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Ah ?! on ne sait pas de quoi on parle ?!
Publie le samedi 17 mai 2008 par Open-Publishing2 commentaires
Brice Hortefeux ne doit pas dormir aussi bien qu’il le prétend puisqu’il s’est cru obligé de publier dans LE MONDE du 24.04.08 un grand texte d’autojustification qui ne résiste pas à l’épreuve des faits.
Dans son texte, les paragraphes commençant par R : sont les réponses de militant-es "droits-de-l’hommistes" et fiers de l’être :
"Immigration : une politique juste et efficace" ...dit-il...
Si les diverses enquêtes d’opinion montrent que la grande majorité de nos concitoyens comprend, approuve et soutient la nouvelle politique d’immigration de la France, je suis cependant attentif aux critiques ici ou là, parfois bruyantes.
– R : L’avalanche de lois contradictoires et notes internes « confidentielles » ne permet guère à la population de juger en connaissance de cause. Ceux qui sont « critiques » sont les avertis travaillant en contact direct avec les personnes et les « services ».
Certains contestent les principes mêmes de notre politique. D’autres – dans une construction intellectuelle bizarre et contradictoire ( ???) – fustigent leur application au cas par cas, comme nous le faisons en ce moment même avec les travailleurs clandestins en grève.
– R : Travaillant depuis des années et étant utiles à la France, ils auraient du être régularisés depuis longtemps.
Certains dénoncent notre refus des régularisations massives. D’aucuns s’élèvent contre le principe d’objectifs chiffrés ou condamnent l’existence de centres de rétention, jugeant notre politique trop répressive. Après les avoir écoutés, je veux répondre à chacun d’eux.
S’agissant des fondements de notre politique, j’observe qu’il n’existe plus un seul pays d’Europe qui refuse aujourd’hui de maîtriser les flux migratoires et de lutter sans relâche contre l’immigration illégale.
– R : Plusieurs études (Etats-Unis, Royaume Uni, Espagne) montrent que les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent. La France refuse de publier les données chiffrées. Pourquoi ?
En Espagne, la régularisation a produit un afflux de cotisations sociales et un accroissement du PIB.
Au niveau européen, les projections des économistes montrent que nous aurons un besoin criant de main d’œuvre étrangère dans les prochaines années ainsi que de leurs enfants pour payer nos retraites.
Lorsque 1 800 immigrés clandestins sont morts en 2007 aux portes de l’Europe sur des barques de fortune, victimes de réseaux et de passeurs, faudrait-il rester les bras ballants ?
– R : Votre « compassion » pour ces malheureux est contredite par la façon indigne avec laquelle vous traitez les sans papiers dans les centres de rétention (dénoncée par la CIMADE, de nombreux témoins, élus et journalistes.
Voir : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article13047
Lorsque des immigrés légaux font l’effort de respecter nos lois et de suivre le parcours d’intégration, faudrait-il n’en tenir aucun compte et ne pas faire de différence avec ceux qui rentrent en France illégalement et y séjournent sans y être autorisés ?
– R : Nous constatons que les sans-papiers respectent notre société autant que les étrangers réguliers et ne sont pas ces gens « sales, paresseux, dangereux » que vous avez laissé entendre lors d’une interview télévisée. Beaucoup ne sont « illégaux » qu’en raison des lenteurs, des erreurs, des différences d’interprétations de l’Administration et de l’incessant durcissement de la législation.
Lorsque les gouvernements des pays d’émigration eux-mêmes nous demandent de ne pas piller leurs forces vives, faudrait-il refuser de les écouter et de gérer les flux migratoires avec eux de manière concertée ? A l’évidence, pour la France comme pour tous les pays européens, la maîtrise des flux migratoires, condition du succès de l’intégration, est désormais la seule politique possible.
– R : Il y a loin des paroles aux actes ! Qui sait que l’aide de la France au développement de ces pays est dérisoire ? Que les choix faits entretiennent une dépendance ? Que les dépenses occasionnées par les expulsions sont déduites de cette aide ? Que l’aide à ces pays est, en bonne partie, constituée de systèmes de surveillance aux frontières ?
J’avance donc, sans a priori ni idéologie, ( ???) avec trois principes simples.
D’abord, la France a le droit de choisir – comme tout pays, ni plus ni moins – qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire.
– R : La France n’a pas pensé à poser cette question aux pays qu’elle est allée coloniser. Elle se doit d’accueillir ceux dont elle a pillé les ressources.
Ensuite, deuxième principe, l’étranger qui est accueilli légalement sur le territoire doit avoir, pour l’essentiel, les mêmes droits économiques et sociaux que les Français.
– R : Excellent principe (idéologique, d’ailleurs !). Il faudrait déjà que notre pays l’applique pleinement pour les Français issus de la 3e et 4e génération d’immigrés.
Enfin, sauf situations humaines particulières, tout étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d’origine, autant que possible de manière volontaire ou s’il le faut de manière contrainte. Rien de plus républicain : la France est un Etat de droit et dans un Etat de droit, chacun doit en respecter les règles.
– R : Sous le gouvernement de Vichy aussi, les règles devaient être respectées ! La Déclaration des Droits de l’Homme prévoit le droit de ne pas obéir à des lois incompatibles avec la dignité humaine. L’Histoire a donné raison, après coup, à ceux qui avaient résisté.
Les « situations humaines particulières » que vous évoquez constituent la grande majorité des personnes demandant à être accueillies en France. Nul ne quitte son pays volontiers s’il n’y est poussé par la guerre, les massacres, la famine…
Le GISTI a du protester en constatant que le nouvel article L 411-5 du Ceseda concernant les personnes malades n’était pas appliqué :
http://www.gisti.org/spip.php?article1135
Il en est de même pour les femmes battues que notre loi protège, en théorie :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64955
AUCUNE DIMENSION – SANITAIRE, SOCIALE, FAMILIALE, ÉCONOMIQUE – N’EST IGNORÉE
Les esprits chagrins ou malintentionnés ( ???) qui critiquent les principes de notre politique dénoncent aussi leur application au cas par cas. Quel mauvais procès ! Depuis dix mois, je n’ai cessé de demander aux préfets, sur l’ensemble du territoire national, que la situation individuelle de chaque personne étrangère soit examinée de manière plus attentive. Dans l’immense majorité des cas, aucune dimension – sanitaire, sociale, familiale, économique – n’est ignorée.
– R : Sur le terrain, nous voyons que les pratiques des préfectures consistent, le plus souvent, à décider sans examiner attentivement les dossiers (nombreuses erreurs), à expulser sans attendre les résultats des recours en Justice, à tendre des pièges aux personnes pour les arrêter au guichet, à utiliser la délation.
Voir : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article13060
Une exemple : A Pau, après de multiples démarches (restées sans réponses) d’une famille de demandeurs d’asile politique : brutal réveil et arrestation à l’aube ; le père menacé d’expulsion en Azerbaïdjan ; la mère, enceinte, en Arménie… quant aux 2 tout jeunes enfants, le préfet n’ avait pas envisagé le problème !
Lorsque j’ai personnellement connaissance de dysfonctionnements, je les corrige. Le 18 janvier, j’ai ainsi demandé que soit régularisée la situation d’une dame turque malade âgée de 89 ans. La semaine dernière, de même, j’ai demandé qu’une femme béninoise, veuve d’un Français, bénéficie d’un titre de séjour.
– R : Ces personnes (et des milliers d’autres qui répondaient aux mêmes critères) avaient des dossiers qui auraient dus être acceptés dans les meilleurs délais, sans nécessiter une intervention exceptionnelle de votre part.
En quoi cela est-il critiquable ? Voudrait-on que je ne régularise personne ou que je régularise tout le monde ? Ceux qui dénoncent le refus des régularisations massives ne savent pas de quoi ils parlent.
– R : Ah ! bon ? Pourtant, les militants associatifs, aidés d’avocats spécialisés, d’économistes, de sociologues, de psychologues, travaillent sur ce problème depuis plus longtemps que vous, à notre connaissance.
Ainsi, quand un éditorial du Monde, le 8 avril, assure que "plusieurs pays européens – l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas – ont trouvé des solutions pour régulariser des sans-papiers", je m’étonne de la légèreté de votre conjugaison tant le passé composé n’est, en réalité, que de l’imparfait : ce sont précisément ces pays qui ont aujourd’hui tous renoncé aux régularisations massives, trop conscients de l’appel d’air qu’elles engendrent.
– R : Ces idées reçues sur l’immigration sont contredites par de nombreuses études, dont celle de l’INED.
Voir : http://www.ined.fr/fichier/t_publication/482/publi_pdf1_pop_et_soc_francais_397.pdf
Ecoutez Giuliano Amato, ministre socialiste de l’intérieur du gouvernement italien, le 5 juin 2007 : "Nous sommes tout à fait d’accord pour lutter contre les régularisations généralisées."
Quant à ceux qui s’attaquent à "la politique du chiffre", ils redoutent peut-être l’efficacité de notre action. Oui, notre politique est efficace. Elle porte ses fruits. Pour la première fois depuis une génération, le nombre de clandestins a diminué en France en 2007, connaissant même une baisse de 6 %. Au total, ce sont près de 110 000 clandestins qui ont quitté la France depuis 2002.
– R : « Efficace » n’est pas synonyme de « juste ».
Statistiquement, il doit y avoir, parmi ces personnes que vous avez rejetées, quelque Marie Curie en puissance et tant d’enfants prometteurs … brisés dans l’œuf !
Par ailleurs - dommages collatéraux - nous ne mesurons pas encore à leur juste mesure, les conséquences psychologiques sur leurs camarades français témoins des violences. Vous auriez tort de prendre cette question à la légère.
Simultanément, nous luttons sans relâche contre les esclavagistes de notre temps qui exploitent la misère des candidats à l’immigration clandestine : 1 564 employeurs de clandestins ont été interpellés en 2007, contre 1 077 en 2006, soit une augmentation de 45 %. Quelque 96 filières ont été démantelées et 684 marchands de sommeil ont été arrêtés, soit une hausse de 15 %.
– R : Les sanctions ont été dérisoires. Et les commissions rogatoires délivrées par les juges pour perquisitionner chez ces marchands de sommeil ont été surtout utilisées par la police pour arrêter des travailleurs sans papiers.
Que l’on se rassure : nous ne sommes pas des ayatollahs du chiffre !
– R : Pourtant, nous avons constaté, au cours des derniers mois de 2007, une recrudescence très importante des arrestations, notamment de Roumains que l’Administration savait autorisés à revenir, quelques semaines plus tard, puisque membres de l’Union Européenne.
Dépenses inutiles, policiers qui manquent pour la lutte contre la vraie délinquance. Mais il fallait atteindre le chiffre imposé !
Mais s’y référer a le mérite de constituer un triple signal : un signal adressé à ceux qui, arrivés légalement sur notre territoire, respectent nos règles et nos valeurs et doivent se sentir protégés, un signal aussi à ceux qui seraient tentés de se rendre en France de manière clandestine comme à ceux, réseaux et passeurs, qui font de la misère humaine un juteux fonds de commerce.
S’agissant des centres de rétention administrative (CRA), je rappelle que les premiers ont été ouverts en 1984, lorsque les socialistes et les communistes étaient au pouvoir.
- R : Dommage que vous ne les imitiez que lorsqu’ils commettent des fautes !
Les CRA existent aujourd’hui quasiment dans toute l’Europe et, s’ils n’existaient pas, l’alternative serait la prison,
(sans délit ? sans jugement ? sans droits de la défense ?)
comme c’est déjà le cas ailleurs dans le monde. Faut-il rappeler que la rétention administrative peut s’interrompre à tout moment si l’intéressé manifeste son désir de rentrer par lui-même dans son pays d’origine, le cas échéant avec le bénéfice d’une aide au retour ?
J’ajoute que la personne retenue, qui séjourne en moyenne douze jours en CRA,
(Vous êtes en train d’essayer de porter cette durée à 6 mois et même 18 !)
bénéficie de conditions de vie beaucoup plus libérales que celles d’un détenu : droit de visite étendu, possibilité de téléphoner à l’extérieur, absence d’enfermement en cellule…
- R : La situation est tellement grave dans de nombreux CRA, notamment celui de Vincennes qu’elle vient de provoquer la mise en place d’une mission chargée d’enquêter sur le comportement des policiers.
Certains CRA enferment des enfants, ce qui est une honte, à la fois dans le principe et dans les conditions d’accueil (pas de scolarité, promiscuité, stress, difficultés d’accès aux soins…).
Avec l’interdiction d’accès à la presse, le droit à l’information n’est pas respecté.
La Commission nationale de déontologie de la sécurité appelle à la fermeture du centre de rétention de Pamandazi « indigne de la République » :
http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article13515
Rapport de la Cimade sur les centres de rétention
:http://www.cimade.org/assets/0000/0645/Rapport_Cimade_retention.pdf
De plus, mon ministère consacre cette année encore 3,88 millions d’euros pour financer la présence d’une association, la Cimade, au sein des centres de rétention.
Le commissaire pour les droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, m’a d’ailleurs récemment fait part de sa satisfaction quant aux conditions de rétention, qui sont parmi les meilleures d’Europe.
– R : On a du ne lui faire visiter que « l’appartement témoin » !!!
–
– La Cimade vient justement de publier un rapport très instruit et accablant sur la situation dans les centres de rétention.
[
– voir : http://citron-vert.info/spip.php?article1013
– La Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné la France pour les défaillances dans la procédure d’asile à la frontière :
http://www.ulcgtroissy.fr/spip.php?article683
Un exemple : A Roissy, la police cache au juge les conditions d’enfermement des étrangers.
CHAQUE MATIN, JE M’INTERROGE ET CHAQUE SOIR, JE REPARS AVEC LA MÊME CONVICTION
(? ? ? ! ! ! )
Enfin, certains fustigent une politique jugée trop répressive. Pourtant, dès ma prise de fonctions, j’ai demandé expressément qu’il n’y ait pas de contrôle au faciès.
– R : Seriez-vous si mal obéi ? Ces contrôles au faciès sont des pratiques quotidiennes. Des gens de tous bords, de toutes situations en sont témoins.
La pression fait que les bavures se multiplient.
D’autres policiers, au contraire, dans l’anonymat, se plaignent du rôle qu’on leur fait jouer au détriment de leurs vraies missions.
J’ai, par ailleurs, exigé qu’il n’y ait pas d’interpellation à la sortie des écoles. Je ne suis pas dupe des amalgames que certains voudraient mettre en scène.
Vous reconnaissez donc qu’il y a bien matière à "amalgame" !
Quelle est cette méthode ignoble qui consiste à imputer la mort d’immigrés clandestins à la police alors que celle-ci était présente sur les lieux du drame pour de tout autres raisons que la lutte contre l’immigration irrégulière ?
– R : Leur attitude et les cuisantes expériences vécues par les victimes ne pouvaient laisser présager des intentions "pacifiques" de ces policiers …
Je pense à cette ressortissante chinoise qui s’est tuée en novembre 2007 alors que des policiers étaient venus remettre une convocation judiciaire au marchand de sommeil chez qui elle était hébergée. Je pense encore à ce jeune Malien qui s’est jeté voilà plusieurs jours dans la Marne alors qu’il tentait de se soustraire à un contrôle occasionné par la vérification d’un titre de transport. En suscitant la confusion à partir de ces drames, les bien-pensants ( ???) alimentent une psychose que la seule exigence du respect de la loi ne justifie certes pas.
– R : Ces personnes survivent dans un état de tension et de peur si permanent, justifié par les intrusions souvent violentes de la police chez eux, que leur panique est compréhensible. Dire que vous ne vouliez pas leur mort ne peut suffire à vous dégager de votre responsabilité.
Vous n’avez pas voulu entendre ce militant politique sri-lankais qui hurlait dans l’avion en vous suppliant de ne pas le renvoyer à la mort et qui a été assassiné à son retour sur place ; cela ne vous empêche-t-il pas de dormir ?
En devenant ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire dans le gouvernement de François Fillon, je savais que ma tâche serait difficile. Ce nouveau ministère est sans doute l’un des plus sensibles du gouvernement. Il est sensible parce que, plus que tout autre, il touche à l’être humain, trace un destin commun et dessine l’avenir de notre communauté nationale.
- R : Que c’est beau !!!
Il affirme sa dimension européenne et sa volonté d’un développement solidaire.
– R : La liste des pays considérés comme « sûrs » par la France et vers lesquels elle renvoie les réfugiés correspond à des considérations diplomatiques mais pas du tout à la réalité sur le terrain où sévissent représailles et viols.
– Voir :
– Le Conseil d’Etat invite à revoir la liste des "pays sûrs" en matière d’asile LE MONDE | 18.02.08
–
– |Pour l’instant, nous avons vu un déchaînement de votre ministère concernant les expulsions mais encore rien de significatif quant à un réel développement solidaire.
Je ne suis ni sourd ni aveugle. J’entends les critiques et lis les articles. Je partage l’émotion. Qui peut croire que sur un sujet aussi délicat, parce qu’il touche à l’équilibre de notre société, il n’y ait que des certitudes et aucune interrogation ? Pas un jour ne se passe sans que je me pose la question : notre action est-elle juste ?
– R : Espérons donc que vous nous lirez !!!
L’équilibre de notre société n’est pas compromis par ces étrangers qui ne demandent qu’à travailler en paix, comme l’ont fait les vagues d’immigrations successives qui ont construit la France.
Si vos états d’âme étaient nourris des leçons de l’Histoire et du respect des diverses cultures et opinions, sans doute arriveriez-vous à d’autres conclusions.
Chaque matin, je m’interroge et chaque soir, je repars avec la même conviction. Au-delà des mots, de l’incantation et des postures collectives aussi généreuses qu’elles n’entraînent aucune conséquence individuelle pour ceux qui pratiquent l’insulte ad hominem,
– R : Notre analyse critique n’est pas de l’insulte et notre accueil d’êtres humains dans le dénuement a déjà valu à plusieurs d’entre nous des brutalités policières et des mises en examen qui contredisent le devoir d’assistance à personne en danger.
j’affirme que la nouvelle politique d’immigration de la France, dont le président de la République est à l’initiative, est la seule possible et responsable. Elle trouve sa cohérence dans sa triple vérité : elle est à la fois nécessaire, efficace et équilibrée.
Brice Hortefeux, Ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement.
– R : Les 600 témoignages de situations concrètes que vous avez reçus ainsi que les analyses socio-économiques prouvent que les adjectifs que vous utilisez ne correspondent à rien de réel.
La France a tout à perdre à montrer au monde un visage où dominent égoïsme, hypocrisie, repli sur soi contre-productif, encouragement à la xénophobie.
Heureusement, de plus en plus de citoyens en prennent conscience.
citoyennes et citoyens de tous horizons ayant rejoint RESF 06 depuis 2004
afin que nul ne dise, un jour, "on ne savait pas les ignominies perpétrées en notre nom"
Messages
1. Ah ?! on ne sait pas de quoi on parle ?!, 18 mai 2008, 03:01, par krop
tant de mots pour expliquer se que l’on ne comprend plus !
2. Ah ?! on ne sait pas de quoi on parle ?!, 18 mai 2008, 09:34
"R : Votre « compassion » pour ces malheureux est contredite par la façon indigne avec laquelle vous traitez les sans papiers dans les centres de rétention (dénoncée par la CIMADE, de nombreux témoins, élus et journalistes.
HORTEFEUX : Lorsque des immigrés légaux font l’effort de respecter nos lois et de suivre le parcours d’intégration, faudrait-il n’en tenir aucun compte et ne pas faire de différence avec ceux qui rentrent en France illégalement et y séjournent sans y être autorisés ?"
Non seulement HORTEFEUX ne nie pas la "façon indigne", mais il tente de la "justifier" par le fait que celui qui est dans la légalité se sentira honoré de cette "différence" ? Se sentira honoré que l’on traite son frère en humanité de façon "indigne" ? C’est - justement - témoigner d’un ignoble mépris pour ceux qui séjournent légalement en France que de leur attribuer des sentiments aussi dégradants...
... ou alors, c’est voir l’autre à son image !