences, sur le territoire national, des activités nucléaires exercées hors de celui-ci, notamment en cas d’incident ou d’accident.

    (etc...)

    PAR AILLEURS, le Nouvel observateur prend le risque aussi. on peut télécharger le Secret de Polichinelle ici :

     http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060517.OBS8015.html (en haut à droite)

    Alma

  • Une information dans la presse régionale nous inquiète , è savoir l’augmentation de 256 % des cas de mélanomes malins hospitalisés dans le Poitou-Charentes depuis dix ans.
    1- Il faudrait savoir dans quelle mesure, en plus du trou dans la couche d’ozone, la centrale nucléaire de Civaux (plus celle de Chinon pas loin) n’en est pas responsable.
    2- Quelle protection a été prévue en cas de bombardement ou de crash d’un avion de ligne sur ce genre de centrales.
    Qui pourrait nous répondre ?

  • UNE FOIS DE PLUS !

    Une fois de plus, la manière de gérer le débat concernant l’avenir du "nucléaire" en France pose problème. L’absence totale de transparence nuit à l’information et à son objectivité . Elle fausse totalement l’alimentation en information et tend à privilégier certaines sources à d’autres...
    Et pour finir cette manière de "gérer" conduit à alimenter objectivement le courant anti-nucléaire.

    Pourtant, nous avons réellement besoin d’un débat tous dossiers ouverts !
    La question de l’avenir de la planète, et en particulier de l’effet de serre, de la modification du climat et des solutions pour en sortir, nécessite une confrontations beaucoup plus large que celle à laquelle nous ne pouvons qu’assister impuissants actuellement, sans pouvoir y prendre part.

    Il serait grand temps que des institutions indépendantes puissent garantir dans notre pays la qualité de l’information et du débat.
    Il serait grand temps qu’une formation scientifique de qualité ambitieuse soit donnée aux futurs et actuels citoyens français.
    Il serait grand temps de sortir de l’actuel débat piégé pour déboucher sur un débat constructif qui nous permette de nous dégager de l’impasse actuelle.

    Il serait aussi grand temps de dégager notre droit à l’énergie de la mainmise grandissante des trusts. C’est cela qui nous fait courir les plus grands risques !

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • Avant de clamer haut et fort que vous voulez sortir du nucléaire, vous avez, vous, une solution pour nous en sortir ?
    Vous croyez vraiment que cette centrale est "inutile" comme vous le prétendez ? Alors pourquoi l’avoir construite ?
    Vous tenez à un retour à l’utilisation du pétrol et du charbon, polluants, moins fiables que le nucléaire, et qui plus est produisant des gaz à effet de serre alors que cette solution -plus ou moins temporaire- nous permet de sortir du lot des pays les plus polluants ?
    Ce que vous demandez est un retour à une énergie sale, qui ne ferait que ralentir la production énergétique et donc la production du pays tout entier , et des pays voisins par ailleurs puisque la Belgique et le Luxembourg sont dépendants d’EDF, engendrant inéluctablement une crise économique et donc sociale ... Car c’est bien là ce qu’impliquerait votre action. Et vous vous dites d’un parti qui se veut social ?
    Revoyez vos arguements avant de vouloir berner, manipuler la population.

    • Vous ne répondez pas à cette question de savoir si la santé des Français vivant dans une région où l’état a implanté plusieurs centrales nucléaires ( comme par hasard des régions où la population a des salaires moins élevés qu’ailleurs , pas Paris ni la côte d’Azur)a été prise en compte et si le coeur de ces centrales est à l’abri d’un bombardement ou d’un crash d’avion. Un de mes amis disait, au moment de la construction de ces centrales , que nos ennemis n’avaient pas besoin de se financer l’arme nucléaire puisqu’il leur suffisait d’envoyer un missile traditionnel sur nos centrales.

    • CE DEBAT MERITE MIEUX QUE DES BETISES !!!

      "Les régions riches où l’Etat n’a pas implanté de centrale nucléaire... par exemple Paris..."

      Je simplifie et je contracte ce que j’ai lu sur ce forum dans les différentes interventions... pour vous poser les questions suivantes :
       Et vous, vous avez vu des centrales sur les grandes villes : Marseille, Lyon, Toulouse, Lille, Strasbourg, Nancy, Bordeaux, Rennes, Metz, Montpellier...?
      Quoique, par exemple en ce qui concerne Paris, Nogent sur Seine n’est pas vraiment loin !
       Est-ce que vous avez vu des barrages hydroélectriques à Paris, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Bordeaux, etc. ?
       Et des champs d’éoliennes, vous en avez vu dans ces mêmes villes ?

      On pourrait poursuivre sur ce terrain et vous voyez où on débouche.
      Alors soyons sérieux, hein !

      Parlons un peu des catastrophes qui ravagent notre planète depuis que le réchauffement fait son effet, avec pour cause principale l’effet de serre.
      Les milliers de vies humaines détruites, les dizaines de milliers de blessés, les dégats par milliards de dollars, etc. Chaque année ! Et ce n’est qu’un début.
      Vous vous souvenez peut-être encore des tempêtes autour de Noël 1999 ?

      Face à cela qu’avons-nous à notre disposition, à la fois pour permettre le développement des pays qui vivent beaucoup plus mal que nous, et aussi pour nous permettre - réalisme - de continuer de bénéficier de notre niveau de développement ?
      Un moyen transitoire existe : l’énergie nucléaire à mettre en oeuvre dans un cadre sécurisé : le service public.
      Je pense que ce n’est certes pas la seule et qu’il faut penser aussi à la biomasse, aux marées, aux vents, etc. Mais on ne peut pas, pour une période transitoire, sortir du nucléaire.
      Je pense qu’il faudra développer encore la recherche pour en limiter les déchets ou les recycler beaucoup plus et mieux, et surtout pour déboucher sur des énergies quasiment illimitées comme la fusion nucléaire et non plus l’énergie de la fission.

      Je ne pense pas aujourd’hui qu’on puisse être sérieusement à la fois écologiste et anti-nucléaire.

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Et si, "sérieusement", le nucléaire était beaucoup plus dangereux qu’un effet de serre que l’on pourrait réduire ? Et si, défendre le nucléaire, c’était des "bêtises" et de la manipulation par la dévalorisation d’emblée, l’infantilisation, de celui qui ne pense pas "dominant, puissant et riche" ?

      Beaucoup le pensent et l’argumentent.

    • CHER 82-229 ;

      Je suis précisément dans le camp opposé à celui des "dominants, puissants et riches" et je pense à tous les dominés, faibles et pauvres qui veulent accéder à moins de précarité et d’inconfort, si ce n’est à un vrai partage des richesses.

      Aujourd’hui, dans mon quartier, on répare et on nettoie les "reliefs" de la mini-tempête d’hier qui a soufflé sur une bonne partie de la France, mais ici ce n’était pas le typhon "Chanchu". Certes, nos préoccupations ne sont que des préoccupations de "bobos" face à celles des populations d’Asie du Sud-Est, du sous-continent indien, ou d’autres régions du Monde, minées par les phénomènes de l’effet de serre.
      Si ici on ne meurt pas, ou peu, c’est sûr que nous sommes amenés à penser que l’effet de serre est moins dangereux que le nucléaire ne l’est potentiellement. C’est vrai aussi qu’on meurt plus des rayonnements ionisants (naturels) à haute altitude ou sur les massifs granitiques bretons ou alpins que dans les plaines argilo-calcaires du bassin parisien...

      Vous posez donc le problème de savoir si le nucléaire (actuel) n’est pas aussi dangereux sinon pire que l’effet de serre. Je comprends aussi, mais ce n’est pas mon cas, que d’aucuns pensent qu’un mort asiatique n’est pas égal à un mort européen...

      Moi je ne manipule pas, je ne dévalorise rien et surtout je n’infantilise pas... ce dont je n’ai pas la certitude que vous vous gardez vous-même. Vous avez votre réponse et j’ai la mienne, au niveau de notre opinion... Mais le débat des scientifiques montre l’urgente nécessité de donner de "bonnes" réponses à la question de l’effet de serre.
      Pour ce qui est du nucléaire, je crois avoir abordé honnêtement le problème en disant qu’on ne peut plus gaspiller les combustibles (qui ne sont pas inépuisables non plus) et qu’il faut donc mieux recycler et moins faire de déchets. Cela implique de poursuivre les recherches.
      Par ailleurs, il faut se préoccuper de sortir des filières actuelles pour se se tourner vers d’autres utilisant des ressources quasi-illimitées comme l’énergie de fusion.
      Enfin, j’ai émis le souhait que nous diversifions bien plus et mieux nos filières de production avec l’éolien, la bio-masse, etc.

      Enfin, j’ai exprimé mes préoccupations par rapport à la sûreté avec la sortie du service public. Pour moi, la poursuite de la privatisation serait une cause d’engagement du côté anti-nucléaire car nous ne pouvons pas concevoir que le profit immédiat soit compatible avec une exploitation intermédiaire la plus sûre possible du nucléaire.

      Je n’aborderai pas maintenant les exigences du développement des PVD et donc de réduction des émissions à effet de serre et notamment de CO2 dans les pays développés, mais cet aspect me semble extrêment important, dans un cadre de gestion solidaire de la planète.

      NOSE DE CHAMPAGNE