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Alger accueille, à la barbe des nationalistes de la 25ème heure, Sarkozy

Publie le lundi 3 décembre 2007 par Open-Publishing
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Avec un forcing à l’encontre des caciques et des reliquats du nationalisme algérien, Bouteflika accueille du 3 au 5 décembre, le président français. L’atmosphère, d’un antisémitisme primaire n’est pas encore dissipée, reste trop polluée lors d’une visite que les 2 partenaires ont plus à gagner en regardant doit devant... Le passé, imperceptible aux nouvelles générations, est le fond de commerce fructueux pour ceux, au dépouvu de projet de société, qui se légitiment en tuteurs éternels.

L’esprit revanchard omniprésent, l’Algérie entretient une sérieuse ardeur à revenir, et sans rater la moindre occasion, sur le projet de la loi recommandant au système éducatif français d’assumer le passé colonial comme mission civilisatrice. Paradoxalement et de tous les pays anciennement sous occupation française, des cercles en panne et frustrés d’être démunis d’un projet de société, trouve la panacée...

Le pays qui a vu venir au monde le chanteur Enrico Macias dont le patronyme, à consonance authentiquement constantinois, est Guenaïzia et le prénom est Sylvain, n’a pas généralisé un tollé au niveau de tous les peuples anciennement sous le même joug, malgré qu’il a été relayé avec retenu par certains. Les faux dévots algériens continuent encore, en ce décembre 2007, seuls à déterrer réveiller de vieux démons. De la conviction de certains officiels à exiger une repentance, le glissement à l’antisémitisme primaire oublieux de tout antidérapant, la survie idéologique du système relève de la continuité de la guerre libératrice.

Déclenchée, de part et d’autre, la polémique est due à une instrumentalisation de la mémoire commune. Du côté français l’interprétation du passé recherche en vain un brin de fierté. Du côté algérien, aux aguets de la moindre approche qui légitimerait le perpétuel monopole du pouvoir depuis l’indépendance, il faut que la population regarde ailleurs. L’enjeu de ne pas la préoccuper du contrôle, de dilapidation et même de détournement de la rente pétrolifère surtout, ainsi que d’autres richesses, constitue l’objectif de la manœuvre du transfert générationnel du mal relevant du passé. Alors que les populations, aux deux rives, sont renouvelées depuis presque un demi-siècle que le conflit a été tranché.

Le renvoi aux oubliettes du traité d’amitié franco-algérien datant de bien avant 2003, comme la sclérose des contacts au niveau des dirigeants, même si sur le plan diplomatique les échanges se maintiennent, ont montré la futilité de ces rapports conflictuels. L’état des choses a créé d’ailleurs un déséquilibre flagrant dans le mouvement des populations entre les deux pays. Les visites de français qui ont quitté l’Algérie après la couverture de sa souveraineté nationale et l’octroi des visas de visite de l’ancienne métropole par les algériens sont jugés moindres, alors le vœu d’amplifier ses déplacements est de plus en plus exprimé.

La famille algérienne, se disant révolutionnaire, tente de froisser la page économique de cette ultime visite quand elle voit dans la stature du chef d’Etat français un pion, ou même un acteur, du lobby juif. Avec un toupet réducteur et déloyal, elle présume que l’industrie hexagonale est détenue par ce même lobby. Après Mohamed-Cherif Abbès le ministre des anciens moudjahidine (combattants de la guerre pour l’indépendance), Mr. Abadou plus insistant que le premier, à la tête de l’organisation des anciens moudjahidine, influente officine se considérant tutrice de la morale idéologique, a persisté avec la même formulation. Ces deux responsables se sont passés la main, l’un à l’autre pendant cette dernière décennie, à la tête des deux institutions algériennes : ministère et organisation.

Persona-non gratta le chanteur de « Enfants de tous pays... », la larme a l’œil a été évincé de la délégation, sur son propre désistement dit-on. La levée de bouclier qui lui est signifiée depuis des années est suivie de près par le chef du gouvernement algérien, Belkhadem. Ce dernier s’est contenté de préciser dernièrement de déclarer « ...si Enrico accompagne Sarkozy, je ne lui toucherais pas la main. » L’harmonie est semblable à celle d’un clavier de piano, où chaque touche est appuyée par un acteur selon une orchestration bien modulée. Et puisque l’officine révolutionnaire met le paquet, le chef du gouvernement joue un doux refrain.

Plus intensément Bouteflika lui-même lors de la commémoration du 8 mai 1945, en 2005, qualifia devant le parterre à qui il sollicite aujourd’hui une révision de la constitution pour la prolongation de son règne, de génocide cette journée où 45000 algériens ont été massacrés, en voulant manifester.

Les faux-fuyants populistes ne s’embarrassent de la relance de l’appareil économique algérien, endiguée par l’insécurité qui s’en prend surtout aux étrangers et asphyxie, par rapport à l’accueil d’extranationaux, complètement le secteur du tourisme d’un pays qui recèle le plus désert du monde : le sahara.

Les autorités algériennes fondent toutes leurs actions sur l’exportation des énergies (gaz et pétrole) dont les experts mondiaux voient son assèchement dans moins d’un siècle. « L’après-pétrole » qui a été longtemps un slogan galvaudé par l’ex parti unique s’est estompé depuis l’embellie du tarif de l’or noir. Et l’incapacité de jeter les bases d’une industrialisation à laquelle aspire les algériens et que la France avant quiconque peut apporter queqlues louables solutions, est délibérément cachée par les tempêtes de sujets d’histoire qui, eux ne jugulent rien des nfléaux qui taraudent les efforts algériens. Amorcée jadis sous la houlette de Boumediene, l’édification a périclité du fait d’une gestion irrationnelle de l’ensemble des secteurs, y compris celui de l’instruction de la société du point de vue de moderniser son organisation ou sa frustration à ne pas percevoir le monde actuel.

L’agriculture demeurée rudimentaire et qui était le grenier de la France coloniale ne comble plus les besoins du pays depuis la fin des années 60. Le prix actuel du baril de pétrole écarte le spectre de crise des années 80 et 90 où se sont posés les vrais problèmes, avec plus d’accuité les questions alimentaires et en pointe celui du pluralisme et de la démocratie.

Les ventres pleins à partir de faciles importations, les poches des rentiers détrousseurs aussi... Aucune peine à mieux négocier les contrats, l’argent frais coule à flots, contenus dans la malette de Sarkozy et la centaine de personnes de sa délégation. C’est bien un argument de plus pour Sarkozy pour être cajoler d’une haine qui l’a ouvertement, il mettra à table avec aise les projets qu’il préconise pour la région.

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Messages

    • Merci pour la Vidéo.

      De N.E. Tatem, l’auteur du papier.

      Dans la premier trimestre où Bouef a été élu, il a eu l’occase de rencontrer lors d’une réunion européenne pour la paix au proche orient qui s’est déroulée en Espagne l’ex. chef du goouvernement israélien. L’image est introuvable... Le président algérien a courru pour lui parler et s’est quelque courbé l’échine, mais l’israélien donna aucune importance. Cette séquence est assez connue. La recherche de contacts avec Israël pour beaucoup de pays arabes est une chose radicalement opposée au passé, pendant qu’ils la combattaient. Dans le bur bien sûr de paix.

      L’éradication d’Israël de la surface de la terre ne relève désormais que du fanatisme islamiste dont les musulmans, les croyants en Allah, se lavent les mains et les méninges. L’effacement d’Israël du globe terrestre signifie pour beaucoup d’observateur la fin du peuple juif. Ce qui est la perte d’un patrimoine de l’humanité. Et l’antisémitisme désire détruire le peuple juif juif d’abord mais ensuite les arabes et après viendront d’autres à classer dans (de) la même source araménienne, orientale etc.

      La cas d’Enrico Macias et de ses sympathies pour tsahal sont un segment de sa sensibilité juive et algérienne à la fois. Je vous invite (TOUS QUI LIRONT MON ARTICLE A VISITER MON BLOG OU JE RAPPORTE EN PHOTOS LES AFFRES QUE VIVENT LES PALESTINIENS AVEC LA TENDANCE FASCISANTE DE TSAHAL) en cliquant sur le lien suivant :http://www.blogg.org/blog-42411-date-2007-11-09-billet-reportage_photos_exclusif___la_felonie_d_une_strategie_militaire___de_tsahal___qui_envie_au_fascisme_toutes_les_pratiques_inhumaines_____-699190.html

      Il appartient à Enrico Macias d’expliquer en détails cette position d’aveuglement de soutenir une armée qui n’a rien, de part ses methodes, à envier au Reish hitlérien.

      Un autre événement semblable à la vidéo : le voici :

      « Maariv » révèle comment, durant la guerre d’Algérie, une cellule du Mossad a armé et entraîné des juifs de Constantine pour se défendre contre des actions "terroristes" du FLN.

      A l’occasion du premier rassemblement mondial des juifs originaires de Constantine, qui se tiendra dimanche et lundi à Jérusalem, , le journal lève ainsi le voile sur une des histoires encore inédites de l’action du Mossad.

      Le reportage parle de deux anciens agents, Avraham Barzilaï et Shlomo Havilio, en poste à Constantine et à Paris durant la guerre d’Algérie. « Avraham Barzilaï est arrivé à Constantine en janvier 1956, après avoir servi dans l’unité 131 des services de renseignement de Tsahal et avoir entraîné, dans ce cadre, les jeunes juifs égyptiens qui furent impliqués ensuite dans la « sale affaire » [ndlr : Il s’agit d’un ratage des services secrets israéliens au Caire].

      Barzilaï, 29 ans à l’époque, est envoyé par le Mossad, avec sa femme, à Constantine. Sa « couverture » est un poste d’enseignant de l’hébreu. En mai 56, il a déjà mis sur pied des cellules de juifs constantinois armés qui ont pour mission de défendre la communauté juive locale.

      Le 12 mai 56, jour de la fin du Ramadan, Barzilaï a le pressentiment que des "terroristes" du FLN vont commettre un attentat. Il donne donc l’ordre aux membres de sa cellule de s’armer de pistolets et de patrouiller rue de France, l’artère principale du quartier juif de Constantine.
      A midi, une très forte explosion secoue la rue : un Arabe a jeté une grenade à l’intérieur d’un café. Les jeunes de la cellule de Barzilaï arrivent sur place très rapidement. Des femmes juives crient. L’une d’elle désigne du doigt la ruelle vers laquelle le "terroriste" s’est enfui : « Les jeunes juifs de ma cellule l’ont rattrapé et l’ont abattu », relate Barzilaï, avant de poursuivre : « Nous craignions que les Arabes ne viennent se venger contre le quartier juif. Nous avons alors déployé quatre autres cellules sur des points stratégiques à l’entrée du quartier juif.

      Certains juifs portaient des armes, avec l’autorisation des autorités françaises. Très rapidement les coups de feu ont commencé à fuser de toutes parts. Et les juifs armés, furieux après l’attentat, ont commencé à se diriger vers le quartier musulman.

      J’ai donné l’ordre à nos hommes de prendre le contrôle de la situation et d’éviter tout débordement aux conséquences dramatiques », raconte Barzilaï. Il explique que seuls six soldats français sont arrivés sur place. Ce sont les juifs des cellules du Mossad qui leur ont indiqué ce qu’ils avaient à faire... « Nos hommes ont pénétré dans des cafés arabes voisins et leur ont causé des pertes sérieuses », rapporte Barzilaï dans un message codé envoyé au quartier général du Mossad en Europe, dirigé à Paris par Shlomo Havilio.

      « Maariv » indique qu’il relatera, pour la première fois, l’histoire de ce réseau du Mossad en Algérie, lors du rassemblement des originaires de Constantine. Parmi les personnalités qui seront présentes à Jérusalem, se trouvent une ministre du gouvernement Raffarin, Mme Nicole Guedj, secrétaire d’État aux Droits des Victimes, et le célèbre chanteur Enrico Macias, tous deux originaires de Constantine.

      Bref, cet enrico court comme le président algérien...

      Cordialement.

  • L’agriculture demeurée rudimentaire et qui était le grenier de la France coloniale ne comble plus les besoins du pays depuis la fin des années 60.

    L’Afrique du Nord (de l’Egypte au Maroc, en passant par l’Algérie) est un terrain de concurrence important entre les agricultures sur mécanisées et subventionnées à mort des USA et de la France.

    La casse des prix des céréales, par USA et France, fracasse le marché du magreb.

    Rétablir un contrôle réel aux frontières par une Afrique du Nord unie sur l’agriculture devrait permettre aux agriculteurs de cette région de se rétablir, se développer et d’aider à l’indépendance alimentaire de cette partie du monde.

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